Chapitre 17

Lol, du contenu intéressant ici et aussi un peu d'humour pour changer de l'angoisse ;)

En ce moment je lis pas mal de fanfiction romance donc je suis un peu influencée, ne m'en voulez pas c'est le but finalement ;) Cela reste du SandorxOC donc à vos risques et périls hehe

Bonne lecture !

Chapitre 17

Jaime avait reçu l'information dès son réveil le lendemain matin, Sandor Clegane alias le Limier souhaitait le rencontrer personnellement. Dans un petit village isolé au Nord-Ouest de Port-Réal, à peine à deux jours de la capitale.

L'homme avait utilisé l'un des petits oiseaux de Varys pour le contacter dans l'enceinte de la cité et avait exigé qu'il vienne seul. Ce n'était que pour des échanges non pas pour déclarer la guerre ... Ce ne fut pas si difficile pour Jaime pour réussir à sortir sans que Cersei ne s'en mêle, il suffisait de lui dire qu'il allait en patrouille avec plusieurs soldats.

A la recherche du Limier qu'elle désirait tant voir mourir.

Alors il partit, laissant sa sœur et le Roi gérés seuls pendant qu'il allait négocier et peut-être tenter de trouver une solution un peu moins radicale. Lorsque Jaime et les dix autres soldats arrivèrent au village, ils levèrent les bannières de leur maison puis définirent un périmètre de sécurité autour des habitations.

Jaime descendit de son cheval blanc puis le confia à l'un des gardes, cherchant du regard tous signes de traîtrises ou de pièges. Il y avait surtout des femmes et certaines qu'il reconnut étant des servantes de Port-Réal. Pas étonnant que tout le monde savait tout avec l'immense réseau de Varys ! Si jamais Cersei venait à l'apprendre ...

Il frissonna involontairement dans son armure dorée puis indiqua à ses deux gardes du corps de le suivre plus loin dans le village. Une femme l'interpella puis le conduisit vers une petite maison un peu en retrait, à l'abri des regards indiscrets. Elle ouvrit la porte et lui indiqua silencieusement qu'il pouvait y entrer, ses yeux bleus regardant avec méfiance aux deux gardes qui les suivaient.

Jaime se baissa lorsqu'il passa la porte un peu trop petite pour sa taille puis regarda autour de lui à la petite maison assez confortable mais pauvre. Il y avait peu de lumière et une petite table en bois au centre de la pièce avec quatre chaises autour. Les deux gardes derrière lui tirèrent leurs épées dehors lorsqu'ils aperçurent un grand homme dans le coin.

«Dis à tes deux pigeons de baisser leurs armes !» Ordonna rudement Sandor en tirant un peu son épée de son étui en signe de menace. Jaime regarda fixement l'homme qu'il n'avait plus vu depuis longtemps puis hocha calmement la tête aux deux hommes derrière lui pour qu'ils sortent.

«Ça fait un moment, Chien.» Dit-il avec un petit sourire forcé lorsque les deux gardes passèrent la porte.

«Ne penses surtout pas que ça me fait plaisir, Régicide. Nous ne sommes pas là pour les retrouvailles mais pour parler affaire.» Répondit froidement Sandor.

«Et pourquoi devrais-je te faire confiance ? Je te croyais un peu plus rusé mais tu me déçois fortement Chien ! Me faire demandé alors que tous les Royaumes sont à ta recherche car ta tête vaut plus que celle d'Arya ou de Sansa Stark ! N'est-ce pas un tantinet stupide ?» Renifla d'amusement Jaime en croisant ses bras, les sourcils levés.

«Pourtant tu es venu comme je l'ai demandé. Alors je me demande qui est le plus cons de nous deux.» Sandor s'avança d'un pas vers Jaime puis plissa les yeux ; «Brienne de Tarth m'envoie. Elle m'a dit que tu pouvais m'aider.»

A cela, Jaime imita l'expression méfiante de Sandor en s'approchant de lui, leurs poitrines blindées se touchant presque. Il ne s'attendait pas du tout à ce que cet homme parle de Brienne. La tension dans la pièce monta d'un cran mais aucun des deux hommes n'étaient là pour déclarer la guerre alors Jaime se détendit un peu puis baissa la tête.

«T'aider pour libérer Emerys Raven ? Dis-moi pourquoi tu tiens tant à cette femme ? Elle est entre les griffes de Cersei et je pensais qu'après des années à notre service tu savais de quoi était capable ma sœur pour gagner !» Dit-il rapidement avec de grands gestes désespérés.

«Un petit baiseur comme toi devrais très vite comprendre pourquoi je fais tout ça.» Se moqua Sandor avec un petit rire mesquin.

«Je pourrais tout aussi bien te faire arrêter et t'emmener à ma sœur ? Ça serait si simple et nous éviterais de nous faire pendre tous les deux pour complicité ! J'ai des choses beaucoup plus importantes à faire que de discuter sagement avec un mercenaire comme toi comme si nous étions de bons amis !» S'impatienta Jaime en claquant sa main contre sa cuisse.

«Et pourtant tu ne fais rien et tu ne feras rien. Pourquoi acceptes-tu d'aider Emerys si tu n'en as rien à foutre ? Et encore pire, pourquoi est-ce que tu acceptes de m'aider après tout ce que j'ai fait à la Couronne ?» Sandor se pencha en avant en sifflant entre ses dents.

«Disons que Varys à des arguments plutôt convainquant au sujet de la fille. J'ai eu l'occasion de lui parler, elle va bien pour l'instant mais je ne crois pas qu'elle souhaite te voir dans la capitale. Elle craint pour ta vie, c'est assez amusant.» Répondit avec dédain Jaime qui regardait pensivement sa main en or.

«Jolie main.» Se moqua le Limier lorsqu'il posa les yeux sur elle. Il attendit que Jaime le regarde pour poursuivre.

«Elle n'a jamais su à qui elle avait affaire. Une fille naïve. Mais je la récupérerais avec ou sans ton aide Régicide.» Il appréciait pouvoir le tutoyer et le rabaisser à ce nom depuis qu'il faisait route seul.

«Je ne sais pas si je dois vomir ou être heureux ... En sachant que tu es capable d'aimer. C'est assez troublant ! Je pensais que seul la haine te maintenait en vie mais de voir cette petite lueur dans tes yeux me laisse un peu dubitatif.» Ricana Jaime sans vraiment y mettre le cynisme car en réalité, il était touché.

«Si cette vue te dérange autant, je peux m'arranger pour que tu ne vois plus rien.» Grogna Sandor en mettant sa main sur le poignard à sa hanche. Il ne niait pas ce qu'il disait mais il n'aimait pas forcément la moquerie qui s'y cachait derrière.

«D'accord d'accord ! J'arrête. Donc tu as rencontré la charmante Brienne de Tarth et c'est elle qui t'as amené jusqu'à moi. Dois-je me sentir touché ? Ou au contraire, être déçu ?» Continua Jaime en roulant sa lèvre inférieure dans une petite moue.

«Ferme ta putain de gueule ! Est-ce que tu vas m'aider oui ou merde ?!» S'agaça Sandor en sortant complètement son poignard de son étui et en le claquant dans la table en bois en face de lui. Il n'avait pas le temps pour toutes ses conneries !

Jaime posa immédiatement sa main gauche sur le pommeau de son épée puis adopta une posture défensive, juste au cas où il devait engager un combat. Même s'il était persuadé qu'il ne gagnerait jamais dans ses conditions face au Limier. Ne voyant aucune attaque venir, il se détendit un peu et arrêta ses plaisanteries.

«Je peux t'aider à faire sortir Emerys en toute justice. Mais je vais devoir en parler au Roi Tommen sans passer par ma sœur et cette tâche s'annonce plutôt difficile.» Dit-il d'une voix calme et mesurée.

«T'as qu'à la baiser comme tu l'as toujours fait ! Je croyais que c'était le Roi qui donnait son avis ? Pourquoi Cersei a autant de contrôle ?» Interrogea Sandor en fronçant doucement les sourcils. Jaime ignora tant bien que mal l'insulte puis se racla la gorge pour répondre, ses doigts jouant avec le pommeau de son épée.

«Il n'est qu'un jeune garçon qui écoute les conseils de sa mère. Tommen n'est pas fait pour siéger sur le Trône de Fer mais Cersei reste dans son ombre pour le guider dans ses choix.» Il se redressa un peu lorsque le Limier se rapprocha de lui calmement, l'air amuser.

«Donc c'est elle qui commande ... Ça a toujours été une sacrée salope.» Sandor sourit lorsque le visage de Jaime devint livide. Il leva un sourcil puis se pencha contre la table en mettant les mains à plat ; «tu as un plan ?»

«Comme cela doit être difficile pour quelqu'un comme toi de demander de l'aide. J'aimerais savoir ce que cette Emerys te trouve ! C'est une belle femme, un peu têtue certes mais magnifique ! Elle pourrait sans doute avoir n'importe quel Noble et les richesses qui vont avec mais non elle te préfère toi !» Ricana Jaime en imitant la posture du Chien contre la table, un léger sourire aux lèvres.

«Je me pose tous les jours la question. Tu sais qui je suis et de quoi je suis capable alors dis-moi ce que tu as en tête Jaime Lannister, qu'on en finisse !» Déclara Sandor en rangeant rapidement son poignard.

Jaime le regarda un long moment sans rien dire. Les deux ne s'étaient jamais vraiment parler ni même apprécier mais il était vrai que Sandor Clegane était un homme qui n'abandonnait pas aussi facilement, surtout quand il avait quelque chose en tête. Pour cela, Jaime avait une certaine admiration hormis la force et les combats qu'il avait menés.

Et c'était cette détermination qui le décida à l'aider pour sauver Emerys Raven.

«Voici mon plan.» S'exprima enfin Jaime en se penchant plus près vers Sandor pour lui expliquer ce qu'il avait en tête.

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Emerys avait été confiné dans ses quartiers jusqu'à nouvel ordre, ce fut ce que Cersei avait ordonné à Ser Meryn Trant depuis son entrevue. Elle ignorait totalement ce qui mettait la Reine dans cet état d'esprit aussi alerte mais elle espérait qu'il ne s'agissait pas de Sandor ni d'Arya Stark.

En tout cas, Cersei s'assurait parfaitement qu'elle reste bien sagement dans ses chambres en envoyant de temps à autres des servantes espionnes. Emerys avait tenté de sortir en douce mais à peine elle ouvrit la porte qu'elle se retrouva nez à nez avec le Chevalier insupportable.

Elle soupira longuement par le nez, les bras et les jambes écartés sur le grand lit et les yeux rivés sur le plafond. Elle s'ennuyait ici, elle n'avait personne à qui parler ni même quoi faire mise à part s'imaginer comment serait la vie en dehors de la ville en regardant par son balcon à la mer. Elle ne voulait plus essayer de s'échapper, pas après ce qu'il s'était passé dans la cité.

Et encore moins risqué la vie de son bébé.

Emerys frissonna involontairement à la pensée. Depuis qu'elle l'avait su par sa servante Myra, elle ne s'était pas encore penchée sur la question. Elle n'avait pas encore eu le temps ni l'envie pour être honnête car elle ne pouvait espérer en sortir indemne de cette capitale.

Sa main s'aventura doucement sur son ventre où grandissait son enfant, ses doigts s'enroulant contre le tissu fin de sa robe du soir blanche. Une pauvre petite chose si fragile qui ne demandait qu'à vivre et ne sachant pas ce qui l'attendait. Se pourrait-il que ce soit un garçon ? Ou peut-être une fille ? Mais Emerys ne préférait pas le savoir, c'était trop difficile de supporter l'idée qu'elle ne le saura sans doute jamais.

Elle ferma les yeux puis serra ses doigts autour du tissu de sa robe qui couvrait son estomac. Elle était si serrée dans cette robe à cause du tissu qui enveloppait son ventre pour ne pas qu'il se développe et instaure les doutes. C'était une tentative désespérée, certes, mais Emerys voulait faire son possible pour que cela reste le plus longtemps à l'écart des sujets de conversation.

Si au moins elle arrivait à tenir jusqu'au mariage du Roi Tommen et de Margaery, elle pourrait peut-être avoir un espoir pour son enfant ... Même si elle n'avait pas confiance en cette fille, elle restait son unique chance contre Cersei.

Emerys tourna la tête vers le balcon d'où le vent s'introduisait dans la chambre et soufflait sur les rideaux de son lit à baldaquin. Comme la plupart du temps à Port-Réal il faisait chaud et les odeurs de la ville remontaient jusqu'à elle. Elle grimaça de dégoût et eu une soudaine envie de vomir mais elle déglutit, ses doigts jouant pensivement sur son ventre.

Elle se demanda brièvement ce que dirait le Limier en voyant son état ... Sans doute qu'il lui hurlerait dessus ou lui dirait qu'il ne veut plus rien avoir avec elle. Après tout, quel homme ne fuirait pas ses responsabilités ? Surtout lorsqu'il n'était pas consentent.

S'il réagirait comme elle le pensait, elle ne lui en voudrait pas. C'était son droit de refuser un tel engagement et de toute manière l'hiver arrivait vite et sans doute des guerres avec ça. Ce n'était en aucun cas le moment pour créer de nouvelles vies.

Emerys soupira faiblement avec la douleur qui accompagna ses pensées. Quelque part et loin de tout, elle osa s'imaginer que tout serait différent et que Sandor ne la repousserait pas, qu'il accepterait et qu'il l'aiderait avec cet enfant.

Une idée complètement absurde ! Elle savait le genre d'homme qu'il était et à quel point il préférait faire route seul plutôt que d'avoir des vies à protéger entre ses mains. Un tueur né sans aucun scrupule.

Un léger coup à sa porte la sortit de son train de pensée. Emerys se redressa sur son lit à l'aide de ses coudes puis regarda fixement la porte où elle pensait avoir entendue quelqu'un frapper. Finalement, la porte en bois s'ouvrit et Lady Margaery s'incrusta dans sa chambre en claquant rapidement la porte derrière elle.

«Par les Sept Dieux ! Je ne pensais pas y arriver !» S'écria-t-elle pas trop fort en posant lourdement son dos contre la porte, quelques mèches brunes de cheveux sur son visage souriant.

«Lady Margaery ? Que puis-je faire pour vous ?» Demanda confusément Emerys en fronçant les sourcils. Elle se leva rapidement, lissa sa robe puis croisa les mains devant elle en signe de respect pour la future Reine.

«Epargnez-moi cela ma chère ! Nous sommes seules et maintenant que j'ai réussi à passer le garde à votre porte, nous pouvons enfin avoir une petite conversation entre amies !» Dit-elle joyeusement en se redressant et en claquant dans ses mains.

Margaery s'avança dans la chambre lorsqu'Emerys se rassit lourdement sur le bord de son lit. Elle scruta du regard les alentours puis commença à marcher le long de la pièce en touchant à tout avec de grands yeux curieux. Comme si cette femme n'avait jamais connue pareille luxure !

«Ma grand-mère et moi-même avons étés très inquiètes à votre sujet ! Depuis notre dernière petite conversation toutes les trois il y a eu de grandes et bonnes nouvelles ! Et je suis sûre que vous seriez très heureuse de les entendre !» S'exclama-t-elle dans son air habituellement joyeux.

Emerys ne dit rien mais fronça doucement les sourcils, ses doigts jouant nerveusement avec le drap sous elle. Margaery laissa un petit rire s'échapper d'elle puis s'allongea de tout son long sur le côté droit du lit en mettant ses bras sous sa tête.

«Sandor Clegane est de retour et vient vous chercher ! N'est-ce pas romantique ? Ser Jaime est allé à sa rencontre dans un petit village non loin d'ici, ma grand-mère tenait vraiment à ce que vous le sachiez et que vous soyez prête.» Expliqua Margaery en s'attendant à une explosion de joie de la part de la femme platine. Elle avait bien fait attention à ne pas dire Chien en face de son amie !

Mais rien ne vint comme elle se l'imaginait. Emerys resta assise sur le bord de son lit, les yeux noirs regardant fixement le mur en face d'elle et une soudaine pâleur inhabituelle. Elle avait les mains croisées sur ses genoux et Margaery pouvait voir qu'elle se retenait de trembler en serrant les doigts.

Si Lady Olenna était au courant de cela, alors Cersei aussi. La panique s'installa en Emerys.

«N'êtes-vous pas heureuse ma chère ?» Demanda la brune lorsqu'Emerys ne dit rien. Elle arrêta de sourire puis fronça les sourcils en se mettant sur son coude gauche, n'ayant pas du tout prévue cette situation.

«Il va mourir.» Souffla-t-elle dans un murmure en fermant doucement les yeux.

«Il ne mourra pas car Ser Jaime a un plan ! Non, nous avons un plan.» Margaery retrouva son grand sourire lorsqu'Emerys la regarda avec espoir et confusion ; «Nous allons avancer le mariage à la semaine prochaine et ensuite, nous vous condamnerons à un exil loin de Westeros ! Le Limier vous récupérera aux portes de Port-Réal sans qu'aucun mal ne lui soit fait. Mon doux Tommen est facile à convaincre !» Elle cligna de l'œil.

«C-comment ?!» Balbutia Emerys, les yeux larges. Cela paraissait trop beau pour être vrai ! Quelque chose ne tournait pas rond, il y avait forcément un piège quelque part !

«Tout ce que vous avez à faire maintenant est de vous détendre et de rester ici calmement. Il ne faut pas éveiller les soupçons !» Continua Margaery en souriant lorsqu'Emerys se pencha en arrière pour s'allongea à côté d'elle, encore choquée par les nouvelles.

«Merci.» Dit-elle sincèrement en tournant la tête vers la brune, un authentique sourire aux lèvres et des yeux larmoyants. Tant de gens souhaitaient lui venir en aide et pourtant elle n'avait rien fais à part être rude avec eux ... Elle leur devait énormément à présent.

Emerys continua de regarder le doux visage de Margaery, les yeux brillants et un petit sourire jouant aux coins lèvres. Un revirement de situation très intéressant en effet, surtout si cela sera concluant à la fin. Sa main se glissa inconsciemment à son ventre tandis que Margaery se pencha vers elle, une main soutenant sa tête.

«J'aimerais connaître ce que vous vivez Emerys. Aimez quelqu'un et être aimer en retour. Votre prince charmant est-il beau ? Dites m'en plus s'il vous plaît !» Demanda-t-elle impatiemment en s'installant mieux sur le lit.

Emerys rit puis détourna les yeux d'elle en regardant quelques instants le plafond. Il s'agissait très certainement d'une fille qui croyait aux comptes de fées et gardait une part rêveuse en elle, s'était adorable. Elle se mit à réfléchir sur quoi lui répondre.

«Beaucoup de gens le traites d'homme laid à cause de ses cicatrices mais aussi à cause de son comportement et de sa vulgarité. Mais j'ai appris à voir au-dessus de tout cela et je peux vous dire qu'il est un homme bien. Fort, grand et une voix bien grave !» Expliqua rêveusement Emerys, se demandant ce qu'elle penserait en le voyant pour de vrai ...

«Cela semble excitant ! Comment a été votre première fois ?» Questionna soudainement Margaery, à fond dans la conversation et un petit sourire narquois. Elle n'avait jamais vu l'homme mais de voir le visage rougissant d'Emerys lui donna l'envie d'en savoir plus. N'ayant aucune réponse, elle poursuivit rapidement en trébuchant sur ses mots.

«J-je suis désolée de demander cela, je me sens un peu comme une idiote mais j'ai toujours rêvée d'avoir une première fois avec un homme que j'aime. Cela doit être si particulier ...» Margaery détourna les yeux du visage d'Emerys. Il était vrai qu'elle n'avait jamais connue l'amour avec Renly ni même avec Joffrey et aucun des deux n'avaient été intimes avec elle, du moins c'était ce qu'elle lui avait raconté une fois.

«C'était ... Magique. Je ne pense pas qu'il y a plus forts sentiments que cet instant précis entre un homme et une femme. Faire l'amour en étant amoureux est tout simplement incroyable ! Il avait été si doux et si tendre, ce qui était étonnant venant d'un homme comme lui. Je vous souhaite de vivre cela aussi un jour, Margaery.» Eclairci-t-elle en regardant sérieusement son amie.

Elle n'allait certainement pas lui parler de sa vraie horrible première fois qui avait été avec les trois soldats Lannister ... A son village, avant le Limier et Arya Stark.

En repensant à cette nuit dans l'auberge, Emerys frotta le bout de ses doigts sur son ventre avec un sourire nostalgique. Elle donnerait n'importe quoi pour y retourner et ne pas faire le mauvais choix qu'elle avait fait ! Bien-sûr, elle n'oubliait pas la froideur de Sandor au petit matin, ni même les larmes d'Arya lorsqu'elle s'éloigna d'eux.

Cela lui faisait beaucoup de mal de pensée qu'elle aurait pu être un coup d'un soir. Juste une fille de passage qu'il avait désiré depuis longtemps et qu'il ne voulait plus après avoir obtenu ce qu'il voulait. Un changement radical de comportement entre la nuit qu'ils avaient eu et son départ pour Essos.

Barry. Un jour cet homme paiera de ses fautes. Emerys se fit la promesse.

«Il en avait une grosse ?» Margaery se redressa rapidement avec un large sourire et de grands yeux bleus. Les joues d'Emerys prirent feu à sa question soudaine mais avant même qu'elle ne puisse empêcher les mots de sortirent, elle lui répondit vivement.

«Oui !»

Les deux filles sombrèrent dans un rire incontrôlable, à la fois amuser et à la fois embarrasser par le dernier petit commentaire. Enfin, surtout Emerys !

Cela lui faisait beaucoup de bien de parler à Margaery car elle avait vraiment l'impression qu'elle la comprenait. Après tout ce temps, elle pouvait enfin un peu se détendre en sachant que l'avenir n'était peut-être pas aussi sombre qu'elle le présageait.

Oui, elle aurait pu être un coup du soir mais Sandor prouvait le contraire en se battant pour elle.

Et c'était tout ce qui lui importait pour le moment, riant avec Lady Margaery sur des choses intimes et stupides de la vie.

A suivre ...

Ouais, chapitre amusant à écrire, j'aime beaucoup :p mais cela ne durera pas longtemps malheureusement car nous sommes dans GoT ! Et la Paix ne dure jamais, vous devriez le savoir.

Dites-moi ce que vous en avez pensé de ce chapitre en commentaire !

VP


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