Chapitre 16
Pauvre pauvre pauvre ... De plus en plus de pression sur ma petite Emerys ! Et son calvaire est loin d'être fini.
A vous de le découvrir !
Chapitre 16
Emerys était dans un état second. Depuis la terrible nouvelle, elle n'arrivait plus à se concentrer sur quoi que ce soit. Tout ce qu'elle voulait était de cacher son secret à la vue des prédateurs. Un lourd fardeau reposait maintenant sur ses épaules ... Une vie innocente.
Elle marchait calmement dans les jardins de Port-Réal, le garde derrière elle la suivant comme toujours sous les ordres de la Reine. Ce n'était pas Ser Meryn Trant car il avait un jour de repos mais un autre homme qui avait l'air un peu plus sympathique et surtout moins brutal mais qui restait tout de même un ennemi.
Elle soupira puis leva lentement le menton vers les rayons chaud du soleil, son cœur douloureusement compressé dans sa poitrine. Par moment, elle se retrouvait même à court de souffle lorsqu'elle se souvint qu'elle portait un enfant.
Le stress était d'autant plus grand depuis qu'elle était au courant. Depuis combien de temps ? Pourquoi ? Que risquait-elle à présent ? Emerys rabaissa ses yeux lorsqu'elle vit un éclat doré entre les arbres.
Il s'agissait de Ser Jaime Lannister, accompagné par deux autres gardes Royaux. Ils marchaient vite entre les bosquets et semblaient rechercher quelque chose ou plutôt quelqu'un. Emerys avala puis commença à faire marche arrière, un étrange sentiment de crainte au creux de son estomac et rapidement sans le vouloir, elle posa sa main dessus d'une manière protectrice.
«Halte !» Hurla Jaime lorsqu'il vit Emerys à l'autre bout du jardin.
Bien entendu, la femme ne s'arrêta pas sous son ordre et il fut obligé de lui courir après avec ses deux gardes. Heureusement, l'homme qui suivait Emerys était plus rapide et rattrapa la femme par les épaules en la tirant contre lui pour ne pas qu'elle fugue. Elle cria et se débattit mais il n'avait pas besoin de resserrer sa prise sur elle car elle s'arrêta soudainement, les yeux larges et à bout de souffle.
Jaime marcha rapidement vers les deux puis donna un bref signe de tête à ses deux gardes pour qu'il le laisse seul avec Emerys. Le Chevalier hésita puis relâcha la femme sur le sol devant Jaime en suivant les deux autres hommes plus loin dans les jardins.
«Vous êtes une femme têtue ! Vous risquez la mort si vous continuez à faire des choses comme ça !» Siffla Jaime en lui prenant le bras et en l'entraînant loin des regards indiscrets des passants. Il n'allait pas risquer sa tête en parlant à Emerys Raven !
«Lâchez-moi, vous avez dit que nous n'étions pas censés nous parler !» Accusa Emerys en essayant de sortir de la poigne du Lannister. Elle avait peur, beaucoup plus peur qu'autrefois.
«Je ne vois vraiment pas ce que mon frère vous trouves mais il m'a demandé de garder un œil sur vous et je lui ai promis que je le ferais ! J'ignore qui vous êtes ni d'où vous venez et si je peux même vous faire confiance ...» Chuchota Jaime en poussant Emerys vers des arbres dans un coin ombragé.
«Confiance en moi ?! Pourquoi moi j'aurais confiance en vous, vous voulez dire !» S'exténua-t-elle, la bouche grande ouverte et les sourcils froncés comme s'il avait dit la chose la plus folle du monde.
«Vous avez pourtant mis votre confiance dans un homme tel que le Limier, n'est-ce pas ? Alors vous pouvez certainement faire un effort avec moi !» Renfila d'amusement Jaime en faisant une petite moue, la main gauche sur sa hanche.
«Je vous défends de parler de cet homme en ma présence ! Vous n'êtes pas digne de prononcer son nom, Régicide !» Emerys plissa les yeux puis s'avança d'un pas vers Jaime.
«Mettre sa vie entre les mains d'un homme comme Sandor Clegane ?! En voilà une drôle d'idée ! Je pense qu'il s'agit du personnage le moins fiable et digne de confiance dans tout Westeros !» Se moqua Jaime, appréciant chercher la femme en face de lui. Il n'avait pas souvent l'occasion de faire cela avec qui que ce soit.
«Vous ne savez strictement rien de lui ! Vous pensez le connaître mais vous ne savez rien du tout. J'ai passée trois mois avec le Limier à sillonner les vastes contrées de Westeros dans le but d'aider la jeune Stark à rentrer chez elle ! J'ai vu l'homme derrière le Chien et je peux vous dire qu'il est bien plus courageux et honorable que n'importe qui !» Répondit Emerys, les yeux ne quittant pas ceux de Jaime.
«Et il s'agit du même homme qui a décidé de vous abandonner à votre sort ?» Jaime vit son expression s'assombrirent à ses mots. Il sourit tristement, n'ayant pas voulu toucher un point sensible puis se redressa ; «Ecoutez, Cersei veux la tête de celui qui à insulter et abandonner son fils et elle vous utilisera pour arriver à ses fins.»
«Si jamais il revient de lui-même, je lui proposerais de faire un combat par ordalie avec son propre frère pour vous faire sortir d'ici en toute justice. Il ne refusera pas. Je connais le Chien plus que vous ne le pensez.» Expliqua Jaime en penchant la tête sur le côté pour voir les yeux d'Emerys. La femme leva rapidement les yeux vers lui et sa respiration s'approfondit nettement à ses mots.
«Q-quoi ?! Mais le Prince Oberyn-» Jaime la coupa rapidement.
«Oberyn est mort ! La Montagne l'a tué.» Il détourna les yeux car Il voulait lui épargner les détails répugnants de ce terrible combat.
Emerys ouvrit puis referma subitement la bouche, sentant son cœur courir dans sa poitrine et ses mains trembler. La Montagne avait tué Oberyn ... Alors comment Tyrion avait réussi à fuir ? Un petit coup d'œil dans le visage de Jaime et elle sut que c'était grâce à lui.
«Cela ne fonctionnera pas ... Votre sœur refusera si elle a une chance d'être défaite.» Déclara Emerys en rabaissant son regard sur le sol, vaincue.
«J'en parlerais au Roi Tommen, c'est lui et lui seul qui décidera.» Répondit Jaime en s'éloignant un peu d'Emerys pour lui laisser de l'espace.
«Et s'il ne revient pas ?» Demanda-t-elle après un moment, les yeux regardant fixement dans le vide avec un visage impassible.
«Priez pour que ce ne soit pas le cas.» Jaime plissa les lèvres puis attendit qu'elle lève les yeux vers lui. Elle le regarda longuement sans rien dire, la poitrine montante et descendante dans un rythme rapide. Finalement elle lui donna un petit sourire en coin puis haussa les sourcils.
«Je refuse. C'est bien trop dangereux et il y sûrement un autre moyen.» Elle déglutit en disant cela, les larmes lui piquant les yeux avec la soudaine peur qu'elle ressentait. Jaime secoua la tête et ouvrit la bouche mais Emerys le devança avant même qu'il ne puisse dire quelque chose.
«Et avant que vous ne disiez une autre chose sachez que je n'aurais jamais confiance en quelqu'un comme vous ! Un Lannister ...» Railla Emerys en le provoquant rien qu'avec le regard.
«Attention ! Je suis peut-être le seul mur entre vous et Cersei !» Répondit rudement Jaime en levant son index au visage d'Emerys, en colère.
«Nous n'avons plus rien à nous dire Régicide. Je n'ai pas besoin de votre aide ni de celle de personne d'autre !» S'écria Emerys en frappant le bras de Jaime et en marchant rapidement dans les jardins loin de lui.
Elle devait mettre autant de distance que possible entre elle et cet homme. Emerys savait ce qu'il se passait entre lui et sa sœur, tout le monde était au courant de l'inceste et des enfants nés de cette union. Peut-être que Tyrion avait effectivement mis sa confiance dans son frère mais elle n'allait pas le faire aussi facilement.
Elle essuya furieusement ses larmes avec le dos de sa main alors qu'elle traça son chemin jusqu'à sa chambre, seul endroit où elle se sentait à peu près en sécurité ici à Port-Réal. Elle était en colère et désespérée et elle n'aurait pas un seul instant hésiter à faire quelque chose d'idiot si elle n'avait pas été mise au courant de sa grossesse.
Maintenant elle ne pouvait tout simplement plus jouer aux filles stupides. Une autre vie était mise en danger. Quelque chose qu'elle n'avait pas prévu et ne préférait même pas penser, surtout avec son avenir inquiétant.
Peut-être que le Régicide disait vrai sur Sandor, peut-être qu'il revenait à Port-Réal mais au lieu de se sentir soulagée, elle avait encore plus peur. Peur de ce qui lui arriverait s'il franchissait ses portes et qu'il se présentait au Roi ou à Cersei.
C'était insupportable de rester dans l'ignorance ! Emerys se retint de grogner d'agacement lorsqu'elle tourna dans un autre couloir et faillit rentrer dans une servante. Elle leva les yeux au ciel puis entra brusquement dans sa chambre en veillant à fermer la porte à double tours derrière elle.
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Les nouvelles que le Limier parcourait à nouveau Westeros pour retrouver Emerys arrivèrent vites.
Il n'était plus très loin de la capitale, les soldats Lannister avaient été envoyés pour l'attraper et l'emmener au Roi Tommen. Ils ignoraient sa position exacte mais Cersei les avaient mis en garde que le Chien ne se laisserait pas faire aussi facilement et qu'elle le voulait vivant.
Cersei sourit amèrement alors que ses yeux se posèrent sur la femme un peu plus loin sur un banc dans le Septuaire de Baelor. Elle s'imaginait déjà dans quel était émotionnel cette femme se retrouvera lorsqu'elle apprendra la nouvelle et surtout comment elle réagira lorsqu'elle décapitera le Chien devant ses yeux.
La vengeance était un plat qui se mangeait froid. Cela réjouissait Cersei de savoir qu'elle avait le contrôle sur tout. La séance de prière quotidienne se termina et les gens se levèrent en silence pour sortir du Septuaire, Emerys l'une des dernières à partir.
La femme restait sur le banc à regarder le grand vitrail de l'étoile à Sept branches au-dessus d'elle, les mains jointes sur ses genoux. La robe que lui avait ordonné de porter Cersei lui allait si bien et cela alimenta d'autant plus la jalousie de la Reine. Cette robe qui était censée la ridiculiser la rendait très belle aux yeux de tous.
Cersei plissa les yeux lorsqu'enfin, Emerys se leva. Tout le monde était déjà partit et il ne restait plus que elle et la femme platine dans le Septuaire. Elle continua de l'observer pensivement derrière l'une des poutres du sanctuaire, à la fois curieuse et à la fois sceptique.
Emerys ignorait qu'elle était observée de loin. Elle marchait tranquillement en gardant ses mains jointes devant elle, ses yeux tristes parcourant l'immense construction impressionnante et reposante. La fumée des bougies empêchait de voir correctement et la lumière du jour qui passait au travers du vitrail créait une atmosphère particulière dans le Septuaire.
Elle prit une profonde inspiration en gardant quelques secondes l'air dans ses poumons puis expira en fermant les yeux. Elle ne pouvait s'empêcher de laisser une prière silencieuse quitter le bout de ses lèvres. Pour toutes les personnes qu'elle affectionnait, Tyrion, Sandor et Arya Stark ... Et pour l'enfant qu'elle portait en elle, caché.
Finalement Emerys sentit le regard sur elle et lorsqu'elle se retourna brusquement pour voir de qui il s'agissait, elle était tirailler entre le soulagement et le dégoût. Elle ne souhaitait pas parler à la Reine ni maintenant ni jamais plus mais elle était heureuse que ce n'était pas Meryn Trant ...
«N'est-ce pas un endroit magnifique ?» Demanda Cersei en s'avançant vers Emerys, les yeux vers le vitrail en forme d'étoile.
«Oui votre Grâce, je l'aime beaucoup.» Répondit sans l'ombre d'un sourire Emerys en regardant les longs cheveux blonds ondulés de la Reine. Elle aimait beaucoup ses cheveux, c'était sans aucun doute la seule chose qu'elle aimait chez Cersei.
Les deux femmes restèrent dans un silence mal à l'aise tandis que la dernière personne qui quitta le Septuaire referma les portes derrière elle. Il n'y avait que les lumières des nombreuses bougies pour éclairer les visages de Cersei et d'Emerys. La Reine laissa traîner ses yeux sur la chevelure platine qui avait pris un peu de longueur depuis la première fois qu'elle l'avait vue, le sourire mourant lentement.
Elle la détestait tout comme les autres personnes qui souhaitaient du mal à sa famille. Ce n'était pas difficile à voir, dans son regard pleins de haine, qu'Emerys Raven voulait voir les membres de sa famille périrent. Et ce fut en partie à cause de cela que Cersei portait une si grande importance à voir cette femme souffrir pour les crimes qu'elle avait commis.
«J'ai toujours cru aux Sept Dieux. Aussi longtemps que je m'en souvienne, je pensais que les divinités veillaient sur nous tous, les bons comme les mauvais. J'avais la foi.» Emerys baissa les yeux sur le sol, refusant de regarder la Reine à côté d'elle.
«C'est étrange. Je n'ai pas une seule fois dans ma vie cru en toute cette mascarade inutile. Pourquoi les hommes devraient prier quelque chose qui n'as jamais existé ? J'ai moi-même perdue la foi lorsque mon petit frère à prit la vie de ma mère en venant au monde.» Répondit froidement Cersei en serrant la mâchoire.
Emerys était dégoûtée des paroles de la femme mais néanmoins elle pouvait y déceler une véritable douleur dans ce qu'elle disait. Maintenant qu'elle la regardait vraiment dans le visage, elle pouvait voir quelque chose au-dessus du monstre qu'était Cersei Lannister. Derrière la colère, la haine et la froideur ce cachait une douleur profondément ancrée en elle.
«Mais peut-importe ! Tout cela est de l'histoire ancienne ! Comme je m'efforce à le dire, la justice sera toujours rendue.» Finit Cersei en se tournant vers Emerys avec un faux sourire sur les lèvres.
Emerys hocha timidement la tête puis détourna les yeux d'elle, ayant soudainement une crainte qu'elle puisse voir en travers elle. La Reine arrêta de sourire puis plissa les yeux, scrutant longuement la femme devant elle.
«J'aimerais vous voir dans mon bureau après le déjeuner.» Dit-elle soudainement en partant vers les grandes portes. Cela ne présageait rien de bon, comme toujours.
Emerys attendit que les portes ne se referment pour laisser sortir son soupir de colère, le corps entier prit par de soudain petits tremblements. Elle était coincée et cette réalité l'énervait de plus en plus. Inconsciemment, elle posa une main sur son ventre où la vie s'épanouissait tranquillement.
Plus tard dans la journée, Emerys fut conduite au bureau de la main du Roi par son garde personnel Meryn Trant. L'homme ouvrit la porte puis la poussa non sans douceur à l'intérieur en refermant rapidement les portes derrière elle.
Cersei était penchée sur son bureau en train d'écrire quelque chose sur un bout de parchemin avec sa plume noire. Elle ne leva pas les yeux vers Emerys ni même lui accorda un quelconque signe comme quoi elle voulait lui parler.
Emerys déglutit difficilement puis commença à regarder nerveusement autour d'elle, la crainte grimpante dans son estomac. Que lui voulait la Reine ? Peut-être qu'elle allait lui donner la date de son procès ou bien les plans du Roi Tommen à son égard ...
«Asseyez-vous.» Commanda durement Cersei en frappant sa plume sur le côté. Elle redressa la tête vers la femme debout puis plissa les yeux en la regardant lentement de haut en bas.
«Bien votre Grâce.» Emerys baissa la tête puis alla s'assoir sur la chaise devant le bureau de Cersei. Elle n'aimait pas du tout cette façon qu'elle avait de la regarder, comme un bel objet en exposition.
«J'ai eu des nouvelles quelques peu contrariantes ...» Commença Cersei en se penchant en arrière dans son siège, les mains croisées sur ses cuisses.
«Quelles genres de nouvelles ?» Demanda confusément Emerys. A cela, la Reine plissa les yeux puis roula sa langue dans sa bouche.
«L'homme qui a failli à son devoir de protéger mon fils cherche désespérément à m'atteindre et je me demande bien pourquoi. Je pensais que vous pourriez m'éclairer sur le sujet ? Qu'est-ce qui pousserait le Chien à faire ça, après tout ce temps loin de la capitale ?» Continua Cersei dans son petit jeu. Cela l'importait peu mais elle voulait voir les réactions de la femme platine en face d'elle.
«Je l'ignore.» Répondit calmement Emerys, le visage impassible. Mais intérieurement, c'était le désordre total. Elle se contenta de rester droite sur son siège en gardant ses mains contre l'accoudoir pour pas qu'elle ne fasse quelque chose qui condamnerait son petit secret.
«Cet homme mérite une mort lente et douloureuse. Savez-vous ce qu'il a dit ?» Cersei sourit lorsqu'Emerys secoua la tête dans la négation ; «qu'il pissait au cul du Roi ! Et qu'il emmerdait cette cité ainsi que les Lannister.»
Emerys se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas laisser sortir un petit éclat de rire. Oui, elle se souvint lorsqu'il avait dit l'insulte pour le Roi et il en avait dit tant d'autres qu'elle ne préférait pas mentionner, même si la vue de Cersei en rage devait être assez drôle.
«Une coupe de vin ?» Proposa Cersei en se servant un verre puis en remplissant un autre sans attendre la réponse d'Emerys. Elle tendit le verre à la femme qui hésita mais la remercia.
«Après le mariage de mon fils avec cette fille Lady Margaery, je pense que nous pourrons trouver quelque chose de digne pour vous. Après tout, vous n'êtes pas d'une très grande valeur mais les crimes contre la Couronne ne doivent pas rester impunis.» Cersei la taquinait et jouissait de son visage tombant face à ses mots.
«Et lorsque je mettrais la main sur le plus jeune Clegane, je ferais en sorte qu'il souffre.» Siffla-t-elle en avalant une grande gorgée de vin, la rancune au cœur. Tôt ou tard, elle obtenait ce qu'elle voulait.
Emerys savait maintenant pourquoi la Reine s'amusait à lui dire cela. Elle savait, elle savait qu'elle l'aimait et que tout cela n'était qu'un jeu pour la rendre malade. Une femme vicieuse et qui savait parfaitement comment jouer ses cartes.
Elle sentit les larmes de colère lui piquer les yeux mais cette fois-ci elle se retint pour ne pas montrer sa faiblesse à la Reine. Elle ne lui donnera pas ce qu'elle désirait tant.
«Y avait-il autre chose, votre Grâce ?» Emerys cracha le dernier mot comme s'il était empoisonné en levant un sourcil, un visage froid et des yeux haineux.
«Non, ce sera tout pour le moment.» Répondit Cersei en jouant avec son verre de vin. Elle lança un petit sourire en coin lorsque la femme se leva et tourna rapidement les talons pour sortir de son bureau.
Elle avait réussi à toucher un autre point sensible malgré qu'elle le cache bien à présent. La jeune femme s'endurcissait et cela rendait son petit jeu bien moins amusant. Cersei grimaça puis avala le reste de son vin par grandes gorgées avant de frapper le verre sur son bureau dans la colère en le brisant avec la force qu'elle exerçait sur le pied.
Ses yeux sombres tombèrent sur la coupe d'Emerys qui n'avait pas été bu.
A suivre ...
Que vient de découvrir Cersei à votre avis ? *-*
Elle taquine beaucoup Emerys avec Sandor, c'est trop cruel mais c'est parfait pour Cersei ;) Vous allez voir ce que vous allez voir ... HORRIBLE.
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