Chapitre 14
Petit avertissement dans ce chapitre, mention de viol !
Chapitre 14
Emerys déambulait dans les couloirs du Donjon Rouge à la recherche d'un peu de réconfort.
Meryn Trant n'était pas encore revenu pour la surveiller, sûrement qu'il traînait dans un bordel. Elle ne voulait pas parler avec Lady Olenna ou même Margaery mais peut-être l'un des petits oiseaux chanteurs de Varys.
Il fallait qu'elle sache ce qu'il se passait loin de ses murs et dans le monde entier. Emerys avait soif de savoir et ne supportait plus d'être laissée dans l'ombre sans personne en qui avoir vraiment confiance. Peut-être qu'elle rencontrerait un visage familier si elle arrivait à descendre dans la cité ...
Elle soupira bruyamment puis remonta ses mains à sa poitrine en jouant nerveusement avec ses doigts. Elle venait de rencontrer un vieux Mestre dans les couloirs qui se dirigeait vers les quartiers de Cersei. Lorsqu'il passa devant elle, il lui jeta un regard honteux puis leva le menton en faisant mine de l'ignorer, sa lourde chaine massive faisant du bruit avec ses pas.
Des bruits de pas l'alarmèrent et lorsqu'Emerys leva les yeux, elle vit un homme avec deux gardes Royaux à ses côtés. Rectification, il s'agissait du Régicide qui était lui-même devenu un membre de la garde Royale. Emerys le reconnaissait grâce à sa main d'or qui avait fait le tour de Westeros et surtout entraîner un fou rire à Sandor.
Elle déglutit lorsque l'homme la regarda longuement puis chuchota quelque chose à ses deux gardes. Ne voulant pas être dans des problèmes avec ce Lannister, Emerys se retourna puis commença à marcher rapidement dans le sens inverse, une boule dans sa gorge lorsqu'elle entendit ses pas derrière elle de plus en plus rapide.
Une main lui attrapa fermement l'épaule et la tira dans une alcôve loin des regards indiscrets. Elle se retrouva face à face avec Jaime Lannister qui gardait une prise ferme sur son épaule avec sa bonne main.
«Ne me touchez-pas !» Siffla Emerys en claquant sa main loin d'elle, les yeux plissés à son beau visage. Oui, elle le trouvait très beau comme la plupart des femmes qui connaissait le Régicide et son charme indétrônable.
«Evitez de crier, nous ne sommes pas censés nous parler !» Réprimanda Jaime en levant sa main et en regardant autour de lui pour s'assurer qu'il n'y avait personne. Il reprit une bonne prise sur le bras de la femme devant lui car elle commençait à reculer.
«Alors ne me parlez pas !» S'agaça Emerys en retirant brutalement sa main et en tournant les talons loin du Régicide.
Elle pouvait sentir le pesant regard de Jaime Lannister sur elle mais elle ne se détourna pas, il fallait qu'elle parte d'ici et au plus vite avant que quelque chose de grave n'arrive ! Elle ne pouvait pas se permettre d'avoir confiance en un homme comme lui aussi proche de la Reine Cersei.
Pourquoi voulait-il lui parler d'abord ?! Qu'avait-il à lui dire d'aussi important qui nécessitait de risquer leurs deux têtes ? Très certainement que l'homme voulait rire d'elle ou bien lui faire d'avantage peur avec ce qui était prévue pour elle. Assez d'être gardée dans le silence !
Elle marcha plus vite dans les couloirs et jusque dans ses chambres. Elle allait devoir trouver un moyen de sortir d'ici dès qu'elle en aura l'opportunité.
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Emerys avait finalement réussi à semer cet imbécile de Meryn Trant !
Alors qu'elle priait au sanctuaire près de la mer, le Chevalier n'avait pas voulu descendre avec elle et à préférer lui tourner le dos. Chose qu'il ne fallait pas faire ! Surtout pas lorsque nous sommes aussi désespéré pour la liberté !
Alors elle courut. Loin du Chevalier brutal, loin de son sanctuaire de prière et surtout loin des Lannister. Il fallait à tout prix qu'elle trouve une sortie avant que le garde royal ne commence à la rechercher et très certainement l'amener à la Reine.
Emerys courut le plus vite possible dans les jardins de Port-Réal en renversant une paysanne avec ses paniers de fruits puis passa rapidement les portes menant au petit peuple de la cité. Elle s'arrêta un instant sur les marches en regardant frénétiquement autour d'elle pour une issue. Elle n'avait pas le choix si elle voulait tenter de sortir de Port-Réal, elle allait devoir traverser les ruelles douteuses.
Pas le temps de réfléchir à deux fois, Emerys fonça droit devant elle en espérant être sur le chemin le plus court pour la sortie. Et une fois qu'elle se trouvera aux portes, qu'allait-elle faire ? Bien évidemment qu'elle ne réfléchissait pas à un plan B car pour le moment tout ce qu'elle désirait c'était de partir.
Sa longue robe orange et rouge flottait derrière elle alors qu'elle passait dans un petit marché couvert. Les gens la dévisageaient et la scrutaient du regard, se demandant très certainement ce qu'une femme comme elle faisait dans les bas étages de la ville. Des hommes commencèrent à s'approcher d'elle mais Emerys n'attendit pas une seule seconde de plus pour savoir ce qu'ils voulaient.
De temps à autre elle jetait des coups d'œil en arrière pour voir si elle était déjà poursuivie mais pour le moment elle était seule dans les ruelles, sans aucun garde à l'horizon. Son cœur pulsait à cent à l'heure et ses jambes commencèrent à lui faire mal de courir mais elle n'avait pas le choix si elle voulait fuir la capitale.
Si elle se faisait attraper ... Emerys n'osa même pas l'imaginer. La punition serait bien pire que ce qu'on lui avait proposé lors de son séjour dans les cachots. Ce n'était pas le moment de faiblir, ni le moment de changer d'avis !
Emerys glapit de douleur lorsque son pied se prit dans un panier posé sur les marches. Elle perdit l'équilibre et dévala douloureusement les escaliers en criant lorsque ses côtes frappèrent l'une des marches.
Arriver en bas elle prit un moment pour se remettre sur pieds, quelque peu secouer par sa chute. Des gens commencèrent à l'entourer et à lui demander si ça allait mais elle ne leur répondit pas car des gardes apparurent en haut des escaliers.
«Elle est là !» Hurla l'un d'eux en pointant du doigt la femme platine.
Elle reprit sa course folle en gardant une main contre ses côtes en feu, le visage prit dans une grimace profonde. Elle bouscula d'autres personnes loin de son chemin en cherchant désespérément du regard un moyen de sortir de ce pétrin.
Emerys se retrouva projeter en arrière lorsqu'une paire de main agrippa fermement le dos de sa robe et la plaqua contre une poitrine dénudée. Il s'agissait d'un homme qui avait surgit de nulle part et qui riait comme un fou en la tirant vers une ruelle.
«Lâchez-moi immédiatement !» S'égosilla Emerys en griffant les bras de l'homme et en se débattant de toutes ses forces.
Deux autres hommes le rejoignirent et se précipitèrent sur elle, les yeux partout sur son corps. Leurs mains attrapèrent sa robe et commencèrent à la déchirer pour avoir accès libre à sa peau. La panique s'installa en elle alors qu'elle se débattait pour sortir de cette situation bien trop familière à son goût.
Les trois hommes la plaquèrent au sol. Ils avaient l'air ivre et surtout pauvre car leur apparence ne jouait pas en leur faveur sans compter leurs dents en moins et la saleté sur leur peau. Ils continuaient à rire puis à maintenir Emerys sur le sol qui hurlait avec toute la force qui lui restait pour n'importe quelle aide.
Non. Pas encore une fois. Cela ne pouvait pas se produire une deuxième fois. Emerys sentit son cœur sauter dans sa gorge et sa vision se troubler alors qu'elle donna un énorme coup de genou dans l'entre jambe de l'homme qui la surplombait.
Cela ne suffit pas bien évidemment car il revint à la charge en lui tenant le cou dans ses mains rugueuses. Elle ne pouvait plus respirer et son corps se détendit alors que les horribles souvenirs de son viol refirent surface, la laissant posée là béatement sur le sol dans le choc.
Emerys tourna la tête loin des hommes sur elle puis commença à hoqueter lorsqu'elle vit que Meryn Trant était là, en train de regarder avec un plaisir morbide le viol qui s'apprêtait à se dérouler sous ses yeux. Il restait tapi dans l'ombre de la ruelle avec un grand sourire et une espèce de luxure écœurante dans ses yeux bruns froids.
Elle voulait lui crier de lui venir en aide mais elle savait qu'il ne ferait rien pour elle. Cet homme n'avait aucune empathie pour elle ni pour personne d'autre d'ailleurs. Il allait simplement la regarder se faire mettre en pièces par ses hommes.
Emerys cligna faiblement des yeux puis décida de les fermer alors que l'horreur et la douleur s'apprêtaient à la frapper une deuxième fois. Soudainement les mains et le poids des hommes se retirèrent et lorsqu'elle rouvrit timidement les yeux, ils n'étaient plus sur elle mais debout en reculant doucement.
Ser Meryn venait de s'avancer avec l'épée à moitié sortie à sa hanche en signe de menace silencieuse. Les trois hommes balbutièrent des excuses puis remontèrent rapidement leurs pantalons en prenant leurs jambes à leurs cous et loin du garde Royal.
Le Chevalier baissa les yeux sur le corps de la femme à ses pieds puis d'un coup de bras, il jeta son poing dans son visage et l'assomma presque par la violence de son coup. La lèvre inférieure d'Emerys se fendit et ses yeux se révulsèrent, choquée et incapable de bouger ses membres.
Meryn renifla d'amusement puis se pencha pour balancer sans ménagement le corps de la femme sur son épaule gauche, un bras autour de ses jambes. Il sortit tranquillement de la ruelle puis rejoignit les autres gardes qui attendaient patiemment son retour.
Emerys reprit lentement conscience mais ne pouvait toujours pas bouger, ses bras se balançant avec les mouvements du garde Royal. Elle voyait flou et ses oreilles sifflaient mais elle savait qu'ils marchaient en direction du Donjon Rouge et qu'elle n'allait très certainement pas aimer ce qu'il va se dire.
Le sang coulait goutte par goutte sur le sol derrière eux, traçant le chemin qu'ils utilisaient. Emerys gémit doucement puis fronça les sourcils de douleur lorsqu'elle entendit de lourdes portent s'ouvrir derrière elle. Le sol poussiéreux se transforma en quelque chose de beaucoup plus poli et plus propre, ils étaient dans la salle du trône de Fer.
Les voix s'arrêtèrent lorsque Ser Meryn Trant passa les portes avec un corps sur son épaule. Le garde leva les yeux vers le trône de Fer et sur le Roi Tommen qui venait de s'arrêter de parler à un vieux paysan assis à genoux devant les marches. Le garçon se redressa sur son siège et déglutit silencieusement, Cersei à ses côtés qui se laissa sourire lentement.
«Nous l'avons retrouvés votre Grâce !» S'écria Meryn en basculant le corps d'Emerys sur le sol froid.
Le paysan à genoux se releva rapidement et quitta les environs lorsque le garde Royal lui donna un regard cinglant. Cersei plissa les yeux à la femme sur le sol à moitié dénudée, du sang sur son visage et tremblante comme une feuille.
«Qu'on la couvre ! Une femme ne mérite pas pareille traitement !» Ordonna le Roi en se tenant droit, les yeux sur le visage de la femme à ses pieds. Elle gardait son bras autour de sa poitrine pour tenir le peu de tissu qui lui restait à cet endroit-là.
Meryn hésita puis finalement, il prit sa cape et l'enroula abruptement autour des épaules frêles d'Emerys. Il n'avait pas voulu faire comme le Chien avec Sansa Stark mais les ordres étaient les ordres et le Roi Tommen était un imbécile comparé à son frère Joffrey.
«Vous avez essayé de vous enfuir Emerys Raven alors que nous vous offrons le toit et le pain à notre table. Vous êtes accusée de traîtrise à la Couronne, de sorcellerie et de conspiration envers notre Maison !» Commença Tommen, même s'il n'était pas sûr lui-même de ce qu'il disait.
«Mensonges !» S'écria difficilement Emerys en levant la tête vers le Roi, à bout de souffle. C'était la toute première fois qu'elle le voyait et elle aurait préféré que ce soit dans d'autres circonstances.
Elle tenait du mieux qu'elle pouvait la cape blanche autour de ses épaules mais le coup de tout à l'heure rendait les choses beaucoup plus difficiles. Elle essayait de garder le haut de son corps debout et ses yeux vers le jeune garçon assis sur le trône. Ce fut là qu'elle remarqua que Jaime Lannister était à son côté gauche.
L'homme la fixait du regard, la mâchoire serrée et sa bonne main sur le pommeau de son épée. Bouclier protecteur de Tommen ? Sans aucun doute. D'un rapide coup d'œil autour d'elle, Emerys vit qu'il y avait une grande partie de la cour et bien entendu, la future femme du Roi, Margaery.
Elle ne la regardait pas, elle préférait garder la tête basse mais elle pouvait néanmoins voir que la jeune femme se retenait de dire quelque chose. Emerys passa ses yeux sur Cersei et vit le regard mesquin qu'elle lui donnait, clairement heureuse de voir sa position plus basse que terre.
«Tuez-moi !» Siffla Emerys entre ses dents, les yeux regardant fixement le visage de Cersei.
Cette femme avait corrompue son propre fils ... Il n'était pas difficile de voir qu'elle était à l'origine de tous les complots de cette cité. Elle avait un pouvoir de persuasion vraiment inquiétant. Le Roi quant à lui ne semblait pas du tout dangereux et encore moins du genre à être assis sur le trône de Fer et pourtant le pauvre enfant avait été jeté dans tant de responsabilités sans lui demander son avis.
Ser Meryn la souleva brusquement et plaqua la lame de son poignard contre sa gorge, une main tenant l'arrière de sa tête et l'autre autour de sa clavicule. Il donnait une si grande pression à son épaule qu'Emerys était persuadée qu'elle craquerait.
«Dois-je la faire taire votre Grâce ?!» Grogna-t-il en pressant ses lèvres contre son oreille gauche, une envie furieuse de la tuer.
«Non Ser Meryn ! Je vous prie de la relâcher immédiatement ! Je ne supporterais plus aucune barbarie sous notre toit ! Emerys de la maison Raven et de la maison Targaryen sera jugée après mon mariage avec Margaery Tyrell. Pour le moment, elle sera confinée dans ses quartiers et surveillée jusqu'à nouvel ordre !» Tommen se leva mais Emerys vit que le garçon n'osait pas la regarder droit dans les yeux, il était mort de trouille.
Immédiatement, les chuchotements dans la salle s'élevèrent et Cersei arrêta de sourire en regardant son fils avec de grands yeux choqués et en colère. Elle n'avait certainement pas prévu que son fils décide de cela et encore moins qu'il repousse son jugement aussi loin.
Meryn relâcha Emerys sur le sol avec un grognement puis rengaina son poignard à sa taille. Elle soupira puis se tint l'épaule qui aurait sûrement une marque d'ici quelques heures. Elle leva les yeux et vit que Lady Margaery échangea un petit regard complice avec le Roi en lui donnant un doux sourire. Jaime quant à lui se redressa et semblait un peu plus détendu aux côtés de Tommen.
La seule personne qui semblait être sur le point d'exploser dans la salle était Cersei Lannister. La femme serrait les dents et chuchotait au Roi mais celui-ci secoua la tête en levant une main vers elle pour qu'elle se taise. Le garçon déglutit nerveusement et ne donna aucun coup d'œil à sa mère, il n'avait d'yeux que pour Margaery.
Emerys laissa sortir un souffle de ses lèvres puis ferma les yeux en abaissant la tête au sol. Elle entendait les chuchotements de la cour mais le Chevalier derrière elle s'empressa de la prendre par le bras et de l'emmener vers ses chambres, loin de la salle du trône.
Son cauchemar n'était toujours pas fini ici à Port-Réal.
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Le bruit des chevaux sortit Sandor de son sommeil léger.
Voilà trois jours qu'il n'avait rien mangé et si l'un des écuyers ne lui avait pas apporté un peu d'eau par pitié, il aurait été obligé de boire sa propre pisse !
Sandor grogna puis croisa les bras sur sa large poitrine en armure. Il s'imaginait être au Mur en tant que garde de la nuit. Mais ses pensées dévièrent très souvent sur Emerys puis même la petite louve Stark. Ils avaient passés de bons moments ensembles, il devait l'admettre.
A chaque fois qu'il y pensait, une piqure lui transperçait violemment la poitrine. Sa belle Emerys ... Rien qu'un tas de cendres et tout cela par sa faute. Sur cela, Barry Mallister avait amplement raison. Sandor savait quel genre de type il avait affaire et pourtant il a laissé Emerys partir avec eux.
Il aurait très bien pu la séquestrer dans sa chambre ou bien l'assommer d'un bon coup de poing le temps qu'il parte, mais il l'avait fait pour autre chose. Il l'avait fait par amour. Il essayait de ce réconcilier avec lui-même et de se dire qu'il était devenu trop sensible et qu'une femme comme elle ne pouvait pas l'aimer.
Mais ce n'était pas le cas. Même si Barry s'amusait avec ses sentiments en lui disant toutes ses choses horribles, il savait qu'Emerys ne lui avait pas menti et c'était pour cette unique raison qu'il voulait aller à Port-Réal.
Pour elle.
Sandor leva les yeux en face de lui lorsqu'il entendit quelqu'un venir précipitamment. Il se leva de sa position assise contre le mur et s'approcha de la grille en collant son visage contre les barreaux. Il s'agissait du vieillard de la dernière fois.
L'homme aux yeux bleus et front ridé s'approcha calmement de sa prison puis s'arrêta devant les grilles en le regardant droit dans les yeux. Il finit par lui sourire gentiment puis lui tendit une gourde en peau de bête.
«Qu'est-ce que c'est ?!» S'impatienta Sandor lorsque l'homme ne lui répondit pas.
«Du vin ! J'ai réussi à m'en procurer car j'ai ouïe dire que vous en raffolez !» Plaisanta doucement le vieillard. Le Limier le regarda longuement d'un air méfiant puis passa son bras entre les barreaux et attrapa rapidement la gourde qui lui était tendue.
«Vous avez une sacrée descente mon brave ! Essayez de ralentir un peu ou les effets de l'alcool risquent de vous étourdir ...» Le vieil homme sourit en coin lorsque Sandor rabaissa la gourde, le visage plissé alors qu'il profitait de la boisson.
«Elle est vivante.»
Sandor avala de travers son vin et en versa un peu sur sa poitrine et dans sa barbe mal rasée. Il toussa dans son poing, pas sûr d'avoir réellement compris ce que venait de déclarer le vieillard aux yeux bleus fixes. Il sentit son cœur courir plus vite dans sa poitrine puis il fronça les sourcils, les mains autour des barreaux de sa prison.
Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais soudainement il fut pris par des vagues d'étourdissements. Il gémit dans son souffle puis posa une main contre sa tête du côté cicatrisé, sentant une douleur vive à cet endroit.
«Q-qu'est-ce que vous m'avez donné vieux fou !» Grommela Sandor en clignant des yeux, incapable de rester plus longtemps debout. Il tomba à genoux sur le sol en posant ses mains à plats pour finalement s'effondrer sur la poitrine, inconscient.
«C'est le moment, mon ami.» Répondit mystérieusement le vieillard en faisant un sourire las.
A suivre ...
Hé hé Sandor à finit par se faire avoir avec le vin x') Il fallait que cela arrive un jour ou l'autre !
A+
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