Chapitre 12

Chapitre 12

Emerys se réveilla en sursaut dans son lit douillet à Port-Réal, de la sueur perlant sur son front et dans sa nuque. Elle respirait rapidement alors que les images de son terrible cauchemar étaient encore fraîchement dans sa tête.

Elle avait encore une fois fait ce rêve où tout le monde brûlait ... Mais cette fois-ci, elle se voyait y mettre le feu. Enfin pas exactement car elle était spectatrice de son rêve et la personne dos à elle était entièrement habiller de rouge en chuchotant des paroles incompréhensibles.

Puis les flammes commencèrent à prendre de l'ampleur autour d'elle et dévorer les corps des innocents, de Port-Réal, de Winterfell, du Mur ... Tout le monde brûlait et Emerys sentait une si grande satisfaction en elle que cela l'horrifiait.

Déglutissant nerveusement, elle passa une main tremblante dans ses cheveux platine humides. Les sentiments qu'elle éprouvait n'avaient rien à voir avec sa façon de voir le monde. Elle était si différente dans son rêve, si puissante et destructrice et elle était sous les ordres d'une personne au visage encore inconnu.

Emerys soupira puis se glissa lentement hors de son lit et vers la salle de bain pour récupérer un peu d'eau dans la bassine. Elle se lava le visage suintant de sueur puis se dirigea ensuite vers le miroir dans sa chambre, observant longuement sa forme pâle et tremblotante. Elle avait de grandes cernes sous les yeux mais au moins son corps reprenait des formes.

Elle se détourna puis marcha vers la petite terrasse qui donnait sur Port-Réal. Elle aimait beaucoup la vue même si elle se trouvait dans l'endroit le plus dangereux au monde, aux griffes de Cersei Lannister. Plus elle y pensait et plus elle haïssait cette femme alors qu'elle ne lui avait encore rien fait de mal.

Peut-être était-ce le fait qu'elle était une manipulatrice et qu'elle possédait le choix pour sa propre vie ? Emerys frissonna involontairement rien qu'à l'idée qu'effectivement, elle le faisait. Elle leva les jambes sur les coussins de sa terrasse puis regarda pensivement la cité devenir de plus en plus active avec le lever du soleil.

Il devait être dans les quatre heures, peut-être cinq d'après le soleil du Sud. Emerys voulait encore un peu dormir mais après l'horrible rêve qu'elle avait eu elle n'était pas prête de pouvoir se reposer correctement. Après quelques instants de plus, elle se leva et récupéra la cruche d'eau sur la petite table en verre pour humidifier sa gorge sèche.

Elle se sentait toujours un peu malade depuis qu'elle se trouvait ici à Port-Réal, cela avait commencé dans les cachots. Elle espérait ne pas avoir attrapée l'une des maladies qui grouillaient les rues de la ville car elle n'était pas sûre que la Reine lui permettrait de voir un Mestre pour la guérison.

Elle repensa au sujet de conversation qu'elle avait eue avec Lady Olenna Tyrell et Margaery il y a deux jours. Elle ne savait pas si elle pouvait leur faire confiance mais les deux femmes paraissaient vraiment vouloir l'aider. Emerys priait pour que ce soit le cas et non pas une autre ruse de Cersei ...

Quelqu'un frappa à sa porte et lorsqu'elle leva les yeux, elle vit qu'il ne s'agissait que de sa servante Myra. Elle lui accorda un petit sourire respectueux puis la laissa faire son travail habituel. D'autres servantes l'accompagnaient et l'une d'elle tenait une robe de couleur bleue foncée avec des motifs en or. Cela pouvait-il provenir de la Maison Tyrell ?

Emerys se leva et se dirigea vers la robe maintenant positionné à plat sur son grand lit à baldaquin. Elle passa ses doigts sur le tissu soyeux de cette robe d'été puis vit qu'un mot y avait été glissé à l'intérieur du col. Elle attendit que les deux autres servantes quittent la pièce pour le déplier et le lire.

Nous devons parler.

Il n'y avait pas de signature mais à l'arrière du papier une rose joliment dessinée. Il s'agissait donc bien des Tyrell et l'une des deux femmes voulait lui parler en privé. Elle espérait que ce n'était pas pour lui annoncer de mauvaises nouvelles ni même d'un piège tendu par Cersei. Bon, peut-être qu'elle commençait à devenir paranoïaque.

«J'ai préparé votre bain Milady !» Annonça Myra qui venait de sortir de la salle de bain, les mains jointes devant elle.

«Merci !» Emerys lui sourit puis marcha vers la grande cuve d'eau chaude où des pétales de roses flottaient à la surface pour parfumer son corps. Elle se déshabilla lentement de sa robe fine puis entra calmement dans le bain, sa servante à ses côtés pour la frotter.

«J'aime vos cheveux, ils sont si beaux et doux au toucher.» Déclara Myra en passant ses mains dans la chevelure platine. Elle avait développé une certaine confiance en elle et inversement.

Emerys ne répondit pas mais se coucha plus loin dans la baignoire, les yeux fermés et les bras le long de la cuve en bronze. L'eau était juste parfaite et l'odeur de la rose embaumait tous ses sens. Ce qu'elle appréciait le plus s'était les doigts délicats de sa servante dans ses cheveux, elle trouvait cela tellement agréable ...

Après plusieurs longues minutes, Myra récupéra un chiffon propre pour commencer le travail sur le corps de la femme pâle. Elle avait encore de nombreuses marques sur son corps mais le pire restait l'espèce de brûlure sur ses côtes gauches.

«D'où proviennes-t-elles Milady ?» Questionna curieusement Myra en touchant du bout des doigts les brûlures cicatrisées. Emerys frissonna sous son touché mais baissa ensuite les yeux sur l'énorme cicatrice qui parcourait ses côtes en forme de lame. Elle sourit tristement puis se redressa contre la cuve.

«C'est un homme qui me les as faites pour me sauver la vie.» Dit-elle en laissant sortir un long soupir, un léger sourire aux lèvres en s'imaginant à nouveau la scène.

Myra ouvrit les yeux en grands mais décida de ne pas commenter. Elle continua de passer le chiffon sur la femme puis le long de ses bras et enfin sur sa poitrine. Lorsqu'elle donna une pression involontaire elle entendit un sifflement venant de sa Maîtresse.

Elle s'arrêta puis leva les yeux avec un froncement de sourcils. Emerys n'avait pas ouvert les yeux ni même bouger pour qu'elle arrête son nettoyage mais une question brûlait soudainement les lèvres de Myra. Elle se mordit la lèvre inférieure nerveusement puis continua son nettoyage en passant ailleurs pour ne pas lui crée un autre inconfort.

Elle lui posera la question plus tard.

Une fois le bain terminé et la robe endossée, Myra peigna les cheveux d'Emerys dans un style de coiffure propre à Port-Réal. Elle rit lorsqu'elle vit le visage dégoûter que lui faisait la femme en travers le miroir.

«Ce n'est pas jolie ! Je préfère mes cheveux détachés.» Dit-elle rapidement en lui faisant signe d'enlever les tresses et de libéré ses cheveux dans son dos. Myra sourit un peu puis fit exactement ce qu'elle lui demanda, aimant de plus en plus la belle femme.

La porte de la chambre s'ouvrit brutalement et Meryn Trant passa la tête en cherchant du regard Emerys dans la pièce. Lorsque ses yeux se posèrent sur elle, il la dévisagea salement puis se redressa en gardant une prise ferme sur la porte.

«La Reine veut vous voir !» Dit-il en se tenant droit.

Emerys hocha la tête puis attendit que le garde ne referme la porte pour pousser un soupir tremblant, ses yeux attrapant le regard inquiet de Myra au travers le miroir. Cersei voulait elle aussi la voir, mais que pouvait-il bien se passer ici ?

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Meryn Trant conduisit rapidement Emerys vers les quartiers de la Reine en attente pour elle. Emerys se sentait de plus en plus nerveuse à l'idée d'avoir une nouvelle confrontation avec cette femme qui ne présageait rien de bon pour elle.

Lorsqu'elle arriva à hauteur des portes du bureau, elle croisa un homme avec une main en or et un visage très attrayant. Leurs regards se croisèrent un instant et pendant quelques secondes, Emerys crut voir que l'homme la reconnaissait car il la dévisagea longuement avant de prendre la fuite dans un autre couloir.

Ser Meryn attrapa fortement le bras d'Emerys puis ouvrit la porte avec son autre main. Ils entrèrent dans les quartiers de la main du Roi puis s'arrêtèrent devant le bureau où la Reine Cersei buvait tranquillement son vin. Elle hocha sèchement la tête à son garde Royal puis attendit qu'il ne sorte pour poser les yeux sur Emerys.

«Bonjour ma chère. Asseyez-vous je vous en prie, ne restez pas debout comme une idiote ! Un peu de vin ?» Proposa rapidement Cersei en montrant son verre, la tête penchée. Elle versa du vin dans un autre verre puis le tendit à Emerys qui accepta sans plus tarder.

«Alors, comment se passe votre séjour à Port-Réal ? La capitale vous plaît ?» Cersei sourit amèrement puis se posa contre le dossier de sa chaise, un bras soutenant son coude.

«Oui votre Grâce, Port-Réal est vraiment magnifique.» Répondit sincèrement Emerys en baissant la tête en signe de respect. Elle ne mentait pas, elle aimait vraiment la cité et les bâtiments.

«Bien, je suis heureuse de l'entendre. Vous devez sans doute vous demander pourquoi est-ce que je vous ai fait venir ? Eh bien j'ai entendue dire que vous traîniez avec les Tyrell, est-ce vrai ma chère ?» Le ton dans la voix de Cersei ne présageait vraiment rien de bon.

«Oui votre Grâce, ils m'aident à me faire sentir bien ici au sein de la capitale. Lady Margeary est une personne bien et je suis sûre qu'elle rendra votre fils très heureux.» Répondit Emerys avec un léger sourire, le verre de vin proche de ses lèvres.

«Sans aucun doutes ...» Murmura la Reine en baissant les yeux sur les papiers éparpillés sur son bureau, ses doigts jouant pensivement sur l'accoudoir de sa chaise.

«Savez-vous qui est Sandor Clegane ? J'imagine que oui si vous avez voyagé avec lui mais savez-vous ce qu'il a fait exactement ?» Interrogea Cersei en relevant les yeux vers la femme.

La question pris au dépourvu Emerys qui faillit s'étouffer avec son vin. Elle avala rapidement le liquide puis posa son verre en face d'elle sur le bureau, réfléchissant sur quoi lui répondre pour ne pas la froisser ni même éveiller des soupçons.

«Oui votre Grâce, je l'ai connu mais j'ignore ce que cet homme a fait.» Dit-elle en essayant de garder un visage impassible. Elle ne voulait pas lui donner n'importe quel indice sur la façon dont elle se sentait pour le Limier.

«C'était le garde du corps de mon fils Joffrey. Bouclier protecteur et combattant qui devait protéger mon fils à tout prix.» Cersei roula sa langue dans sa bouche puis arrêta de jouer avec ses doigts ; «il a insulté puis abandonné mon fils et toute la cité lors de la bataille de la Néra.»

Emerys commençait à sentir une boule se former dans sa gorge. Elle ne savait pas où la Reine voulait en venir ni pourquoi elle lui disait cela mais elle savait que ce n'était pas bon signe du tout.

«C'est un traître et tous les traîtres doivent en payer le prix. Je veux le voir mort ou vif mais ses crimes ne resterons pas impunis. Je pense que vous comprenez parfaitement mon point de vue.» Déclara Cersei en redressant la tête, les yeux plissés.

«Oui, je comprends tout à fait votre Grâce.» Emerys voulait lui demander pourquoi elle se fatiguait à lui expliquer tout cela alors qu'il y avait d'autres choses beaucoup plus graves. Elle n'aimait pas du tout ce que la Reine lui disait ni l'envie monstrueuse qu'elle avait de voir Sandor mort.

«Je sais que le Chien est à votre recherche.» Continua froidement Cersei en souriant lorsque le visage d'Emerys devint plus blanc.

«Et je sais aussi que lady Olenna complote avec vous.» Elle se pencha en avant puis fixa longuement Emerys qui devenait de plus en plus nerveuse sous son regard. Elle aimait rendre les gens vulnérables.

Après plusieurs longues secondes dans un silence malsain, Cersei se repencha en arrière contre le dossier de sa chaise puis posa un doigt pensif le long de son menton, son autre main tapant dans un rythme sur l'accoudoir.

Emerys garda les yeux baissés sur le bureau car si elle regardait la Reine elle risquait de ne pas pouvoir tenir sa langue et lui dire des choses qu'elle n'apprécierait pas forcément entendre. Il fallait qu'elle survive, il fallait qu'elle tienne.

«Faites attention à vous Emerys, à votre place je me méfierais. Ce sera tout, vous pouvez disposer !» S'écria finalement Cersei en reprenant son verre de vin et en buvant de grandes gorgées de sa boisson.

Emerys hocha la tête puis se leva rapidement pour quitter le bureau de la Reine, ne souhaitant plus rester en sa présence une seconde de plus. Elle l'avait vue, elle avait vu la haine et la colère sur le visage faussement heureux de la Reine. Quelque chose n'allait vraiment pas.

Lorsqu'elle passa les portes, Cersei leva les yeux vers elle. Son sourire mourut lentement pour être remplacé par un léger froncement de sourcil, la plume entre ses doigts jouant pensivement.

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Maintenant Emerys devait retrouver Lady Olenna ou Margaery pour voir ce que l'une d'elle lui voulait. Son entrevu avec Cersei l'avait quelque peu chamboulée, surtout lorsqu'elle parla de Sandor Clegane.

Déglutissant difficilement, elle marcha plus vite dans les couloirs en espérant croisée l'une des deux femmes. Peut-importe si Meryn Trant la suivait, elle devait en avoir le cœur net.

Il n'était pas difficile de retrouver les Tyrell car ils avaient apparemment l'habitude de se retrouver à l'heure du thé sous la roseraie. Emerys s'arrêta lorsque Lady Olenna leva le visage ridé vers elle, ses yeux plissés au garde Royal qui la suivait partout.

Un jeune garçon se leva après l'avoir vu puis s'excusa auprès de Margaery ainsi qu'Olenna avant de passer à côté d'Emerys, voulant laisser les femmes seules. Il lui accorda un sourire poli puis partit rapidement dans les jardins.

«C'était mon petit-fils, Ser Loras Tyrell. Excusez-le ma chère, asseyez-vous !» Commanda Lady Olenna en faisant signe au garde Royal de les laisser seules toutes les trois.

«Ravie de vous revoir Emerys, vous êtes vraiment très jolie dans cette robe !» Loua gentiment Margaery avec un grand sourire. Elle se pencha vers elle puis lui saisit la main avant de lui tendre une tasse de thé.

«Je vous remercie Lady Margaery. J'ai eu votre mot.» Chuchota Emerys en se penchant un peu en avant vers les deux femmes autour de la table.

Olenna pinça les lèvres puis détourna un instant les yeux d'Emerys en regardant sa petite-fille à côté d'elle. Finalement elle se racla la gorge après s'être assuré qu'elles étaient bien seules toutes les trois dans les parages.

«Je crains que les nouvelles ne soient mauvaises. Les petits oiseaux de Varys n'ont rien rapportés de bon au-delà des murs de Port-Réal.» Commença calmement Lady Olenna en croisant ses mains sur ses genoux.

«S'il vous plaît, dites-moi !» S'impatienta Emerys, sentant son cœur se serrer douloureusement. Elle vit Margaery se détendre sur son siège et arrêter de lui sourire.

«Le Chien a disparu. La dernière fois qu'il a été vu s'était dans un petit village au Nord d'ici il y a une semaine.» Finit Olenna en examinant attentivement l'expression d'Emerys.

C'était comme si une pierre tombait durement dans son estomac, elle ne pouvait plus parler ni même respirer pendant quelques instants. Ses oreilles sifflaient et ses mains commencèrent à trembler sur ses genoux. Sa vision se troubla et même si elle essayait de garder un contrôle sur elle-même les larmes finirent par tomber le long de ses joues. Margaery baissa les yeux puis soupira doucement, pas vraiment fière d'elle.

«Je sais que vous comptiez sur le Chien pour-» Continua Olenna mais elle fut rudement couper.

«Ne l'appelez pas comme cela ! Il est un être humain comme vous et moi !» Cracha Emerys en resserrant sa mâchoire avec colère, les yeux dans le vide à côté de la vieille femme.

«Je suis désolée mon enfant mais j'ignore qui est cet homme. Je ne connais pas son nom je sais juste qu'il a toujours été appelé ainsi depuis qu'il était aux services des Lannister.» Soupira Olenna, ne voulant pas blesser la femme devant elle.

«Sandor Clegane.» Dit froidement Emerys.

«Je disais donc que je sais que vous comptiez sur Sandor Clegane pour vous venir en aide mais maintenant qu'il est hors-jeu vous devez faire très attention à ce que vous dites à Cersei où l'un de ses espions.» Expliqua Lady Olenna en penchant la tête sur le côté.

«Si les nouvelles que Sandor Clegane à abandonner ou a été tué parvenaient aux oreilles de la Reine mère, vous ne lui serez plus d'aucune utilité pour sa vengeance personnelle et alors elle vous fera exécutée !» Pressa la vieille femme en ayant l'impression qu'Emerys n'écoutait plus.

«Belle maman ...» Murmura Margaery en voyant plus de larmes couler des yeux noirs d'Emerys. Sa grand-mère ne voyait-elle pas à quel point les nouvelles lui faisaient du mal ?!

«J'ai promis à Lord Varys de garder un œil sur vous mais je dois dire que je ne m'attendais pas à ce que cet homme disparaisse du jour au lendemain ! Il m'avait pourtant dis qu'il n'allait pas abandonner aussi facilement ...» Continua Olenna pas le moins du monde alerté par ce qui se passait.

«Stop !» Cria Margaery en posant sa main sur le bras de la vieille femme, à bout de nerf. Elle faisait plus de mal qu'autre chose à son amie, c'était évident !

Olenna passa ses yeux de sa petite-fille à Emerys. Elle n'avait pas fini sa diatribe mais lorsqu'elle vit dans quel état émotionnel se trouvait son hôte elle n'eut soudainement plus le courage de poursuivre dans cette direction.

Emerys tremblait comme une feuille, les yeux débordant de larmes silencieuses et la respiration erratique. Sandor ne venait plus à Port-Réal. C'était ce qu'elle voulait après tout, mais la vérité était beaucoup plus difficile à entendre qu'elle ne le pensait initialement. Mais il y avait l'autre possibilité que l'homme ait été tué ...

«Excusez-moi !» Dit-elle rapidement, la voix tremblante.

Emerys renifla puis se leva rapidement de son siège en partant dans le sens inverse et loin de la roseraie. Non, elle ne pouvait plus en prendre, les nouvelles étaient bien trop accablantes.

Sandor avait été mis hors-jeu et maintenant elle se retrouvait définitivement seule.

A suivre ...

Oh la la, les deux pensent que l'autre est mort ou à disparu, n'est-ce pas une tragédie ? Tout cas Emerys risque de faire une très grosse bêtise si elle reste dans cet état d'esprit sans personne pour l'épauler ... A moins ?

A bientôt, VP

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