Chapitre 11
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Chapitre 11
Ser Meryn Trant la suivait vraiment partout où elle allait, telle une ombre. Cela dérangeait au plus haut point Emerys qui ne pouvait pas supporter la présence de l'homme en question.
Après ce qu'il lui avait fait dans les cachots, elle ne souhaitait rien d'autre que de le voir mourir dans d'affreuses circonstances. Cet homme n'avait aucun honneur et ne méritait absolument pas son titre de Chevalier et encore moins de Garde Royal.
Soupirant pour au moins la quatrième fois depuis sa sortie, Emerys s'aventura dans un nouveau couloir où elle espérait trouver les jardins. Elle ne connaissait rien de Port-Réal et ne voulait parler à personne mais le château était immense et la cité encore plus grande.
Comment faisaient les étrangers ici pour savoir où aller ?!
«Pas par-là.» Grogna soudainement Meryn en prenant fermement l'épaule de la femme.
Emerys hoqueta à la prise ferme sur son épaule puis leva les yeux vers une grande porte. Qu'avait-il derrière cette porte en bois ? La sortie ? Elle referma la bouche puis hocha calmement la tête en rebroussant chemin, ne voulant pas mettre en colère l'homme violent.
Il la haïssait autant qu'elle le haïssait, c'était évident mais très certainement pas pour les même raisons. Elle leva timidement les yeux vers le visage mal rasé de l'homme puis déglutit difficilement lorsqu'il la foudroya du regard, la main sur le pommeau de son épée. Du moment que Cersei ne lui avait pas donné l'ordre de la tuer il restera son garde du corps. Ou plutôt son pire cauchemar.
Quelle horreur d'être suivit dans l'ensemble du château. Elle ne pouvait rien faire ou dire sans que Meryn n'écoute et aille rapporter à sa Reine bien aimée. Elle voulait parler à l'un des petits oiseaux chanteurs de Varys pour leur demander des nouvelles mais si le garde restait sans arrêt avec elle cette idée n'avait aucune valeur sûre.
Finalement et après un long chemin dans les couloirs Emerys arriva aux jardins Royaux. Elle ne s'attendait pas à leurs immensités ni même cette large variété de plantes du Sud ainsi qu'un petit étang caché parmi les fleurs. C'était sans doute l'une des plus belles choses qu'elle avait vu en une éternité enfermée.
Elle laissa sortir un souffle de contentement puis marcha plus rapidement dans le jardin, saluant timidement les personnes qu'elle croisait. La plupart ne répondit pas mais lui jetait des regards douteux, surtout à ses cheveux. Oui les gens du Sud n'avaient certainement pas l'habitude de ce coloris particulier.
Peut-importe, au moins Emerys ne sera pas déranger par des questions insensées. Elle continua sa marche dans une petite allée propre ombragée par des arbres exotiques puis s'approcha du bord de la falaise donnant sur la mer. Une vue époustouflante en effet ! Elle se laissa sourire puis croisa les bras sur le muret devant elle, le vent chaud soufflant dans ses cheveux.
«Bonjour ?» S'exprima soudainement une voix féminine derrière elle.
Emerys se retourna puis se plaqua contre le mur lorsqu'elle vit qu'il s'agissait de la futur Reine Margaery. Comment le savait-elle ? Une simple question d'écoute !
«Bonjour votre Grâce.» Répondit poliment Emerys en faisant une courte révérence à la jeune femme en face d'elle. Margaery fronça les sourcils puis d'un coup son expression changea radicalement et un grand sourire se glissa sur ses lèvres.
«Oh non non pas de ça avec moi ma chère ! Je ne suis pas encore la Reine ! Je suis Margaery Tyrell, la fiancée du Roi Tommen. Je suis ravie de vous rencontrer !» S'écria la brune en prenant l'une des mains d'Emerys dans la sienne.
Cela rendit un peu confuse Emerys qui ne put lui répondre immédiatement. Elle ne savait rien de cette femme et elle était un peu trop tactile en si peu de temps mais son visage rayonnant lui inspirait confiance.
«Je suis Emerys, de la Maison Raven. Enchantée votre Grâce !» Répondit Emerys en penchant la tête respectueusement.
«Margaery s'il vous plaît ! Nous ne sommes plus des inconnues maintenant ! J'ai beaucoup entendue parler de vous ma chère et j'aimerais vraiment vous amener à ma grand-mère qui souhaites vous rencontrez !» Margaery tira un peu sur son bras, souriante.
«J-je ne peux pas !» Balbutia Emerys mais la future Reine l'entraînait déjà dans les jardins en bouclant son bras sous le sien. Elle ne l'admettrait pas mais le simple geste lui apporta un peu de réconfort.
«Votre beauté est incroyable Emerys ! Les gens de la cour n'ont pas mentis sur vous. Je pense même être un peu jalouse de vos cheveux, n'est-ce pas ridicule ? J'espère que le jeune Roi ne sera pas envoutée par vous !» Plaisanta Margaery en rigolant. Bien-sûr que la femme disait cela pour alléger l'atmosphère.
«Je vous remercie pour vos compliments, Margaery. Mais vous êtes bien plus belle et jeune que moi, le Roi ne pourra jamais aimer quelqu'un d'autre que vous et vous seule.» Dit sincèrement Emerys en serrant ses doigts sur le bras nu de la femme.
«Tommen est un jeune garçon adorable, il sera sans aucun doute un bon Roi !» Margaery voulait en dire plus mais lorsqu'elle jeta un petit coup d'œil derrière son épaule, elle vit que Ser Meryn marchait très proche d'elles.
Les deux femmes arrivèrent à une roseraie où travaillaient plusieurs filles sur leurs coutures. Au centre de la table, une vieille femme critiquait leur travail. Elle avait une étoffe tout autour de la tête et sa robe bleue et or portait fièrement l'insigne de la Maison Tyrell, une rose.
«Je l'ai trouvée belle maman ! Emerys Raven !» S'écria rapidement Margaery en lâchant le bras d'Emerys pour se mettre à côté de sa grand-mère, un autre grand sourire innocent aux lèvres. Bien qu'Emerys vit qu'il y avait bien plus que de l'innocence derrière cette facette.
«Ce n'est pas trop tôt ! Je ne pensais pas pouvoir vous rencontrer de sitôt étant donné que Cersei garde un œil aiguisé sur vous. Asseyez-vous ma chère ! Je suis Lady Olenna de la Maison Tyrell.» Expliqua la vieille femme en faisant un signe de tête en face de la table et en chassant les autres filles pour un peu d'intimité.
Emerys cligna des yeux en hésitant un instant puis s'assit sur la chaise désignée pour elle. Elle était choquée par la façon sèche qu'utilisait la vieille femme pour s'exprimer, sans parler du dégoût qui sortait lorsqu'elle cracha le nom de Cersei Lannister.
«Et vous là ! Foutez-moi le camp j'aimerais parler en privé à Emerys Raven sans qu'un idiot de votre genre ne rapporte ce qui a été dit ! Allez, houst !» S'écria Olenna en faisant un geste dédaigneux avec sa main vers Meryn Trant.
Le garde ne bougea pas mais dévisagea longuement la vieille femme qu'il voulait voir morte. Il vit Margaery sourire en coin à la façon que sa grand-mère lui parlait et dût se retenir de ne pas frapper la brune.
«Les ordres sont les ordres-» Commença-t-il mais Lady Olenna le coupa net.
«Je me fiche des ordres de Cersei Lannister ! Nous avons quand même le droit à un peu d'intimité dans ses jardins et je ne pense pas que vous aimeriez entendre des choses de femme peu appétissantes. Voulez-vous ?» Olenna leva les sourcils en posant son index contre son menton.
Meryn hésita quelques secondes puis après avoir jeté un dernier regard noir, il se détourna et partit dans le sens inverse. Bien qu'il sût que ce n'était qu'une ruse pour l'éloigné, il n'avait pas forcément envie de rester plus longtemps avec ses femmes. Il priait juste pour que la Reine n'apprenne pas cela d'une façon ou d'une autre.
«Bien. Enfin la Paix ! Alors dites-moi ma chère, comment trouvez-vous Port-Réal ? Etes-vous à l'aise ici ?» Commença Olenna après que le garde fût partit.
«Je suis beaucoup mieux traiter en effet.» Répondit Emerys. Elle se méfiait de la vieille femme en face d'elle, n'aimant déjà pas les questions qu'elle lui posait.
«Et que pensez-vous de Cersei ?» Vint la question suivante.
Immédiatement, Emerys se crispa sur son siège puis regarda entre la femme et Margaery, prise au dépourvue. Etait-ce un piège ? Elle se racla la gorge puis baissa les yeux sur le panier de fruits au centre de la table ronde.
«Je suis considérée comme un traître alors mon jugement sur la Reine ne peut qu'être faussé.» Elle se décala puis releva timidement les yeux dans ceux de Lady Olenna.
«Oh s'il vous plaît ! Nous savons toutes les deux que les mensonges ne servent à rien ici ! Ma petite fille a entendue beaucoup de choses à votre sujet qui ne sont pas bonnes pour la plupart je vous l'accorde. Mais je ne pense pas que vous méritez ce qui vous attend.» Expliqua mystérieusement la vieille femme.
«Que voulez-vous dire ?» S'inquiéta Emerys en fronçant les sourcils, la poitrine montante et descendante plus rapidement qu'auparavant avec sa nervosité grandissante.
«N'ayez crainte ma chère ! Lorsque je serais Reine, je vous libèrerais de cette prison !» S'empressa de dire Margeary en attrapant la main d'Emerys sur son genou. Elle lui sourit sciemment puis donna une pression convaincante à sa main.
«Je pense que vous savez déjà qu'une personne est à votre recherche et que Cersei met tout en œuvre pour vous garder auprès d'elle. Nous ignorons encore ses plans et pourquoi elle fait cela mais depuis la mort de Joffrey elle prend de plus en plus de pouvoir.» S'alarma Olenna en mettant ses mains à plats contre les accoudoirs de sa chaise ; «nous sommes tous perdus si les Sept Royaumes tombent entre ses mains. C'est pour cela que nous devons collaborer ensemble.»
Les mots lui frappèrent au visage. Cette femme ne passait pas par quatre chemins pour dire ce qu'elle avait à dire et Emerys appréciait cette franchise. Elle accepta le verre de jus d'orange qui lui était tendu puis se reposa contre le dossier de sa chaise.
«Que voulez-vous de moi exactement Lady Olenna ?» Demanda Emerys après avoir un peu réfléchit.
«Ce que souhaiterais une grand-mère pour voir ses petits-enfants assurer la perpétuité de sa maison. Déjà que le mariage entre ma petite fille et Joffrey Barathéon était voué à un échec je ne voudrais pas que Cersei déjoue le mariage de Margaery avec le Roi Tommen.» Expliqua la vieille femme en plissant les yeux à Emerys.
«Mes condoléances pour votre perte Lady Margaery.» Emerys hocha la tête à la jeune femme à sa droite même si elle savait très bien que personne n'était attristé par la mort de Joffrey puis regarda une fois de plus Olenna dans les yeux.
«Etes-vous en train d'insinuer que la Reine veut me marier à son plus jeune fils ?! Pourquoi ferait-elle une chose pareille !» S'indigna Emerys en se redressant sur sa chaise, devenant de plus en plus en colère avec les minutes qui passaient.
«Allons allons, ne nous mettons pas en colère ma chère je suis sûre que nous pouvons trouver un terrain d'entente. Comme je vous l'ai dit, nous ne savons pas quels sont les plans de la Reine mère et je m'inquiète pour l'avenir de ma famille. Je sais que vous n'avez qu'une envie et c'est de vous enfuir d'ici, ce qui est tout à fait compréhensible aux vus des circonstances.» Olenna reprit sa respiration puis sourit ; «j'ai moi-même des petits oiseaux que Varys m'a si gentiment confié pour vous. Je crois qu'il vous aime bien.»
Lord Varys avait fait cela pour elle ? Emerys n'en croyait pas ses oreilles. Jamais dans sa vie elle n'aurait cru un jour entendre cela. Alors il avait effectivement un plan pour elle malgré son absence à la capitale. Elle était touchée par cette nouvelle et un nouvel élan d'espoir la frappa en plein cœur.
«Sansa Stark avait confiance en nous et j'ai confiance en vous Emerys. Je suis sûre que nous pouvons devenir de bonnes amies vous et moi.» Dit rapidement Margaery en lui souriant sciemment. Même si Emerys sentit que derrière les paroles se cachaient une certaine manipulation elle voulait avoir confiance en au moins une personne ici.
«Je vous remercies pour votre gentillesse. J'espère de tout cœur que Lady Sansa est en sécurité loin de Port-Réal, loin d'eux.» Siffla Emerys entre ses dents en s'assurant que seuls Lady Olenna et Margaery pouvaient l'entendre.
«Sansa est accusée de complicité pour le meurtre de Joffrey. Elle est activement recherchée dans les Royaumes tout comme votre Chien bien aimé. Cersei veut voir la tête de beaucoup de monde sur une pique le long des remparts de Port-Réal, essayer de ne plus être sur la liste d'une façon ou d'une autre !» Renchérit Olenna en prenant son verre en main.
«Vous n'appréciez pas beaucoup les Lannister, je me trompe ?» Emerys leva les sourcils à sa déclaration puis croisa les bras sous sa poitrine. Olenna et Margaery connaissaient son ressentit envers le Limier ce qui était plutôt déroutant ... Mais au moins elles avaient un point en commun.
«Dites-moi qui aime encore les Lannister dans les Sept Royaumes ...» Grommela Lady Olenna en levant les yeux au ciel. Cela suscita un petit sourire en coin chez Emerys à sa réponse, elle appréciait définitivement la vieille femme.
«Vous ne devriez pas parler aussi fort ! Quelqu'un pourrait nous entendre !» Gronda Margaery dans la panique en regardant autour d'elle pour tout signe d'espion de la Reine.
«J'ai moi-même des espions ici ma chère ! Alors n'ayez crainte. Je ferais en sorte que seules certaines conversations parviennent aux oreilles de Cersei. Nous ne pouvons pas risquer de nous faire prendre !» S'écria Lady Olenna en grimaçant à l'amertume de son jus d'orange.
Les trois femmes se mirent à rire de tous et de rien, profitant du soleil et du moment de calme avant la tempête qui n'allait pas tarder à venir. Emerys trouvait de vrais moments de complicités entre elles, ce qu'elle appréciait grandement après autant de temps passé seule enfermée loin de la lumière.
Puis finalement, Ser Meryn Trant revint après une bonne heure pour récupérer son fardeau et la reconduire à ses quartiers. Emerys salua les deux femmes de la maison Tyrell puis marcha silencieusement derrière le grand Garde.
«Pensez-vous qu'elle est digne de confiance belle maman ?» Questionna Margaery en regardant Emerys et Meryn au loin, les sourcils légèrement froncés.
«Je l'ignore. Mais j'espère que je ne me suis pas tromper à son sujet et qu'elle est réellement la personne que Lord Varys m'a décrite. Sinon, il n'y a plus beaucoup d'espoir pour son sort.» Répondit d'un air sombre Olenna, les mains croisées sur ses genoux.
Margaery déglutit puis hocha pensivement la tête.
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De son côté, Sandor Clegane cherchait un moyen d'évasion sans risquer une mort certaine. Il avait repris conscience depuis peu mais ne voyait rien de ce qu'il se passait autour de lui car il avait un sac sur sa tête.
Bordel à queue ! Il grogna intérieurement. Cette situation lui était étrangement familière ... Traîner par une bande de salopard avec les mains et les jambes liées, un sac sombre sur la tête. Se pourrait-il que les Mallister aient un lien de parenté avec les autres connards de Sans-bannière ?
«Hey le Chien ! Devine où nous t'emmenons ! Je suis sûr que tu adoreras ton nouveau lieu de vie.» Ricana la voix de Barry sur le cheval devant Sandor. Il était toujours sur la selle de son propre cheval tel un sac de pomme de terre jeté négligemment.
«Ferme ta putain de gueule ! Un de ses quatre tu te retrouvera les tripes à l'air et une épée dans le cul bien profond.» Menaça le Limier à bout de souffle à force de rester dans cette position.
«Ha ha tu me plaît bien toi ! Tu es un petit rigolos, pas comme ton frère. Lui ne plaisante pas il préfère torturer les gens c'est sa spécialité comme on dit ! Mais toi tu n'as rien d'autre que ta vulgarité et peut-être un peu trop de sensibilité. Je dis ça, je ne dis rien ! Mais donne-moi une bonne raison de ta venue à Port-Réal si ce n'est pour Emerys Raven.» Gloussa Barry en jetant un œil derrière lui au corps du Chien.
La colère se déferla sans pitié sur le Limier en entendant les conneries sortirent de la bouche de cet homme. Rien que d'entendre parler de son horrible frère lui donnait l'envie de hurler et de tuer des gens ! Mais Emerys ... C'était devenu son point faible et le fait que le petit connard avait raison rendait Sandor beaucoup plus vulnérable.
«Ohh comme je te comprends ! Cette fille, je voulais la baiser depuis si longtemps. Qui ne voudrait pas faire cela après tout ? De bonnes hanches, des beaux seins et une bouche parfaite, que demander de plus ! Je suis sûr qu'un tas d'hommes à Port-Réal a déjà fait son affaire avec elle avant qu'elle ne soit brûlée vive.» Se moqua Barry, souriant lorsque ses soldats se mirent à rire.
Brûlée ?! Emerys avait été tué ? Une peine immense coupa net la respiration de Sandor lorsqu'il entendit ses mots. Il s'en fichait des autres commentaires déplacés de Barry et même des rires des soldats, la seule chose qu'il voyait c'était le visage de la femme devant ses yeux.
Il avait trop tardé à venir et s'il n'avait pas attaqué les Mallister pour une stupide question de vengeance, elle serait peut-être encore en vie à l'heure qu'il était. Les muscles du Limier se détendirent sur la selle de Stranger et un petit gémissement sortit de sa bouche. Jamais il n'aurait pensé ressentir pareille colère et tristesse au court de sa vie, il était détruit moralement.
Sa belle Emerys ... Réduite en poussière à cause de son égoïsme et de son égo. Si seulement il l'avait empêché de partir ce jour-là avec Arya rien de tout cela ne se serait produit et il aurait peut-être pu prétendre à quelque chose de bien plus fort qu'une simple amitié. Il l'aimait, autant qu'un Chien comme lui pouvait aimer.
«Ne sois pas si triste, Chien ! Des femmes comme elle il y en a des tas dans le monde ! Bon il est vrai que tu dois très certainement payer plus cher avec ta sale gueule mais dans les bordels à Lys, il y a beaucoup de femmes qui prennent peu d'argent pour faire beaucoup de choses sales !» Continua Barry, inconscient que le Limier ne l'écoutait plus.
Il ne voulait plus rien entendre de ce type ni de personne d'autre. Il ne pouvait qu'écouter le bruit des sabots de son cheval dans la boue. Ses souvenirs d'Emerys l'emportèrent à la fois ou elle s'était déshabiller pour proposer son corps en guise de remerciement pour l'avoir sauver. Elle avait été si belle mais il n'était pas un monstre même si la tentation était très forte. Cette pauvre femme avait vécue d'horribles choses et il ne voulait pas lui en rajouter d'avantage.
Puis vint la fois où il avait couché avec elle. Non, ce n'était pas le bon terme car coucher ne signifiait que l'aspect physique de la chose. C'était bien plus qu'une coucherie, quelque chose de fort et de puissant qui pourrait mettre n'importe quel homme à genoux.
Son corps pâle sous le sien, ses yeux noirs dans son visage et le sourire sincère qu'elle lui adressait ... Ils avaient partagés énormément de choses cette nuit-là aussi bien physiquement que moralement. Il n'avait jamais ressenti pareilles émotions que ce soir-là avec elle dans ses bras.
Mais maintenant elle était perdue et lui aussi.
A suivre ...
L'amour ... Un sentiment puissant en effet. J'adore tellement le Chien et son caractère, un vrai bonhomme ! :p Parfait pour ma petite Emerys hehe (et Sansa aussi pour les fans de SanSan)
A plus !
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