Chapitre 34
«Je suis ta copine oui ou non ?»
Point de vue de Justin.
Je commençais tout doucement à réaliser que je partais vraiment. La maison se vidait petit à petit. Thomas s'était déjà occupé d'envoyer certains cartons et certains meubles en Australie dans notre nouvelle maison. Ce n'était plus qu'une question de temps. J'avais hâte de revoir Jazmyn. Elle me manquait beaucoup. J'espérais qu'elle apprécierait le copain de maman sinon nous serions obligés d'écourter le séjour dans le nouveau continent ou même de l'annuler.
J'avais appris de la part de Valentin qu'Abigail savait que c'était nous qui avions saccagé la chambre de Zac et j'espérais qu'elle ne pensait pas que cela voulait dire que j'étais jaloux - même si je l'étais sûrement un peu. Je ne savais pas si j'arrivais à me détacher d'elle mais je supportais de plus en plus son absence. Étant donné que j'étais persuadé d'être amoureux d'elle, j'aurais cru que ce serait plus difficile.
Thomas m'avait proposé de sortir ce soir dans un bar pour discuter un peu et pour se changer les idées. Je n'aurais pas accepté si Valentin avait eu quelque chose d'autre à me proposer mais puisqu'Elizabeth l'avait quitté tout à l'heure et qu'il avait besoin d'encaisser la nouvelle seul, j'étais bien obligé d'accepter la proposition de Thomas.
Nous étions dans sa voiture en direction du bar où il voulait m'emmener. Je savais que j'allais passer une bonne soirée même si ma relation avec lui n'était pas celle d'un père fusionnel avec son fils. Comme il avait été mon psy avant d'être le copain de ma mère à mes yeux, il me connaissait bien. Peut être que ce n'était pas plus mal qu'il m'ait caché leur relation quelque temps.
Nous arrivâmes dans un petit bar bondé de monde, essentiellement de mecs. Nous nous assîmes au comptoir et nous commandâmes tous les deux de la bière.
- Alors les cours ? me demanda-t-il en posant ses bras sur le bois du meuble. C'est bientôt les examens finaux.
- Ouais je sais. Ça va. Je suis toujours le meilleur.
- C'est encore plus facile sans Abigail j'imagine.
J'haussai les épaules. Il était vrai que toute l'attention des professeurs était tournée vers moi depuis que Waller était partie mais il arrivait quelques fois qu'ils parlent d'elle et du fait qu'elle était en ce moment à Harvard et que nous devions prendre son exemple. Et cela m'agaçait à chaque fois que cela arrivait.
- La classe n'est pas vide sans elle ?
- Non ça va. On ne voit presque pas la différence, mentis-je.
- Elle ne te manque plus ?
- Non, j'ai déjà tourné la page, répondis-je.
Il me regarda à la fois surpris et perplexe. Ce n'était pas vraiment la vérité mais je n'avais pas le choix. Il fallait que je tourne la page.
- C'était rapide alors.
Le serveur revint avec nos bières. Nous le remerciâmes. Je bus directement une gorgée. Je n'allais pas me priver ce soir étant donné que c'était Thomas qui payerait.
- Tant mieux, dis-je.
- Mais elle, est-ce qu'elle a tourné la page ?
- Je ne sais pas. Elle a rencontré un garçon là bas donc sûrement aussi.
- Ce n'était donc qu'une petite amourette de lycéens entre vous.
Je ne dis rien et bus une nouvelle fois. Je n'étais plus du genre à faire durer les conversations sur Waller.
- Je ne sais pas si je te l'ai déjà dit mais je suis content que tu aies accepté de venir avec nous et je t'en remercie parce que si tu avais dit non, nous serions tous restés ici, reprit-il.
- Je sais, je ne pouvais pas interdire ma mère de refaire sa vie comme elle le voudrait. Mais j'ai juste une question, comment vous vous êtes rencontrés ?
- On s'est rencontré à un speed dating. Tu ne le sais pas mais ta mère a enchaîné les speed-datings pour trouver rapidement quelqu'un et le bon en même temps. Ça a été le coup de foudre entre elle et moi.
Je ne savais pas que ma mère avait enchaîné les rendez-vous. Je pensais qu'elle était trop débordée par le travail pour pouvoir faire quelque chose d'autre. C'était donc pour ça qu'elle rentrait souvent tard le vendredi et le samedi soir. Je ne pus m'empêcher de rire à sa dernière phrase. Il me regarda confus.
- Le coup de foudre ? répétai-je. Arrête, ça n'existe pas ça.
- Si, je te le jure. Je l'ai trouvé super belle et on s'est super bien entendu. Je n'ai pas arrêté de penser à elle dès que le rendez-vous s'est terminé.
- Et tu as directement pensé que c'était la bonne ?
- J'ai espéré oui qu'elle le soit et regarde, quelques mois après, on est encore ensemble et on part en Australie refaire notre vie.
- Et Jazmyn est de retour, ajoutai-je.
J'étais sûr maintenant que ma mère n'avait jamais écarté la possibilité de retrouver un jour ma petite sœur. C'était pour ça qu'elle s'était démenée à trouver quelqu'un au plus vite. Pas qu'elle se servait de Thomas mais le plus important pour elle au delà de ne plus être célibataire était d'avoir Jazmyn de nouveau à nos côtés.
- Tu n'as pas peur qu'elle t'utilise ? lui demandai-je. Je sais que ce n'est pas le genre de ma mère mais toi tu ne la connais pas aussi bien que moi.
- C'est le risque à prendre si tu veux être heureux. Tu dois prendre des risques et essayer au risque d'échouer. Regarde, tu as essayé avec Abigail et même si ça n'a pas marché entre vous, votre histoire t'a sûrement appris beaucoup de choses.
J'hochai la tête. Il avait raison. Nous ne savons jamais ce que nous ratons si nous n'essayons pas. Nous continuions à discuter et moi à boire. Thomas s'était arrêté à la première bouteille car il devait conduire après. Moi j'avais bu jusqu'à devenir soul mais pas au point de vomir tout ce que j'avais ingurgité. J'avais apprécié cette soirée d'autant plus que cela devait faire plaisir à ma mère que Thomas et moi sortions un peu que tous les deux.
Dans mon lit, une pensée pour Abigail envahit contre mon grée mon esprit et je comptai les jours avant son retour. Ça allait être probablement mouvementé.
...
Nous étions dimanche. Je ne savais pas quand est-ce que Waller rentrerait. Si c'était aujourd'hui ou demain ou bien un autre jour. Même si pour éviter une dispute, il fallait mieux pour moi que je ne la voie pas seul, je mourrais d'envie de savoir où elle se trouvait maintenant et si je pouvais la rejoindre. Valentin m'avait appelé pour me dire qu'il n'allait pas mieux que la veille et qu'il comptait sécher les cours qui restaient avant les examens finaux. Je l'avais alors engueulé en lui disant qu'il n'était pas une fille et que des salopes comme Elizabeth, il pouvait en trouver à tous les coins de rue. Il m'avait dit que je ne comprenais pas et que je devais attendre que Waller revienne pour savoir à quel point cela faisait mal quand on perdait la personne qu'on aimait. Comme je n'avais pas aimé sa dernière phrase qui était digne d'un film pour les gamines de huit ans, j'avais raccroché.
J'avais compté sur lui pour qu'il fasse de mes derniers jours à Boston les meilleurs mais je croyais bien maintenant que je devais compter que sur moi-même.
- Justin ! m'appela ma mère depuis le salon.
Je quittai ma chambre pour la retrouver.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Je viens d'avoir l'infirmière du père d'Abigail au téléphone, il sort demain.
- Déjà ? fis-je surpris.
- Oui, il a apparemment fait déjà ses preuves et il rentre donc chez lui demain. Je suis trop débordée pour lui rendre visite et essayer de vérifier cela. Est-ce que tu pourrais le faire pour moi ?
- Tu veux que j'aille le voir ? Mais je n'ai plus rien à lui dire moi.
- S'il te plaît Justin. Je ne veux pas partir sans être sûre qu'Abigail ne craindra rien avec lui. Je suis certaine que c'est la même chose pour toi.
Je soupirai. Je n'avais pas prévu de le revoir. Après ce que je lui avais dit, il n'allait pas être tendre avec moi et comme je serais seul, je ne voulais pas que ça dégénère entre nous. Mais si c'était pour la sécurité et l'avenir d'Abigail, je voulais bien le faire. J'acceptai donc et ne perdis pas de temps pour y aller après que ma mère m'ait donné l'adresse.
Je me demandais si elle serait là bas. Ce serait très embarrassant pour moi de devoir tout lui expliquer dans un endroit pareil et avec son père à côté. C'était donc avec les mains moites que je pris le chemin de sa chambre après qu'on me l'ait indiqué. Je toquai à sa porte. Je l'entendis me dire d'entrer et je le fis.
Je le trouvai allongé sur son lit. Il prit un air surpris en me voyant avant de finalement ne pas être plus surpris que ça. Il se redressa. Je lui lançai aucun sourire amical ou n'importe quel autre signe d'amabilité et m'approchai de lui.
- Encore toi, commença-t-il.
- C'est ma mère qui m'envoie.
- Ce n'est pas Abigail ?
- Non, répondis-je. Bon, je vais être bref encore une fois, je...
- Si c'est pour me mettre en garde sur ce que je pourrais faire à Abigail, ce n'est pas la peine, me coupa-t-il. Je sais ce que je dois faire et ce que je ne dois pas faire. Tu n'as pas à t'en faire. Mais dis moi, tu as l'air vraiment soucieux par rapport à cette situation. Pourtant, si j'ai bien compris, tu n'es pas le copain de ma fille alors pourquoi tu t'en préoccupes tant ?
Je restai confus à cette question. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me demande une chose pareille.
- Tu dois l'aimer ma fille, n'est-ce pas ?
- Non, c'est juste qu'elle m'a fait beaucoup de peine et je me sentais obligé de la protéger. Mais je m'en vais. Je pars et je ne la reverrai plus alors je voulais être sûr une bonne fois pour toute qu'elle irait bien.
- Comment ça tu pars ?
- Je m'en vais pour l'Australie mais ne lui dites rien. Je le lui dirai moi.
- Quand ça ?
- Dans une semaine et demie.
- Abigail revient demain. Tu auras tout le temps de savoir si je la traite bien avant ton départ.
- Je ne veux pas vérifier tous les jours si elle n'a pas de marque, je veux juste que vous teniez votre parole.
- Je la tiendrais.
- Alors à Dieu Monsieur et bonne continuation, conclus-je.
- Au revoir jeune homme et tu es un bon garçon, sache le.
J'acquiesçai avant de m'en aller. Même si j'étais du genre pessimiste, j'étais certain qu'il ne lèverait plus jamais la main sur sa fille. Je n'avais plus à m'inquiéter de ça. Et puis, Abigail retournerait à Harvard en septembre, elle n'avait que deux petits mois à tenir.
...
Impromptement, je m'étais rendu devant la tombe de Madame Waller. Comme si après avoir vu le père une dernière fois, je devais voir également la mère. J'avais maintenant un sentiment étrange du devoir accompli. Comme si au final, mon rapprochement avec Abigail n'avait seulement servi à la sauver de sa routine mortelle avec son père. Je voulais désormais faire la fête avant que la dernière semaine de cours commence et que je revoie ses yeux bleus. Puisque Valentin était hors service, je décidai d'appeler Clara.
Cela faisait longtemps que l'on ne s'était pas parlé. Elle allait sûrement me recaler mais je sentais plutôt qu'elle accepterait n'importe quelle proposition que je lui ferais. Je suggérai alors que je vienne chez elle pour discuter et pour que je m'excuse de mon comportement de connard et elle accepta comme prévu.
Ainsi, à vingt deux heures, je me pointai devant chez elle. Elle m'ouvrit sans esquisser un sourire mais je savais qu'au fond, elle était très contente que je fasse le premier pas et que je revienne vers elle. Les bras croisés sous sa poitrine, elle me laissa entrer. Elle ferma la porte derrière moi puis se mit face à moi.
- Tu as intérêt à avoir des arguments solides parce que je suis très remontée contre toi, me prévint-elle.
- Je sais que j'ai merdé mais je n'avais pas trop la tête à flirter avec toi, fis-je mon mea culpa.
- On ne flirtait pas.
Je ris amusé.
- Vraiment ?
- Peu importe Justin. J'ai l'impression que tu m'as utilisé.
- Arrête, je suis toujours franc et tu le sais très bien.
- Et bien alors dis moi pourquoi tu reviens soudainement vers moi.
- J'ai envie de boire et de me changer les idées et je sais que tu es la meilleure pour ça, dis-je pour lui faire plaisir.
- Donc je te sers seulement à te changer les idées, dit-elle presque sèchement.
Je soupirai en roulant des yeux et m'installai sur son canapé.
- Pourquoi vous compliquez toujours tout les filles ? Je t'aime bien Clara, ça n'a pas changé.
- Moi je pense que tu avais une autre fille en vue mais qu'elle t'est passée entre les doigts donc tu reviens vers moi, dit-elle avant de s'asseoir à côté de moi.
- Et pourquoi elle me serait passée entre les doigts ?
- Parce que tu t'en vas en Australie et que donc ça ne peut pas fonctionner entre vous.
Je n'avais jamais remarqué jusqu'à maintenant à quel point elle pouvait être perspicace. Je me contentai d'hausser les épaules.
- Bon alors tu me pardonnes ?
Elle me regarda longuement comme si elle se demandait vraiment si elle me pardonnerait ou pas avant d'avoir un sourire malicieux et de répondre "oui". Je souris satisfait puis elle se leva pour chercher une bouteille d'alcool comme si elle avait lu dans mes pensées.
- Tu as de la chance que mes parents ne soient pas là sinon tu te serais changer les idées tout seul, me dit-elle en revenant.
- Il paraît que j'ai souvent de la chance.
Elle reprit place à côté de moi puis me tendit la bouteille de rhum.
- Tiens, à toi l'honneur.
- Tu veux boire du rhum pur ? lui demandai-je étonné.
- Ne me dis pas que tu es un petit joueur Bieber.
Sa remarque suffit à me convaincre de boire à la bouteille et ainsi, les premiers centilitres d'alcool se retrouvèrent dans mon estomac. Je la vis sourire quand je décollai mes lèvres du récipient. Elle semblait vouloir me rendre soul ce soir et je validais ça. Elle prit à son tour la bouteille et bus une plus petite quantité.
- Petite joueuse, lui dis-je.
- Ce n'est pas moi qui compte me changer les idées ce soir.
- Ce n'est pas drôle si je bois tout seul.
- Dis moi, est-ce qu'Abigail est revenue chez toi ? changea-t-elle de sujet.
Je contractai ma mâchoire. Je ne serais jamais vraiment libéré d'elle tant que je n'aurais pas quitté Boston.
- Non et elle ne reviendra pas. Son père va mieux. Maintenant on peut arrêter de parler d'elle ?
- Tu la détestes de nouveau ? rit-elle.
- C'est juste que tout le monde me casse la tête avec elle depuis qu'elle est partie à Harvard.
Je repris le rhum et bus encore plus que la première fois.
- Doucement ou tu vas faire un coma éthylique, me dit Clara amusée.
- Ça ne me ferait pas de mal, dis-je avant d'essuyer ma bouche avec le dos de ma main.
- Comment ça se fait que tu ne sois pas avec Valentin ce soir ?
- Il a un chagrin d'amour.
Elle rit.
- Lui ?
- Ouais je sais, c'est étonnant.
Je bus une nouvelle fois et le liquide m'arrachait la gorge. J'eus du mal à avaler. Ma tête commençait rapidement à tourner. Je n'avais pas l'habitude de boire du rhum et encore moins pur. Je passai une main dans mes cheveux avant de reluquer sans le vouloir Clara. Elle portait un débardeur gris sans soutien gorge ce qui moulait ses seins. Je pouvais distinguer les pointes de ses tétons. Je ne savais pas si elle avait fait exprès de s'habiller comme ça. Elle portait un mini short de sport noir et elle avait laissé ses cheveux détachés. Je la trouvais belle mais cela n'avait pas changé.
- Si tu as envie de moi, tu n'as qu'à le dire, me dit-elle en me sortant de mes pensées.
- Pourquoi tu dis ça ? fronçai-je les sourcils en croisant ses yeux.
- Parce que tu me regardes avec du désir. Je ne sais pas combien de temps cela ça fait depuis ta dernière partie de jambes en l'air mais en tout cas ça se voit que ça fait longtemps.
Elle se mordit la lèvre inférieure comme pour m'exciter et cela marchait. Je commençais effectivement à retrouver tout le désir que j'avais eu pour elle la première fois que je l'avais vue. Mais au lieu de me jeter sur elle, je décidai encore de boire avant de reposer la bouteille sur la table basse.
- Je suis sûre que tu veux te rappeler ce que ça fait de coucher avec moi avant de partir, continua-t-elle de me donner envie.
Je basculai ma tête en arrière et fermai les yeux quelques secondes. J'avais chaud. À cause de l'alcool mais sûrement aussi à cause d'elle. Elle posa son bras sur le dossier du canapé et appuya sa tête contre sa main. Elle était presque penchée vers moi. Elle me voulait, c'était clair. Son attirance pour moi n'était pas partie.
- Est-ce que tu es en train de me faire des avances ? demandai-je un sourire arrogant sur mes lèvres.
- Non, je discute, répondit-elle avec un ton enjoué.
- Est-ce que tu souhaites toujours être ma copine ?
- Est-ce que tu veux que je le sois ?
Je ris. Elle savait retourner la situation à son avantage.
- Ça ne sert à rien, je m'en vais bientôt, rétorquai-je.
- OK, ce n'est pas grave, dit-elle en se levant.
Je lui attrapai le bras et elle retomba sur ses fesses sur le canapé.
- Où tu vas ?
- Je te laisse te changer les idées seul.
- Arrête, tu ne vas pas me laisser juste parce que je t'ai dit que ça ne servait à rien qu'on se mette en couple.
Si je devais me mettre en couple avec quelqu'un aujourd'hui, ce quelqu'un était Abigail. Malgré tout et parce que je l'aimais. Mais aussi parce qu'elle seule avait réussi à me supporter et à faire avec mes sauts d'humeur, mes blagues salaces et mon arrogance.
Clara se leva à nouveau mais cette fois-ci pour se placer au dessus de moi. Elle me chevaucha pour se retrouver sur mon bassin. Je me redressai et mon visage arriva presque à la même hauteur que le sien. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas été aussi proches.
- Tu ne sais pas ce que tu veux Justin.
- Je veux juste quitter Boston sans problème.
- Tu n'auras pas de problèmes avec moi, chuchota-t-elle presque.
Elle me regardait intensément. Je ne savais pas comment je devais réagir face à tant de proximité. Abigail était encore dans ma tête. Elle me disait de partir tout de suite sinon j'allais le regretter. Et puis il y avait aussi mon moi qui me disait de profiter d'avoir une fille qui me tendait les bras avant de devoir faire dans le social à nouveau dans un nouveau pays pour que cela se reproduise.
- Alors je suis ta copine oui ou non ?
...
UN MOIS sans mise à jour de Good Grades, je suis désolée ! Entre les vacances, mon portable qui m'a lâché, mon déménagement dans un studio toute seule, la rentrée etc, je n'ai pas pu faire autrement.
Ce chapitre a été entièrement écrit aujourd'hui et en vitesse donc je m'excuse des fautes.
Je ne sais plus si je pourrais aller au Purpose tour avec la prépa que j'ai intégré et tout l'argent que mon père a dépensé pour que je me sente bien dans mon nouveau chez moi.
Si je décide de ne plus y aller, je vendrais les places ou je les donnerais carrément. Je sais que vous êtes beaucoup à vouloir me voir là bas mais si je ne trouve pas une solution, ça ne sera pas possible...
Je m'excuse encore pour tout et à la semaine prochaine sûrement. Gros bisous !
Christel.
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