Je sonne chez lui et c'est sa mère, Warda, qui vient m'ouvrir.

Warda: Salut ma chérie, tu vas bien?

Je souris et lui fait la bise.

Moi: Bien et toi?

Elle me fait entrer.

Warda: Bien merci, tu viens voir Rylès j'imagine?

J'hoche la tête.

Warda: Il est dans sa chambre mais il est pas seul.

Je fronce les sourcils et monte les marches. J'espère il est pas en train de faire crack crack boum boum avec une meuf. Je toque à sa porte et c'est un Rylès en jogging et torse nu qui vient m'ouvrir. Je regarde derrière lui et je vois encore la fille de tout à l'heure. Elle me regarde bizarrement tout comme Rylès enfaite.

Moi: Viens sors il faut que je te parle.

Il me fixe, soupire et et se retourne vers la meuf.

Rylès: Je reviens.

Il ferme la porte et on décide d'aller sortir dans le jardin. Il s'assoit sur la balançoire alors que je préfère rester debout.

Rylès: Je m'attendais pas à te revoir aussi tôt.

Il peut fermer sa gueule? J'suis venu pour que JE puisse parler, pas lui.

Moi: Écoutes, je sais même pas pourquoi je suis venu te voir. Mais je me sentais mal de ce que tu m'a dit et je voulais te dire la vérité. Je t'ai menti, j'ai fait aucun bail, avec qui que se soit.

Il hausse les sourcils, genre il est surpris.

Rylès: Pourquoi t'as raconté ça alors?

Moi: Tu me cassais les couilles et je voulais juste te faire chier.

Il soupire et baisse la tête. C'est seulement là que je remarque qu'il est toujours torse nu. Putain pourquoi il fait sa catin là?

Rylès: Moi aussi j'suis partie trop loin. J'aurais pas du te traiter de pute, j'étais vénère alors désolé.

J'hoche la tête et croise les bras sur mon torse. Il fait nuit mais j'arrive à voir qu'il frissonne ce con. Je retire ma veste en jean et lui lance.

Moi: Normalement c'est à toi de faire ça, mais on sait très bien qui porte la culotte entre nous deux.

Il lâche un rire et enfile tout de même ma veste. Elle lui serre les bras, on dirait Hulk, j'suis morte. Il me détaille et je remarque qu'il laisse son regard un peu trop longtemps sur mon décolleté. Nan mais je rêve.

Je lui met un coup de poing et il cogne sa tête contre la poutre de la balançoire. C'était pour rire mais je crois que j'ai été un peu trop fort. Tant pis.

Rylès: T'es toujours aussi folle putain.

Il saigne de la bouche mais il continue à rigoler ce con. Je le tire par le bras et l'emmène dans la salle de bain du rez-de-chaussée. Il s'assoit sur le bord de la baignoire et je sors la trousse de soin.

Moi: C'est tellement cliché putain.

Je met trois de tonnes de produit sur le coton pour bien que ça pique. Il le mérite hein.

Moi: C'est qui la go en haut?

Il fronce les sourcils et soupire. Il sait très bien ce que je pense.

Rylès: C'est pas un plan cul, je l'ai rencontrée sur le campus de la fac de sciences. J'y étais allé pour me renseigner par rapport au programme de biologie, et elle était là.

Moi: C'est bien.

Ça change de ses plans culs.

Moi: Nan sérieux, j'suis contente pour toi, même si tu la mérite pas mais bon.

Un silence s'installe. Je range la trousse et il se relève.

Rylès: Et pour le bal, t'y vas avec qui?

J'allais ouvrir la bouche mais on est interrompu par la porte qui s'ouvre. La meuf sans nom, me fixe et fronce les sourcils. Nan mais c'est pas la peine qu'elle fasse sa jalouse 2.0 là, je connais Rylès depuis 12 ans.

Meuf sans nom: Bon je vois que je dérange, je vais rentrer alors.

Rylès ne sait pas quoi dire et c'est gênant.

Moi: Bonne route alors.

Je crois que je l'ai vexée, elle claque la porte et elle s'en va. Bon débarras.

Moi: Je crois qu'elle voulait que tu la retienne.

Rylès: Ah. Tant pis.

Je souris et lui met une claque. Pourquoi? Je sais pas enfaite. Il me lance un regard noir et se jette sur moi. Il me prend par la taille et m'emmène en haut. J'ai envie de crier mais sa mère est là alors je lui griffe le dos. On arrive dans sa chambre, il me jette comme une carotte sur son lit.

Rylès: Faut vraiment que t'arrêtes de frapper les gens comme ça.

Il saute sur moi et essaye de me faire une prise de catch. Et à ce moment tout ce à quoi je pense c'est à mon haut qui se baisse. J'ai peur qu'il voit mes bzez bordel.

Moi: Ah mon épaule a craquée putain!

Il se révèle brusquement et je fais genre que j'ai mal. Il me regarde comme s'il avait mangé mes frites, il a peur le pauvre. J'attends qu'il baisse sa garde et je lui met un coup de poing dans le ventre. Je reprends le pouvoir bitches. Franchement je serais une grave bonne actrice.

On continue à se battre comme des gamins et à un moment je sens un courant d'air passer sur mes seins. Rylès arrête tout mouvement et me regarde choqué.

Je ferme les yeux et je prie dans ma tête pour que ce soit un cauchemar. Mais non. Vous avez compris, mon haut s'est complètement baissé et vu que je ne porte pas de soutien gorge, je vous laisse imaginer la scène. Moi à califourchon sur mon meilleur ami et mes seins en train de lui dire bonjour. Je suis tellement gênée et choquée que j'arrive pas à bouger.

Du coup, on reste comme des cons pendant 3 minutes jusqu'à ce que Rylès s'approche et me remet les bretelles sur les épaules.

C'est. la. plus. grosse. honte. de. ma. misérable. vie. putain.

Je sens mes joues chauffer, je me relève comme un ninja et je remet mes chaussures en deux deux.

Rylès: Nikki attends.

J'ose même pas le regarder dans les yeux.

Rylès: C'est bon toi aussi t'as déjà vu ma teub, tu te rappelle pas?

Moi: C'était en primaire et c'était à la piscine.

J'essaye de passer mais il bloque le passage.

Rylès: C'est bon wesh, j'en ai déjà vu des tas des nichons.

Je rigole sous le coup de la nervosité ce qui le fait rire aussi. Je baisse la tête et essaye de trouver une excuse pour vite rentrer chez moi.

Rylès: Mais tu savais que ton seins gauche et un peu plus gros que le droit?

J'éclate de rire et lui tape l'épaule. Croyez pas que je suis à l'aise. C'est tout le contraire. On s'arrête de rire et il me regarde bizarrement. Je fronce les sourcils et continue à le fixer. Je remarque que son regard s'attarde sur mes lèvres. Oh non. Il pose ses mains sur mes hanches et me tire contre lui. Mon cœur bat à cent à l'heure putain de sa race.

Moi: Rylès qu'es-

Rylès: Ta gueule.

Soudain je sens ses lèvres contre les miennes. Je reste choquée mais je finis par répondre à son baiser. Je passe mes bras autour de sa nuque et il me soulève pour me poser sur son bureau. Je commence à avoir chaud alors que le baiser devient vraiment langoureux. C'est la sonnerie de mon portable qui me réveille. Je le repousse brusquement et le regarde essoufflée.

Moi: Putain mais qu'est ce qu'on a fait?

J'attrape mes affaires et descends rapidement les escaliers. C'est une fois dehors que je réalise. Putain on est dans la merde.