Aimé par @stephenjames, @luciexo et 124 autres personnes.

I like cycling with you 🚲

Voir les 14 commentaires :

@hollandebld à quand une balade à deux ?

@brunawaston : bientôt bientôt.

@luciexo : pourtant tu n'es pas fan du vélo....

@brunawaston : je trouve le vélo  plutôt divertissant !

@stephenjames : 🚲

@luciexo : ouais ce n'est pas le vélo que tu trouves divertissant mais un grand tatoué...

@brunawatson : 🤷🏻

@kaila : tu es magnifique.

@brunawatson : tu l'es tout autant.

Un sourire radieux vient peindre mon visage tendu par la fatigue. Fatigue causé par les nombreuses heures passées sur ce vélo bleu qui n'est même pas le mien. Mais celui de la maman de Stephen.

Le brun m'a forcé à faire du sport en pleine semaine et plus précisément après la fin de mes cours du jeudi après-midi. C'est-à-dire de dix-sept heures à vingt heures. Évidemment nous avons pris notre temps ainsi que des pauses mais pas assez puisque des courbatures au niveau de mes cuisses et mes mollets se font déjà ressentir.

Je crois que cette nuit ne sera pas de tout repos.
Je devrais probablement égorger Stephen pour cette soirée mais je n'en ressens pas l'envie tout simplement car grâce à lui, le visage de mon parrain s'est effacé de ma mémoire le temps de quelques heures.

Ce qui veut dire que j'ai cessé de penser à lui et cette foutue maladie qui pourrait me prendre mon parrain.  Et ça m'a fait énormément de bien.

Je me suis amusé comme une dingue avec lui et honnêtement ça faisait tellement de temps que je ne m'étais pas sentie aussi heureuse le temps d'un instant.
Et cela uniquement grâce à ce garçon que j'avais longtemps repoussé.

Quelle connerie d'ailleurs.

Mais personne n'est parfait et chacun apprend de ses erreurs comme on dit.

Soudainement un petit vibrement venant de mon téléphone éteint toutes mes pensées. Je l'attrape donc et regarde la notification que je viens de recevoir qui n'est autre qu'un petit message de Stephen.

de stephen : bonne nuit Watson.

Quelques petits mots qui ne valent rien aux yeux de beaucoup mais pour moi c'est tout le contraire. Ils valent de l'or et je n'exagère en rien.

de bruna : fais de beaux rêves James.

Un autre petit sourire se dessine sur mes lèvres tartinées d'un baume à lèvres goût vanille puis doucement, je dépose à nouveau mon téléphone sur ma table de nuit tout en éteignant ma lampe de chevet et une fois ceci fait, je m'allonge dans mon lit dans l'espoir de m'endormir tranquillement et rapidement.

Et pour une fois depuis une éternité, je m'endors avec facilité et apaisement et tout cela grâce à lui.

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Vendredi 18 décembre 08:20.

Aujourd'hui n'ayant pas cours de la matinée pour cause : mon professeur d'économie étant absent.
J'avais donc pris la décision d'en profiter pour mettre mon réveil à dix heures et de me reposer au maximum car demain s'annonçait être une journée difficile pour moi mais en sentant des lèvres froides se déposer longuement sur mon front ainsi que des gouttes d'eau comme étant des larmes, je présume, je me suis réveillé d'un vif sursaut.

Ainsi, j'ai découvert mon père sur le bas de ma porte. Et alors qu'il s'apprêtait à sortir de celle-ci, je l'ai stoppée d'une parole :

— qu'est-ce que tu fais là, papa ?

Mon géniteur demeura durant de longues minutes silencieux avant qu'il ne prenne la parole.

— Je le fais tous le matin, me dit-il en référence au baiser sur le front avant de reprendre, d'habitude je veille à être rapide mais aujourd'hui, j'avais besoin de prendre mon temps en ayant au fond espoir que tu le sentes. Et je voulais aussi que tu saches que je ne me fiche pas de toi. Tu es ma petite Bruna.

— Pourquoi me dis-tu cela ? demandais-je durement.

— J'en ressentais le besoin. Surtout cette semaine. C'était aussi un moyen de me dire que je t'ai toujours d'une façon ou d'une autre. Que tu es toujours ma fille.

Un rire jaune sort de mes lèvres.

— Qu'est-ce que tu attends de moi en me disant ça ? m'exclamais-je d'un ton accusateur.

— Rien, dit-il en soupirant, tu sais ces dernières années en voulant satisfaire les désirs, les demandes et en voulant protéger ta mère, je me suis perdu. Énormément perdu. Bon nombre de mes actions à ton égard étaient reliées à ses demandes et comme un imbécile, sous l'influence et la crainte de perdre ma femme, je faisais en sorte de la satisfaire en t'interdisant d'être heureuse et je le regrette sincèrement.

— Je ne te crois pas. Pourquoi tout d'un coup me faire de telles révélations ? est-ce une technique pitoyable de votre part pour me faire croire à de belles choses et m'enterrer une fois de plus dans les jours qui suivent afin de faire disparaître le sourire que j'aborde depuis deux jours ?

— Du tout ! je te l'assure. Si je te fais part de ceci c'est uniquement grâce aux mots forts que tu as employés vendredi dernier à mon égard. Ça a été comme un électrochoc et j'ai su que cette situation ne devait pas persister. Je ne veux pas te perdre.

— Ce ne sont que des mots. Ce que je veux c'est des actions, papa.

Il aura beau me dire qu'il veut créer un nouveau terrain d'entente entre nous deux et me faire part de son envie d'être à nouveau dans ma vie, je ne pourrais que le croire qu'avec des actions et non le contraire.

— Je te comprends et sache que c'est dans mes plans.

— Ok.

— Cependant je te demanderais qu'une seule et unique chose : soit patiente s'il te plaît. Prochainement mes actions produiront chez toi, l'effet inverse. Sans aucun doute, mes paroles dites aujourd'hui n'auront plus aucune valeur à tes yeux mais je t'en prie ne prend pas de décision sous un coup de tête et laisse-moi t'expliquer une fois ceci passé, d'accord ? et n'oublie pas que je t'aime.

Je fronce grossièrement mes sourcils face au récit de mon père qui est tout bonnement incompréhensible. Je ne comprends plus rien.
Il veut me faire passer un message, j'en suis certaine mais, je n'arrive pas à le déchiffrer.
Il est totalement flou.

— Que veux-tu dire ?

— Pardonne-moi, fut sa dernière réplique avant qu'il ne disparaisse totalement de mon champ de vision.

wow....cette conversation s'était vraiment du n'importe quoi.
Heureusement que celle-ci ne s'est pas davantage approfondie ai-je envie de dire.

Suite au départ de mon père ne trouvant plus le sommeil, je décide de mettre un épisode de Reign.
J'ai totalement délaissé cette série depuis un bon bout de temps et il est temps que je la finisse bien que je ne la trouve pas merveilleuse au fond.

Tout simplement car je déteste ne pas terminer une série.

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Vendredi après-midi.

— Auras-tu besoin de moi demain ? me demande avec un maigre sourire Lucie, je peux venir si tu as besoin d'une épaule réconfortante.

— Ça ira mais merci de me le proposer Lucie.

— Es-tu certaine de ça ?

— Évidemment, je dis d'un sourire, Je dois apprendre à faire face à ce genre d'événement seul et cesser de compter sur ton épaule. Puis demain tu dois bien te rendre chez Chloé pour préparer une soirée ?

— Oui mais je peux le décaler. Cette soirée n'est en rien importante surtout vis-à-vis de toi.

Cette soirée qui fête la fin de cours pour laisser place aux vacances. Depuis que je suis dans cette école, cette soirée est mise en place et la plupart des élèves s'y rendent.
Personnellement, je ne me suis jamais rendu à des soirées de ce genre.
Ce qui intrigue énormément mon cercle d'amis et à chaque fois, je leur sers la bonne excuse du “ je reçois de la famille chez moi ” et ça marche à tous les coups.

— Va t'amuser avec Greg, repris-je, ça ira.

— Et Stephen, tu en fais quoi ? me demande-t-elle.

— Comment ça ?

— Il sera à cette soirée et je sais qu'il veut que tu sois présente.

— Je lui dirais tout simplement que c'est une date spéciale  tout en rajoutant que mes grands-parents habitant en Floride que je n'ai plus vu depuis septembre dernier seront de là.

Je ne peux pas lui dire que c'est une histoire entre mes parents puisqu'il sait que je ne suis pas en bon terme avec eux. Il me grillerait en l'espace de quelques secondes.

La brune lâche un soupir de frustration vis-à-vis de mes mensonges qu'elle ne supporte visiblement plus. Chose que je comprends totalement puisque moi-même auparavant j'étais frustrée à l'idée de mentir à tous mais j'ai appris à vivre avec depuis.

— Tu vas finir par te noyer dans tes mensonges, tu le sais ça ? s'exclame Lucie en venant me prendre dans ses bras.

— Je sais.

— Et pourtant, tu ne fais rien pour y remédier...

Et je ne dis rien pour le contrer puisque mon amie a totalement raison dans ses réflexions.

Notre échange dérive rapidement sur un sujet beaucoup plus joyeux qui concerne la future soirée de notre amie en commun Chloé.
Cette grosse fête que tout le monde attend depuis des lustres. J'espère vraiment que la blonde saura garder les choses en main car je n'ose imaginer la tête de ses parents le lendemain....

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Vendredi 18h30.

— Avec ta mère, nous sommes partis rejoindre sa famille à Chicago pour les fêtes de fins d'années mais aussi pour prendre un peu de recul et nous unir en la mémoire de Timeo.

nous reviendrons dans trois semaines.

prends soin de toi...

Prise d'un excès de colère, j'attrape un cadre dans lequel une photo de notre famille au complet se trouve puis le balance contre le mur avec rage et haine.

Putain....ils n'ont pas vraiment fait ça...dîtes-moi que c'est une blague...