Chapitre 54- Boat

NDA: Pour commencer, merci à ces quelques abonnées folles qui se sont dévouées pour représenter les personnages de GAG sur insta, vous êtes absolument folles xD ( Et hilarantes) 

D'ailleurs, qui a osé envoyé un message à Sean? J'ai entendu dire qu'il répond super mal à ses fans xD

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Au départ une matière chaude se pose avec délicatesse sur ma nuque, cette chaleur se dissipe si bien que j'y fais peu attention. Puis une main se balade sur mon corps, ce qui me fait émerger de mon paisible sommeil. J'ai compris qu'il s"agit de Sean alors je claque sa main immédiatement.

—Sean, grogné-je, je dors.

—Et moi, j'ai faim.

Sa bouche vient rencontrer ma nuque et je grogne une seconde fois, je le repousse.

—Non, non, non, on a plein de choses à faire aujourd'hui.

—Comme baiser, il insiste.

Il n'est pas possible, je grogne et j'ouvre enfin les yeux. Je me relève et je me défais de son corps. Ce n'est pas que je n'en ai pas envie, mais je déteste par dessus tout que l'on le fasse le matin, ça me rend toute patraque pour le reste de la journée, alors que lui il adore.

—Alors, tu n'avais pas à t'endormir hier soir, je rétorque.

Je m'étire doucement et il se laisse tomber contre le lit. Je sais que je viens de le frustrer et qu'il sera de mauvaise humeur ce matin, j'ai appris à le connaitre. Mais ça passera.

Je me dirige vers la cuisine, mais voyant qu'il n'y a rien à manger digne d'un petit déjeuner, je commande au téléphone.

En l'attente de mon plat, mais aussi que Sean finisse sa douche, je me décide d'appeler Emily, afin d'être sûre que cette tête de linotte ne m'oublie pas. Elle ne répond pas tout de suite, c'est uniquement à la dernière sonnerie.

—Quoi? je l'entends demander toute patraque et d'une voix rauque.

—Tu dormais? je lui demande surprise.

—Bah ouais, la nuit a été courte.

Je vois je vois, certains ont bien profité... Encore heureux que les chambres soient bien insonorisées.

—Le bateau arrive dans une heure, je te rappelle.

—Le bateau? Oh merde! J'avais complètement pommé! J'ai promis à Neels qu'on irait faire du Tennis ce matin, il a repéré je crois un joueur connu et veut faire le contact! J'avais complètement oublié merde!

—Oh... je lâche un peu déçue.

Le problème c'est qu'il est trop tard pour annuler maintenant. Je soupire mais je ne peux pas lui en vouloir d'avoir oublié, c'est Emily...

—D'accord, alors on se voit plus tard, amusez-vous bien !

—Toi aussi!

Elle m'embrasse à distance juste au moment où le service de chambre arrive. C'était rapide ! Je récupère les mets à la présentation digne d'un grand chef et je les pose sur notre table à manger. Je m'y installe et s'offre à moi un véritable spectacle à la magie des océans.. Je commence à manger et je surfe sur mon téléphone portable. Sean n'est pas encore là, je tente de tuer le temps.

Soudain, des rires parviennent à mes oreilles, je tourne la tête vers la droite tout en croquant dans mon ananas sucré et juteux. Il y a une fenêtre qui me donne un petit aperçu sur le palier du bungalow de ma meilleure amie. Maid et Emma en ressortent, tout sourire, comme véritablement épuisés. Il ne m'en faut pas plus pour deviner ce qui s'est passé hier sous l'autre toit. Un plan à quatre? Finalement je m'inquiétais peut être pour rien... Emily et Neels sont sûrement juste un couple .. libertin ! Même si cela m'étonne qu'elle ne m'en ait pas parlé.

Soit, étant donné que je n'ai pas pu appeler Val hier, je l'appelle maintenant. Elle, par contre, répond au quart de tour.

—Lana? Fait-elle surprise.

A sa voix, j'entends qu'elle est fatiguée.

—Tu vas bien? Je lui demande intriguée.

—Euh.. ouais! Enfin, il est cinq heure, je n'ai pas encore dormi, mais ça va.

J'oubliais en effet ce fameux décalage horaire.

—Qu'est-ce que tu fous éveillée à cinq heures?

—Je bossais, répond t-elle d'un air extrêmement naturel.

Ah. En effet.. Je crois que nous ne sommes pas dans le même délire actuellement.

On discute vite fait, elle me raconte qu'elle commence à aller un peu mieux, elle ne sait pas vraiment d'où lui vient son courage, mais depuis que sa mère est presque entre la vie et la mort, elle me dit qu'elle a plutôt envie de se battre pour sa vie. Ce que je trouve très honorable.

Et puis, elle raccroche puisqu'elle doit aller se coucher. Sean m'a rejoint depuis un moment mais se taisait puisque j'étais au téléphone.

—Ca va? je lui demande calmement.

—Ah bah enfin, tu vois que j'existes.

—J'étais avec Avalonne, c'était important.

—Mhh, fait-il. Donc on fait quoi aujourd'hui?

—Du bateau.

—Du quoi?

—Du bateau.

Il semble très perplexe, si bien qu'il se recule sur sa chaise et fronce ses sourcils.

—Oui, j'ai bien compris, mais ça , c'est carrément un truc de riche.

Je soupire.

—Sean... je suis riche...

Il faut qu'il arrête de faire comme si ce n'était pas normal, je suis riche, il n'y a rien de dur à comprendre là dedans.

On s'est ensuite un peu dépêchés, étant donné que le temps filait, le port ne se trouvait qu'à cinq kilomètres, donc on l'a fait à pied, ce qui nous a permis de découvrir le paysage, comme un couple niais, main dans la main. On a pas trop parlé, il doit toujours être de mauvaise humeur puisqu'il l'est chaque matin si l'on ne baise pas. Il lui faut toujours deux bonnes heures pour émerger complètement de sa nuit.

Lorsque l'on arrive sur le port, je le dirige vers le bateau qui sera le notre. Un homme ainsi qu'une femme nous attendent devant, je le vois car ils ont mon prénom inscrit sur leur pancarte.

—Attends... c'est... ça.. le...?

—Le bateau oui.

Il ouvre sa bouche, clairement bouche-bée. Il s'est figé un long moment, alors je le tire par la main pour le faire avancer.

—C'est pas un bateau, c'est un paquebot, il note.

Non, un paquebot c'est plus grand... C'est un Yatch étant donné la taille. Peut-être aurais-je dû le préciser?

—Attends, je croyais qu'on allait faire de la voile ou je ne sais pas..

Je rigole immédiatement. Je ne me moque pas, mais ça me fait rire tout de même.

—Non, on va juste passer une journée agréable dans l'océan dans ce bateau.

Il cligne des yeux, observant à nouveau la grandeur de l'enseigne. Je m'avance donc vers les deux employés qui nous attendent et je leurs indique que nous ne sommes que deux. Ils nous font entrer et si je ne fais plus attention à la luxure de ce genre de bateau, Sean le souligne à chaque instant.

Je m'installe sur le pont principal alors que Sean remonte les escaliers.

—Putain Lana! Truc de fou ! Il y a deux chambres! Deux chambres avec deux vrais lits! Y'a une salle de jour et même une douche ! Une douche marbrée putain ! Et un Jaccuzzi !

Je lui souris, oui j'avais vu cela sur le site internet, c'est pourquoi je l'ai choisis.

—Et tu ne dis rien?

—Bah si c'est cool!

Il ouvre grand ses yeux avant de soupirer.

—Ta vie doit être tellement chiante, tu ne dois plus rien trouver de grandiose.

C'est plutôt vrai, je ne saurais même pas décrire selon moi ce qu'est le luxe, vu que c'est mon quotidien. Je lui souris et je décide de m'assoir sur l'un des transat à disposition, je profite tout simplement du soleil qui s'offre à moi. Le commandant nous annonce qu'ils lèvent l'ancre et je ne peux pas être plus heureuse. J'adore les virées en bateau. Plus jeune, notre père nous emmenait beaucoup en virée, mon frère ma soeur et moi. Même s'il passait la majeure partie de son temps à engueuler ses employés au téléphone, j'étais toujours émerveillée par la beauté de ce monde marin, alors je n'y faisais pas attention.

Sean est assis en face de moi, lui aussi il profite de la situation, c'est bien la première fois que je le vois vraiment détendu, et ça me fait plaisir, puisqu'il me semble être un vrai opposant à la détente. Je le vois fouiller dans son sac, puis il en sors un livre philosophique.

Ah... ça ne m'étonne même plus!

***

Il commence à faire de plus en en plus chaud, même si le vent marin me rafraîchit, le soleil tape. J'ôte ma robe pour pouvoir enfin bronzer comme il se doit. Je sais que mon bronzage va faire des jaloux à l'école.

Ne rien faire, c'est tellement alléchant. Je vois Sean me dévisager, du moins il dévisage mon corps uniquement vêtu d'un bikini. Ca lui fait de l'oeil.

Alors que je ferme les yeux, je sens quelque chose qui me fait de l'ombre. C'est Sean, il s'assied à mes côtés et me caresse la jambe doucement. Je décèle dans ses yeux comme une vague lueur de désir.

—Ce bikini te va à ravir.

Je rigole doucement, puisque ça ne lui ressemble vraiment pas ce genre de phrase.

—Tu sais que c'est exactement la même technique d'approche qu'ont les pédophiles?

—Tu sais que c'est exactement le même tenue qu'adopte les...

Je le fusille du regard et il s'interrompt.

—Les quoi?

Il semble qu'il réfléchisse à la suite de sa phrase pour une fois, il doit lui aussi la trouver bien trop lourde.

—Les femmes distinguées et pleine de vie, se reprend t-il.

—C'est bien ce que je me disais, je rétorque.

Il rigole lui aussi puis cette fois, il s'assied à côté de moi.

—J'ai vraiment envie de toi, il me chuchote à l'oreille.

Voyant les employés à l'autre bout du pont, je le repousse, un peu gênée.

—Sean.. pas ici. Y'a du monde.

Ses lèvres se perdent de plus en plus dans ma nuque pourtant.

—Alors dans la chambre?

—Ce n'est pas parce que c'est une chambre qu'elle est insonorisé, c'est vraiment gênant sachant qu'il y a les membres de l'équipage...

—Mais on fera pas de bruit.

Je reporte mon regard vers lui immédiatement.

—Toi t'es capable de pas faire de bruit? Je connais personne qui grogne plus fort que toi, je pouffe.

Il grimpe par dessus moi, pensant que je ne suis vraiment pas sérieuse mais je le repousse. Pas devant ces gens non ! Il est brusqué, il s'arrête immédiatement, et je sens dans son regard qu'il est perdu.

—T'en a pas envie? Il me demande d'une voix faible.

Je lui attrape la mai, j'ai toujours un pincement au coeur face à ses prunelles toutes tristes.

—Bah si, c'est juste qu'il y a du monde, et ça me gêne beaucoup.

Il finit par soupirer, considérant cette excuse malheureusement comme valable. Il se laisse tomber sur mon côté. Il semble frustré, la preuve ça fait deux semaine que l'on ne s'est pas touché, je pense que ça lui manque, beaucoup.

—Mais j'ai une solution, je lui annonce.

Il hausse un sourcil, visiblement intéressé. Je retrouve une lueur d'espoir dans ses yeux, quoi que cette solution soit.

—Il faut attendre un peu.

—C'est à dire?

—Tu verras.

Comme à chaque fois que Sean est impatient il demande sans cesse, dès qu'il en a l'occasion à quel moment il verra ce que je lui prévois, il est dubitatif, étant donné que l'heure passe, et qu'il ne me voit pas agir.

—Et là? il me demande.

—Sean, bon sang, patiente.

—C'est ce que je fais, je te signale. Depuis une heure.

J'entends des pas s'approcher vers nous, la femme d'équipage, vêtue de blanc me sourit, je fais de même, bien que je me cache les yeux, le soleil étant assez puissant.

—Nous vous avez préparé le déjeuner madame, voulez-vous que l'on vous apporte votre repas ou voudriez-vous diner autour de la table avec votre compagnon?

Je fais mine de réfléchir un instant.

—Ici sera parfait, seulement, puis-je connaître le menu du jour?

—Un filet de Volaille forestier avec une tomate farcie au crabe et à l'arachide.

—Mon "compagnon", je reprends mot pour mot, est allergique à la viande blanche. Ainsi qu'à l'arachide.

Sean ne voit pas tout de suite où je veux en venir, mais il ne rétorque rien pour le moment.

—Oh, si ce n'est que cela, il n'y a pas de problème, on peut lui en préparer une sans arachide et nous avons aussi du poisson aussi..

—Il est allergique au poisson également.

—Oh.. Eh bien, peut être pouvons-nous concocter quelque chose de rapide avec ce qui nous reste? Dans ce genre de situation, les clients apprécient particulièrement l'originalité du chef.

—Pas moi, je fais sèchement. Je ne suis pas comme tous les clients, je réponds avec un certain dédain. Avez-vous du saumon et une poilée de champignon?

—Euh.. Non pas vraiment, s'excuse la femme.

—Alors que faites-vous toujours devant moi? je peste, intransigeante.

Elle m'observe, très confuse. Ses joues ont viré au rouge, et elle se sent quelque peu mal à l'aise.

—Je vous demande pardon?

—Eh bien allez chercher cela. C'est l'unique chose qu'il peut manger sur un bateau, sinon il devient bouleversé.

Le femme hausse les sourcils, assez surprise d'une telle demande.

—Aller en chercher.. vous voulez dire?

—Je ne vais pas vous apprendre votre boulot, trouvez un moyen, sinon j'aurais l'obligeance de dire à mon père que je suis très déçue du service, je réponds tout en la toisant, marquant un mépris considérable.

Elle hoche la tête précipitamment, et bientôt, ils font tomber l'un des bateaux de sauvetage par dessus bord. Elle et son collègue s'embarquent et Sean s'exprime enfin.

—Ah oui, si vous pourriez ramener également une boite de petits pois, j'aimerais bien.

Les trois employés se regardent, visiblement agacés mais ne disent rien pour autant. Je ne suis pas sûre que nous soyons les premier à avoir une telle attitude. Une fois qu'ils sont assez éloignés, je me retourne vers Sean.

—Des petits pois? Sérieusement?

—Dit celle qui demande du saumon et des champignons...

—C'était soit ça, soit rien, je réponds, un sourire guettant mes lèvres, déjà alléché par la suite des évènements.

Je me rapproche de lui puis je passe mes deux bras derrière sa nuque, sans qu'il ne montre de résistance. Visiblement il est paradoxal. Il m'aurait méprisée dans d'autres situations suite à mon comportement infâme, mais puisque ça signifie que l'on peut coucher ensemble, il ne le fera pas. Un vrai petit homme.

Il semble que ça lui suffit à oublier la façon dont j'ai maltraité mon personnel. En réalité, il y a encore le commandant de bord, mais je ne vois pas comment je pourrais réussir à le virer, lui. Il est le dernier restant donc je trouve cela un peu moins gênant. Et puis on ne va pas me faire croire qu'il n'est pas habitué à avoir des clients qui couchent sous son toit !

Je pose mes lèvres sur celles de Sean tant elles m'ont manquées, il ne se laisse pas prier. Il se laisse tomber contre la banquette derrière lui et je grimpe sur lui, histoire de ne pas me défaire de son corps. Il fait chaud, il est brulant, comme mon désir pour lui.

Je n'ai jamais couché avec personne, au milieu de nulle part. Sean sera ma première fois, et ce sentiment de liberté, au milieu de l'océan, sous le vent frais des tropiques. Sean ôte son T-shirt, sans gêne, il me fait de plus en plus confiance avec ça. Alors comme à chaque fois, je l'en remercie et je lui montre qu'il n'a pas à détester ses cicatrices, quoi qu'elles signifient pour lui.

Comme à chaque fois par la suite, il me rend la pareille, il me démontre qu'il n'y a que lui que je dois aimer, puisqu'il est le seul à la hauteur, et il me fait vivre des centaines de sensations, des nouvelles comme des déjà vues.

Son corps et le mien se coordonnent rapidement, ils recherchent leurs marques comme à chaque fois et c'est tellement bon. Je ne peux m'empêcher de rire quand je l'entends gémir. " On ne fera aucun bruit" Ca ne le connaît pas.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai jamais connu une baise aussi marine!

***

—Putain de bordel de merde.

Je me mords la main alors que Sean pose son doigt sur mes lèvres pour m'indiquer de me taire.

Je me laisse tomber sur le côté à nouveau. Nous avons décidé de rester un jour de plus sur le bateau tant c'était agréable. Etre au milieu de nul part, tous les deux, oublier toutes ces conneries que la société fait peser sur nos épaules, c'est un hédonisme pur.

Mais bien vite cette envie de le sentir encore contre moi m'a prise, et je ne pouvait pas à chaque fois utiliser la technique de faire dégager l'équipage. Alors on s'est juré dans la chambre de ne faire aucun bruit. Mais comment est-ce seulement possible quand on a à faire à Sean?

Je reprends ma respiration que je ne peux presque plus contrôler. Pourquoi je ne m'en lasse pas? Pourquoi après quatre mois je ne m'en lasse toujours pas? Qu'est-ce qui cloche chez moi? Les populaires, ont est bien censé se lasser des mecs facilement non?

Je lance un sourire complice à Sean qui me répond, avant de finalement attraper son livre de philosophie et d'enfiler ses lunettes. Sérieusement? On vient de coucher ensemble et il lit? Comment peut-il changer d'humeur si facilement? Je l'observe d'un oeil vif et critique, je détaille son corps humide à cause de notre activité physique, ses lèvres rouges, malmenées par les miennes.

—Sean? Je lance d'une voix faible.

Il hausse les sourcils tout en faisant une petite grimace.

—Me dit pas que tu veux qu'on le refasse, parce que je suis actuellement KO. Du moins, si tu veux t'y prendre seule par contre, je n'y vois pas de...

—Sean! Je l'interromps, toute honteuse. Non, ça va, ça va pour l'instant.

—Ouf !

—Vieux papi! Je lui lance, amusée.

—Qu'as tu dis?

Il hausse les sourcils, alors que je suis hilare.

—Plus sérieusement, j'aurais une question.

Il m'invite à continuer, tout en reportant son regard vers son bouquin.

—Parfois c'est bizarre, tu sais toujours tout, absolument tout, par exemple, tu savais pour Shawn et moi, alors que personne ne le savait.

Il me fixe sérieusement, et je ne comprends pas trop pourquoi un sourire se dégage de ses lèvres.

—Tu ne le sais pas? Je suis Gossip Girl!

Je mets un temps à comprendre qu'il fait de l'humour, si bien que je le frappe contre l'épaule, j'étais sérieuse!

—Je suis sérieuse, comment tu savais pour Shawn?

Il est surpris par la question. Il réajuste la couverture sur son torse tout en réfléchissant un cours instant. Après le sexe, il lui est plus facile de se livrer, j'en profite donc. Il soupire durement, et relève ses yeux au ciel.

—Bah, je prenais des cours d'informatique. Louis, ton ex le pédé, était dans ce groupe, et tous ses autres potes. Il était remonté puisque tu l'avais largué, évidemment on oublie souvent bien vite ma présence, alors il a déballé à ses potes que tu l'avais largué et que tu avais couché avec Shawn, puisque tu le lui avais dit... J'ai retenu cette information, je savais qu'elle me serait utile un jour ou l'autre.

J'hausse l'un de mes sourcils. Je pensais qu'il y avait une raison plus profonde à cela, mais le problème est qu'il parle si peu de lui, que j'ai l'impression que tout est un mystère réel chez lui.

—C'est pour cela que tu ne m'aimais pas? Je lui demande sérieusement.

Là encore il réfléchit, je sais qu'il veut faire très attention aux mots qu'ils emploiera.

—En partie, t'étais trop égocentrique pour moi. Trop futile, et puis selon moi sans aucun principe, coucher avec le frère de ta meilleure amie quand même... C'est limite.

—Et tu penses toujours la même chose de moi désormais?

—Ah carrément ! Lance t-il sans hésitation. Sauf qu'en plus, tu es chiante, ça c'était pas dans ma liste avant.

Je n'attends pas plus pour le frapper alors qu'il est hilare. Il faut toujours qu'il gâche tout moment romantique.

—T'es pas très supportable, mais ça va.

—Tu plaisantes j'espère ! C'est toi qui est invivable ! Je rétorque à voix haute.

—Non, je suis super facile à vivre.

Je crois qu'on ne parle pas de la même personne, je ne connais pas plus bipolaire, ronchon, et vexable que lui. Et pour me démontrer qu'en effet il est super facile à vivre, il m'attrape entre ses bras, et son corps gorgé de sueur touche le mien. Je n'ai rien contre un torse humide pendant le sexe, mais après, alors là, il en est hors de question. Je grimace et je tente de m'extirper.

—Lâche moi! Je hurle.

—Non, allez, avoue que t'es chiante parfois.

Alors que je me débats avec la ferme intention de ne pas me laisser m'empoisonner avec sa sueur, une petite douleur se fait sentir dans le bas du ventre. Je ne réagis pas au départ, mais elle persiste. Dès lors, je recroqueville mes jambes contre moi-même et je demande plutôt sèchement à Sean de me lâcher, oh putain, c'est douloureux!

—Ca va? demande Sean surpris de mon changement d'humeur.

—Euh, ouais, je souffle.

Je ne veux pas l'inquiéter, je pense juste à une petite crampe. Cependant, je laisse un léger cri s'échapper alors que la douleur s'intensifie.

—Lana qu'est-ce que t'as? S'inquiète t-il.

Sean se met à genou sur le lit et m'observe, les yeux brillants.

—T'es en train de rêver et de fantasmer sur moi?

J'aurais aimé. J'aurais aimé.

—Non, j'ai mal au ventre Sean, c'est hyper douloureux.

—C'est de ma faute? il me demande inquiet. Je t'ai fait mal? J'ai été trop fort?

—Non Sean, je gémis. J'en sais rien...Mais... Purée ça fait mal !

Il se redresse et vient m'occulter, il pose sa main sur le bas de mon ventre doucement, mais ça me fait encore plus mal.

—Ptin, Sean, appelle les secours.

—Les secours? il me demande paniqué.

J'hoche la tête précipitamment, sans trop savoir à quoi j'ai affaire.

—Habille toi, il m'annonce, je vais chercher le personnel.

—Non! Attends!

Trop tard, il est déjà parti. Fait chier, il faut que je m'habille mais avec la douleur c'est mal parti. J'enfile ma culotte, j'attrape ma robe au sol et l'enfile avec beaucoup de mal, mais je m'empresse, je n'ai pas envie que l'on me voit à poil tout de même.

Ensuite je me roule sur le lit, de sorte à faire passer la douleur mais rien ne passe.

La femme de l'équipage arrive, un téléphone à la main.

—Vous pouvez me répondre madame?

Je secoue la tête, je transpire, et puis la douleur s'intensifie, si bien que j'en perds mon énergie, mon esprit s'embrouille, et j'ai une soudaine migraine.


****

YO! 

😅Wtf Lana ? Qu'a t-elle selon vous? 

On va clore le débat: c'est pas un bébé merci mdr. (En vrai c'est pas un suspense de fou mais j'aime juste faire genre mdr ) 

Partie II du chapitre demain comme promis

Ou alors dès qu'il atteint 800-900 votes, si vous êtes plus rapides! 

(Je préfère m'assurer encore une fois qu'une majorité l'a lu avant de poster le second, sinon ça fout le bordel )

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