Bon les 800 votes sont clairement allé trop vite reuuhu ( d'ailleurs, ça veut dire que certains d'entre vous ne votent pas mes chapitres d'habitude? Quelle déception :'( )

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—Ptin, Sean, appelle les secours.

—Les secours? il me demande paniqué.

J'hoche la tête précipitamment, sans trop savoir à quoi j'ai affaire.

—Habille toi, il m'annonce, je vais chercher le personnel.

—Non! Attends!

Trop tard, il est déjà parti. Fait chier, il faut que je m'habille mais avec la douleur c'est mal parti. J'enfile ma culotte, j'attrape ma robe au sol et l'enfile avec beaucoup de mal, mais je m'empresse, je n'ai pas envie que l'on me voit à poil tout de même.

Ensuite je me roule sur le lit, de sorte à faire passer la douleur mais rien ne passe.

La femme de l'équipage arrive, un téléphone à la main.

—Vous pouvez me répondre madame?

Je secoue la tête, je transpire, et puis la douleur s'intensifie, si bien que j'en perds mon énergie, mon esprit s'embrouille, et j'ai une soudaine migraine.

Après quoi, je n'entends rien, du moins je n'écoute pas, mes oreilles bourdonnent en quelque sorte. 

Le sauvetage doit durer dix minutes, dix longues minutes, les plus longues de ma vie. Putain ! Je n'ai jamais eu aussi mal.

Bientôt, on me dirige vers l'hôpital et on me reçoit immédiatement, je ne suis pas du genre à pleurer mais cette douleur est bien trop forte pour résister.

En revanche, étant donné que j'ai une sécurité sociale en or, je suis rapidement reçue. Je crois même crier à un moment "Donnez moi la péridurale !!!"

Et puis on me donne un verre d'eau avec un médicament et la douleur s'évapore quelques minutes plus tard, complètement. Suis-je au paradis?

Le médecin vient à moi et m'observe fixement avec un certain dédain dans son regard.

—Vous vous sentez mieux?

—Oui, je réponds, un peu fatiguée. Qu'était-ce donc que ça? Je n'ai jamais eu aussi mal!

—Du cinéma, il me répond sèchement.

Pardon? Je cligne des yeux avant d'observer Sean qui semble rassuré de me voir aller mieux.

—Du cinéma ? je demande.

—Il s'agit juste d'une petite crampe de début de règles, il n'y avait pas besoin d'en faire tout un plat.

Ah. Ce n'est donc que ça. Il est drôle lui, comment suis-je censée savoir qu'il s'agissait de ce type de douleur si cela ne me fait jamais aussi mal?

—Mais j'aimerais vous y voir moi ! Ca faisait vraiment mal! J'étais au bord de la mort!

Il souffle visiblement agacé.

—Comme toutes les filles, chaque mois.

Vraiment? Alors c'est donc ça avoir ses règles? J'ai déjà eu quelques douleurs, mais ce n'était vraiment rien par rapport à ce que je viens de vivre. J'ai donc été dans le déni de la réalité des règles toutes ces années? C'est pour cela que je ne comprenais pas pourquoi les filles en venaient à se plaindre... Ah... Il m'explique que cette douleur est sûrement dû au voyage en avion, ça aurait agit sur mes hormones.

Je sors bientôt de ma chambre d'hôpital et j'aperçois Sean dans la salle d'attente. Au loin, il me semble plutôt paniqué par la situation, il fixe le vide et son talon claque frénétiquement contre le sol. Je souris, puisque ça fait toujours plaisir de savoir qu'il tient tant à moi. Je crois qu'il m'entends arriver puisqu'il se tourne rapidement. Son air froid m'intimide quelque peu.

Il se relève, et j'ai l'impression qu'il lutte contre lui pour ne pas manifester son pénible soulagement. En réalité je ne sais pas qui était le plus paniqué. Lui ou moi?

Sa main caresse mon visage et se sont ses deux prunelles que je fixe avec une ferme intention, paniquées elles sont encore plus belle.

—Tout va bien, je le rassure en attrapant sa main rugueuse.

—C'est à dire? T'as ressusciter  d'entre les morts?

J'ose un sourire.

—Non, non, rien de très grave t'inquiète.

—C'est à dire?

Il insiste, son regard fixe me déstabilise, il est froid. Il ne se veut pas méchant, il est juste un peu paniqué. Mais je n'ai pas vraiment envie de lui dire que pour ce merveilleux voyage dame nature s'est imposé.

Malheureusement, devant son incompréhension, je suis bien obligée de lui expliquer.

—J'ai mes... trucs de filles, je dis en toussant, de sorte à ce qu'il n'entende à peine.

—Hein?

Il ne comprend pas vraiment ce que je veux dire par là. Bon dieu! Ca ne lui arrive jamais de réfléchir aux bons moments?

—Rouge, je lâche.

Il hausse les sourcils, et s'il ne comprend pas au début, son visage devient bientôt blême, comme si la mort l'attendait.

—Rouge, tu veux dire...

—Rouge !

Contre toute attente, son visage dégage un air de douloureuse peine. Il fait une moue avec sa bouche et ses yeux brillent.

—Noooooon! Lâche t-il sans contrôler le volume de sa voix.

Il vient de dire cela à voix haute, et tout le monde nous observe désormais, mais étrangement, je me marre.

C'est vrai que j'ai toujours eu de la chance, dès que mes règles tombaient Sean n'avait jamais à me voir, mais ce mois-ci est différent, il n'y aura sûrement pas d'autre partie de jambe en l'air cette semaine... Malgré tout, je le vois un peu stressé. Je ne comprends pas trop, mais je ne pose pas de questions.

—Qu'est-ce que t'as? Tu sais c'est pas la mort, on pourra reprendre notre rythme à Los Angeles.

—C'est pas ça, dit-il, tout en déviant son regard sur le côté.

Alors là, Sean me laisse sur le cul. Son comportement est vraiment très étrange, il semble stressé, par quoi?

—Sean! Je l'interpelle alors qu'il semble déconcentré. Quoi?

—Euh... Non rien, on y va?

J'attrape sa main fermement alors qu'il se retourne, lui demandant de poursuivre.

—Quoi? j'insiste.

Il finit par soupirer, il sort quelque chose de sa poche puis me le tend. Il s'échappe ensuite, me laissant assez perplexe. J'observe avec attention ce qu'il vient de me donner et j'ai un moment de doute. C'est quoi ça?

Et puis, mon visage s'illumine, un sourire se fraye un chemin à travers mes lèvres et je rougis.

BORDEL IL EST ADORABLE. Je cours à sa poursuite, mais il avance trop rapidement, comme s'il  n'assumait pas ce qu'il venait d'acheter. Il m'a en effet acheter un petit pendentif. C'est un petit S avec un coeur dessus. Ce n'est pas vraiment de la qualité, mais c'est assez jolie puisqu'il semble avoir été fait avec la main d'un local. Le petit palmier à côté de la lettre me fait rougir. Il m'a donné une petite lettre avec son nom !!

Certains pourraient trouver ça à gerber, mais jamais Sean ne m'a offert quelque chose. Et je suppose que tout à l'heure, paniqué, il a désiré m'acheter un petit truc !

Je marche à grande emjanbée derrière lui et on regagne bientôt la plage.

—Sean! Revient ici que je te fasse un câlin sale fou ! S comme Sean? Je m'écrie.

—Non S comme Sa suffit ! Dit-il en français.

—Ca commence par un « ç », je lui fais remarquer.

Au final j'arrête de courir derrière lui, j'observe à nouveau cet objet qui me fait bien plus plaisir qu'il ne le devrait. Il m'a offert un S bordel ! Je le contemple avec attention avec un sourire béat. Mes sentiments se mélangent en moi. Bordel que je l'aime !

—Lana?

Je me retourne immédiatement vers cette personne qui m'interpelle, alors que Sean n'a pas remarqué que je me suis arrêtée, il continue d'avancer. Mon visage se décompose suite à cette interpellation.

Il s'agit d'Alexander et d'un de ses amis. Quelle est sérieusement la probabilité que l'on se retrouve ici au même endroit? Du moins, c'est vrai que beaucoup de gens de mon milieu partent en vacance avant les révisions, mais là, c'est gros... je me fige et je crois tourner à l'orange. Alexander, c'est l'ami de ma famille qui au garage de Sean, l'avait insulté lui et son père sans douceur.

—Alexander, et .. Julian ! Je fais relativement surprise, mais pas enchantée du tout.

—Alors là, j'y crois pas, s'exclame Julian. Quelle est la probabilité qu'on se retrouve ici ?

Je disais justement la même chose. J'ai vraiment l'envie d'y aller, je ne veux pas que Sean voit que je leurs parle. Rappelons qu'il y a de cela quelques mois, ils menaçaient son père et que je n'ai jamais dit à Sean les connaître.

—Qu'est-ce que tu fais là? Ils demandent.

—Oh, je suis juste venue me reposer ici, avant les exams...

—Seule ? Ils font, étonné.

—Euh... ouais, mais je suis désolée, je suis super pressée.

Alors que je tente de me retourner., je suis coupée par Sean, qui m'interpelle au loin, il a remarqué que je ne le suivais plus.

Fait chier. Je commence à paniquer, mon coeur tambourine contre ma poitrine et je suis incapable de bouger, incapable de penser. Je ne sais pas comment éviter leur confrontation. Je connais Sean, il prendra mal le fait que je suis amie avec des gens qui lui pourrisse la vie, et même pire, que je n'ai rien fait par la suite pour empêcher leur comportement ingrat !

—Si seule que ça? Ils demandent en dévisageant Sean. Attends... attends, tu connais ce mec? Fait Alexander presque indigné.

Et voilà, c'est la merde!

—Euh ouais, enfin... je suis vraiment désolée, je dois filer !

Pourtant, Alexander ne voit pas les choses autrement. Il m'attrape par la main.

—Ce n'est pas parce que ton employé te demande de te presser que tu dois t'exécuter. Tu ne les dresse donc pas? Pouffe l'un.

Mon employé? Mon visage tourne au rouge lorsque je comprends qu'ils parlent de Sean. Je sens le feux me monter aux joues, mais je ne sais pas quoi leurs répondre. Dans un sens, si je réponds que je suis en couple avec Sean, je sais qu'ils le cafteront à leurs parents ou à leurs amis. « Tu ne sais pas quoi ! Lana Givenchy sort avec un fils de garagiste ! ».

Et si moi, ça ne me pose pas de problème, ça posera un problème à l'ensemble des bourgeois, et même à mon père s'il l'apprend. Peut être que je me fais des films, mais bien que je déteste mon milieu, on m'a toujours appris que la famille passait avant.  Je sais que je devrais protester, mais je  préfère esquiver.

—Ca n'a rien à voir, je suis à la bourre.

—Attends, on organise une soirée ce soir ça te dit de...

—Oui, je les interromps, envoyez moi les informations sur instagram.

Je me retourne franchement, et à peine ai-je le temps de faire un pas, que je rentre de plein fouet dans Sean. Je ne l'ai pas du tout entendu arriver. Je me recule doucement et mon coeur bat à une vitesse bien trop anormale.

—Qu'est-ce qu'ils foutent là? Demande Sean qui arrive dans mon dos, tu les connais?

Je panique, je panique clairement, je ne sais pas comment réagir. En fait, je ne sais jamais comment réagit face à Sean quand il est énervé.

—Nous sommes ses potes, annonce clairement Alexander. C'est fou mon gars, j'pensais pas que t'avais la chance de te rincer l'oeil à ce point, en tant qu'employé de Givenchy.

—Employé ? Il demande immédiatement en me fusillant du regard.

FAIT CHIER. Je suis là, immobile face à mon destin. Ils ont voulu tenter l'humour, sauf que ça ne marche pas dans ce genre de situation.

—Ouep. Avoue tu te rinces les yeux?

Sean n'entend plus rien, il me fixe avec un air très mauvais, il ne regarde que moi, et je me pince les lèvres, tout en me tortillant, comme un enfant qui vient de commettre une vraie bêtise.

—Sûrement oui, puisque je suis son petit ami, il lâche clairement.

Alexander et Julian se sentent immédiatement gênés, ils ne savent pas quoi dire.

—Oh wow, tu te tapes ta patronne ! Excellent.

Sean sourit, alors que sa main accroche la mienne, et je  sens qu'il me la broie.  Je ferme les yeux doucement et je prie pour que ces deux enflures ne le caftent à personne, si ça arrive aux oreilles de mon père je suis morte. Croyez moi, les choses dans ce monde se savent bien plus vite que vous ne le croyez.

Je me sens mal à l'aise, je quitte la conversation, en me retournant et je me dirige vers la bouée de sauvetage, apeurée, sans répartie. Si mon père l'apprend, je suis foutue. Il ne sait même pas que je suis en voyage avec lui !

Sean me poursuit aussitôt.

—Ton employé? Il grogne.

—J'ai paniqué, Sean, je suis désolée, c'est pas... je n'ai rien dit, c'est eux qui l'ont pensé ! J'ai à peine eu le temps de nier!

—Putain, t'as toujours honte de moi, j'hallucine.

—Non! Je crie.

—Je rentre à l'hôtel il annonce.

—Sérieusement? T'es vraiment en colère pour ça? Sean tu sais très bien que je t'aime, je n'ai pas honte de toi.

Il roule des yeux comme si ce n'était pas une excuse suffisante. Il me fait comprendre qu'il ne retournera pas sur le bateau.

Il enfuit ses mains dans ses poches et se retourne. Fait chier ! Je crois que j'ai vraiment merdé, mais en même temps qu'auriez-vous fait dans ma situation?

Mais d'où me vient ce tel état de tétanisation face à Sean? Bon dieu !

****

—Quelle journée de merde, je soupire.

Je referme la porte de la chambre d'Emily et me déchausse, par peur de salir la pièce à cause du sable sur mes sandales. Je ne suis pas encore allée voir Sean dans notre chambre, je préfère le laisser un peu seul, le temps qu'il se calme, c'est pourquoi, j'ôte mes lunettes de soleil tout en cherchant ma meilleure amie dans sa chambre d'hotel. Je n'ai pas eu de nouvelles d'elle depuis que je suis partie an bateau. Je finis par l'apercevoir, allongée sur son lit, je m'y assieds donc brutalement, et me laisse tomber sur le dos.

—Franchement ça craint d'être en couple.

En effet, ce n'est pas parce que ça fait quatre heure que je n'ai pas parlé à Sean que mon esprit pense moins à lui. Il est dans toutes mes pensées, c'est agaçant. Je ne sais pas s'il sera faché plus tard ou non et en soit, ça me fend un peu le coeur. J'ai l'impression d'être autant coupable dans l'historie que je ne le suis pas.

Je n'entends pour autant aucune manifestation de la part de ma meilleure amie, ce que je trouve très étonnant. D'habitude, elle se lèverait et elle me ferait cracher le morceau.

—Em? je chuchote doucement. Tu vas bien?

Ce n'est que maintenant que je constate qu'en effet elle renifle du nez, de façon saccadée. Pleure t-elle?

—Em? Il y a un soucis? je m'inquiète dès lors.

Elle se relève un peu, et je peux distinguer l'expression de son visage, il est rougi, ses yeux sont tirés comme si elle avait longuement pleuré, ses paupière et le contour de ses yeux sont noirs, et je perçois la souffrance sur son visage. Je crois que je vais devoir mettre mes problèmes de côté pour le moment. Je m'approche d'elle et la serre dans mes bras. Elle se laisse tomber contre moi comme si elle n'attendait que ça, comme si elle n'attendait que moi. Je commence vraiment à m'inquiéter de la voir dans un tel état.

—Hey, calme toi, raconte moi tout. Tu t'es disputée avec Neels?

Elle secoue la tête, alors qu'elle se remet à pleurer et hoqueter de plus belle. Bon sang mais qu'est-ce qui peut la mettre dans un état pareil! Je tente de la rassurer comme je peux, mais j'aimerais bien savoir ce qui se passe.

—Je crois que Neels me trompe, dit-il dans un chuchotement presque sourd mais qui a l'audace de me frapper.

—Comment ça tu crois?

Elle tente de contrôler son flot de larmes et ça me fait sincèrement mal de la voir ainsi. Elle tente d'essuyer son oeil droit et de prendre un peu sur elle pour me parler.

—J'en étais pas sûre, mais maintenant j'en suis sûre.

*****

YO

(Alors déjà wtf merci pour les 800 likes en quelques heures, j'étais absolument pas prête moi).

Votre avis sur le chapitre?

Que pensez vous de la réaction de Sean?

Lana est-elle vraiment en tort? Vous en pensez quoi?

Neels trompe t-il Emily? Pourtant tout semblait aller si bien, non? Que s'est-il passé?

Des idées pour la suite?

Peut être que vous pouvez demander aux personnages sur insta pour les réconforter ou leurs demander ce qui se passe xD (je vais loin mais je vous assure peut être vous aurez des ptits indices ;) )

Leurs instas:

- Lana : lanavgivenchy

-Sean : seansstewart

-Emily: emilywhittoncollins

-Neels: neelsxemybae