35-I'm the winner

Aujourd'hui il s'agit de mon premier rendez-vous avec Sean. Rendez-vous est un grand mot mais c'est tout de même la réalité des choses; même s'il s'obstine à nous nommer comme des demi sex-connaissance, ça n'a pas de sens.

A vrai dire c'est Emily qui m'a donné l'idée d'un rendez-vous avec Sean. En effet, ça ne m'avait jamais traversé l'esprit de vouloir passer du temps avec lui en dehors des cours, mise à part chez lui. Je veux dire, je ne nous voyais pas du tout nous tenir la main l'un et l'autre dans un parc autour d'un pique-nique romantique. D'ailleurs, cette idée me donne presque envie de gerber car ça ne nous représente pas du tout. Mais lorsqu'Emilie m'a contée à quel point l'une de ses séances de patinages avec Neels fut hilarante, je lui ai généreusement piqué l'idée. Evidement, pour que Sean accepte il m'a fallu batailler, il m'a clairement dit que ce genre d'idée était stupide. Alors je me moquais de lui, disant qu'il était nul au patinage, et qu'il avait peur de se prendre une raclée.

Vous connaissez Sean, après m'avoir toisé de la façon la plus ingrate, il m'a énoncé qu'il viendrait et que l'on verrait qui rira bien le dernier.

Résultat, tout le monde est content, j'ai un rendez-vous avec lui, et il a réussi à animer son esprit de compétition.

Je prends du temps en général pour me préparer, mais cette fois, j'y mets une éternité, entre épilation des jambes, épilation du maillot, vérification que je n'ai pas de duvet, connaissant Sean et ses manies à trouver amusant le moindre petit détail. J'ai fait un masque à mes cheveux afin de les rendre plus soyeux, je les trouvais un peu terne ces temps-ci, sûrement dû au stress des cours et des notes. Je me suis aussi fait les ongles et j'ai choisis ma tenue, tout cela en un peu moins de quatre heure, la cinquième heure était destinée à enfiler ma tenue, me maquiller et me parfumer. Cinq heure, rien que ça.

Quelqu'un frappe à ma porte alors même que je finis d'appliquer mon rouge à lèvre matte corail, donnant un côté très naturel et épuré à mes lèvres. Je finis de m'appliquer, par peur que ce rouge à lèvre sèche trop vite, puis ouvre la porte.

—Quoi?

A peine ai-je ouvert la porte que mon frère se met à tousser.

—Purée mais tu vas où comme ça? Ca chlingue la meuf.

—Bah à la patinoire.

Il hausse un sourcil avant de me détailler dans les grandes lignes.

—Pourquoi tu portes une robe et tu te maquilles alors?

—Primo, je me suis maquillée en mode nude, pour ne pas en faire trop justement, et vraiment? Tu trouves cette robe un peu inapropriée?

—Tu vas patiner alors oui..Va te foutre un jean.

—T'es vraiment trop chiant, je soupire.

Je grogne avant de lui refermer la porte au nez, je me change plutôt déçue, j'ai passé un temps bien trop long à l'enfiler... Je vous vois venir, pourquoi porterais-je une robe pour patiner? Ca n'a aucun sens.

Oui?

Lorsque j'arrive à la patinoire, je regarde ma montre, j'ai exactement trente putain de minutes de retard. Je ne suis pas très douée pour arriver à l'heure il faut le dire, et encore moins aujourd'hui, en même temps je ne savais pas trop quel Jean mettre. Je me hâte vers l'entrée et constate que Sean m'attend devant l'enseigne. Je tente de paraître sûre de moi et inconsciente de mon terrible retard.

Il me dévisage avec rigidité avant de me toiser. Je tente de l'embrasser sur la joue mais il me repousse.

—Même pas en rêve, tu es en très mauvaise posture.

Il dit ça en se retournant et en adoptant un air froid à en repousser plus d'un, je soupire. Je me dirige vers l'accueil tout en soupirant et nous prends deux tiquets, évidemment Sean insiste pour payer sa part, mais mon père m'a rendue une de mes cartes de crédit, j'ai si peu dépenser en un mois, que ce n'est pas dix dollars supplémentaires qui troueront mon compte en banque. Oui, mon père m'a rendue l'une de mes cartes bancaires, l'une des quinze. Ce n'est pas une énorme considération pour tous mes efforts fournis en classe, mais je suppose que ça suffit.

—T'avais pas à faire ça, dit-il presque vexé.

—C'est pour m'excuser de mon retard, et arrête de faire la gueule, t'es lourd.

Il m'ignore puis demande des patins à sa taille tandis que je sors mes patins personnels, j'ai l'habitude de patiner, j'en fais depuis très jeune, quitte à pratiquer autant le faire avec confort.

Lorsque nous pénétrons dans la salle, moi et monsieur ronchon, je me décide à entrer sur la glace sans chipoter. Cependant quand je me retourne je le vois hésiter.

—Bah viens.

—T'es drôle toi.

Je l'observe de haut en bas. Il paraît un peu effrayé par la glace, et je comprends, il n'en a jamais fait.

—C'est ta première fois?

—Peut être bien.

Je glisse vers lui et ose un sourire des plus adorables. Il a osé me défier à ce sport alors qu'il ne sait pas en faire ! Quel culot! Cependant, je le trouve adorable, j'adore voir des personnes s'initier au patin, c'est toujours drôle.

—Ok alors déjà ne reste pas debout comme un constipé, entre sur la piste et accroche toi.

Il soupire durement avant de se lancer. Malheureusement , il ne tarde pas à perdre l'équilibre, dès lors je le rattrape par le bras et ris un peu comme une idiote.

—Putain ne te fiche pas de moi.

Je tente de me reprendre, mais je trouve ça hillarant d'être pour une fois nettement meilleure que lui. Ce n'est pas très souvent que ça arrive.

—Je vais t'expliquer les mouvements basiques, regarde bien.

Je le lâche deux secondes, alors il se précipite pour se rattraper contre le bord. Dès lors je lui explique les mouvements de base et lui donne de nombreux conseils pour qu'il garde l'équilibre, il m'observe avec attention et minutie en faisant attention au moindre détail, il ne laisse pas passer une miette. Il s'y exerce ensuite. Je dois dans un premier temps le tenir par la main, mais il n'a pas vraiment peur, la peur de tomber de le guète pas, il se lance à chaque fois. Il tombe à plusieurs reprises mais se relève sans ronchonner. Je sais qu'il aime bien faire, je trouve ça adorablement mignon. Il met toujours son coeur dans tout ce qu'il entreprend, il ne se décourage pas, ça me plaît.

—Tu veux que l'on aille plus loin? Je lui demande en constatant que ça fait une bonne vingtaine de minutes qu'il s'entraine à faire des tours de terrain.

—Non.

Je ne sais jamais quoi répondre après ces non, après ces noms dépourvus d'émotion. Je retente le coup alord.

—Tu veux te lancer sur la piste?

—Non.

Je soupire durement et l'observe. Je crois qu'il veut continuer à faire quelques tours avant de maitriser totalement la chose. Il est trop concentré pour faire attention à moi.

—Ok, je vais faire un tour et je reviens, ça te va?

—Mhh, mhh, fait-il en hochant la tête sans vraiment s'attarder.

Je n'aime pas trop faire des tours, il y a toujours des personnes lentes qui ne savent pas patiner et je ne cesse de rentrer dans leurs pieds. Je me mets alors à filer sur la glace, et mes longs cheveux suivent le mouvement, l'air frais traverse chacun de mes pores, et j'adore la sensation, j'enchaine quelques figures afin de me défouler un peu, je me lâche comme très souvent en patin, c'est un sport que j'affectionne particulièrement. Je file à la vitesse de la musique et le sourire me revient.

Mais alors que je freine, un peu trop perdue dans mes pensées, je peine à contrôler mon arrêt, dès lors je rencontre de plein fouet l'une des bordures de la piste. Je me fais immédiatement interpeller.

—Lana?

Je rigole un peu bêtement et ne me relève pas tout de suite. . Je ne me suis pas fait vraiment mal, mais ça a eu le dont de bien me secouer comme il le fallait. Je me retourne et détaille cette personne qui s'est approchée, je reconnais vite William, un ami du collège que je n'avais pas revu depuis longtemps, depuis le collège en fait. On était assez proche, je sais qu'il craquait sur Avalonne à l'époque.

—Oh William! Ca fait longtemps! Mais tu n'as pas changé d'un poil ! Enfin si, tu as de la barbe, je rigole.

—T'as besoin d'aide? Me demande t-il tout en me niaisant. On retourne à l'état de débutante?

Je relève les yeux tout en grimaçant et il rigole. Il me tend la main et m'aide à me relever doucement.

—Ah bah tu as aussi pris du muscle, je l'embête, jamais tu n'aurais réussis à me soulever avant.

—Ou alors tu as perdu tout ton gras, rétorque t-il.

Je le frappe sur l'épaule sans vouloir ce geste méchant, on a toujours passé notre temps à nous lancer des piques. Je ne saurais pas expliquer pourquoi mais ça nous amusait.

—Alors dit moi, je commence. Qu'est-ce qui t'emmène ici?

—Juste besoin de me défouler, mauvaise semaine et toi?

—Je suis venue avec un ami.

Il hoche la tête alors que je cherche Sean du regard.

—Ca te dit qu'on patine un peu?

Je dévie à nouveau mon regard et continue de chercher le brun des yeux, afin de m'assurer qu'il va bien et qu'il ne s'impatiente pas, mais je ne le vois guère. Devant l'air insistant de William je ne peux refuser de lui accorder une petite glisse.

—Ouais !

Il me prend la main avant de m'entrainer dans une glisse des plus endurantes, on a déjà patiné ensemble plus jeunes, alors évidemment nous retrouvons bien vite nos repères. Nous faisons quelques courses puis quelque pas de patinage artistique juste pour le plaisir d'impressionner les autres. Nous continuons ainsi quelques minutes, avant de nous arrêter au milieu de la piste, alors qu'il réajuste son patin. On discute encore un peu et il me raconte ce qu'il est devenu depuis ces années, combien la pression de sa famille est dure à soutenir, et comment il évacue toute cette pression. C'est assez incroyable car peu de bourgeois avouent souffrir de cette pression familiale, à par lui, moi, et Avalonne( je crois), je ne connais personne d'autre. D'ailleurs il lui demande des nouvelles d'elle, et je ne sais quoi lui répondre, car je ne comprends pas pourquoi il y a désormais une telle distance entre nous, je préfère éviter le sujet.

Soudain un raclement de gorge se fait entendre. Je me retourne et constate que Sean est là, debout, au milieu de la piste, le visage fermé et tendu, je ne sais pas s'il contrôle sa peur de tomber ou s'il est en colère. J'aurais dû m'y attendre, mais il était grognon et j'avais besoin de décompresser de mon côté.

—Ah William, voilà je te présente mon ami! je réplique de façon entreprenante.

—Ah, un ami? me demande William sans pour autant lâcher Sean du regard.

J'hoche la tête. Sean glisse sa main dans mon dos tout en fixant William d'un air dur. Je fais mine de ne pas l'avoir remarqué.

—Ouep, et donc Sean, je te présente William, un ami du ...

—Euh, je m'en fou, me coupte t-il tu viens?

Il dit cela tout en me rapprochant de lui. Je ressens immédiatement la tension entre les deux garçons. J'aurais aimé continuer de patiner avec mon ami, mais je pense qu'il ne s'agit pas d'une bonne idée, le bras de Sean se fait de plus en plus insistant. Je me décide alors à le suivre bien que désolée de lâcher William de la sorte.

—T'avais pas besoin d'être si dur, je grogne doucement.

Il se retourne vers moi en haussant les sourcils.

—Ah bon? Ca fait dix minutes que je t'observe avec ce gars Lana, tu as de la chance que je ne me sois pas cassé.

J'hausse un sourcil, très surprise, j'ai un mouvement de recule. Il m'a observé avec William? Je suis un peu confuse, mais je me défends très vite.

—Mais c'est toi qui m'a dit que je pouvais! Et puis tu étais grincheux et t'avais l'air d'avoir besoin de te concentrer, je me défends.

—Certes, mais jamais je ne t'ai dit que j'étais d'accord pour que tu te la coule douce avec ce gars qui dans chacun de ses regards désirait te baiser, dit-il froidement.

—Tu racontes n'importe Sean. C'est un pote, c'est tout. Je ne l'avais pas vu depuis longtemps, mais en aucun cas il ne me regardait comme...

—Je sais ce que j'ai vu Lana, me réprimande t-il.

Cette réplique me fait assez rire, elle ne m'énerve pas. Elle m'amuse puisque ça me montre qu'il est juste jaloux, et qu'en fait, oui, il tient à moi. Je me mets à sourire bêtement.

—Sean? T'es jaloux?

Il détourne son visage alors qu'on avance lentement car il prend son temps.

—Non.

Je souris et m'attache à lui.

—Oh que si ! T'es hyper jaloux.

—Arrête. Et lâche moi, t'es lourde, t'es vraiment grosse, on va tomber.

Je ne l'écoute pas et m'obstine à le coller. Je pose mes mains sur ses deux joues que je pince tout en grimaçant moi même.

—T'es trop chou quand t'es jaloux.

Malheureusement, il perd bientôt l'équilibre et l'on fini tous les deux sur la glace. Je suis hilare, il l'est beaucoup moins.

—T'es tellement reloue, m'indique t-il.

Je me relève et lui tend la main pour qu'il se relève. Je l'approche de l'un des bord et continue de le narguer avec sa jalousie. Il s'adosse à l'une des paroi, avant de m'attraper par la taille, et de me rapprocher de lui.

—Je suis pas jaloux merde, répond t-il près de mes lèvres.

Je passe mes mains derrière sa nuque et comme à chaque fois, mon coeur se met à battre bien plus vite que la moyenne, la chaleur de son corps face à la fraicheur de la salle s'assemble plutôt bien s'assembler, j'y trouve un juste milieu. Il finit par poser ses lèvres doucement sur les miennes puisque il est si contradictoire. Lorsque j'ouvre les yeux je le vois détourner son regard vers la droite avant de le rediriger vers moi.

Je retourne alors ma tête vers cette direction en me décollant un peu, il m'approche subitement vers lui comme s'il ne voulait pas que j'ai le temps d'observer l'objet de son attention, mais c'est trop tard, j'ai eu le temps d'apercevoir William qui nous observait dans un coin.

Je repousse immédiatement Sean.

—T'es sérieux ? Tu as fait ça uniquement pour le rendre jaloux et vanter ton ego ?

Il hausse un sourcil, prit la main dans le sac avant de se gratte la nuque. Il ne sait pas quoi dire, il semble un peu gêné, je pense que ça ne lui ressemble pas, il n'est pas du genre à faire ça en général. Ai-je déjà dit qu'il est mignon à croquer?

—Bah quitte à faire mets y vraiment la langue, je renchéris.

Je pose ses mains sur mes fesses, il ouvre grand ses yeux, surpris de ma réponse, surpris que je ne le recale pas, bien au contraire. Cette fois, c'est moi qui l'embrasse, avec beaucoup moins de pudeur que le premier baiser. Il comprime mes fesses, alors que je m'attache à sa nuque et déguste son sublime baiser. Apres un moment je finis par le rompre, émotive et surexcitée par notre échange mais encore consciente qu'on est sur une piste de patinage, consciente que l'on vient sûrement de briser toute innocence des enfants de moins de treize ans.

D'ailleurs, j'apperçois le regard malveillant d'une femme, avec un enfant d'environ huit ans. Elle m'annonce qu'il y a des endroits plus appropriés pour cela.

Oh ça va, ce n'était qu'un petit baiser. Je relève les yeux avant de me concentrer sur Sean qui a un sourire plaqué contre les lèvres, j'ai bien dit un sourire.

—Bah voilà, c'est comme ça qu'on rend quelqu'un jaloux.

Son regard se pose sur mes lèvres avant de remonter vers mes deux yeux. Ses compresse mes lèvres doucement.

—Manipulatrice.

—C'est presque un compliment Sean, tu te rappelles bien que je suis la blonde populaire du lycée non?

Il sourit avant de m'embrasser doucement sur la joue mais je le repousse.

— C'est pas que je n'ai pas envie de ton bisous, mais on est à la patinoire pour patiner c'est pas ainsi que tu vas progresser.

Il fait une moue de la bouche, me montrant qu'il est déçu, et comme il ne semble pas vouloir se remettre à patiner sans me faire ce bisous, je le laisse faire, assez émue d'un tel geste de sa part. Je ne le montre pas, mais je me sens affreusement bien, toutes ces attentions me font chaud au coeur.

—Pendant que tu parlais à l'autre crâneur j'ai eu du temps pour ça, finit-il enfin par sortir.

Je l'observe intriguée puis il se prépare afin de me montrer ce qu'il sait faire , il file sur la glace a une vitesse correcte avant de revenir vers moi et de me faire un chasse neige. Il est sérieux ? Il vient tout juste d'apprendre pourtant ?

—C'est tout ? Je demande, de loin l'envie de le flatter.

— Non.

Il essaye de patiner en arrière et y arrive avec une facilité incroyable, bien qu'ayant un peu de mal au début pour trouver son rythme. J'ouvre grand les yeux, plutôt intriguée, il m'a fallu du temps avant de maîtriser ce mouvement, peut être un an. Je suis bouche bée, il revient vers moi tout sourire.

—Impressionnée hein ?

Je masque ma surprise, je ne veux pas non plus trop lui faire plaisir, il serait trop content.

—Mouais.

Non je ne reconnaîtrais pas qu'il est doué à ça. Il me sourit fièrement, il n'a pas besoin que je lui dise qu'il est doué, il le sait lui même évidemment.

—Tu me suis ? je lui propose alors.

Il hoche la tête et nous nous lançons dans une petite course amicale. Il est plutôt doué, il a une excellente glisse et un bon équilibre, il tombe parfois, mais sans grande conséquence. À la fin nous avons même pu faire une course dont j'ai été la grande gagnante, mais il s'est très bien débrouillé. J'ai du le lui dire sinon il allait —encore — faire la gueule.

Sean est un véritable enfant. Mise à part quand il s'agit du sexe.

On me dit à l'oreillette qu'il appelle toujours son petit joujou Grominet. Rectification : Sean est un grand enfant dans tous les domaines.

Apres quoi nous ressortons en bon terme, étonnement; et nous discutons vivement de la séance, il me dit ce qu'il en a pensé et pendant qu'il parle je me vois clairement boire ses paroles, avec le sourire, et le cœur battant. Si le début de l'après-midi s'était fait distant, il est clair que nous sommes désormais plus proche. Je suis en train de tomber amoureuse de lui, et j'aime cette sensation, ça m'appaise, ça me réconforte, et j'ai l'impression d'en apprendre bien plus avec lui qu'avec mes autres petits amis, et ce n'est qu'un début. Mais alors qu'il s'engage vers l'arrêt du bus je l'arrête, je ne veux pas que ce rendez-vous s'arrête.

—J'ai faim, je soupire.

—Bah tu mangeras chez toi.

—Non, j'ai faim, allons dîner quelque part.

—Toi et moi? Demande t-il surpris.

—A part si tu préfères que j'appelle William.

Il m'attrape par le poignet et rebrousse chemin.

—Non, avec moi ça me va.

Bien sûr que ça lui va.

Nous cherchons un restaurant et nous tombons vite en désaccord, oui, encore. J'ai remarqué qu'on est beaucoup en désaccord, c'est incroyable combien dans chaque domaine nous ne nous ressemblons pas, mais je trouve ça plutôt amusant.

—Hors de question que je ne mette le pied là, s'indigne t-il.

—Et pourquoi ? Je suis sure que tu bouffes tout le temps mc Donald, tu peux faire un effort et manger végétarien pour une fois, je le supplie.

—Pour manger du tofu degueulasse, jamais.

Je soupire.

—Il n'y a pas que du tofu !

Il releve les yeux au ciel et serre ses poings. '

—Ok alors je commande un mc do à emporter et je te rejoins ensuite.

—Tu comptes venir dans un restaurant végétarien avec un mc do ? Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi bon sang?

Il prend sa respiration, difficilement, avant de se diriger vers le restaurant finalement.

—Ok, c'est bon, tu me casses les couilles on va à ton truc degueu.

Je releve les yeux et m'amuse de ma victoire. Ca fait deux aujourd'hui.

*****

YO!

Voilà donc la première sortie de Lana et Sean, pas forcément facile, mais à leur image!

Votre avis sur le chapitre?

Votre avis sur Sean et Lana?

Vos idées pour la suite?

Avez-vous des films à me conseiller d'ailleurs pour ces vacances?

Et merci énormement pour votre soutiens dans GAG!On est à 550k vues ! C'est assez incroyable ! je vous aime fort ! <3

Yona. Si vous avez des questions particulière c'est ici que je réponds: ( Insta: yona_jmt , Snap : xyonachan)

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