Ah bon je n'ai pas prévenu que je sortais un chapitre aujourd'hui? Bon bah surprise alors :) 

*****

Une semaine plus tard.

Oh bordel. Je redescends les yeux vers ma copie, puis les remonte vers le professeur, puis vers ma copie et ainsi de suite. 

—En revanche, tâchez de ne pas réitérer ce retard, me menace le professeur.

J'hoche la tête tout en attrapant la feuille, toujours sous le choc de la nouvelle, j'ai eu un A+ en maths certes, mais je suis de plus la première de la classe, personne d'autre n'a de A ! Alors oui, j'ai toujours été forte en maths, mais loin d'être première, j'avais toujours Harvey et Sean qui me collaient aux fesses. Mais cette fois, je les aient  exposés, irradié même. Je souris fièrement et rejoins la seule place disponible, pour mon plus grand bonheur à côté de monsieur Sean, au fond, et près du radiateur, à l'abris du regard de nos camarades.

—Regarde qui a fini première de la classe, je me vante.

Il m'ignore et détourne le regard.  Que se passe t-il donc? Je jète un coup d'oeil à sa copie, il la retourne immédiatement. Je suppose alors qu'il a eu une sale note, du moins, un B, pour lui c'est une mauvaise note. 

—Tu pourrais être content pour moi, je lui chuchote.

—Ferme ta gueule, dit-il simplement en tentant de suivre ce que le professeur me dit.

Je soupire et pose ma main sur sa copie afin de vérifier sa note, il insiste sur le papier pour ne pas que je la retourne. Après un moment, il commence à grincer des dents.

—Arrête ça! 

—Pas tant que tu ne me donneras pas ta note.

—T'es une gamine.

—Pas du tout, j'ai juste envie de me la péter auprès de toi.

Ses deux yeux verts se relèvent, il semble que je l'agace, mais évidemment, ça me pousse à continuer, s'il croit que jouer à la personne grincheuse me rebuteras, il se trompe. Il retire enfin sa main, et je constate qu'en effet, il a un B+.

—Oh comment je t'ai devancé je lui chuchote! Dans ton cul.

Il reste silencieux et se contente de commencer l'exercice que le professeur nous a donné. Comme il commence à m'ennuyer alors moi aussi je commence l'exercice, le sourire plaqué aux lèvres. J'ai fini première bordel! Je suis un génie. Au fond de moi se trouve un vrai petit prodige, je n'en ai jamais douté ! 

Je me dandine sur place tout en souriant ce qui agace encore plus Sean.

—Est-ce que tu peux arrêter de gigoter ?Tu me saoules.

—T'es vraiment pas de bonne humeur toi, je rumine.

—Non, alors me fait pas chier.

Je boude car je n'arrive pas à avoir son attention, je tente de me concentrer sur mon exercice, mais ma bonne note m'a mis de trop bonne humeur pour que je ne puisse le faire. Il va malheureusement devoir en faire les frais.  

Je vérifie que personne ne nous observe dans la classe et je pique un de ses stylos. Il se retourne immédiatement vers moi et me demande de le lui rendre. J'hausse un sourcil d'humeur très joueuse. Finalement, je pose l'arrière du stylo entre mes dents tout en lui jetant un regard sensuel. Il soupire durement et se retourne à nouveau vers sa feuille. 

Il lui en faut bien plus pour se laisser démonter son armure. Je vérifie encore une fois que personne ne nous regarde, et je suis bien heureuse de nous savoir à l'arrière. Ma main se pose sur son jean, je le vois se tendre, mais il ne dit rien. Il veut vraiment jouer à ça?

Je redépose son stylo contre ma table doucement et cette fois, je serre sa cuisse avec fermeté. Il se retient et reste d'un calme alarmant. Ma main parcourt alors sa cuisse lentement, jusqu'à remonter vers cet endroit tabou. Sa main claque la mienne, pour m'indiquer d'arrêter là. 

—Arrête ça, on est en cours, il me chuchote. 

—Alors arrête de faire la gueule.

Il détourne le regard et m'ignore à nouveau. J'attends une manifestation de sa part, mais il continue de m'ignorer. 

Il l'aura voulu... J'insiste au niveau de son jean, puis y insère ma main. Vous me direz que je suis complètement folle, et je ne pourrais le nier. 

Il serre fermement ses cuisses l'une contre l'autre alors que je l'observe toujours tout sourire. Je passe ma main doucement alors qu'il m'incendie enfin du regard.Il tente d'ôter ma main, sauf qu'il a terriblement peur que nos jeux de mains à cet endroit soient mal interprété. Et il a de quoi..

 Malheureusement, c'est peu pratique pour moi, je me fais un peu mal au bras, je glisse contre ma chaise et passe sous la table pour mieux l'embêter, j'entends Sean me chuchoter mais tout en grognant de remonter, je m'en amuse. Ce petit jeu est absolument malsain mais vraiment hilarant. 

—Mademoiselle Givenchy?

Je sursaute, lorsque mon professeur, m'appelle, si bien que je me cogne la tête contre la table. Lorsque je remonte, le visage apeuré et noué d'inquiétude, je me rends compte que tout le monde m'observe. 

—Vous allez bien? Me demande t-il.

Oh bon dieu, a t-il compris ce que je faisais? 

—Je euh... Je..Mon stylo est tombé donc je... 

Mon professeur me dévisage tout comme le reste de la classe et le cours recommence comme si rien ne s'était passé. Mon coeur ne ralentit plus dans sa course à la montre, je suis devenue blême en quelque secondes, malgré mon bronzage. J'ai eu le stress de ma vie. Je n'ose même plus regarder Sean, je l'entends juste roucouler et je comprends qu'il se fout de ma gueule.

—Qui rit bien, rire bien le dernier, m'annonce t-il de toute sa froideur.

J'aurais pu me passer de ses stupides commentaires. 

Une fois le cours terminé, je me décide à m'en aller, je crois ne m'être jamais sentie si mal à l'aise, j'avais l'impression que les autres avaient compris ce que je faisais, et même si c'est peu probable, je n'ai jamais eu un tel coup de stress. Alors que j'attrape mon sac, Sean m'arrête d'une main, il l'enlève rapidement de mon poignet avant qu'on ne le voit. 

—Et tu comptes vraiment me laisser comme ça après un tel comportement? 

—Ah bah t'as retrouvé la langue? 

Il me suit de près tout en restant à une distance correct, on passe entre cette foule de lycéens, sans pour autant que l'on nous surprenne à discuter, je crois qu'on a adopté une super technique de : parle moi sans que personne ne le voit; on ne se regarde pas, et on garde une certaine distance, mais on s'entend, on se comprend.

—Pas vraiment, mais ça serait pas mal si on pouvait finir ce que tu as commencé plus tôt.

Je l'observe discrètement tout en pouffant.

—Alors là, tu peux rêver. 

—Ok, alors bye.

Il avance rapidement, et je gémis, je le rattrape immédiatement.

—Ok suit moi. 

Il sourit, pour me montrer qu'il est satisfait. Je le dirige  deux étages au dessus, dans un couloir où généralement peu de personne n'y passe. Il s'agit de l'étage où se déroulent les ateliers de l'après-midi, or, il n'est que 10h, donc personne n'y est encore. 

—C'est très sympa d'être prise pour un objet , je réplique faussement sérieusement.

—Est-ce ma faute? Lana , tu as foutu ta main dans mon jean en cours merde, que veux tu que je  te dise quoi à partir de là? 

—Tu n'avais qu'à ne pas m'ignorer c'est tout. 

—Et tu n'avais pas à atteindre cette partie de mon corps, en cours, c'est tout. 

Je me retourne vers lui tout en osant un sourire, il a raison, c'est un peu de ma faute.  

—Ok, alors avoue que je t'ai écrasé. 

—Non, me répond t-il. 

—Alors bye, je réponds tout en lui tournant le dos. 

Il attrape ma main avant que je n'ai le temps de m'éloigner d'un seul pas, sans se faire prier, et m'approche de lui avec une violence mal contrôlée, sa paire d'yeux verte vire presqu'au bleu méditerranéen, étrangement, illogiquement. Il finit par se calmer un peu, et glisse sa main sur ma chevelure, ce qui a le don de me faire frissonner, il rapproche ses lèvres de mon oreille, comme s'il voulait me chuchoter quelque chose qu'il lui était impossible de révéler à voix haute. 

—Tu m'as écrasé, t'es contente?

Je le notifie d'un sourire et l'entraine toujours dans ce couloir désert, alors que sa main dans la mienne me perturbe, elle m'empêche de réfléchir, car je n'y suis pas habituée. Je finis par me détacher un peu puis par ouvrir les toilettes .

—Les toilettes ? T'es sérieuse? Me demande t-il. 

—Bah , tu as d'autres endroits pour ça ? 

—Non, mais pourquoi celles de meufs, et pas celles de mecs?

Je soupire puis ferme la porte à clé.

—Parce que j'ai les clés, donc je peux les fermer, crétin.

Je vois qu'il veut me demander pourquoi j'ai les clés, mais je l'interromps en posant ma main contre sa joue et mes lèvres contre les siennes. Ca peut paraître brusque, mais dans un sens, je ne m'en plains pas, ça fait sûrement trois semaines que l'on ne s'est pas touché plus qu'un baiser, et sincèrement, j'ai juste envie qu'il se taise et qu'il me donne un peu de plaisir. Ses deux mains viennent se placer derrière mes hanches, assez maladroitement, car il semble surpris de ma hâte. Je l'attire dans l'une des cabines puis ferme la porte dans mon dos. Il sourit contre mes lèvres. 

—Franchement ? Tu veux vraiment qu'on le fasse ici? 

—Oh bon dieu, tais toi! je rugis contre ses lèvres. 

J'ôte ma robe qui rapidement s'écroule contre le sol. C'est la récréation, nous n'avons pas toute la vie à l'heure actuelle. Mais plus on avance dans l'acte, plus je le vois hilare.

—Quoi? Je finis par demander.

—J'sais pas! C'est juste étrange. 

—C'est toi qui voulait qu'on le fasse, je lui fais remarquer, plutôt vexée. 

Je remonte ma robe et détourne le regard. 

—Oui mais... C'était pas forcément une bonne idée, enfin je crois que finalement c'est pas ce que je veux.

Mais que dit-il? Je ne sais pas trop quoi penser, mais ça me vexe un peu, j'ai l'impression d'être une vraie cruche à l'instant, de l'avoir mal interprété et d'agir maladroitement. Je rajuste ma robe sans oser le regarder. Il comprend alors qu'il s'est mal exprimé , ses mains viennent se poser derrière mon dos. 

—Enfin, c'est pas ce que je veux dire! T'es trop pressée, j'aime pas ça.

J'hausse un sourcil. Alors là, c'est bien la première fois qu'un garçon me dit qu'il ne veut pas que je le finisse dans les toilettes et avec rapidité, j'ai du mal à comprendre. Depuis quand les garçons aiment la douceur? J'ai tant eu l'habitude de ce genre de chose express aux toilettes avec mes exs, que j'en oublie qu'il s'agit de Sean, d'un garçon aussi paradoxal que cohérent.

—Le prend pas mal, me répond t-il tout en caressant ma joue. Un peu plus calmement ça m'irait.

 Ses lèvres caressent ma nuque mais doucement, comme un soupçon d'excuse, et je me laisse faire, toujours un peu perdue. Il se recule afin de m'observer simplement. Il prend le temps de caresser mes hanches alors que son autre main joue toujours avec ma joue. Elle remonte vers mon nez et il s'amuse à jouer avec , alors je rigole devant son air assez enfantin. Lui aussi il rigole, et parce que je trouve son sourire adorable, inconsciemment je m'approche pour l'embrasser. Il répond au baiser lentement, en appuyant légèrement. Je ressens alors de petits frémissements dans mon ventre comme à chaque fois lorsqu'il m'embrasse. Ma main s'accroche à son poignet, pour me retenir.

 Je ressens de plus en plus sa chaleur, sa douceur et son odeur contre ma peau et ça me plaît, c'est vrai que c'est mieux d'aller plus doucement en fait. On a peu de temps, mais ce n'est pas grave, on se contentera du minimum. Passer un petit moment simple avec lui me suffit aussi.

Lorsqu'il se sent en confiance, il fait pression sur son jean et le redescends un peu, bien que nerveusement, comme s'il n'avait jamais fait ça à l'école. Je l'aide tout en observant ses deux yeux verts si perçants. Je me mords la lèvre avant de rabaisser la tête, son regard est aussi sublime que déstabilisant.

Soudain, je me fige lorsque j'entends que quelqu'un essaye d'ouvrir la porte d'entrée des toilettes. Merde. J'entends tout à coup le rire d'Emily, ma meilleure amie, puis des bruits de roulage de pelle intense. Oh seigneur...

Le zip d'un jean se fait entendre et je me dit qu'il faut que j'agisse. Je ne peux pas laisser Emily se taper son copain devant moi, c'est bien trop gênant et intime. 

Sean m'observe lui aussi, pris de cours, je le pointe du doigt et lui demande de se taire. Je déverrouille la porte de la cabine mais il semble que mon amie ne l'entende pas, bien trop concentrée. Je sors de la cabine tout en faisant attention que l'on ne voit pas Sean dans mon dos. Quand Emily me voit, elle bondit.

—Oh shit! Bordel!

Elle tire sur son T-shirt et devient littéralement toute rouge. 

—Qu'est-ce que tu fais là Lana!

—Bah... caca, comme tout le monde, je réponds un peu confuse. 

Son copain, Neels, semble assez gêné sur le coup, il tient Emily par le dos. 

—Je suis désolée, soupire t-elle, normalement ces toilettes sont vides donc...

—Je comprends.

Elle m'observe alors, et un blanc s'installe, je comprends qu'elle me demande gentiment est-ce que je peux m'en aller. Malheureusement, je ne peux pas laisser Sean non plus subir une telle chose. Voyant que je ne sors pas, elle me le demande carrément.

—Euh Lana...Tu pourrais s'il te plaît ...

—Bah en fait c'est compliqué, j'improvise, j'ai pas vraiment fini de chier, donc ... j'ai besoin d'être un peu seule tu vois. 

Neels mine de vomir, quant à Emily elle semble elle aussi confuse. Elle finit par soupirer et par attraper la main de son petit copain.

—T'es chiante Lana, soupire t-elle.

—Désolée, ce genre d'envie ne se contrôler pas, je réponds d'un ton désolé. 

Mais alors qu'elle se retourne, un bruit effroyable se fait dans ma cabine. Je sursaute.

—T'es avec quelqu'un me demande t-elle?

Oh bordel, je vais le tuer. J'entends derrière mon dos, Sean gémir de douleur, tout en retenant comme il peut ses grognements. Je me prends la tête entre les mains et me demande vraiment sur quel abrutit je suis tombé. 

—Euh, je commence...

Elle ouvre grand les yeux, elle n'est pas dupe non plus, elle sait très bien à quoi servent ces toilettes, et qu'est-ce que cela signifie si je suis accompagnée. Elle hésite un moment à vérifier de qui il s'agit, mais elle préfère me laisser mon intimité

—Ok, bah alors, je vais te laisser, répond t-elle avec le sourire. T'es occupée là.

Et un autre bruit effroyable se fait, la porte de la cabine s'ouvre immédiatement et Sean tombe par terre, les pieds emmélés dans son jean.

La maladresse..

La maladresse...

Le malaise.

On se retourne vers Sean, étalé par terre, qui lui se bat avec son jean afin de l'enfiler à nouveau. 

—What ? Attends tu te tapes le gars méga chelou là? Elle me dit tout en hurlant de surprise.

Je ne sais juste pas où me mettre en fait. Sean fini par se relever, lui aussi un peu gêné.

—Oups, dit Sean simplement tout en nous voyant tous l'observer étrangement.

—Oh ferme ta gueule toi, je réponds durement, tout en fermant les yeux, t'en a déjà trop fait. 

***

YO.

🇨🇦Votre avis sur le chapitre? 

🇧🇪Votre avis sur Sean et Lana? 

Du coup, je ne sais pas encore comment gérer les moments Sean et Lana plutôt hot, ce chapitre est probable de changer, mais pour l'instant je n'en fait rien. Je le laisse tel quel, et merci à ceux qui m'ont donné des conseils ! J'essairais de les appliquer. 

🇫🇷Votre avis sur la réaction d'Emily? 

Oui je n'avais pas prévu de poster aujourd'hui, mais on nous a fermé le lycée pour cause de grève ( fuck ces grévistes d'ailleurs) et étant assez énervée à cause de Wattpad, j'avais besoin de retrouver Sean et Lana, et puis je me suis dis que poster vous aurait fait plaisir ^^Et malgré ce que j'ai dit dans la note précédente car j'étais énervée, je tiens tout de même à vous remercier au moins VOUS pour tout ce que vous faites pour moi ! Je vous remercie de me suivre et d'être si gentils et présents, notamment sur Good As Gold, et je remercie aussi tous ceux qui postent des commentaires, je ne réponds pas tout le temps par manque de temps, mais en tout les cas je les lis et vous me faites vraiment marrer alors merci ! J'ai d'ailleurs atteint les 30K d'abonnés ici, ce qui est juste incroyable, alors encore une fois MERCI pour tout <3

Yona.