25-Harsh and Ash.
En arrivant chez moi, je dépose mes affaires, je me fais couler un bain afin de me détendre. Parfois il n'y a rien de mieux que les choses les plus simples pour nous apaiser. Je me glisse dans l'eau et active les bulles d'eau pour pousser ce moment de détente à l'extrême.
La sensation de l'eau chaude apaise les muscles mais n'a malheureusement pas la possibilité de clarifier mes pensées. J'ai l'impression de tout faire de travers ces temps-ci. Rien n'est jamais allé si mal dans ma vie, or, là tout s'est enchaîné.
Je passe l'après-midi à glander dans mon lit, à regarder des vidéos sur YouTube pour me changer les idées. J'ai entendu mes deux parents rentrer mais ils n'ont pas osé cependant frapper à ma chambre pour me saluer.
Je sais qu'ils sont au courant de mes résultats, l'école leurs communique toujours les notes des examens dans l'heure. Je sais très bien que je vais passer une mauvaise soirée, comme si tout n'était pas déjà si bancal dans ma vie.
Vers 19h Keryan frappe à ma porte alors que je navigue sur twitter et que je compte à quel point ma vie est passionnante, alors qu'elle ne l'est guère.
—Quoi ? Je grogne.
—On va manger.
—Pas faim, j'annonce.
Il ouvre la porte puis m'observe deux secondes avant de se rendre compte que je ne vais pas vraiment bien.
—Ca ne va pas ?
—Sans blague.
Il pose un pied dans ma chambre avant de venir me rejoindre sur mon lit.
—Pourquoi ?
—Les examens, je soupire.
—Mauvais classement ?
Je grogne longuement et l'ignore. Je n'ai pas envie qu'il se moque de moi. Et en plus de cela, j'ai inconsciemment une dent contre lui. Il a toujours été brillant dans ses études, et parce que c'est un garçon il a pu choisir ce qu'il voulait faire de son avenir lui, pas moi. C'est totalement injuste.
Je me relève en l'ignorant et sors de la chambre. Je pense qu'il vaut mieux abréger mes souffrances maintenant. Je descends et constate que ma soeur est deja attablée , la tête baissée vers son téléphone. Lorsque mes parents arrivent elle le cache sous sa jupe et fait mine d'être une enfant sage. Crétine.
Mes parents arrivent et ne me lancent aucun regard. Aucun. Ils m'ont vue, j'en suis certaine, ils m'ignorent juste. Ça promet.
Je m'assieds à ma place réservée avec grâce et distinction tout en faisant attention à ne pas toucher mes couverts ni la nappe, de peur de la froisser.
Le silence à table se fait très gênant. Nos servantes nous servent et c'est la première fois que je ne leurs souris pas en échange, parce que je suis tendue.
Je récupère ma fourchette et enroule la salade autour. Mes parents m'obervent enfin et ne touchent pas encore à leur assiette, je baisse la tête face à ces paires d'yeux sauvages.
—Il y a un soucis ? Demande ma petite sœur visiblement elle aussi mal à l'aise.
Oh ta gueule toi.
—Je ne sais pas. Qu'en penses-tu Lana ? Me demande mon père durement.
Oh bon dieu, j'ai juste fini dernière au classement, je n'ai pas violé d'enfant. Je ne réponds pas à cette attaque, je préfère ne rien tourner en ma défaveur.
Mon père sort mon bulletin qu'il avait posé sur ses cuisses avant de le poser délicatement sur la table. Bon dieu.
—Toujours pas ? Rajoute mon père.
Je redresse la tête vers lui et le défie cette fois du regard. Ma mere elle, sort un autre bulletin, je suppose qu'il s'agit de celui de ma soeur.
—Très bon semestre Savannah, nous sommes fiers de toi, je tiens à souligner ta maturité et ta rigueur.
Sav sourit, un peu surprise et beat de tels compliments. Ce n'est pas comme ci la troisième c'était compliqué merde. Encore heureux qu'elle ait de bonnes notes !
—Très bon semestre aussi Keryan, note mon père. Il semble que malgré la liberté qu'on te donne, les notes suivent et je suis très fière, dit ma mere fièrement.
Mon frère, lui est un peu gêné. Il est assez content, mais il a compris la stratégie des parents.
—Peut être que Lana a quelque chose à dire ? Demande mon père ironique.
Je respire longuement avant de soupirer. Je comprends deja que ma liberté va y passer.
—2 en littérature , 2 en histoire géographie, avec un résultat catastrophique de 39/100.
Mes deux frères et sœurs m'observent, surpris. J'ai toujours été la moins bonne parmis eux, mais je n'ai jamais connu un tel échec. Je me suis toujours débrouillée pour m'en sortir, je travaillais un peu...
—J'ai tout de même eu un 17 en francais et 15 en mathématiques, je rétorque tout de même.
Mon père frappe sur la table, nerveusement.
—Qu'est ce donc que cela Lana ? Dernière au classement de toute l'école. Est-ce que tu te rends compte de la profonde honte que tu nous causes ?
—Profonde honte en vous ou bien parce que vous n'allez pas pouvoir frimer auprès de vos amis coincés du cul que votre seconde fille n'est pas une lanterne.
Ma mere pousse un léger cri suite à mon langage, notamment apres le mot "cul".
—Qu'est ce donc que ce langage et cette attitude jeune fille ? Je savais très bien que traiter avec cette fille de clown t'aurais porté préjudice.
Cette fois, c'est à moi de frapper sur la table.
—Acteurs bordel! Ses parents sont acteurs ! En aucun cas je ne vous laisse parler d'Emily comme ça et peut être bien que vous devriez arrêter de rejeter la faute sur les autres, au lieu de critiquer l'aiguille qui se trouve dans l'oeil dans votre voisin occuper vous plutôt du pieux qui se trouve dans votre oeil. Ca fait des années que je me casse mes ovaires à jouer à la petite fille parfaite alors que je n'en ai que faire ! Je déteste ces stupides matières littéraires, plus que tout au monde, mais vous voyez dans cette famille coincée du cul je n'ai pas le droit de choisir ce que j'aime vraiment ! Alors ne venez pas me reprocher que je vous fait honte ! Je n'ai pas envie d'étudier des trucs qui ne me plaisent pas.
Ma mere reste un instant choquée par mes propos, c'est mon père qui me répond au quart de tour.
—On en a déjà discuté Lana, tu étudieras les lettres que ça te plaise ou non. C'est une richesse que tu ne peux pas te permettre de négliger. Et descend d'un ton s'il te plaît, parce que cette famille coincée du bip, c'est elle qui te permet d'avoir une vie si parfaite, dorée et sans prise de tête. Cette famille coincée du bip t'a attribuée des valeurs contrairement à tous ces autres riches sans manière.
Ces mots sonnent faux, ils tentent de me montrer qu'ils font ça pour mon bien alors qu'il ne font que compléter le leur.
—Qu'est ce que j'en ai à foutre de ces valeurs vraiment ? grogné-je, et qu'est ce que j'en ai à foutre de ces richesses comme vous le dites ! Ca ne change pas le fait que je n'aime pas ça. J'aime les maths, et ça se fait ressentir dans mon travail. Et pourquoi Keryan, lui, a le droit d'étudier la finance car ça lui plait ?
—Tu trouves qu'un 15 en maths montre réellement des efforts ? Juste un 15, souligne mon père. Un 15 c'est minable Lana, on ne rentre pas à Yale avec un vulgaire 15 alors je ne te parle même pas des autres notes, ton frère lui a pu choisir ce qu'il voulait parce qu'il était excellent partout.
Je me mets à rire nerveusement. Il est sérieux ? Il se fout de la gueule de mon 15?
—Parce qu'il est excellent ? Parce que c'est un gars ! Dit le ! Avoue le ! Parce que Keryan est un garçon il a le droit d'étudier ce qu'il veut! Et parce que je suis une fille, je subis ce sexisme datant du 19 e siècle!
—Je t'interdis de dire ça ! Me réprimande ma mere !
—Wow! Même toi tu cautionnes ce sexisme ! Elle est belle la bourgeoisie !
Mes parents se regardent tous deux, avant de tendre leur main.
—Puis ce que cette bourgeoisie ne te convient pas, tu me remets ta carte de crédit de suite. Ton ordi, ton portable, tablettes, privée de sortie jusqu'à nouvel ordre.
Je me révèle subitement puis jette mon téléphone sur la table. Je récupère mes affaires en haut puis leurs dépose mes appareils électroniques sans protester, agacée par une telle conversation. Je sors ma carte de crédit du mois puis la leur jette à la figure.
—La carte de crédit d'urgence aussi, rétorque mon père à bout de ses nerfs.
Je grogne et la leur tend.
—Vous allez loin là, dit Keryan pour me défendre.
Mon père l'ignore, je récupère mon mentaux puis le mets autour de ma taille.
—Tu vas où? Me demande ma mere. T'es privée de sortie.
—Jusqu'à présent personne ne peut m'ôter ma liberté je rétorque, en france ils le disent bien dans leur slogan.
—Tu es toujours mineure et sous notre responsabilité, me menace mon père. Et nous ne sommes pas en France.
Je rigole et fait passer ma chevelure au dessus du mentaux.
—Strictement rien a foutre.
Mon père se lève, je ne l'ai jamais vu si en colère, ses yeux sont rouges prêts à exploser. Il tente de m'attraper par le bras mais je l'en empêche.
Mon frère se lève et pose ses mains sur l'épaule de mon père.
—Laisse là partir P'pa, elle a besoin d'air, laisse là.
Alors qu'il s'apprête à lui répondre. J'en profite pour m'échapper. Je cours comme je peux, aussi vite que mes capacités le permette. Je suppose que Keryan a retenu mon père, sinon il se serait déjà mis à ma poursuite. J'arrive près de la barrière, et je ne m'arrête plus. Je ne sais même pas où je vais.
Je pourrais me rendre chez Emily ou Val Mais je sais que mes parents se douteront de ce choix, Apres vingt minutes j'arrive sur la route principale, et j'ai de la chance de trouver un taxi. J'avais heureusement un peu d'argent en réserve dans ma poche, je lui donne l'adresse de Sean.
***
Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi mal lors d'un trajet. Je me rends compte que fuir n'avait pas été la bonne décision, parce que dans tous les cas je devrais rentrer. Je ne suis pas prête à avoir la vie d'un SDF. Mais je ne peux pas permettre à mes parents de décider tout le temps pour moi et surement pas dans le choix de mes études ! Il faut qu'ils le comprenne.
La taxi s'arrête enfin devant la maison de Sean.
Je déteste son quartier, il me fait toujours froid dans le dos. Alors en même temps que je marche je grogne et proteste, je me rapproche d'être stupide et inconsciente.
Je ne me sens pas forcément très en sécurité. Mon cœur bat vite, alors je sonne une fois, puis deux à son portail, puis trois sans jamais m'interrompre. Je vois très bien la lumière dans sa chambre mais il ne semble pas avoir envie de bouger, il doit être seul.
A un moment je vois son ombre devant sa fenêtre. Il m'a vu mais ce sombre cretin ne m'ouvre pas. Serait-il vexé par ce matin ?
Son quartier m'effraie trop. Je sais que si je reste trop longtemps dehors, je risque de ressembler à de la viande fraîche pour certains passants. D'autant plus que ma paire de sneakers Gucci et ma veste Givenchy sont plutôt tapes à l'oeil.
Je vérifie la solidité de sa barrière avant de me décider à l'enjamber. Elle n'est pas très haute, mais il n'y a rien vraiment pour s'accrocher. Il va falloir que j'use de mes abdominaux, comme en cours de cheerleader, ce n'est pas très compliqué mais assez fou venant de ma part.
Je réussis bien que difficilement à grimper, une fois en haut, je saute.
Je cours ensuite dans son jardin et rejoints la porte d'entrée. Je frappe de toutes mes forces mais il n'ouvre pas. Cretin !
—Putain mais Sean ouvre moi s'il te plaît ! Je ne blague pas.
J'efforce mon poignet contre sa porte. Des voisins encore une fois me crient "ta gueule ". Bon sang ! Ils ne sont pas très aimables ceux là. Mais après un moment de violence faite à mon poing contre sa porte, il se décide enfin à ouvrir.
—Tu déranges mes voisins arrête de...
Je l'interromps en resserrant ma poigne contre son corps. Il reste un moment surpris et perplexe. Il étant ses bras à l'horizontale comme un épouvantail comme s'il n'était pas prêt à répondre à ma poigne. Tant pis pour lui, je serre mes bras autour de lui toujours plus fort.
Et c'est là que les larmes me viennent enfin parce que je suis terrorisée, je me rends compte de la connerie monumentale que je viens de faire. Je n'ai jamais fugué de ma vie, et me voilà, chez Sean, qui me déteste passablement, avec qui ma relation est trop ambiguë. Parce qu'il m'entend sangloter il commence à s'adoucir, lentement. Il se détend un peu, mets sa fierté de côté et pose une de ses main un peu maladroitement sur mon épaule.
—Qu'est ce qui se passe ?
—Tu ne comptais vraiment pas ouvrir ? grogné-je les dents serrées.
—Ouais. Mais bon? T'as quoi ?
Je ne réponds pas alors il commence vraiment à s'inquiéter, ses deux mains descendent sur mon dos et il devient enfin doux.
—Lana ? Parle moi.
—J'ai fait une connerie, je chuchote.
—Laquelle ? Tant que t'as pas tué un homme ca va.
Je relève les yeux et le maudit pour ce genre de phrase.
—J'ai pas envie de rire, tu m'excuseras.
Il comprend. Sa main rejoint ma nuque et il caresse ma chevelure.
—T'es tout seul ? Je demande.
Il hoche la tête.
—Par contre c'est pas que ton câlin n'est pas agréable mais tu commences un peu à m'étouffer.
J'hausse les épaules, je ne le lâche pas pour autant. Il soupire et commence à marcher à reculons, tout en m'entraînant avec lui.
Il finit par rejoindre son salon, éteint la télé qui diffusait un match de football.
Il s'assied, alors j'ai pour obligeance de changer de position. J'agrandis l'écart entre mes jambes puis m'assieds sur ses cuisses pour ne toujours pas être décolee de lui.
—Bon euh Lana, je n'ai pas beaucoup de patience, m'annonce t-il. J'ai chaud.
Je défais ma prise et l'observe sérieusement. J'ai le moral au plus bas et c'est ainsi qu'il me réconforte ? Je sais que ce n'est pas mon petit ami, nous ne sommes pas non plus amis, mais c'est un être humain, il pourrait avoir un peu plus de considération et arrêter de se plaindre.
Je me relève et m'allonge sur son autre canapé, tout en boudant. Je croise ensuite mes bras.
—Oh mais ne fais pas la gamine. Je te demandais juste de te reculer un peu pas autant non plus.
—Mais à ce qu'il paraît je te donne chaud.
Il soupire durement puis déclare forfait.
—Ok reviens, j'ai rien dit.
Je ne me fais pas priée. Une fois dans ses bras je me décide à parler.
—J'ai fugué.
Il hausse ses sourcils.
—Hein pourquoi ?
—Mes parents m'ont défoncée pour mes notes.
—Oh... a quel point ?
—Au point qu'ils me confisquent ma carte mon portable et tout autre truc dont les sorties.
—Pourtant t'es sortie,me fait-il remarquer.
Quel observateur !
—Bah oui, je leurs aient dit que je me m'étais leur avis dans le cul.
Il rit doucement.
—Excellent.
—Non ce n'est pas excellent ! Je suis complètement conne ! Je réponds tout en me renfermant contre son torse.
—Ne te mets pas dans un tel état... c'est normal Lana de se rébeler parfois. Même si ça fait mal, t'es un être humain comme tout le monde.
Je me recule pour pouvoir entrevoir son visage. Il est tellement sérieux qu'il est a croquer. Je soupire puis me repose sur lui.
—En plus ce qui me saoule par dessus tout c'est que je n'en ai rien à foutre des matières littéraires.
—J'avais cru comprendre, s'amuse t-il en taquinant ma joue.
Il me lance un sourire espiègle et je me souviens très bien de nos différents à ce sujet. Il m'a toujours dit que j'étais stupide en lettres.
—T'es toujours un sale abrutit pour tout ce que tu m'as dit lorsqu'on était en binôme.
Il hausse les sourcils.
—Moi un sale abrutit ?
Il s'avance sur le canapé et me penche en arrière, tout en retenant mes hanches pour que je ne tombe pas.
—Redis que je suis un sale abrutit, je te lache et tu te fends la gueule !
—Sale cretin arrête ! hurlé-je. Laisse moi tranquille.
Il sourit et me penche encore plus en arrière.
—"Crétin" en plus ? Pourtant c'est bien moi qui prend le temps de t'écouter ce soir, me nargue t-il.
Je gémis de toute mes forces et tente de m'accrocher sur lui, alors qu'il délie mes tentatives.
—Ok c'est bon désolée t'es pas un abrutit, m'excusé-je.
Il me remonte immédiatement tout sourire.
—Je préfère ça.
Je ronchonne un peu, et m'affaisse à nouveau contre son torse, nouveau lieu de ma consolation avant de finalement rire de cette situation. Malgré tout, malgré qu'il soit chiant, il me permet de rire un peu et je l'en remercie. Je me tais un moment et il se met inconsciemment à jouer avec mes cheveux.
—Tu sais, je peux t'aider en lettres.
—Non, j'aime pas ces matières donc je ne les travaillerais pas.
—Certes, Mais dans un autre sens tu n'as pas le choix cet année, c'est trop tard pour reculer et il faut que tu sauves ta moyenne si tu ne veux pas redoubler.
Dans un sens il a raison mais je n'ai pas envie de donner gain de cause à mes parents.
—C'est peine perdue.
—Crois moi, tu te braques trop vite. Ces matières sont intéressantes, il faut juste y prendre goût.
Je releve ma tête et l'observe à nouveau.
—Pourquoi tu ferais ça Sean ?
—Parce que j'ai besoin que tu vantes mon ego en confirmant mes talents de prof contrairement à ce foutu prof de lettre.
Je souris tout en lui volant un délicieux baiser avant qu'il ne baille et se défasse du baiser.
—Sale crâneur. Mouais on verra ça.
Ses yeux se ferment lentement, puis il les ouvre, il semble lutter contre la fatigue.
—Tu restes dormir ? Baille t-il.
—Ça semble tout comme.
—Ok je vais aller te prendre une couverture.
Il dit ça mais dans un même temps referme ses deux beaux yeux verts, il devient froid comme à chaque fois que ces émeraudes s'éclipsent.
—Enfin... quand je serais plus fatigué, chuchote t-il.
Oh mon dieu il est à croquer.
—Sean, tu t'endors, je chuchote contre ses lèvres.
—Mhh, me répond t-il.
—Sean, j'ai froid.
—Mhh.
—Sean tu...
Ses deux mains s'entortillent autour de mes hanches avant que sa tête ne tombe sur moi.
—Tu me dis si tu me trouve ennuyante hein, je rétorque pleine d'ironie.
Il ne me répond pas sûrement trop pris par son sommeil. Même si j'adorais être blotie contre ses bras, pour dormir la position n'est pas forcément très confortable. Mais il est si beau et calme lorsqu'il ferme les yeux que je ne peux pas le réveiller. Je tente de me blotir contre lui, peu à l'aise mais je finis bientôt par moi aussi trouver les bras de morphée.
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YO!
🙂Comment vous allez ?
🤖Votre avis sur le chapitre ?
🙆🏽Vos avis sur Sean et Lana ?
🙆🏽Votre livre du moment ?
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