Hey ! Lisez la note de l'auteur à la fin s'il vous plaît. 

On commence par un point de vue de Sean ( oui oui vous pouvez dire dans les commentaires combien vous m'aimez )

****

Point de vue de Sean. (Flashback)

Je regarde le calendrier du jour et compare avec la date écrite sur notre nouvelle horloge digitale.

Le 20 septembre.

C'est mon anniversaire !

Je me relève de mon lit immédiatement et ose enfin un petit sourire. Je me précipite vers la cuisine, je vois mon père, la main à la pâte.

L'odeur qui traverse mes narines me fait penser qu'il prépare mon petit déjeuner préfèré, je m'assieds alors à table, mes jambes s'agitent.

Lorsque mon père se retourne enfin, il constate ma présence et me sourit. Il s'avance vers moi puis me dépose une assiette.

—Voilà mon petit cœur, joyeux anniversaire !

J'observe l'assiette splendide et me hâte de déguster mon plat préféré : une omelette en forme de fusée avec une saucisse et du pain. Ca me rappelle lorsque nous allons à l'hôtel, alors j'adore ça.

—Merci! Mais je suis pas ton petit cœur papa ! Je suis grand maintenant !

—C'est vrai tu as 5 ans maintenant !

J'hoche la tête précipitamment. Et déguste le plat avec enthousiasme. C'est vraiment trop bon, j'adore quand mon papa cuisine !

—Et elle est où maman ? Je lui demande tout en baissant la tête sur le côté.

Mon père fuit dès lors mon regard et retourne à sa cuisine.

—Euh... Elle est allée faire des courses. Ne t'inquiète pas, elle ne va pas tarder.

Quand on parle du loup. La porte d'entrée s'ouvre. J'entends la voix  aiguë de ma mère, elle parle fort, je suppose qu'elle est au téléphone.

—Je te jure t'aurais vu sa tête lorsque je lui ai dit que j'étais fillancée ! Excellent ! .... T'inquiète même pas que ça sera la meilleure soirée de l'année. Personne ne bat Katerina, donc moi... attends deux secondes.

Elle arrive dans la cuisine puis embrasse mon père brièvement puis continue sa conversation enjouée. Mon père fuit toujours mon regard alors que je me demande enfin quand ma mère s'intéressera à moi.

Ma mere reste un long moment dans la cuisine à continuer sa conversation tout en m'ignorant, elle pique même dans mon assiette sans s'en rendre compte. Mon père l'interpelle alors discrètement.

—Le meilleur traiteur de tout Los Angeles je t'assure ! Attends,  quitte pas...

—Tu ne peux pas agir comme ça alors que c'est l'anniversaire du gamin, chuchote t-il de façon à ce que je n'entende pas.

Ma mere roule des yeux, elle lui chuchote quelque chose que je n'entends pas, Mais je suppose qu'elle s'en fiche. Elle reprend immédiatement sa conversation.

—Bref rien d'important... je te disais ...

Outch. "Rien d'important ". Mon visage se baisse instantanément vers mon assiette où c'est écrit joyeux anniversaire avec du ketchup.

Ce n'est pas important.

Elle s'en va alors de la cuisine sans interrompre sa conversation. Mon père voit très bien que je ne me sens pas très bien, que je suis blessé. Il s'approche de moi puis me caresse la chevelure.

—T'inquiète pas mon grand. Elle n'a pas oublié,  elle est juste occupée.

Je sais qu'il me ment. J'hoche la tête tout en me demandant ce que j'ai bien pu faire pour que maman me déteste autant. 

***

J'ouvre les yeux précipitamment suite à ce rêve. Mon cœur tambourine lourdement. Je suis littéralement en sueur.

Je sens alors une masse chaude sur mon torse, Lana y a sa tête posée. Ses longs cheveux sont éparpillés de tous les côtés.

Je me souviens alors de ce que nous avons fait hier soir. Je ferme alors les yeux et je me rappelle combien cela avait été alléchant.

Je savais exactement ce que ça fait de se retrouver seul le jour de son anniversaire. Je l'ai vécut pendant quinze ans, avec une mere qui m'ignorait et un père aimant mais qui lui niait la situation, trop amoureux.

Cependant comme à chaque fois, mon cerveau ne cesse d'assimiler Lana au genre de personne comme ma mère et ça m'agace déjà. Je me redresse et dégage sa tête sur mon torse tout en ajustant mon T-shirt un peu paniqué.

Mais putain qu'est ce que j'ai fait...

Je récupère mon caleçon et l'enfile. Cependant à trop bouger, elle se réveille, elle entoure ses bras autour de mon bassin et y pose sa tête en croyant qu'il s'agit de mon torse, elle pose donc sa tête sur mon sexe. Génial.

—Tu pars déjà? ronchonne t-elle.

Je défais son contact un peu brusquement. Elle se sent brusquée, alors elle ouvre les yeux et roule sur le côté.

J'en profite pour me relever et je cherche mon sweat. Je le vois toujours trempé, par terre.

—Sean revient, soupire t-elle.

Je fais l'erreur de me retourner vers elle, l'image qu'elle m'offre d'elle toujours nue avec autant d'innocence suffit à me calmer et à me remettre les idées en place. Elle n'est pas du même genre que ma mère merde. Il faut que j'arrête avec ces conneries.

Je m'arrête dans mon rush et me surprend à la détailler. Je n'ai jamais trouvé Lana belle, elle n'est pas mon style,  ni même attirante, je la trouvais trop "too much" jusqu'à ce qu'elle ose m'embrasser chez moi et m'illustre une avant première de ses généreuses courbes et quelques côtés sympas de sa personnalité. Et c'est parce qu'elle est aussi contradictoire que parfois je pète littéralement les plombs.

—Arrête de me mater sale pervers, dit-elle à voix haute tout en me frappant.

Je lui souris puis grimpe sur elle, j'emglobe sa bouche de la façon la moins sexy.

—Putain tu pues de la gueule le matin, je gémis.

***

Point de vue de Lana.

Alors là, quel crétin.

Je le repousse puis me relève.

—Tu crois que tu sens la rose ou quoi toi ?

Il m'attrape par la taille pour me renverser sur le lit.

—Bah quoi t'es vexée ? Faut pas en avoir honte hein, me nargue t-il.

—Toute façon je sais que tu ments ! Je pue pas de la...

Il pose sa main sur mes lèvres.

—Chut, ça chlingue.

Alors là je vais le tuer. Je lui donne un  coup dans les couilles, léger, mais assez pour qu'il se plie en deux.

—Oh shit, la garce! La garce !

Je souris puis enfile à nouveau mes sous-vêtements.

—Grominet t'en veux ! Me dit-il dans un cri étouffé.

Je rigole alors et continue de m'habiller.

—Faut bien que quelqu'un paye pour les paroles incohérentes de son maître.

—Je...

Il s'interrompt lorsque la porte de ma chambre s'ouvre. Oh merde. J'en ai vraiment marre que l'on ne nous laisse pas notre intimité!

Mon grand frère me dévisage, heureusement que j'ai enfilé mon T-shirt et que Sean n'est pas à poil.

—Euh t'aurais pas...

Il s'arrête en voyant Sean.

—C'est qui lui ?

—Un pote, je réponds simplement.

—Ok. Bref je m'en fou. T'aurais pas une culotte pas hasard ?

—Euh si... Ca dépend pourquoi. Si c'est pour te la foutre sur la tête pour jouer au super héro, j'en ai pas alors.

—Deja ça ca compte pas, j'avais quatre ans, répond t-il vexé. Et c'est pour ma copine, je crois que hier j'ai été un peu trop...

—J'ai compris ta gueule, je l'arrête dégoutée, jamais je ne passerais mes sous-vêtements a une de tes putes, dégage.

Il ne releve même pas le mot pute et s'en va en roulant des yeux.

—Sale chieuse.

Alors que je m'apprête enfin à respirer, il ouvre à nouveau la porte.

—Et aussi je veux bien croire que votre nuit a été torride, mais plus jamais tu ne mouilles le lit près de la piscine, tu éteins les lumières aussi, et dernière chose soit prête à 15h. Les parents arrivent et je pense qu'on sortira pour ton anniversaire.

Oh non, je connais bien ce genre de sortie bien chiante avec les parents, ce n'est jamais très réjouissant. Il ne me laisse pas répliquer, il referme la porte. Je soupire et me laisse tomber sur le lit.

—Wow, votre relation est pour le moins, particulière, note Sean.

—Non, il est gênant, c'est tout.

Il observe sa montre avant de se relever.

—Merde il est midi. Je vais devoir y aller. Je peux prendre une douche ?

J'hoche la tête, nonchalante et l'invite à me suivre. J'ai ma propre salle de bain, avec accès direct de ma chambre, c'est plutôt pratique.

Alors qu'il entre dans ma salle de bain, il m'arrête d'une main.

—Qu'est ce que tu fais ?

—Bah je vais prendre ma douche avec toi, je réponds naturellement.

—Bah non.

—Bah si, j'insiste.

—Bah si je te dis que non.

—Et pourquoi pas?

—Bah je vais pas me laver avec mon T-shirt.

—Encore heureux, mais tu ne réponds pas à ma question.

—Bah si, j'enlève jamais mon T-shirt, et surtout pas devant toi.

Je soupire et rejette ma tête en arrière. Qu'est ce qu'il est chiant avec cette histoire.

Je retourne m'assoir sur mon lit lorsque je l'entends ronchonner.

—Bordel mais Lana qu'est ce qu'un jacuzzi fou dans ta salle de bain !

Je rigole dans ma barbe et m'allonge sur mon lit, si ce n'est que le jacuzzi qui le choque, il est préférable que je ne lui avoue pas que c'était bien une des choses les moins chères de ma salle de bain.

Lorsqu'il sort de la salle il a une serviette entourée autour de sa taille avec son T-shirt. Je soupire.

—Quoi ? Demande t-il.

—Avec toi j'ai même pas droit au cliché de l'homme sexy qui sort de sa douche avec une belle serviette blanche faisant ressortir ses abdos.

Il me sourit avant d'enfiler son jean sous la serviette. Quelle pudeur.

—Et moi j'ai pas droit à une fille qui a une bonne haleine comme dans les films, comme quoi on a pas toujours ce qu'on veut.

—Grominet n'a pas eu assez mal comme ça? Je grogne.

Il recule d'un pas, de peur que je ne le frappe encore. Je finis par me diriger dans la salle de bain puis je me brosse les dents. Il n'a pas l'air décidé à m'embrasser avec cette haleine.

Lorsque je rejoins ma chambre il est deja chaussé et tout habillé. Je n'ai jamais eu si envie qu'un garçon reste à mes côtés. Même si l'on se pique à chaque réplique je trouve ça divertissant.

—Bon bah j'y vais, annonce t-il.

Je m'avance vers lui et pose mes mains sur ses hanches. Il a un mouvement de recule.

—Qu'est ce que tu fais?

—Bah tu peux m'embrasser là, je me suis brossée les dents.

—Je vois ça, il réplique en souriant.

Il lèche son doigt avant de le poser sur le coin de mes lèvres. Il appuie doucement avant d'y retirer du dentifrice. Oh quelle cruche je suis! Il pose ensuite ses deux mains de part et d'autre de mes joues avant de m'embrasser brièvement.

—Bye.

Il reste un petit moment là à me fixer sans rien dire avant de tourner les talons. Je l'aurais bien supplié d'approfondir ce baiser, mais j'avais peur de le brusquer, et qu'il s'imagine des choses.

****

Je ne me suis jamais sentie aussi bien le jour de mon anniversaire et en plus lors de ce genre de fête organisée par ma famille et leurs amis, déjà parce que j'y viens toujours bourrée avec des hauts de cœur.

Je m'assieds autour de cette table blanche longue et splendide tout en prenant soin d'agir avec grâce. J'observe brièvement le paysage bleu et vert à la fois, une brise de vent frais vient traverser ma nuque.

Sur ma droite, je vois mon frère draguer trois jeunes filles, il leurs parle, elles boivent ses paroles. Ma soeur elle, est un peu plus loin avec ses amies, elles aussi assises autour de la table, elle rit bêtement- les dégâts d'une soirée trop alcoolisée. Je sursaute lorsqu'Avalonne s'assied à ma droite. O

—Hey! T'as l'air de bonne humeur toi.

—Ca va, je réponds simplement.

—Vraiment ? Je pensais que tu nous en voulais de t'avoir laissée ce matin...

—Bah Non, si je vous ai envoyé un message pour vous dire que vous pouviez prendre votre temps, c'est que ça ne m'embêtait pas.

Elle hausse un sourcil.

—Je pensais que tu le disais à contre cœur. Mais vu ce sourire, je dirais que tu as passé une bonne soirée !

Je referme ma bouche.

—Ca allait.

—Qui est l'heureux élu ? Me demande t-elle tout sourire.

Je la dévisage.

—Parce que pour que je passe une bonne soirée il faut absolument qu'un garçon l'est passé avec moi ?

Elle hoche la tête.

—Tu fais des conclusions trop hâtives. J'ai juste passé la soirée avec vous et Aslan, ça m'a assez fait plaisir.

Elle m'observe, de haut en bas tout en cherchant à comprendre ce que je cache. Je ne sais pas pourquoi mais je n'arrive pas à lui parler de Sean, tout ça est tellement frais dans ma tête que je préfère le garder pour moi.

—Lana je te connais. Et je connais aussi ce sourire qui veut dire "j'ai pris mon pied hier soir ".

—Bah oui. Il ne faut pas sous estimer le pouvoir de la masturbation féminine.

Elle ouvre grand les yeux et feint d'être écœurée.

—Tu me mens et j'aime pas ça.

Je remonte mon regard vers elle un peu tendue, je déteste lorsqu'elle avoue me connaître si bien, j'ai l'impression d'être un livre ouvert.

—Mais Val, c'est tout récent, je veux pas.

—Ah! Donc je ne me trompe pas! Il y a vraiment un gars derrière tout ça!

—Non... enfin, c'est pas ce que je veux dire.

—Motus et bouche cousu ! Me dit-elle en passant sa main devant sa bouche.

Je l'observe et je ne peux m'empêcher de la trouver adorable. Elle retient sa respiration et me regarde impatiente. Elle pince ses lèvres. Je soupire et détourne le regard.

—Sean, j'annonce de but en blanc.

—Hein ?

—Bah Sean.

—C'est qui ça ?

—Bah Sean!

Elle fronce les sourcils et pose sa main sur sa mâchoire.

—Il est au lycée?

—Sweat shirt noir, si tu veux.

Elle ouvre grand ses yeux.

—Attends, le mec là? Ton binôme que tu supportais pas ?

Et que je supporte toujours à peine à moitié.

—Euh ... ouep...

Elle fronce ses sourcils et recule un peu.

—Tu te l'aies tapée hier ? Me redemande t-elle.

—Oui, si tu pouvais parler moins fort s'il te plaît, lui conseillé-je en voyant une vieille femme me dévisager.

—Bah, excuse moi mais je suis un peu perdue. Je comprends pas. Vous étiez proches ?

—Bah pas spécialement. Enfin on s'était embrassé une fois chez Emily une fois chez lui avant.

—Pardon ? Elle feint de s'étouffer. Et tu ne nous l'as jamais dit ?!

—Bah Avalonne, c'est pas un truc sérieux. Je voyais pas pourquoi en parler.

—Donc c'est que du sexe ?

—Bah... ouais, enfin oui et non, j'en sais rien moi.

Nous ne sommes pas en couple, je ne suis pas non plus amoureuse mais je sais aussi que s'il s'approche d'une autre fille je le verrais d'un très mauvais œil.

—Tu l'as dit à Emily ?

Je dévie son regard.

—Non.

—Et tu comptes le lui dire quand ?

—Bah pas pour l'instant ! Tu vois, même toi tu ne comprends pas ! Je ne vois même pas pourquoi je dois vous en parler de base, c'est pas un truc sérieux ! Si je rencontre l'amour de ma vie je vous le dirais mais là c'est pas le cas. On s'amuse juste ! C'était mon anniversaire, j'étais seule, vous étiez pas là, il était là, j'allais pas refuser.

Elle baisse les yeux.

—Ok.

—De toutes les façons,  ça n'arrivera pas car ce n'est qu'une histoire de sexe qui comme toutes les autres se finira quand je serais lassée, c'est à dire bientôt.

Elle tente de répliquer mais ma mère arrive avec ses "amies" les plus proches. Par amies j'entends les plus riches, les plus belles, et aux dix milles contacts. Oui, c'est une amitié assez hypocrite. 

—Joyeux anniversaire mon ange ! me dit Kristina l'une d'elle. Déjà dix huit ans ! Tu finis déjà le lycée cette année ça va si vite!

—Oui, je réponds avec le sourire.

—Alors tu comptes faire quoi l'année prochaine? 

C'est à dire qu'il y a meilleure question pour un jour d'anniversaire. 

—Sûrement entrer à Harvard ou Yale, annonce ma mère avec le sourire, sûrement en langue et littérature ou en enseignement supérieur. 

C'est une blague? Ma mère prévoie que je rentre dans une de ces écoles? C'est à dire qu'on aurait pu en parler, et parler aussi du fait que dans quelques années je finirais prof de fac ou je ne sais quoi. On aurait pu en parler  ! Je serre mes dents et détourne les yeux, évidemment, j'aurais dû me douter que même pour mes études je n'avais pas le choix. 

Je souffle et sourit faussement à ces vieilles femmes, le plus important est de faire bonne figure, même si dans ma tête raisonne un véritable champs de bataille.

***

Yo!

Avec beaucoup de réflexions, je n'ai pas posté dimanche, et j'aimerais d'ailleurs vous faire part d'une "mauvaise" nouvelle; Comme certains le savent, je suis en prépa, cette année je passe les grands concours d'école de commerce, donc écrire sera très tendu ! Pourtant, je sais aussi que je ne vous laisserais pas tomber, j'écrirais énormément pendant les vacances afin que chaque semaine ( sauf imprévu ) vous ailliez un chapitre, puis deux par semaine si c'est les vacances ( Oui j'ai une organisation de fou mdr ) Donc, je pense qu'on va commencer cette semaine avec un chapitre par semaine pour que vous vous habituiez au rythme, si j'écris énormément cette semaine peut être que j'en posterais un dimanche, mais c'est pas sûr ! 

J'espère que je ne vous déçois pas trop, mais si je continue mon rythme de post vous n'aurez sûrement rien pendant six mois, et ce n'est pas ça que je veux ! J'ai tout autant envie de réussir mes concours que vous faire plaisir. Voilà le juste milieu !

Bref.

🙃Votre avis sur ce chapitre?

😄Sur la mère de Sean?

🤓Sur le futur de la relation Seana?

Yona. MERCI infiniment pour vos retours dans le précédent chapitre !