46-Can't take it
YO
Me voici après deux mois .... Je sais ça a été long. Mais si vous me suivez sur instagram, vous savez comment je peine à trouver du temps pour écrire. Je fais vraiment au mieux.
Et d'ailleurs pour me faire pardonner je sors deux chapitres aujourd'hui ! Ou un aujourd'hui et un demain je verrai ( vous inquiétez pas l'autre est déjà écrit)
***
PREVIOUSLY ON GOOD AS GOLD.
-Harvard a décidé de ne pas intégrer Sean suite aux révélations d'Alan
-Sean a rencontré en soirée une fille Halsey. Une fille avec qui il s'entend plutôt bien, et passe beaucoup de temps depuis. Ils sont juste amis évidement. Cependant, il a évité Lana tout le long.
-Lilia, la soeur de Sean a fait croire a Lana que Sean ne l'aimait plus suite à la décision d'Harvard.
-Lana s'est introduit par infraction chez Sean, et a constaté que Sean et Halsey étaient un peu trop proches. Elle s'est énervée. Mais Sean l'a rassurée qu'elle ne se faisait que des films. Il s'est excusé de s'être éloigné, mais lui a expliquer qu'il avait besoin d'être un peu seul. Qu'il avait un peu honte d'avoir échoué deux fois à Harvard.
-Ca a rassuré un peu Lana, même si elle le trouve vraiment différent depuis qu'il traine avec cette Halsey. D'ailleurs, cette dernière et Sean l'on invitée à une soirée..
Bon chapitre !
****
J'hallucine.
Je me retrouve aux bras de Sean, à appréhender une soirée où IL m'a invitée.
IL
Oui, bien lui.
Oui cela paraît improbable.
Non je ne parle pas d'une soirée lecture, mais d'une vraie soirée oui ! Avec des gens, de vrais gens, avec de l'alcool, du vrai alcool...
S'il s'agissait en principe d'une petite soirée à un bar où l'on se prendrait quelques verres, il s'agit au final d'une grosse soirée chez l'un de ses soi-disant "ami".
Je suis mal à l'aise alors même que nous ne sommes pas entrés.
Sean me tient par la main et nous sonnons à la porte.
Quand la porte s'ouvre, s'y dégage une forte odeur d'alcool et de fumette. En soi, rien d'anormal pour une soirée étudiante.
A peine arrivés que l'on nous sert une coupe de champagne. Sean en prend deux, et m'en tend une.
A vraie dire depuis tout ce bordel avec Alan, j'essaye d'arrêter de boire. Mais devant son insistance, je me dis que cela ne peut pas faire de mal. Juste une petite coupe.
Mauvaise idée. Ce champagne est infâme. Il est d'une qualité horrible. Son goût est plus proche du jus que du champagne tant il est sucré. Pas terrible pour des papilles gustatives comme les miennes.
Sean, lui, ne remarque rien. Il s'enfile son verre sans même déguster l'alcool.
A peine son verre fini qu'il m'entraine vers le bar.
—Tu viens? On va prendre un verre, m'indique-t-il tout en me tenant par la main.
Je le coupe dans son élan.
— On vient d'en boire un. Calme toi. D'où tu bois toi?
Il soupire.
— Ca va, c'était juste du champagne, je peux me servir un autre verre.
Je le lâche donc par la main, car je ne veux pas le suivre. Je ne le comprends et je n'ai pas envie de faire ma chieuse. Il se dirige vers le bar, sous mon regard attentif. Il commande deux whisky-coca.
Il s'avance vers moi, puis me tend un verre. Je le dévisage avec colère. Y'a quelques mois encore il me criait de diminuer ma consommation d'alcool.
— Je n'en veux pas, je réponds sèchement. Toi non plus tu ne devrais pas.
Il commence à boire son verre tout en m'observant, sans me lâcher une fois du regard. Ses yeux verts me transpercent, ils brillent, m'agacer le fait rire.
Il finit son verre avant de me tendre à nouveau l'autre.
—Je t'ai dit non.
Cette fois, il roule des yeux et ramène le verre à lui.
— Tu ne peux pas te détendre juste deux secondes ? souffle-t-il. Je ne te demande pas de te bourrer la gueule, mais de te détendre juste un peu. C'est juste une soirée.
Alors là, je bloque. Je bloque parce que je ne le reconnais pas. J'ai un élan de stress, parce que si son physique est le même, jamais Sean ne sortirait une telle phrase. "C'est juste une soirée". Jamais Sean ne m'inciterait à boire.
Je serre les dents puis j'attrape son verre, sans pour autant me calmer. J'en bois un peu, mais c'est infâme. Alors il finit mon verre.
Je suis vraiment très tendue. Je veux me casser d'ici. C'est tout. Je ne me sens pas à ma place. Pas après tout ce qui s'est passé dans ma vie.
— Coucou les amoureux!
Une boule d'énergie nous saute dessus sans prévenir. Je découvre Halsey, tout sourire, plus énergique que jamais.
— Vous êtes si adorables tous les deux ! Vous vous amusez bien?
—On vient tout juste d'arriver, fait Sean légèrement mal à l'aise.
— Et vous n'avez pas de verre à la main? fait-elle presque choquée. Buvez-moi ça ! Une tuerie.
Sean ne rechigne même pas devant cette proposition de solution alcoolisée. Moi, par contre, je me désiste. Halsey essaye de m'y inciter mais je refuse à nouveau. Peuvent-ils me laisser tranquille avec leur alcool ?
—Oh cherche pas ,elle est un peu chiante ce soir, fait-il pour plaisanter.
Alors par contre.
Là.
Je vois rouge.
Pardon?
La blondasse rigole doucement et j'ai l'impression que le temps s'arrête. S'ont-ils vraiment là en train de se foutre de ma gueule ?
Je veux rétorquer mais on se fait interrompre par des garçons, qui viennent saluer Sean. Ils sont trois. Trois jeunes bruns, très basiques d'apparence. Propres aussi. Ils saluent mon petit ami comme s'ils se connaissaient depuis des lustres. Alors qu'ils se sont rencontrés il y a quelques jours?
Ils commencent à discuter, et je me sens bien vite mise à part. En fait, je n'ai plus envie de découvrir de nouvelles personnes qui ne vont rien m'apporter, surtout pas à des soirées. Je tire sur la main de Sean pour qu'il me laisse m'éclipser, mais il me dévisage, comme s'il voulait que je reste.
Je suis obligée de lui chuchoter que j'aimerais aller aux toilettes pour qu'il me laisse.
Je cherche rapidement de l'air pur. L'air intérieur est nauséabond et me rappelle juste trop de souvenirs néfastes. Je déteste Sean de m'imposer tout ça.
L'air frais me fait du bien. Il me calme alors que j'ai l'envie de foutre une tarte à mon petit ami. Mon petit ami que je ne reconnais pas. C'est évident qu'il se sent mal suite à son échec à Harvard. Mais pourquoi ne m'en parle t-il pas sincèrement au lieu de me dire que tout va bien ?
Je navigue sur mes réseaux un bon moment. Peut-être bien une heure et demie. Il n'y a rien de spécial à y voir, mais je me force à y trouver de l'intérêt.
Cela, histoire de ne pas emmerder Sean un moment afin qu'il accepte que l'on parte quand je le désire.
Après une heure de rêverie, je me décide à me bouger un peu. J'espère que Sean n'a pas trop bu, je n'aimerais pas le ramener, fracassé en deux. Je ne sais pas gérer ce genre de situation.
Je le repère immédiatement. Il rigole avec Halsey et mon sang ne fait qu'un tour. Il y a rigoler et rigoler comme ils le font. Ils sont très proches. Ils se chuchotent des choses à l'oreille. C'est surtout le regard d'Halsey qui me fait peur. Je peux reconnaître ce regard lorsque l'on porte un intérêt tout particulier à Sean.
À l'intérieur, je vrille. Plus je les observe, plus j'agonise. Qu'est-ce qu'ils fichent. « Ce n'est qu'une amie ». J'ai l'air d'une conne ?
Sean a l'air complètement éméché.
Il l'attrape par la main et ils s'isolent un peu à l'extérieur. Je les suis de très près, avec un regard affuté, prête à tuer l'un ou l'autre.
Je sais qu'il m'a répété qu'il n'y a rien entre eux. Mais je me rapelle encore de ce matin où je les aient vu ensemble. Elle portait son pull... Elle le conseillait sur ses vêments. Et là, ils sont encore proches ce soir, alors que JE suis là.
Ils s'assoient dans l'herbe et s'enfilent leurs verres en discutant. Je reste là, à les observer. Sans trop savoir quoi faire. Je ne sais pas comment je fais pour me retenir de les enculer un par un.
Leur discussion me paraît de plus en plus sérieuse, leurs rires se calmes. Ce n'est pas pour autant que c'est bon signe. Je remarque de plus en plus cette lueur qu'elle a en observant Sean.
A un moment leur regard se croise. Je ne sais pas pourquoi cette CONNE s'avance vers ses lèvres.
PARDON QUOI?
Alors ça, de toutes les choses, je ne l'ai pas vu venir.
Sean se recule légèrement, mais je n'ai pas le temps d'analyser complètement sa réaction. Je gueule et je m'élance sur cette connasse.
"Alors toi ! Espèce d'ordure! Je n'y crois pas."
Je la pousse en arrière. Elle ne s'y attendait pas. Elle tombe presque à la renverse.
"Je te jure, je vais te défoncer."
Je ne sais pas d'où vient ma violence subite mais je lui balance un coup au visage.
Sean me rattrape immédiatement.
— Eh Lana, calme toi!
Je me débats de ses bras.
— Alors toi, sale merde de chien, lâche-moi. T'entends ? Ne me touche même pas.
— C'est quoi ton problème ? crache-t-il durement en tentant de me calmer.
Je lui balance un coup dans l'entre jambe et il s'écroule.
Je suis hors de moi. Je ne me savais pas aussi jalouse quand on draguait l'un de mes petits amis, surtout devant moi.
Je m'élance contre la pauvre jeune fille, et je n'ai que le temps d'attraper l'une de ses mèches de cheveux, avant que quelqu'un d'autre ne m'empêche de défoncer son visage.
—Lâche ses cheveux! m'hurle le garçon qui tente de me contrôler.
Je ne l'écoute pas du tout. Je tire de toutes mes forces ses mèches. Elle hurle en retour.
— Embrasser mon mec ? Alors qu'il se trouve juste devant moi ? Je vais te crever.
— Putain mais qu'est-ce que tu racontes on s'est pas embrassés ! Jure Sean en tentant de combattre sa douleur.
—Et quoi? vous méritez un Awards peut-être?
Je tire sur les cheveux et la blonde hurle encore de tous ses tripes.
— Tu ne mérites pas un mec comme ça de toutes les façons, m'hurle t-elle en voulant m'atteindre également. Ce mec a toujours tout donné pour toi-même sa scolarité, toi, tu n'as jamais rien donné en retour.
Sa phrase m'écorche tant l'oreille que je réussis à me débattre assez pour pouvoir sauter sur elle entièrement.
Je la projette violement contre un mur.
— M'apprend pas comment être une bonne copine, t'en sais rien toi. Notre couple va bien, t'as pas besoin de t'en mêler.
— Ah ouais? Répond-elle en me poussant vers l'arrière. Alors pourquoi se plaint-il auprès de moi que votre couple bas de l'aile ?
Elle m'observe tout en récupérant son souffle. Elle est tel un animal affamé face à moi.
Et moi, j'ai l'impression d'avoir reçu une claque. Une claque violente.
Quoi?
Il a dit quoi?
Je l'observe alors qu'il est en train de se tordre de douleur. J'ai les yeux en sang. Les poings qui vont exploser.
— Tu as dis quoi? je peste, les dents serrées.
Et là, il détourne le regard. Il ne m'affronte pas. Je le fixe pourtant, attendant qu'il ose me regarder en face. Et il ne le fait pas.
J'ai l'impression que l'on me désarme. Ma colère s'échappe aussitôt. Elle s'échappe pour laisser un grand vide en moi. Un vide, mélanger à une lourde déception.
C'est là que j'observe un peu le bordel autour de moi. Les invités observent la scène. Ils m'observent moi, attendant une réponse de ma part, parce qu'ils ont sûrement tout suivi.
J'ai honte. J'ai tellement honte.
Je prends une bonne bouffée d'air et je décide de m'en aller sur le plus grand des calmes. Il y a de la musique, mais pourtant, je n'entends plus rien. Rien de rien.
J'entends à peine Sean qui me demande de ne pas m'en aller.
Pourtant, plus je marche, et plus la colère s'empreigne de mon corps à nouveau.
Notre couple bat de l'aile ? Ah oui ? Et il ose le dire à l'une de ces pétasses ?
Plus je marche, et plus je sens les larmes montées. Je ne sais tellement pas quoi penser. Je veux rentrer. Je veux me retrouver dans mon lit. Alors je me précipite.
Je suis tellement dans mon monde que je ne vois même pas Sean me dépasser. Je lui rentre presque dedans.
— Mais te casse pas comme ça.
— Lâche moi, lâche-moi, j'insiste.
Je le dépasse de nouveau pour rejoindre la voiture.
Je m'assieds à la place conducteur, et il me poursuit. Il s'installe à mes côtés, très sereinement.
Je m'agace contre le volan, si bien que je le frappe.
— Bordel mais laisse-moi, j'ai vraiment pas envie de voir ta gueule là.
— Je ne te laisse pas partir tant qu'on aura pas parler, me menace-t-il du regard.
— Je te hais tellement, je jure entre mes dents.
— Mes couilles te haïssent aussi.
Je ne l'observe pas. Je démarre ma voiture, bien nerveuse. J'ai tout sauf envie de l'avoir à mes côtés, je veux être seule.
J'ai besoin de concentration, alors je ne prononce aucun mot lors de la conduite. Parce que je serais capable de vriller pendant que je l'insulte.
Je ne sais pas pourquoi, je ne l'ai jamais autant détesté qu'en ce jour. Je le déteste encore que quand il m'a lâchée comme une salle chaussette. Je le déteste de se laisser draguer par une autre fille devant mes yeux, et de parler des problèmes de notre couple, dont moi-même je ne suis pas au courant.
Mais une fois arrivée chez lui, le frein à main tiré, je ne peux m'empêcher de lâcher une bombe. Parce que j'en ai marre de me retenir.
— Alors notre couple bat de l'aile, et le seul truc que tu trouves à faire c'est chopper une fille devant moi ?
Je claque la porte de la voiture, et il me poursuit.
— On ne s'est pas chopés ? Tu peux s'il te plaît arrêter de raconter des conneries ?
Je n'en ai rien à faire. Elle a tenté de le faire.
— C'est parce que je me suis jetée sur elle, la seconde d'après. Combien de fois vous vous êtes choppés dans mon dos?
— Mais jamais, t'es dingue ? Je t'ai répété des centaines de fois, c'est juste une amie.
Il a visiblement de la merde dans l'œil.
J'ouvre la porte de sa demeure, d'une telle violence que cette dernière claque contre le mur.
Je me précipite dans sa chambre pour récupérer mes affaires. Je les avais laissées là dans l'optique de dormir avec lui ce soir. Ma naïveté me perdra.
— On peut parler calmement s'il te plaît ? me demande-t-il en soupirant. Tu vas faire quoi ? Te casser ?
Je ne supporte pas son air. Son air arrogant, qui me fait croire qu'il est supérieur, que je m'énerve pour une connerie. Ce n'est pas du tout une connerie.
Non seulement il m'incite à boire, il me laisse seule à sa soirée, il flirt avec une pétasse, qui l'embrasse devant moi. Tout cela, pour ensuite apprendre que visiblement on a des problèmes dont je ne suis même pas au courant. PUISCE QU'IL NE ME PARLE PAS À MOI.
Je lâche immédiatement les vêtements que j'avais en main.
En tant que bombe à retardement, je me jette sur lui. Je le frappe au torse.
— Tu peux me prendre au sérieux, s'il te plaît ? Ou c'est trop te demander ?
— Pas tant que tu feras une fixation sur ça. Je ne l'ai pas embrassée, et je n'ai jamais désiré l'embrasser. Y'a que toi que j'ai envie d'embrasser. C'est clair ?
Je lui souris faussement, avec un sacré sourire de peste. Franchement, après la scène de ce matin, puis celle de ce soir, je n'ai plus trop envie de l'écouter.
— Dommage, à ce qu'il paraît, notre couple "bat de l'aile".
Je le pousse et je me dirige cette fois vers le salon.
— Donc ça aussi tu vas me le relancer à la gueule non-stop? s'agace-t-il.
Je l'ignore.
— Je n'ai pas dit ça, reprends-t-il. Je lui ai juste dit que l'on avait pas mal de soucis ces temps-ci. C'est vrai notre couple n'est pas au maximum de sa forme. Mais je ne l'ai jamais dit dans le but de vouloir te blesser. Elle a sûrement sorti ça pour t'énerver. Et ça a marché.
Je me retourne brusquement vers lui.
— Tu sais, crié-je. Ce qui m'énerve par-dessus tout, c'est que tu puisses te confier à une autre fille. Alors que pour que tu te confies à moi, il faut qu'on en vienne à s'engueuler. Y'a clairement un problème. C'était marrant au début, mais là, ça me gave juste. D'ailleurs j'en ai marre qu'on s'engueule. On s'engueule plus qu'on ne baise, pesté-je.
Il croise alors les bras.
— Pour le coup, là, c'est toi qui t'énerves pour peu de raisons valables. Et qui ne veut absolument pas m'écouter.
Je détourne le regard.
— Je veux qu'on fasse une pause, j'annonce de but en blanc.
Je le vois écarquiller les yeux. Et paniquer également.
— Quoi ?
— Toi, moi, fini pour un moment.
— Et pour quelles raisons ? demande-t-il complètement abasourdi.
— Parce que cette relation m'épuise, je réponds très honnêtement. Et je ne te comprends plus du tout depuis quelques jours. Ce n'est pas ce Sean là que j'aime.
Il a un rire nerveux.
— Je te demande pardon ? Je viens de recevoir une claque dans la gueule après avoir appris mon refus à Harvard, et tu trouves quoi de mieux à me dire, que tu ne me comprends pas? Que c'est pas cet homme que t'aime ?
J'ose le regarder dans les yeux, au bout des nerfs. Je lui réponds beaucoup trop honnêtement.
— Ouais.
Son visage s'assombrit dès lors. Je sens qu'il ne fait pas bon de rester à ses côtés. Pourtant, je n'ai pas envie de me démonter face à lui. Pas maintenant. Il s'approche de moi, le regard menaçant.
— T'es qu'une lâche, marmonne-t-il en me pointant du doigt.
Il s'arrête un petit moment avant de me pointer du doigt encore.
— Une lâche. Combien je me suis donné pour toi quand je ne te reconnaissais pas? J'ai tout sacrifié pour toi, et tu oses me balancer ça?
Je me recule légèrement. Son regard est bien trop noir pour pouvoir l'affronter.
— T'as du culot, mais un sacré culot quand même.
Ce n'est pas pareil. Je trouve qu'il extrapole un peu trop la situation. Je lui reproche surtout son côté dragueur et joueur que je ne lui connaissais pas. Moi c'était différent, j'étais triste et déprimée.
— Arrête de tout mélanger, réponds-je sur un ton ferme. Ce n'est pas pareil.
— En effet. C'est pas pareil. J'ai toujours été là pour toi quand il le fallait, et toi tu préfères te casser quand aujourd'hui ça ne va pas pour moi. Halsey avait clairement raison sur ce point alors.
Alors là, je vais exploser. Il ose donner raison à Halsey après tout ça ? Il retourne la situation et c'est une situation que je déteste, parce que je perds le contrôle. JE suis censée être en colère parce qu'il tournait autour d'une autre. Il n'est pas censé être en colère BON SANG.
— Mais JE suis là pour toi. Or, combien de fois as-tu osé t'ouvrir à moi suite à ça? JAMAIS. J'ai essayé ce matin, la seule chose que tu savais faire, c'était me répondre « je t'aime » pour espérer que je sois assez conne pour oublier ma question. C'est à l'autre idiote que tu t'ouvres visiblement. Alors me repproche pas de ne pas être là pour toi, si j'ai l'impression que t'en as pas besoin. Un couple ce n'est pas que baiser, c'est aussi être honnête. Tu n'en avais rien à fiche de moi à cette soirée, je ne vois même pas pourquoi tu m'y as invitée.
— Alors là...
Il commence à parler, mais je l'interromps.
— Rien du tout! Rien du tout ! hurlé-je. C'est bon, j'en ai marre que tu aies toujours le dernier mot. J'en ai marre.
Je crois qu'il est surpris par mon manque de respect. Il ne s'attendait pas à ce que je l'interrompe ainsi.
Il se tait enfin.
Je prends une longue inspiration tout en fixant ses yeux clairs. Je vais sûrement regretter le reste de ma vie ces mots. Pour toujours. Mais sur le moment, j'en ai besoin. J'ai besoin de dire ces mots pour me soulager. J'en ai plus que ma claque que l'on passe notre temps à nous disputer. Il y a des fois, s'aimer ce n'est pas assez dans un couple.
Je sais qu'il ne faut pas que je tremble. Ce seront sûrement les derniers mots que nous échangeront et je veux paraître pour quelqu'un de forte.
— C'est fini.
Et je me retourne.
Je me retourne sans oser le regarder à nouveau. Si je le fais, je sais que je ne pourrai guère résister. Alors je m'en vais le plus rapidement que possible avec toutes mes affaires.
Il ne tente pas de me rattraper. Dieu merci. Qui sait ce qu'on l'on aurait pu se dire de plus horrible ?
Je démarre ma voiture, le cœur vide. Pas heureux, pas triste, juste vite. J'ai l'impression de ne rien ressentir. Je ne sais pas ce que je devrais ressentir en fait. L'adrénaline m'empêche de penser clairement.
Mais sérieusement, comment en étions-nous arrivé là?
***
VOILA
Evidement, après deux mois, je ne peux pas vous laisser sur une telle dispute violente entre Sean et Lana !
Votre avis sur le chapitre ?
Qui est en tort ?
Donc je sors un autre chapitre tout à l'heure( ou demain) ! Il faut juste que je le corrige et c'est tout bon !
Alors oui, c'est relou que Sean et Lana se disputent H24 , mais là, je pense qu'ils avaient besoin d'enfin se séparer un peu. Leur relation est fondée sur de mauvaises bases. Encore.
Alors une séparation pour quelques jours, quelques mois, ou forever ? :)
La suite au prochain chapitre !
Et je l'annonce ici, il ne reste plus beaucoup de chapitres à Good as Gold :( ça me fend le coeur de l'avouer ici...
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