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Alors ce baaaaac? Admis?? Une mention???

Previously On good as Gold.

Lana a découvert que Avalonne et son frère couchait à nouveau ensemble, ce qu'elle n'a pas du tout accepté ! 

Sean croule sous le travail entre UMass, Harvard, & Yale. 

Alan a menacé Lana d'étendre au grand jour sa relation avec Sean, si elle ose parler de ce qu'il lui fesait subir. 


****

Encore quelques mètres.

C'est ce que m'indique le GPS. Mais où est-elle bon sang? J'espère qu'elle n'a pas daigné me poser un lapin tout de même. Ca serait plutôt très irrespectueux de sa part.

Ah !

La voilà. Je reconnaitrais sa coupe au carrée entre mille. Et puis sa ressemblance avec mon petit-ami est réellement troublante.

Elle est assise sur ce banc, qui donne sur la fontaine du jardin public. Je n'ai pas tendance à me promener dans des parcs à Boston, mais le lieu est plutôt très joli. Les parterres de fleurs parfaitement taillés, les buissons... et le bon temps rendent tout cela très agréable.

Elle écrit sur son smartphone, alors elle ne me voit pas venir. D'ailleurs, elle sursaute quand je lui lance un "Hey".

Elle me sourit faussement avant de m'inviter à m'assoir.

— C'est bon, tu as mis fin à ta relation avec mon frère? Fait-elle sur un des tons les plus sarcastiques.

Je la dévisage, ne comprenant pas très bien où elle veut en venir.

— Bien sûr que non !

—Alors pourquoi es-tu là? me demande de façon tout à fait méprisante.

Je serre les dents, et j'inspire le plus fortement que possible.

— Pour que l'on discute.

— Discuter de quoi? Si ce n'est pas pour m'annoncer que tu veux rompre avec lui?

Je soupire un long moment avant de croiser les bras. Etre têtu, borné, de mauvais poil, c'est de famille?

— Pourquoi voudrais-tu que je rompe avec ton frère? Alors que je l'aime, et qu'il m'aime.

— Parce que tu l'attires vers le bas. Je connais les filles de ton genre. Friquées, jolies, elles se lassent vite. Tu vas te lasser de lui, tu vas le jeter salement, pour encore le faire rechuter.

Je la fixe, abasourdie. Comment peut-elle balancer tout cela sans me connaître? Sans chercher qui se trouve derrière cette tête qui paraît aux abords si « parfaite »?

— Ca chérie, c'est votre mère. C'est votre mère qui a agit comme ça. Moi il me faudra bien plus que tes petites médisances pour me donner ne serait-ce l'envie de rompre. Et de plus je l'ai toujours motivé à atteindre ses rêves. Alors ne me balance pas que je le fais reculer.

J'ai remarqué qu'elle s'est tendue lorsque j'ai osé parlé de sa mère, mais elle ne rajoute rien. Elle sort des papiers de son sac avant de les ranger en deux tas. Elle me les tend.

—A droite, les bulletins de Sean, les avis des profs avant que tu débarques à nouveau dans sa vie. A gauche, après.

Au départ , je ne comprends pas trop. J'analyse rapidement les bulletins à droite, qui remontent à son premier mois à Boston, où nous nous fréquentions peu, il est excellent. Les remarques des professeurs, ses notes..; c'est typiquement le genre de bulletin que je n'aurais jamais. A gauche, je peux noter un certain contraste. Beaucoup de remarques quant au retard qu'il a pris, à sa baisse de motivation, la qualité de ses écrits et de sa réflexion plus médiocres...

Je ne suis pas sûre de comprendre.

— Pourquoi me montres-tu ça? demandé-je perplexe.

— Tu vois un peu ton impact dans sa vie ou pas?

Je continue de comparer les bulletins.

— Ca ne veut pas forcément dire que c'est de ma faute...

Elle me sourit comme si elle n'en était pas convaincue. Mais c'est alors que je prends réellement conscience des enjeux.

— Sean est en train de se foirer? demandé-je inquiète.

— Tu sais donc lire, réponds t-elle sur un ton piquant.

Non. Non. Non.

Sean est parfait, et c'est l'homme le plus intelligent que je connaisse. Il ne peut PAS avoir des notes aussi faibles. Enfin en soi, elles ne sont pas très faibles, elles ne sont juste pas à la hauteur de ce à quoi il m'a habituée. J'arpente les feuilles à la recherche de détails qui pourraient me laisser penser que ces documents sont faux. Mais ça m'a bien l'air vrai.

— Tu mens, je réponds en la fixant d'un air ingrat. Si ça n'allait vraiment pas, il m'en parlerait. Oui, il est très pris. Mais non, il s'en sort.

Elle rit doucement.

— Tu te rends compte que s'il continue comme ça il n'aura pas Harvard? Du moins, il l'aura, mais il pourra se faire exclure.

— Non, parce que c'est Sean, le défends-je.

— Et ? C'est un être humain.

Je roule des yeux, durement. Quelle peste.

— Sean a besoin de quelqu'un qui lui ressemble, qui a une vie stable, rajoute t-elle. Pas d'une copine avec une vie complètement insensée, qui le fait tourner en bourrique chaque seconde. Tu t'en voudrais n'est-ce pas sinon? Qu'il passe à côté de son rêve, une fois de plus, par ta faute?

Elle me sourit avant de se relever.

— Si je te dis tout ça, continue t-elle, c'est parce que c'est mon frère. Il ne se rend pas compte lui même qu'il est peu probable qu'il obtienne définitivement Harvard avec tout ça. La faute à qui?

Elle se retourne, avec son éternel sourire. La peste.

Alors bon? On retourne au même point de départ que l'année dernière? Rater son objectif de près, par ma faute?

Je reste un moment là, abasourdie.

Ca me fait chier.

Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez lui? Pourquoi faut-il toujours qu'il foire tout quand il est près de l'objectif?

Parce que je l'aime. Et parce que je l'aime, j'aimerais qu'il obtienne ce qu'il a toujours désiré. Il ne mérite pas d'échouer encore.

Mais pourquoi ne m'en a t-il pas parlé?

Ca, c'est la question que je me pose.

Pourquoi ne me dit-il jamais quand il ne va pas bien? Moi il m'a vu pleuré des centaines de fois. Moi, pour le voir pleurer il faut que je creuse à des kilomètres sous terre.

Il ne m'en a pas parlé, comme je ne lui ai toujours pas parlé des menaces d'Alan.

La mauvaise communication.

Bordel.

C'est ce qui, il y a un an, a brisé notre couple. Mon coeur bat contre ma poitrine.

Les mêmes erreurs. Voilà, ce que nous savons faire.

Mais au delà de ça, je m'inquiète réellement pour lui. Que se passe t-il dans sa tête? Qu'est-ce qui lui prend ?

BON SANG.

Je sais que je ne devrais pas, mais je me décide à l'appeler.

Sauf que voilà, je tombe encore sur messagerie.

***

PDV SEAN.

Cours, cours, cours, devoirs, préparation de cours.

Quand aurais-je droit à une pause? Je sors de l'un de mes cours avec la tête en feu. Mon cerveau ne supporte pas les idioties des élèves.

« Platon c'est la nourriture des baleine » m'a sortie l'un. Confondant Platon et Plancton. Alors que cela fait plusieurs mois que je discute des discours de Platon.

Je n'ai même pas eu envie de rire lorsque tous les autres élèves se sont esclaffés. J'avais juste... envie de mourir devant tant d'ignorance.

Je sors quelque minutes afin de fumer une cigarette, avant mon grand oral.

Je suis censé, exposer devant mon tuteur, et l'administration de l'école le travail que j'ai effectué à UMass durant tous ces mois. Bien sûr cela est compris dans ma note d'intégration à Harvard. Alors je n'ai pas le droit de me louper.

J'ai mon costume cravate, je suis parfaitement coiffé, je sens bon, et j'ai mes idées en tête. Alors je suis prêt. Il va falloir que je me hâte car ma cigarette a duré plus longtemps que prévu.

Pour un plaisir, milles douceurs.

Les étudiants me dévisagent, se demandant pourquoi aujourd'hui je suis d'une telle classe. Enfin, je suis toujours classe, contrairement au lycée. Mais je n'ai pas de cravate tous les jours. Alors c'est plutôt confiant que je me dirige vers la salle où je suis attendu.

Je reçois un appel de Lana, qui tombe pile au bon moment. J'ai juste besoin d'entendre qu'elle m'aime pour être rassuré à cent pour cent.

Je suis sûr de moi, mais après une semaine sans discuter sa douceur me ferait du bien.

Pourtant, quand je désire déccrocher, une scène attire mon attention. A ma droite: Alan.

Mais il n'est pas seul. Il est avec Madison, l'une des anciennes amie de Lana. Je remarque directement ses mains déplacées. Il se cache très bien, on ne voit rien, on ne voit pas qu'il la touche alors que clairement des dizaines d'étudiants se trouvent dans la cour. Mais moi, je le vois. Je le vois à la tête de Madison mal à l'aise. Elle n'en a pas envie. Elle grimace. Il lui fait mal.

A l'université ? Sérieusement?

J'ai deux minutes pour me rendre dans ma salle. Mais vous voulez vraiment que j'ignore la situation? Mon sang se glace, parce que je vois Lana. Il se glace aussi parce que j'assimile que ce mec n'a aucune limite.

Le respect, il ne connaît pas. Je veux prendre la scène en photo. Mais cela attirerait l'oeil de tout le monde. Tout le monde n'a pas besoin de savoir ce que cet enculé est en train de lui faire.

Je manque de temps, mais je m'en contre fiche.

Madison est mon élève, alors je sors de mon sac rapidement, une copie de n'importe quel élève, le coeur battant. Et je me précipite vers eux. En soi, on aurait simplement dit qu'ils se câlinent. Alors j'agis comme si je n'avais rien vu, j'agis simplement comme je le ferais si rien de tout cela ne se passait sous mes yeux;

— Ah Madison ! Te voilà ! J'ai justement la copie dont je t'ai par...

Les deux sursautent sur le coup. Alan se retourne sans laisser supposer son acte malveillant. Il a arrêté de la toucher, alors qu'elle retient son souffle.

— C'est qui? demande t-il à Madison d'un air nonchalent.

— Mon professeur de philosophie.

Je peux lire la peur sur son visage. Je pourrais faire du rentre dedans à Alan, mais je ne suis pas sûr que l'attaquer en public serait une bonne idée. Je dois être prudent.

Alan nous laisse, alors que je souris timidement à la jeune fille. Elle rajuste sa chevelure puis se reprend. Elle paraît tout de suite plus assurée, si bien qu'elle me dévisage.'

— Qu'est-ce que vous me voulez?

Je la fixe fermement.

— Si Alan te fait du mal, tu dois le dire.

Elle pouffe alors.

— Me faire du mal? De quoi vous parlez?

Son rire manifeste de sa nervosité.

— Tu sais très bien de quoi je parle. Ce mec, c'est une ordure. Et tu le sais, arrête de te mentir.

— Excusez moi? En quoi ai-je besoin de conseils de couple venant d'un prof aussi aigri que vous?

Faire bonne figure, meilleure arme de défense dans cette situation. Alors je lui attrape le poignet fermement quand elle désire s'en aller.

— Madison, t'es pas la première à qui il fait ça. T'as besoin d'ai...

Alors que je m'apprête à finir ma phrase, je constate qu'elle grimace, quand je sers son poignet. Ainsi, j'abaisse la tête, je remonte son gilet avant de découvrir d'énormes traces de mutilation.

Je reste là, bouche-bée. Sa condition la mène à se scarifier?

A l'instant, je n'ai qu'envie d'éclater la gueule de cet enfoiré. Je me retourne, mais il n'est plus là. Je traverse la cour, et je ne le trouve toujours pas. Mes poignets me brulent. Mes veines sont prêtes à exploser.

Je vais lui exploser la figure, qu'importe mon statut de professeur. Il ne mérite que ça.

Je vais le défoncer, de la tête aux pieds.

Pourtant, je ne le trouve pas; La seule chose que je remarque, c'est mon retard de sept minutes.

Oh non. Non. Non; Non; Non.

Non, non, pas en ce jour si important ! Je me hue vers la salle, les pensées inondées par mes pulsions meurtrières, l'esprit loin de mon speech de départ.

Quand j'arrive dans la salle, les personnes de l'administration sont déjà en train de ranger leurs affaires. J'arrive, donc un peu paniqué.

— Désolé de mon retard, mais je suis là.

— Dommage. C'était il y a huit minute que vous deviez être là.

— J'ai été rete...

— Monsieur Stewart, est-ce une vaste blague pour vous tout cela? m'assène le directeur de UMass.

Fait chier fait chier.

— Non pas du tout. Je suis prêt, j'ai eu une urgence.

— On nous avait vraiment parlé de votre profil en bien. Mais on ne cesse de constater une constante dégradation.

Non, non, je ne peux pas tout perdre ici. Ce n'est pas possible.

Comme d'habitude, quand je considère que je n'ai rien à perdre, c'est mon coeur, ma bouchent qui s'expriment, et sans limite.

— C'est faux. J'ai simplement beaucoup à gérer ces derniers temps. En revanche, j'étais prêt à l'heure. Mais l'un de nos élèves humiliait une jeune fille en public, j'ai dû intervenir. Alors oui, de ce biais, je suis arrivé en retard. Mais cette jeune fille avait besoin de mon aide, je ne pouvais pas passer et ne rien faire. J'ai passé mon enfance à être humilié, et je ne souhaite cela à personne. Harvard c'est ce que je désire le plus au monde, mais je pense aussi qu'à Harvard, et même à UMass, on nous donne une certaine valeur de l'éthique et l'humanité. Cette jeune fille avait besoin que je l'épargne de cette humiliation, alors si vous désirez interrompre notre entretien pour un retard justifié, car je suis humain, je me poserais de vraies questions quant aux valeurs que vous nous enseignez.

Je balance ça directement, sans y réfléchir une seule fois. Sans penser que de telles paroles peuvent se retourner contre moi. Mais la seule chose dont je suis sûr, c'est que j'ai parlé avec assurance parce que je crois en mes paroles.

Alors les hommes en face de moi s'installent à nouveau, et sont finalement prêts à m'écouter.

****

Médiocre. J'ai été médiocre. Aucune de mes pensées n'allait à Harvard. Je ne me suis pas trouvé puissant, parce que je n'ai pas parlé avec mon coeur.

Je pense que ma prestation a été suffisante, mais pas géniale comme je m'y étais préparé.

Je pousse la porte, sans me retourner. J'ai besoin d'air. Je suis en colère, contre moi; Ma concentration est infime.

Et je viens de comprendre pourquoi.

Parce qu'Alan hante mes pensées. J'ai tout le temps peur de recevoir un appel de Lana pour qu'elle me dise "Encore une fois..." ou tout simplement qu'il s'en prenne à quelqu'un d'autre.

Je déteste les injustices. Tant que les injustices ne sont pas réglées dans ma tête, j'ai tendance à ne pas pouvoir m'en défaire.

Peut-être même que Lana ne comprend pas au final à quel point ce qu'elle vit a des répercussions sur moi.

J'ai besoin de le voir derrière les barreaux cet enfoiré. Parce que tout cela commence réellement à devenir de la paranaioa. Je ne comprends tout cela que maintenant, mais ça devient une obsession. J'ai besoin qu'il soit enfermé pour avoir l'esprit libre.

J'allume mon téléphone portable et j'envoie un sms à Avalonne: On fait comme j'ai dit. Ca a trop duré."

****

— Comment ça vous ne pouvez rien faire? m'égosillé-je au téléphone.

— Désolé monsieur, mais sans preuve, nous ne pouvons rien faire.

Sans preuves? De quelles preuves ces foutus policiers ont-ils besoin pour enfermer un jeune homme violeur? Qu'il tue ses victimes? Je crois halluciner devant tant d'incohérences.

— Mais quelles preuves voulez-vous trouver si vous ne faites même pas l'effort de vous déplacer? M'agacé-je. Je vous ai donné l'adresse de Madison Butler, une autre de ses victimes, il vous faut quoi de plus?

— Nous avons contacté madame Butler, et non, nous n'avons rien trouvé d'anormal.

RIEN D'ANORMAL? Ils me prennent pour un idiot?

— Ah non mais c'est vrai que des marques de scarification sur le bras ça ne prouve absolument rien ! Laché-je sur un ton plus que sarcastique.

— Ecoutez monsieur. Tant qu'il n'y a aucune preuve, nous ne pouvons rien faire pour vous.

Et ils me raccrochent au nez. Vraiment? On en arrive vraiment là?

On me parle de preuves alors qu'il blesse des femmes! Visiblement, on ne peut pas faire confiance, ce même à la première instance de sécurité: la police.

Je froisse un papier, que je jette plus loin.

Comment faire arrêter ce monstre bon dieu? Le regard de Madison me reste gravé en tête depuis l'après-midi. Cela ne devrait même pas être humain de faire subir cela à des femmes.

Ca m'énerve. Je serre les poings. Je suis rouge. Impossible de me concentrer, je n'arrive à rien.

Que dois-je faire dans ce genre de situation?

Je sursaute lorsque l'on frappe à ma porte. Je me retourne alors que ma soeur ouvre cette dernière.

— Tu ne peux pas attendre ma permission avant d'ouvrir ? Soufflé-je.

— Non, fait Lilia avec un léger sourire.

— Et si je me branlais?

Elle me regarde avec deux yeux ronds.

— Toujours si fin.

Elle roule des yeux avant de s'approcher de moi.

— Alors, c'était comment Harvard? Demande t-elle assez enthousiaste.

C'est à dire qu'Harvard est bien loin dans mes pensées à présent.

— Ca va.

— Simplement « ça va »? Renchérit-elle.

Je soupire alors doucement devant son envie d'en savoir plus.

—Quoi? Tu veux savoir quoi mise à part que j'ai à peine vu la lumière du jour?

Elle hausse les épaules.

— Tes révisions, ça avance?

— Bof, réponds-je en déverrouillant mon téléphone portable.

— Comment ça « bof »? Elle est passée où ta motivation?

J'hausse les épaules.

— Sean ! Hurle t-elle tout à coup. T'as conscience d'à quel point papa se casse le cul pour financer tes études ou quoi? C'est quoi cette baisse de morale juste avant la fin? S'agace ma jumelle.

Je soupire doucement.

— Tu connais Madison Butler? Demandé-je soudain.

— Quel est le rapport avec ce que je viens de te dire? Tu m'écoutes?

— Oui, oui. Mais réponds-moi.

Elle hausse les épaules, tout en relevant les yeux.

— La nouvelle Lana Givenchy de l'université? Oui, mais pas personnellement.

C'est un peu ironique qu'elle parle de la nouvelle Lana.

— Elle agit bizarrement ces temps-ci?

Ma soeur me fixe durement avant de s'approcher de moi. Elle frappe sur mon bureau ce qui me fait sursauter.

— Qu'est-ce que j'en ai à cirer de cette fille? T'as pas d'autres priorités que me parler d'une fille futile d'université?

Je la dévisage lentement avant de lui faire dos.

Cependant, dans ma longue réflexion, je trouve enfin une idée. Pressé, je sors mon livre de droit pénal et je tourne les pages jusqu'à trouver le paragraphe qui m'intéresse.

— Je préfère ça, réplique Lilia.

Je l'ignore. Je continue de rechercher ce qui m'intéresserait.

Bingo.

Je sais enfin comment faire tomber cet enfoiré d'Alan. 

****

YOOO

COMMENT VONT-JE? 

Votre avis sur ce chapitre? 

Un peu dark, mais bon il aborde un sujet plutôt important aussi. 

Alors selon vous? Comment Sean va t-il faire tomber Alan? 

Quelles conséquences? :o 

BISOUUUUUUUs

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