39-Oh shit.
OH BORDEL UN CHAPITRE APRÈS 1 MOIS ET DEMI. J'avais prévenu sur insta combien ce mois était compliqué pour poster..On en parle à la fin !
Previously on good as gold ( necessaire).
Lana s'est fait abusée par Alan un soir.
Elle a pris aussi une grosse claque à l'université quand ses amies lui ont exposé ses quatre vérités en pleine gueule.
La pauvre, surmenée par tout cela s'est retrouvée à vomir dans les toillettes tant elle n'en peut plus.
Kyle est celui qui l'a assistée durant toute cette épreuve. Mais Avalonne et Sean lui fichait une grande pression. Ils veulent tous les deux qu'elle dénonce Alan. En revanche Lana ne le veut pas.
Au final, elle se retrouve chez Kyle, alors que son frère a débarqué puisqu'il a appris la nouvelle ( seulement le fait qu'elle était très mal, il n'en connaît pas les raisons), Avalonne et Sean aussi ont débarqué ensemble pour s'excuser de leur comportement ( étrangement, d'un coup). Kyle quand à lui est parti cherché à manger pour Lana et lui, ne sachant pas que tout ce beau monde débarquerait.
A la fin de l'autre épisode. Avalonne arrive, et découvre Keryan, son ex, le père de son enfant. Evidement, elle pète un plomb.
Rapellons d'ailleurs que ce dernier avait découvert quelques heures plus tôt sa fille ,et qu'il a juste eu comme réaction de la repousser, et de lui donner une petite claque.....
bon chapitre ! *** non corrigé****
****
Avalonne et Keryan dans la même pièce. Cela faisait deux ans que je n'avais pas réussi à les confronter. Et puis je ne le voulais pas non plus. J'estimais que Joy avait la meilleure des petites vies avec sa maman.
Et là, les voir se créper le chignon me prend de court.
—Dégage de là, j'espère que tu n'as pas pas posé tes mains salles sur ma fille !
—Mes mains salles? Espèce de conne. Si, je lui ai même foutu une claque. Il est où le problème?
Avalonne ouvre grand les yeux en entendant ça. Comment mon frère peut-il être fier de ce qu'il vient de dire? Son sourire, sa gestuelle n'ont pas lieu d'être alors qu'il vient de frapper une gamine bordel!
Avalonne en tant que mère protectrice s'élance contre lui, pour le cribler de coups. Dans ses yeux, je peux voir cette haine, cette haine envers son ex.
On pourrait intervenir, mais je crois que l'on pense tous dans cette salle que Keryan prenne quelques coups avant que l'on ne le sauve de la situation. D'ailleurs Avalonne est déchainée face à lui. Au moins il a le respect de ne pas porter la main sur elle.
Et puis, à un moment, Sean décide d'intervenir. Il attrape Avalonne dans le but de la calmer. Sinon elle était bien partie pour défigurer mon frère.
—Bordel calme toi Avalonne!
—Lâche moi ! Putain, j'ai besoin de le défoncer, tu comprends?
Et puis soudain, on distingue des pleurs enfantins. Des petits cris. Avalonne est immédiatement alarmée, Joy est en pleur. C'est peut-être le fait de voir sa maman dans cet état qui l'attriste. Alors ma meilleure amie se calme immédiatement. Keryan n'est désormais plus son centre d'attention, mais c'est sa fille.
—Oh non, mon coeur, mon coeur pleure pas. Maman était juste énervée...
Elle enlace son enfant comme elle peut, tout en nous jettant un mauvais regard: comme si tout cela était notre faute.
Alors nous, on regarde Keryan, car c'est sa faute.
Et alors que la situation est quelque peu malaisante, je ne sais pas trop où me mettre dans cette histoire, Kyle qui avait beaucoup tardé, rentre enfin chez lui. Au départ, il ne considère pas la situation, était donné qu'il fixe son téléphone.
— Re! Désolé , il y avait une putain de queue et...
Quelle surprise pour lui en relevant la tête de voir autant de monde dans son appartement alors qu'en le délaissant nous n'étions que deux: Joy et moi.
— Euh, quand je dis queue, je parle de queue dans un restaurant hein ! Enfin queue.. vous voyez... enfin je ...
Pardon?
Alors là. De toutes les choses, celle qui pouvait le perturber le plus c'est l'ambiguité du mot "queue"? Je n'y avais vu aucun sous entendu. Et je pense que les autres non plus. C'est affreusement génant, alors je me mets à rire doucement pour détendre un peu l'atmosphère. Bordel j'ai quel genre d'amis moi?
— Génant ton plan cul Lana, lâche Keryan soudainement.
Kyle entre chez lui, pas gêné du tout et dépose les plats. Ca sent bon le thai. Pourtant, je remarque bien que Sean se tend en entendant ce terme. Alors je le reprend.
— C'est pas mon plan cul, je rétorque.
Keryan aussi observe la gestuelle de Sean, il remarque que quelque chose ne va pas.
— Ah donc, tu t'es remise avec ton ex. Avec ton pire des exs. Génial. Je préfère ton plan cul quand même.
Il dit ça en ajustant sa montre Rolex à son poignet et j'ai envie de le défoncer. Il débarque, il claque sa gamine, prend tout le monde de haut, et en plus se permet de donner son avis quant à ma situation amoureuse? Là, je reconnais presque mon père. Il n'était pas censé être inquiet pour moi?
Je veux rétorquer, mais j'oubliais l'immense talent qu'a Kyle pour faire oublier tout problème.
— Bon bon bon... apéro? fait-il tel un idiot.
Je veux en placer une mais il continue.
— Ce soir, c'est la soirée de Lana, alors qui est venu pour foutre la merde dégage !
Ils se regardent tous, même si Keryan ne se sentent pas concernés.
— J'ai plein de choses, du vin blanc, tomates cerises, charcuteries, chips, guacamoles, roulés aux saucisses... olives! J'espère que vous appréciez les apéros français ! Parce que moi j'adore! Et puis j'ai aussi ce plat Thai que j'ai acheté si vous voulez partager.
Je souris doucement. J'avais oublié combien Kyle aimait recevoir, qu'importe le moment.
Avalonne s'assied le plus loin que possible de son ex, avec sa fille et l'ambiance met un peu de temps à décoler. Sean lui, lance des éclairs à mon frère. Je sais qu'il a envie de le défoncer, mais qu'il se retient pour ne pas gâcher l'ambiance. Il secoue son genoux, il est tout rouge.
Ce n'est que lorsque Kyle arrive avec tous les plats que les tensions s'adoussissent un peu. Kyle commence à parler de sa passion pour la cuisine française, Avalonne renchérit, Keryan fait part de ses meilleures dégustations de restaurants français. Sean,lui, explicite sa frustration de n'avoir jamais posé les pieds en France.
C'est un dîner léger. Un peu à côté de la plaque vu la situation, mais en soi, ça me fait du bien. Ca me fait du bien d'avoir une conversation à peu près normale. Une conversation où l'on donne juste notre avis, et on partage nos expériences. Où je ne suis pas la victime.
Les piques se font nombreux entre Keryan et Avalonne mais à chaque fois Kyle et moi arrivons à les contourner. Ils m'agaçent un peu, ce sont des adultes, nous méler à leur histoire, c'est un peu lourd mais je peux comprendre que la seule chose dont on a envie face à Keryan parfois c'est de lui écraser la tête, avec son air de petit fils à papa.
Etrangement, la conversation dérive ensuite sur le sujet des automobiles. Alors que Keryan montre ses dernières acquisitions, Kyle semble aux anges, et Sean se moque comme il peut de mon frère. Il feint d'être interessé, alors qu'au fond il se moque de l'attitude péteuse de mon frère, ou plûtot, il rage. Il rage devant ces modèles derniers cris qu'il ne pourras jamais toucher.
Je sais combien il aime les voitures. Son père est mécanicien, et même si l'on en parle peu, je sais qu'il adore ce rapport avec les voitures.
Pendant ce temps, je discute avec Avalonne tranquillement. Pour une fois depuis longtemps on peut parler sans trop se prendre la tête, discuter comme deux amis, en oubliant nos problèmes. Elle me montre les récents dessins de Joy. Elle pense que sa fille est une artiste, que sa fille est sûrement la plus intelligente de sa génération. Un peu comme toutes les mamans. Et ça me fait sourire.
Elle me parle aussi de ses activités de Yoga qui lui permettent de se détendre un peu. Même si je doute qu'ils fonctionnent car je la trouve de moins en moins téméraire, et plus nerveuse. Gérer une vie professionnelle, et sa famille quand on est seule, sans ses parents c'est compliqué...
Au final, on discute beaucoup. C'est une discussions hors du temps, hors de la situation. Mais c'est tout ce dont j'avais besoin. De me sentir normale.
Tout à coup, Kyle nous rappelle à l'ordre.
— Bon sinon, ce n'est pas que vous me dérangez, enfin si un peu, ajoute Kyle. Je veux bien accueillir Lana, mais j'ai pas payé pour accueillir toute sa famille non plus. A moins que vous ne vouliez m'aider à payer mon loyer déjà cher. Et d'ailleurs une petite participation pour l'apéro de ce soir me ferait très plaisir.
— J'adore ton aimabilité Kyle, renchérit Avalonne prise de court.
— Et moi j'apprécierais encore plus la tienne si tu pouvais cotiser.
Elle lui sourit tout en grimaçant avant de se relever, avec Joy qui dort dans ses bras.
— Je passe mon tour.
Kyle regarde par la même occasion mon frère, qui se relève, et qui ne semble pas du tout interessé par l'idée de cotiser.
D'ailleurs, la seule chose qu'il trouve à faire c'est serrer la main de mon ami. C'est ça les Givenchy, un patrimoine énorme à leur nom, mais d'une radinerie hors norme. C'est si triste.
Je regarde les deux autres partir et je soupire. Je comprends que je suis celle qui va devoir cotiser. Je n'attends pas de geste de la part de Sean.
Et pourtant, ce dernier sort un billet de cinquante dollar et le tends à mon ami.
Hein?
— Sean, c'est bon, t'as pas besoin de faire ça. C'est mon ami, je peux l'aider m...
Il m'interrompt d'une main, d'un air bien décidé à donner ce billet.
— Je suis pas obligé, mais c'est pour te remercier d'avoir pu prendre du temps pour elle alors que je ne le pouvais pas. Et pour rembourser les frais médicaux aussi.
— Sean, je rouspète.
— C'est bon Lana, j'ai un salaire.
"J'ai un salaire". Sean est sûrement le pire des radins que je connaisse. Avoir un salaire n'est pas une excuse d'habitude. Il n'a jamais d'argent selon ses dires. Alors je ne lui dis rien. Si c'est sa façon de remercier quelqu'un pour une fois, je n'irai pas contre son idée.
Mais alors que Kyle veut récupérer le billet, Sean l'ôte de sa vue.
— Je te le donne à une unique condition. A condition que tu arrêtes de me faire chier pendant mes putains de cours parce que j'en ai ma claque de ton comportement de gamin.
Kyle sourit, il a un air malin. Il récupère le billet avant que Sean ne change d'avis.
— Je vais faire comme je peux.
Je souris doucement, contente de voir que les deux hommes que j'aime le plus puissent s'entendre un peu. J'embrasse mon ami sur la joue, alors qu'ensuite Sean lui tend la main, d'un geste très formel.
Kyle semble un peu brusqué.
— Du coup je suis toujours obligé de vous appeller monsieur Stewart, ou "le connard" ou je peux vous appeller Sean ?
Sean le dévisage très froidement. Puis il répond.
— Pour vous, ça sera toujours monsieur Stewart.
— Oh ça va, on a quand même baisé la même fille, on peut passer aux familarités tout de même.
Sean a un léger mouvement de recule, il fronce les sourcils. Je le sais, c'est exactement ce qu'il ne voulait pas entendre. Alors avant qu'il ne s'énerve pour un rien je l'empêche d'agir.
— Merci beaucup Kyle! C'est super gentil de nous avoir tous accueillis et de t'être occupé de moi! Je te donne des nouvelles dès que possible.
Je tire Sean par le bras afin que nous nous en allions. Ce dernier ne lâche pas du regard Kyle pour autant. Il le fusille du regard. La pillule n'est pas passée. Alors je le tire comme je peux pour que nous nous éloignons vite de l'appartement.
Une fois dans le couloir et la porte fermée, il m'arrête.
— Ton ami c'est un con.
— Il est adorable, arrête je soupire.
Il ne semble pas convaincu mais tout d'un coup toute son attention est tournée vers moi. Il m'observe doucement, sans me lâcher une fois du regard.
— Quoi? je demande nerveusement.
— Ca va toi? me demande t-il doucement.
Mon coeur.
J'esquisse un sourire tout en lui attrapant la main.
—Ca va moi, ne t'en fait pas.
Alors le sourire lui revient un peu. Ses mains lissent mes cheveux. Je le sens préoccupé mais je ne dis rien. Je me contente de l'observer comme il le fait avec moi. Ses cheveux noirs, ses yeux qui brillent... Cette façon qu'il a de m'intriguer à chaque instant me rappelle pourquoi je suis bien avec lui, et pourquoi cette distance étrange m'exaspère de plus en plus.
Ses lèvres s'enfuissent dans ma nuque, sans pour autant qu'il ne m'embrasse, et je ne sens plus que son souffle contre moi. Bébé...
— J'ai envie de passer du temps avec toi ce soir. Juste toi et moi.
Je le serre contre moi, comme je peux, j'hume son odeur. Elle me reste en tête.
— Tu peux, je chuchote.
— Je devrais pas... soupire t-il.
Il se recule un peu pour m'observe et je souris doucement. Je ne peux pas faire ce choix pour lui. S'il préfère ne pas venir, je peux comprendre.
Et puis soudain, il attrape ma main. Et nous nous dirigeons vers l'extérieur du batiment.
— Chez toi ou chez moi? me demande t-il.
Chez lui, il y a sa soeur. Alors chez moi me semble être la meilleure des solutions.
Nous nous y rendont donc en Uber. La main de Sean n'a pas cessé de serrer la mienne. Comme s'il ne voulait pas me lâcher. Le voir se préoccuper de moi m'appaise. On parle peu parce que même dans la voiture il révise son cours pour le lendemain. Mais je l'observe juste, je l'observe lui et son sérieux.
Pourtant, il semble que ce soit le meilleur moment que je choisisse pour faire part de mes pensées.
— Je veux arrêter l'école, je lâche brutalement.
Il a un léger mouvement de recul. Il dépose une copie avant de m'observer, très calmement.
— Hein?
— T'as bien compris. J'ai pas envie d'y retourner.
— Ok. Répond t-il simplement.
Ok?
— Comment ça OK?
— Ok, je vois que tu fuis les problèmes comme d'habitude, que te dire?
Je roule des yeux.
— Je ne fuis pas les problèmes. Enfin peut-être. Mais c'est pas pour moi l'école. J'ai envie de faire autre chose.
— Comme tu veux.
— Je rêve où on aurait dit que tu t'en branles?
Il dépose sa copie à nouveau et soupire.
— Je m'en branle pas.
— Si.
— Non? rétorque t-il.
— Bah alors réagis !
— Oh non trop nul ! Faut pas que t'arrête l'école ! L'école c'est important ! Tu vas gâcher ton avenir ! fait-il sur un ton totalement faux. C'est bon j'ai assez réagi?
Je le claque immédiatement sur la joue. Il sourit, comme s'il trouvait ça drôle. Il m'attrape les mains alors que je désire lui en coller une autre.
— Quoi? C'est ce que tu veux? Que je te fasse la morale? Lana, si t'as pas envie de faire d'études, en fait pas, merde. A un moment, écoute toi vraiment. C'est pas parce que ma vie est fait d'études que la tienne si.
— Mais pas faire d'études...
— Arrête, me coupe t-il. Arrête d'avoir peur de tout, de ta famille, de ces mecs. Arrête. A un moment, vis pour toi. Vis pour ce que t'aime, ce qui t'anime. C'est quand que tu le comprendras? T'as vingt ans ! Pourquoi tu crois que ma vie m'anime alors que j'ai une vie sociale très réduite? Bah parce que je fais ce qui me plaît, merde.
Je l'observe droit dans les yeux. Je déteste qu'il me parle si sérieusement, qu'il me parle de décisions ou autre. Parce que je ne sais pas en prendre. J'ai parlé d'arrêter l'école, mais c'était plus pour voir comment il réagissait qu'autre chose. Et voilà qu'il me laisse pensive sur mes envies futures.
De la voiture jusqu'à mon appartement, je reste silencieuse. Parce que je réfléchis beaucoup, je réfléchis à moi, à mes envies, pour une fois. Et c'est parce que je réfléchis, je prends le temps pour, que d'un coup je sens les barrières s'abaisser.
Alors que Sean ôte ses chaussures, je me retourne vers lui, de façon automatique.
— Je vais porter plainte.
— Hein? demande t-il.
— T'as raison. Faut que j'affronte mes peurs à un moment. Je vais parler. Qu'importe ce qui arrive. Je vais parler.
Il m'observe droit dans les yeux tout en ôtant sa chaussette.
— T'es sérieuse?
— Ouais.
Il hausse les sourcils et je le vois inspirer une bonne bouffée d'air. Comme si cela le rassurait. Il ne le montre pas tant que ça, mais je le vois.
Je lui souris doucement, puis me retourne pour déposer ma veste. Et quand je veux me reculer, je sens son corps derrière moi. Je frissonne. Ses mains glissent sur mon ventre.
— T'es sûre hein? Je veux pas non plus t'y forcer.
Oui, alors qu'il y a quelque heures il m'hurlait dessus parce que je ne le voulais pas. J'esquisse un autre sourire et me retourne vers lui.
— Non mais c'est vrai t'as raison. Je n'avancerais jamais sinon.
Ses yeux pétillent. C'est ce qu'il voulait entendre.
— Cool, répond t-il simplement.
— Cool, je réponds de même.
Je ne sais pas pourquoi, mais ça lui fait plus plaisir que je n'aurais pensé.
Je le dévisage, m'assurant qu'il a ôté son menteaux avant de le prendre par la main.
— Je suis crevée, on va dormir?
— Dormir? me demande t-il perplexe.
— Ouais, dormir.
— Bah en fait, j'avais une autre petite idée en tête, fait-il taquin.
— Ah oui? je lui demande tout en me mordant les lèvres.
— Ouais, chuchote t-il en aquiesçant de la tête.
Je souris et il ne m'en faut pas plus pour combler l'espace entre nous. C'est comme si, me dire que j'ai le courage de parler me faisait du bien à moi même. Ca me libère déjà d'un poids même si rien n'est fait.
Mes lèvres contre celles de Sean, il n'en faut pas plus pour que mon corps s'éveille.
Ses mains savent exactement où se placer pour me faire plaisir, et vice versa. Je sais ce qu'il aime, plus que personne d'autre au monde. J'aime lui embrasser la nuque, doucement, et humer son parfum. J'aime quand ses lèvres me titillent l'oreille alors que sa main titille mon plein sud. J'aime observer ses yeux brillants, lorsque n'importe quel de ses geste me fait de l'effet. Et j'aime encore plus quand il me chuchote qu'il m'aime dans des moments des plus charnels.
Lui contre moi, moi contre lui. Il est facile à ne former qu'un. Et cet être unique que nous formons le temps d'un moment, me rappellent pourquoi la vie est si bonne, combien l'amour de quelqu'un ça peut animer une vie. Et ça me rappelle que tous ses défauts à côtés sont loins de me repousser un jour.
J'apprécie le fait qu'il fasse attention à mes émotions, à mes sensations. Et j'apprécie sûrement encore plus le fait qu'il s'endorme dans mes bras, comme si cet acte avait l'effet d'un somnifère sur lui. Il est brûlant contre ma peau alors que ses yeux se ferment. L'avoir pour moi, me rappelle combien j'aime être avec lui.
***
Je ne suis pas sûre d'avoir dormi de la nuit. Je n'ai cessé d'observer Sean, comme si j'avais envie de profiter pleinement du moment, de sa présence. Ca fait longtemps que nous n'avions pas fait l'amour, que nous n'avions pas dormi ensemble.
Le meilleur sentiment est de dormir dans les bras de l'autre. On se sent protégé, en sécurité, et c'est tout ce dont j'ai besoin.
Il doit être treize heure, mais Sean dort toujours, comme si dormir dans mes bras lui empéchait d'ouvrir l'oeil. Il ouvre un peu les yeux, et sourit en découvrant que je l'observe. Mais ça ne l'empêche pas pour autant de se rendormir.
Ah !
Je soupire.
Mon téléphone vibre soudain alors je l'attrape, pour m'occuper. Le temps que mes yeux s'ajustent, que l'application s'ouvre, je m'étire.
Hein?
Hein?
Je me fige un instant, pensant que je vois flou.
Hein???
Je me redresse brutalement, ce qui ne plaît pas à Sean. Il m'oblige à revenir contre lui.
— Je reviens bébé, je chuchote.
Il rumine, mais je me dégage rapidement de la couette, avant de rajuster ma culotte.
Je me précipite dans le salon comme une folle. Et sans trop réfléchir je réponds au message que l'on vient de m'envoyer.
"Tu parles, je parle" m'a t-on dit.
Alors j'ai tout simplement répondu "Pardon???"
Un autre message ne tarde pas à arriver.
"Ce serait si dommage que l'on apprenne que t'en vienne à suçer un prof..."
Alors là. Je me tire les cheveux. Je suis à bout. C'est quoi ça? Qui me parle?
"C'est une blague , c'est ça?" je réponds.
Je n'ai pas besoin d'une réponse écrite pour comprendre que je suis dans la merde. On m'envoie une photo de Sean et moi à l'aéroport, le jour où on s'est embrassés. Et plusieurs clichés de nous deux hiers soirs, dehors, dans le hall de mon immeuble.
Certes on ne me voit pas le suçer. Mais bordel, on me voit l'embrasser, on nous voit fleurter. FLEURTER DANS UN PUTAIN D'HOTEL. Puisque mon appartement se trouve dans un hotel...
Je lâche mon téléphone, et je commence à trembler. C'est quoi ça? C'est quoi ça? On nous épiait depuis un moment? C'est Alan c'est ça?
Et à l'instant, je m'en contre fou de ma situation, qu'ils me fassent passer pour la pire des putes, je n'en ai rien à fiche.
Mon regard se tourne vers Sean, qui encore une fois n'a rien demandé. Bordel de merde. Si cette info se sait, si l'on apprend qu'il couche avec une étudiante, ceci peut avoir l'effet d'une bombe sur sa carrière.
Bordel de merde.
****
YOOOOO
Wolaaaa wattpaaad, ça daaaateeee. Mais comme j'avais prévenu c'était compliqué d'écrire en cette fin d'année. Déjà parce que j'avais peu de temps, vu tous les évènements, les examens de fin d'années, ma situation "amoureuse,"mais aussi tout simplement parce que quand j'avais le temps, l'inspiration me manquait. C'est vrai, ma tête est concentrée à 100% en dehors de wattpad, j'avais besoin de temps pour bien replonger dans wattpad et me recentrer sur mon histoire.
Je n'écris pas pour écrire. Ecrire une grosse daube qui ne va pas dans le sens que je veux, ça ne m'interesse pas. J'avais besoin que cette année se finisse pour être libre dans ma tête. Chose faite!
Du coup là j'ai fini les cours, mais je rentre en martinique jeudi, et je commence mon stage de six semaines lundi d'après ! Donc je ne sais pas encore comment je vais poster. Je pense recommencer à poster régulièrement parce que j'aurai beaucoup moins de choses à faire qu'à Grenoble, j'aurai juste mon stage et ma famille haha. Donc faut que je vois comment je m'organise et voir si poster régulièrement comme avant est possible ! Je vous tiens au courant sur les réseaux sociaux comme d'hab !
( Mon insta: yona_jmt )
Mais logiquement mon train de vie va se calmer donc j'aurai le temps( cette année c'était la folie vraiment...) 1 mois et demi d'attente c'est beaucoup trop, je suis désolée.
Votre avis sur ce chapitre?
Alors Lana? Que va t-elle choisir? Parler et porter préjudice à Sean? Ou ne rien dire pour protéger Sean?
Une autre alternative?
Vos idées pour la suite?
***
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top