33-My Efforts.
Bonsoir Paris, yeeeaAAaaaaaaHHHH ( Bravo Bilal, 150 points olala <3)
Previously on good as Gold :
-Lana a fait du shopping une longue journée pour se remonter un peu le moral mais au final le bus est parti avec toutes ses affaires oupsi.
-Elle a aussi rencontré une fille adorable, Lisa Williams, dans un arrêt de bus, avec qui elle a beaucoup discuté !
Chapitre non corrigé****
*****
Je n'arrive pas à y croire, moi qui ait passé la journée d'hier à faire du shopping, ça n'a servit à rien. Je n'ai pas réussi à récupérer mes paquets. Alors qu'en tout j'en ai eu pour des dizaines de milliers de dollars...
Ca m'a légèrement refroidie. C'est pourquoi ce matin, j'ai pris la décision d'acheter à nouveau toutes les fringues que j'ai perdu. Pour une fois que je voulais me faire plaisir.. Je n'allais pas laisser le destin compromettre mon plaisir. Je prends le soin de ranger chacun de mes vêtements dans mon placard, je mets tout en ordre, tout en chantonnant légèrement.
Je ne sais pas pourquoi je me sens.. bien?
Je ne devrais pas ressentir ça. En soi, toute ma vie va mal, et cette fois, Sean n'est même pas là pour m'épauler. Mais le shopping ça me détend beaucoup.
Ainsi je continue à chantonner, le sourire aux lèvres tout me dandinant un peu.
— Ca alors, Lana qui chantonne?
Je me retourne immédiatement, avec un léger sursaut. C'est la voix de Keryan, je ne l'avais pas entendu.
— Frapper n'est pas une option je rétorque.
Je me retourne afin de lui lancer un mauvais regard et je constate combien il ressemble à mon père dans sa tenue: son smoking, sa montre de luxe, sa posture. Tout de mon père ! Je reste un moment là à l'observer, bouche bée, sans trop comprendre à quel moment s'est-il ainsi transformé? Le vrai Keryan me manque. Le Keryan pas coincé du cul, et qui avait de la conversation autre que sur le thème du boulot.
— J'ai entendu du bruit dans ta chambre, je voulais m'assurer que tu étais rentrée.
— Je suis rentrée depuis hier matin, je lui annonce, mais tu m'excuseras, j'avais peu envie de participer à la vie de famille.
Il reste neutre, il acquiesce de la tête, comme s'il comprenait.
Puis ensuite je reste là à la fixer, en attendant qu'il renchérisse. Mais en vue de son mutisme, je soupire.
— Dit Lana, je sais que j'insiste beaucoup sur ça. Mais c'est pour ton bien. Tu es sûre que tu ne veux pas rejoindre l'entreprise de papa?
Et là, je roule des yeux, parce que je comprends bien vite la raison de sa venue. Il n'est pas là pour moi, mais pour papa.
— Laisse moi deviner, papa t'envoie me parler. N'est-ce pas?
Il hésite un petit instant mais je connais la réponse. En réalité ça ne me blesse même pas. J'ai tellement l'habitude d'être traitée comme de la merde.
— Non, enfin oui... Mais juste, pourquoi tu n'essayes pas? Je ne vois pas pourquoi tu es si têtue à vouloir voler de tes propres ailes quand papa t'offre déjà un plateau d'or.
— Parce que ça ne m'interesse pas, désolée, je réponds agacée. Et de plus, je ne veux pas travailler avec papa. C'est même pas la peine d'y penser.
— Mais tu n'as pas essayé ! me repproche t-il.
Je sais qu'il ne fait pas ça pour mon bien. Il doit sûrement y avoir une raison derrière cela. Peut-être une petite couille, et mon père pense qu'avec ma venue tout pourrait se régler. Je connais mon père parfaitement.
— Essaye juste une journée non? Tu rentres bientôt à Boston. Mais au moins, c'est l'occasion de savoir si ça te plaît ou non. De te donner des projets concrets pour ton avenir.
— Le business c'est pas pour moi désolée. Je suis plutôt du genre à préférer claquer l'argent.
Il croise ses bras.
—Essaye une journée. Demain. Juste une.
— Dans quel but? Pourquoi moi à vos côtés? Papa n'a jamais cru en moi. Je suis l'enfant ratée d'après ses dires. Débile..conne... Pourquoi me veut-il à ses côtés?
— Parce que malgré tout t'es une Givenchy bon sang ! Et t'as ça dans le sang. Depuis que maman est partie on a besoin d'une image d'une nouvelle femme à la tête de l'entreprise. Et si tu te remettais un peu plus la tête sur les épaules, tu serais la femme parfaite.
— Embauchez quelqu'un d'autre, merde. Une meuf compétente non? D'harvard? De Yale? Et laissez moi tranquille non ?
— Lana, une journée, insiste t-il.
Je l'observe. Il m'a l'air déterminé. En même temps j'ai cru comprendre qu'en affaire Keryan était un petit prodige. Il ne lâche jamais rien.
Et soudain, une idée me vient. Je dois faire plus d'efforts? Alors j'en ferai !
— A une seule condition, je réponds souriante.
— Laquelle?
— On fait de l'équitation tous les deux cet après-midi.
Il ne semble pas trop comprendre ma requête.
— De l'équitation?
— Ouais, une balade à cheval, toi et moi, ça te tenterait? Comme quand on était petit!
Il ne semble pas trop bien me cerner.
— Il t'arrive quoi? Lana c'est pas des trucs qu'on fait toi et moi.
— Bah ça devrait! On est frères et soeur bordel ! Pas collègues de bureaux.
Il baisse les yeux et récupère son téléphone portable . Il consulte son emploi du temps.
— Désolé, cet après-midi, j'ai trois meeting hautement importants.
— Bah alors demain? je réponds toujours enthousiaste.
— Je pars pour San Francisco pour la soirée afin de rencontrer de potentiels clients. Je devrai m'y préparer, pas le temps, désolé.
— Après-demain? je m'impatiente.
— Je fais la présentation d'une nouvelle idée aux méssènes...
Je commence à m'impatienter. Je continue comme ça mais il me trouve toujours des excuses. Visiblement il n'a pas le temps pour moi.
— Alors démerdez-vous. Je ne viendrai pas non plus demain.
— C'est quoi ça? Une de tes crises retardée d'ado?
Il me dit cela sur un air presque hautain. Je pourrais ne pas répondre, mais il est hors de question que je me laisse faire.
— Je te demande une petite heure à me consacrer, ça ne pas te tuer tout de même? Désolée d'être encore humaine ! Désolée de ressentir le besoin de passer du bon temps avec toi? Tu ne parles que du boulot, tu vas exploser un jour tu sais? Comment tu as pu autant changer? Je veux bien concevoir que papa t'a tendu la main suite à tes conneries, puis tu as essayé de te blanchir, mais regarde toi Keryan! Ca ne te ressemble pas du tout ça ! Si t'es même pas foutu de me dédier une petite heure, alors qu'on a passé 0 seconde ensemble depuis le début de ces vacances, ne pense pas que j'ai envie de t'accorder une seule seconde pour parler boulot.
Je lâche cela telle une bombe et je détourne le regard. Je sais qu'il me fixe et qu'il doit sûrement serrer la mâchoire. Je poursuis mon rangement de vêtement quand je l'entends prononcer cette phrase qui me réjouit:
— Ok.
Je me retourne quelque peu surprise et un léger sourire s'étire de mes lèvres.
***
Keryan a annulé sa réunion du jour pour moi. Uniquement pour moi. Alors on se retrouve tous les deux à gambader à travers les champs, en cheval. Ca faisait longtemps que je n'avais pas monté ma jument: Leyya. Je ne l'ai jamais vue grandir, et pourtant j'avais véritablement fait un caprice il y a quelques années pour avoir mon cheval personnel. Au final je ne m'en suis jamais occupée.
Mais la monter me fait beaucoup de bien. Me retrouver avec Keryan au milieu de nul part aussi. Il monte toujours aussi bien, il a toujours été bon en équitation, il fait la fierté de la famille dans ce domaine. Alors je me laisse aller au vent et je profite de ces quelques moments de bonheur, les cheveux au vent, la nature à mes alentours. C'est si rare.
Après un moment, mon frère et moi même nous posons dans l'herbe, et je sors le gouter: des cupcakes bien gras comme on les déteste si bien! Mais qui je sais me régalerons en bouche.
Mon frère me semble bien stressé par ses affaires, je le vois guetter son téléphone quand il peut, et il me semble qu'on son lieu de vie lui manque.
— Un cupcake? je lui demande.
Il m'observe étrangement et détourne la proposition.
— C'est quoi ça?
Je roule des yeux et je me réjouis en me disant que ça en fera bien plus pour moi. La crème couleur rose me prédis déjà qu'ils seront succulents. Et en effet ils le sont.
Keryan me devisage comme s'il ne me reconnaissait pas.
— T'as changée tu sais?
— Toi aussi, tu le sais? T'étais plus marrant avant.
Il pouffe et se détend quelque peu.
— Alors les cours?
Ca ce n'est pas Keryan. Mon frère ne me demanderait pas ce qu'il en est des cours auparavant.
— Alors les meufs? je rétorque.
— Les meufs rien, mais papa veut que je me trouve une femme. Il me dit que c'est bien mieux pour mon image.
Je le dévisage tout en croquant dans mon cupcake. Il s'entend parler ou pas?
— Ah, et tu trouves ça normal toi? Tu vas l'écouter bêtement?
— Bah c'est juste une femme, répond t-il en haussant les sépaules. Et en soi il a raison. Mais pour le moment je n'en trouve aucune à mon goût.
Je soupire tellement il me fait pitié. On aurait dit un mec vraiment coincé du cul, matcho à mourir.
— "Juste une femme". Rien ne te choque dans tes propos? Tu comptes rester un connard toute ta vie?
Il hausse les épaules et je comprends comment l'image de mon père s'encre de plus en plus en lui.
— De un, je ne suis plus un connard. Et oui, juste une femme.
Mais oui, enfonce toi. Je décide de ne pas appuyer sur ses propos déplacés car je n'ai pas envie de me prendre la tête aujourd'hui. Et puis, j'ose espérer que le karma le frapera en plein visage un jour. La roue tourne, ce n'est pas à moi de faire justice.
— D'ailleurs, Avalonne m'a envoyé une petite vidéo de Joy ce matin, elle est tellement mignonne, tu dois la voir.
— Joy? demande t-il incrédule.
— Ta fille, je soupire. Enfin, surtout la fille d'Avalonne en fait.
— Arrête de me parler de ça s'il te plaît.
Il me dit ça sèchement pourtant il sait que je m'en contre fiche. Je sors mon téléphone de ma poche et j'active la vidéo. C'est une vidéo où elle s'empifre de chocolat et s'en met partout, elle est tellement mignonne avec ses grosses joues!
Lorsque je veux la montrer à mon frère, il me repousse, comme si cela l'importunait. Mais j'insiste. Il ne pourra pas renier sa fille toute sa vie. C'est horrible pour le petit coeur qui n'a rien demandé.
— Regarde, s'il te plaît, j'insiste.
Il roule des yeux et jette un coup d'oeil furtif, avant de détourner la regard. Je remarque qu'il est agacé, pas par mon comportement, mais juste de la voir, elle.
— Ote ça de ma vue.
Je fronce les sourcils puis le fusille du regard.
— T'as le droit de tout dire, sauf ça. C'est un être humain maintenant! Elle a deux ans, c'est la personne la plus adorable du monde, c'est un bébé brillant et pleine de vie. C'est pas "ça". C'est pas un objet. Je te demande pas de l'approcher en réalité, juste de la regarder, s'il te plaît.
Il ne m'observe pas pour autant, il bouillonne au fond de lui j'ai l'impression. Contre lui ou moi?
Et puis, soudain, il fait quelque chose auquel je ne m'attends pas. Il attrape le téléphone de mes mains, et il ouvre la vidéo. Il ne dit rien au départ, il se détend un peu, juste. Il glisse son pouce pour atteindre d'autres photos aussi et je le laisse faire. En réalité, je ne sais pas du tout ce qu'il pense à l'instant.
Et d'un coup il s'arrête, il me dévisage.
— T'es sûre que c'est ma fille?
— Bah oui, crétin.
— Elle ne me ressemble pas, insiste t-il.
— Encore heureux. Avalonne n'a pas à subir un mini toi chaque matin, après le connard que t'as été .
Il pince les lèvres puis cligne rapidement des yeux. Son regard est attiré à nouveau vers mon téléphone et particulièrement vers les photos d'Avalonne. Je le laisse faire encore une fois, même si j'ai l'impression d'être en face d'une pierre.
— Elle va bien?
Je mets du temps à comprendre, mais je capte rapidement qu'il me parle d'Avalonne. Ca me fait sourire. Parce que je sais qu'au fond de lui il se sent coupable, qu'il n'est pas si insensible qu'il le laisse paraître.
— Oui, pas grâce à toi.
Il sourit avant de passer sa main légèrement dans mes cheveux.
— Merci à toi de la soutenir Lana.
Je repousse sa main, gênée par sa soudaine attention, et je reste un peu sur la défensive.
— Bah je ne le fais pas pour toi. Je le fais parce que c'est mon amie, qu'elle a besoin de moi, et que je l'aime.
Peut être que je réponds ça bien trop sur la défensive car ça le fait rire.
— T'as toujours été celle avec le plus beau coeur dans les Givenchy.
— Bah en même temps, vu votre niveau... je le taquine. La compétition est gagnée d'avance.
Il me sourit, et j'ai l'impression qu'il est un peu triste. Et ça me fait du bien d'être à ses côtés le voir. Je ne sais pas si cela aura un impact sur lui, mais je suis heureuse de le retrouver un peu humain quand même.
— T'en as pas marre que papa contrôle tout dans ta vie? De ne plus être vraiment libre?
— J'suis libre, rétorque t-il.
— Ouais. Mais tu fais que bosser, tu vas épouser une femme que je ne pense même pas que tu aimeras. C'est vraiment la vie que tu veux?
— J'aime ce que je fais, rétorque t-il. C'est peut être différent de mon quotidien passé, un peu plus stressant, mais j'aime tout de même. T'as l'impression que t'es si puissant parfois.
— Mais t'as pas envie de tomber amoureux? De te trouver la bonne fille? Et pas simplement un objet qui pourra t'aider dans ta crédibilité au travail.
Son regard me poigne à l'instant, parce que j'ai l'impression qu'il me crie à l'intérieur que oui, mais c'est comme s'il n'avait pas le choix...
Mais il se gratte la gorge et continue à jouer avec mes cheveux d'or.
— Quoi qu'il en soi. Toi, ne te laisse jamais faire par papa. Quoi qu'il te dise. T'es pas faites pour ça. Vis ta vie. Moi, je serai toujours fier de toi.
— Même si je me drogue? je rétorque pour le taquiner.
— Ouais par contre, ça, arrête. C'est complètement stupide et idiot. Mais j'ai aussi eu une période où je me perdais. Tu sauras te trouver, j'en suis sûr.
Je lui souris, un peu gênée, parce que je n'ai plus l'habitude de rapports doux avec lui. Je pourrais lui hurler dessus en lui montrant que ça ne sert à rien de me dire "d'arrêter", que je me "trouverai". Que j'ai besoin d'aide, d'attention, c'est tout. Mais je n'ai pas envie d'hurler. J'ai simplement envie de sourire, parce que je passe un bon moment avec lui.
— Ca veut dire que je pourrai ne pas faire le stage demain avec papa ?
— Ah non. Par contre là, tu crèves. Tu le feras. D'ailleurs, j'ai une pile de feuilles que tu devras apprendre pour demain. Ca ne change rien.
Il se relève, tout en se fichant de moi un peu.
— T'es vraiment casse couille comme frère.
— Je suis quoi? me demande t-il soudainement, en fronçant les sourcils.
— Casse c...
Et au moment où je dis ça, Keryan attrape du crotin de cheval et me le lance au visage. PARDON?
Je me tétanise un instant, alors qu'il monte sur son cheval. Je réalise ce qu'il vient de faire enfin, et je me débarbouille tout en m'agitant. C'est dégueulasse !
— OH MON DIEU, JE VAIS TE TUER.
Il est déjà trop loin, et il est hilare. Je remonte sur mon cheval, et je n'ai plus qu'une seule idée: l'assassiner !
****
En entrant chez moi, je me sens bien, juste bien. Non pas parce que j'ai dû m'enfiler deux trois douches afin d'être sûre d'avoir évacuer le crotin de ma peau, mais parce qu'inconsciemment je me sens bien, presque apaisée. Ca m'a fait du bien de passer la journée avec Keryan, même s'il m'a donnée une pile de feuilles à lire pour le rendez-vous de demain, de choses absolument inintéressantes. Je ne comprends rien du tout à la chose. Je me force à rester concentrée uniquement parce que lui il a rempli sa part du contrat.
Mais malgré tout ce charabia je me sens bien. Je me sens si bien qu'à un moment, mes doigts me démangent, et j'ai envie de guetter l'activité de Sean. Evidemment, si l'on est pas avec Sean physiquement, on ne sait jamais ce qu'il est en train de faire. Il ne poste sur un aucun réseau social, autrement dit je n'ai aucune idée de s'il est là, aujourd'hui, avec une autre fille, ou en train de corriger encore des copies.
Je me pince les lèvres, même si je lui fais assez confiance tout de même. Ca m'enerve un peu que l'on soit distants, même s'il a raison, cette distance me force à poursuivre mes efforts. Parce que sans lui, je me sens un peu seule, alors il faut que je m'occupe. Je ressens le besoin de sortir, de rencontrer de nouvelles personnes, des personnes biens, ou de retrouver les personnes bien dans ma vie.
Emily? Kyle?
Je ne suis plus sûre que ça soit une bonne idée. Je n'arrive pas à remettre l'égo de côté.
Et c'est là que j'y pense. Lisa, non?
Je ne sais pas pourquoi j'ai ressenti que c'est une personne à qui je pourrais adresser ma confiance. Ce, même si je ne la connais pas.
J'abandonne toutes ces feuilles que mon frère m'a donnée et je me précipite pour retrouver son numéro. Je le compose mais j'ai beau essayer cela ne répond pas.
Shit. Elle a dû l'écrire l'autre fois avec une telle précipitation qu'elle s'est trompée de numéro ou je ne sais quoi?
La poisse!
Je sais que cela est un peu intrusif, mais je décide de chercher son numéro de famille dans l'annuaire téléphonique de Californie.
Si je me souviens bien, elle se nomme Elisabeth Williams.
Génial. Je tombe donc sur le nom de famille le plus populaire aux USA, il doit bien y avoir une centaine de famille Williams aux USA?
Mais comme quand j'ai une idée en tête il m'est impossible de l'oublier, je me décide à appeler tous les Williams de l'annuaire pour éventuellement savoir si une Elisabeth s'y trouve.
Oui, j'ai une vie absolument passionnante.
Je dois joindre dix familles et je me prends exactement dix râteaux. Il n'y a jamais d'Elisabeth dans la famille.
Cependant, au onzième appel, je reconnais immédiatement sa voix.
— Salut, ici Lisa Williams, que puis-je faire pour vous?
Bingo. Et en plus je n'ai pas droit à sa famille mais à elle !
— Salut! Ah putain c'est super, c'est Lana!
En réalité, je ne suis pas du tout sereine. JAMAIS de ma vie je n'ai couru après quelqu'un. On m'a toujours couru après. Ca ne me ressemble pas du tout, mais je me dis que ça serait râter une opportunité.
— Lana? demande t-elle étonnée.
— Ouais. La blonde de l'autre fois tu sais... dans l'abri de bus.
Et là elle me semble bondir.
— What the fuck? Comment tu as eu ce numéro?
— L'annuaire! Je n'ai pas réussi à joindre le numéro que tu m'as donnée l'autre fois !
— Oh bordel de shit de merrrrde.
Elle jure dans sa barbe et je ne comprends pas trop pourquoi.
— Un problème? je demande.
— Non! Absolument pas ! Enfin, je ne m'y attendais juste pas du tout. Euh, je ne sais pas trop quoi te dire !
Sur le coup, je ne comprends pas forcément son étonnement.
— T'inquiète ! Ca te dirait qu'on aille prendre un café demain? Je me tourne un peu les pouces à Los Angles et je pense que ça pourrait être cool ! En plus je te dois un ticket de bus!
— Euh, un café? semble t-elle paniquer. Euh? Ouais? Ouais, si tu veux!
— Ouep ! Mon numéro est celui qui s'affiche sur ton écran, tu me textes un café que t'aime bien et l'heure qui t'irait bien? je lui demande.
— Yes je le fais de suite! Salut!
Et elle raccroche.
Je fronce les sourcils suite à cette conversation. Elle ne me semblait pas forcément très à l'aise, mais alors pas du tout. Alors que c'est elle qui m'avait filé son numéro? Elle ne s'attendait pas du tout à ce que j'ai l'envie de rappeler?
D'ailleurs, cela m'étonne quand je reçois son sms, ce n'est pas du tout le même numéro qu'elle m'avait donnée au départ. Il n'y a aucune ressemblance entre les deux. Je veux bien qu'elle ait été pressée mais pas au point de se tromper sur tout le long du numéro quand même.
Je croise les bras. Je suis peut-être blonde et pas forcément toujours futée mais je trouve ça étrange.
Peut être devrais-je me tenir éloignée des choses étranges. Mais l'on sait tous très bien que tout ce qui est mystérieux m'attire. Ce n'est pas pour rien que je craque sur l'homme le plus mystérieux de cette planète quand même.
***
YO.
Bon bah je vais pas encore m'excuser pour mon retard mdrr, mais déjà que j'ai à peine le temps, je suis tombée malade pendant 3 grosses semaines, alors autant dire que c'était pas facile d'écrire haha.
Normalement j'essaye de poster un autre chapitre ce soir ! Si je finis tous mes devoirs ^^ Parce que je sais que si je le fais pas ce soir, c'est mort jusqu'à la fin de la semaine prochaine. Quand la seconde commence j'ai absolument aucune pause pour écrire jusqu'au dimanche... vu que je suis jamais chez moi déjà haha.
-- Etrange le comportement de Lisa?
-- Que pensez-vous des efforts astronomiques de Lana?
--Envie de revoir un peu Sean?
--CONTENTS POUR BILAL HASSANI????
Biiiisouuus, j'essaye de revenir auprès de vous au plus tôooooooot.
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