31(1)Family?

Ce chapitre est en deux parties! Bon parce que j'ai peut être pas posté en deux semaines, mais en fait c'est équivalent à un chapitre pendant deux semaines hihi.

Previously on good as Gold. 

- Lana et Sean ont un peu discuté du passé. 

- Lana pour idée de faire vivre un déjeuner très désagréable à sa mère et son beau père, grâce à l'aide de Sean.  

-Sean moyen chaud pour cette idée a accepté de jouer le jeu en échange de "pouvoir obtenir tout ce qu'il veut ". 

****

— C'est nickel non?

Je dévisage le brun dans les moindres détails. Quand je lui demandais de rester lui même, je pensais tout de même qu'il ferait un petit effort vestimentaire. Or, non, il porte son inconditionnel sweat noir ainsi qu'un short. Il compte vraiment se ramener ainsi à un déjeuner de famille. Il a du culot, et j'aime ça.

Je souris faiblement avant d'arranger un peu sa coiffure, je rectifie quelques mèches. Il profite de cela pour me contempler, ses deux prunelles brillent. Je n'ose pas les observer tant elles sont sincères à l'instant. Et puis quand j'ai fini, il me fait un bisou sur la joue qui a le don de me mettre de bonne humeur. Ses mains glissent derrière mon dos tandis qu'il m'écrase la joue.

Oui, c'est ce genre de moment que j'apprécie avec lui.

Puis, l'une de ses mains descend doucement en direction de mes petites fesses, il m'en compresse une, alors je remonte mon regard vers lui.

—Tu as tenu promesse hein? demande t-il souriant.

—Oui.

Il hausse un sourcil avant d'étendre un petit sourire.

— Je peux vérifier?

— Non! crié-je immédiatement.

Je le repousse alors qu'il m'attire un peu plus dans ses bras. Il est très joueur.

— S'il te plaît, me supplie t-il.

Je secoue la tête tandis que sa main caresse doucement mon fessier recouvert de ma jupe. Sean a eu une merveilleuse idée. Et cela, je le dis sur un ton totalement ironique.

"Je ferai ce que tu veux". Il faudrait que je réfléchisse deux fois avant de balancer ce genre d'imbécilité. Ce crétin m'a mise au défi de ne porter aucune culotte aujourd'hui, parce que ça l'amusait. Ca l'amusait de me savoir mal à l'aise.

Ce crétin.

Evidement, je me respecte un petit peu, alors j'ai tout de même mis un petit string, qu'il ne peut pas sentir au toucher. Je ne veux donc pas qu'il vérifie lui même sous ma jupe, ou alors je serai cramée. Il est hors de question que je fasse cela.

Mais il semble qu'il me fait confiance, puisque ses mains remontent jusqu'à mon dos, et il m'embrasse tendrement dans la nuque.

***

Pour être honnête, je ne suis pas forcément très sereine à l'idée de présenter Sean à ma mère de cette façon. Je veux dire, nous ne sommes même pas actuellement en couple, c'est risqué de ma part. En plus de cela, je sais très bien qu'il n'est pas le gendre dont elle rêverait. Mais je n'en ai que faire au final. Mon unique envie est de lui faire passer une terrible mauvaise journée.

La première chose que Sean a lâché en découvrant la baraque de mon beau père, c'est un «  wow » mi exaspéré, mi-impressionné.

En même temps, vu le quartier dans laquelle sa demeure se trouve à Santa Monica, on ne pouvait pas s'attendre à du bas de gamme.

— Je n'aurais jamais deviné que ta mère était une croqueuse de diamant, répond-il l'ironie en bouche.

Je roule des yeux, puis lui attrape la main, le coeur véritablement battant. Je peux sentir sa main moite contre la mienne et je sais que malgré l'apparence il n'est pas forcément très rassuré.

Je préviens ma mère de ma présence, et je ne tarde pas à la voir accourir dans l'immense jardin. Elle est toujours aussi pétillante, et précieuse. Le petit doigt toujours en l'air, la démarche toujours très féminine, et un sourire des plus étendu. Avec le temps il faut croire que cette attitude s'est collée à sa peau, et qu'elle ne peut rien y faire. Habillée de blanc comme toujours, ma mère, Maryse est là.

Elle ouvre le petit portail et m'accueille immédiatement dans ses bras, comme toujours.

— Oh Lana chérie !

Je reçois son étreinte, douloureusement, car je ne peux m'empêcher de penser que tout ceci est si faux.

— Tu es si belle ! Le neveu de ton oncle va être...

C'est à ce moment que le regard de ma mère se dirige à ma gauche, vers Sean. Peut-être ne l'a t-elle pas remarquée parce qu'il était habillé tout de noir?

Elle le dévisage, lui et notamment sa main dans la mienne.

Elle a un petit rire nerveux.

— C'est quoi « ça »?

« Ca ». Ils ont toujours tendance à désigner par « ça » les gens qui ne seraient pas de la même classe sociale. Et alors que je m'apprête à sortir quelque chose de censé, Sean tend la main à ma mère et prend tout son sérieux.

— Antonio, 22 ans, fils de Antoine troisième du nom, Mouhammen, Qatari, héritier de la cinquième puissance du monde.

Ma mère reste un instant bouche bée, elle ne me semble pas trop comprendre et moi, j'ai l'unique envie de me frapper sur la tête. A quoi joue t-il?

Et là, Sean s'esclaffe. Oui, il s'esclaffe de rire devant nos deux têtes abasourdies.

— Je plaisante, ça se voit à ma tête non?

Ma mère ne doit pas vraiment comprendre ce qui se passe puisqu'elle fait toujours les gros yeux, sa respiration est bloquée.

Moi aussi je suis mal à l'aise, alors j'attrape Sean par la main, et je le force à avancer un peu précipitamment, afin de fuir ce moment vraiment très gênant.

— Tu sais quoi? Je lui chuchote discrètement. N'ouvre pas ta bouche tant que l'on ne te demande pas la parole.

Il roule des yeux dès lors.

— T'aurais pu me dire que ta mère n'avait pas d'humour.

***

Alors que l'on pénètre dans la villa, ma mère se fait vite interrompre par son téléphone. Ainsi elle nous abandonne pour ses petites affaires. Je relève les yeux. C'est toujours la même chose.

Nous constatons rapidement que mon beau père fume une pipe sur la terrasse extérieure, donnant sur l'un des plus beau panorama de Los Angeles. Alors que nous nous avançons tout deux, Sean me retient par le bras.

— Christian Domes?

— Mon beau père, oui, je réplique d'un air lasse.

Je constate cette fois le regard intrigué du brun. Ses prunelles brillent. Elles brillent comme quand il porte un intérêt particulier à quelque chose. Et ça, c'est rare.

— Christian Domes est ton beau père?

— Tu le connais?

— Comment ça? Bien sûr que je le connais, tout le monde le connaît. C'est un écrivain de livres scientifiques de renommée !

Ah oui? C'est à dire que je suis au courant qu'il est un médecin très réputé mais je n'en sais pas plus. Je l'ai peut être entendu une fois parler de ses livres, mais je n'écoute pas vraiment. J'hausse les épaules et me dirige nonchalante vers ce membre de famille imposé. Sean semble chercher une information dans son téléphone portable, alors je lui demande ce qu'il fait.

— Je suis en contradiction avec l'une de ses réflexion les plus poussée. Je recherche juste la note. En général, j'écris des notes des livres qui révoltent mes pensées. Ainsi, si je rencontre l'auteur, je suis sûr de pouvoir être précis sur ce qui me contrarie.

Je l'observe un instant déconcertée. Parfois j'oublie qu'il est si intelligent, et différent des autres. Parce qu'avec moi, il est un enfant.

— Tu me promets de ne pas taper la discussion avec lui hein? On est là pour que le déjeuner soit catastrophique.

Sean serre les dents, et je comprends dès lors que son envie de communiquer avec mon beau père est bien plus grande que d'aller jusqu'au bout de mon plan. Alors j'ai intérêt de le garder à l'oeil.

En me voyant, mon beau père me fait bien évidement un sourire et il me dévisage afin de considérer si ma tenue est appropriée ou non. En vue de son sourire, elle l'est. Je l'embrasse, lassée de son odeur de pipe en continue. Je déteste l'odeur.

— Le rose c'est bien la couleur qui te sublime.

J'observe sa chemise grise en prenant le soin de lui lancer un sourire tout à fait hypocrite.

— Et toi le gris te rend toujours si vieux.

Il s'apprête à rétorquer quelque chose, mais Sean, l'admiratif s'empresse de lui serrer la main.

— Vous êtes? Demande mon beau père intrigué.

— Mon petit-ami, je rétorque bien assez sûre.

— Pardon? Ton?

— Mon petit ami.

Il ne semble pas véritablement comprendre. D'ailleurs, il me semble qu'il se moque presque de l'apparence de Sean.

— Mon neveux devrait te plaire, ne t'avance pas trop vite sur ton statut, me glisse t-il très sûr de lui.

Je manque un sourire. Vraiment? C'est ce qu'il pense. Je veux rétorquer, mais la sonnerie retentit. Je suppose qu'il s'agit de ce fameux neveu.

Les deux hommes me regardent bien rapidement, me faisant comprendre que je suis celle qui devra le recevoir. J'ai l'impression d'halluciner. Sean me semble ne plus pouvoir tenir, sa langue est prête à déballer un de ses monologue incompréhensible à mon beau père. Et mon beau père lui, doit sûrement penser que je suis la meilleure personne pour recevoir son neveux.

Je donne un coup de coude à Sean pour qu'il réagisse, et m'accompagne mais il fronce les sourcils.

— Sean, tu viens avec moi?

— Lana tout de même, tu vois bien qu'il ne veut pas t'accompagner. Mon neveux sera ravi de te voir.

J'observe Sean outrée. Il ne peut pas agir comme le mec jaloux ? Non? Son envie de discuter culture générale est plus grande? Il me lance un regard sincèrement désolé qui me calme un peu, mais juste un petit peu.

Je me retourne et je croise les doigts.

Cependant, je repère un petit pot de cannelle sur la table. Je me dis qu'au cas où ce pervers de neveux veut me toucher, je pourrai lui en balancer à la gueule.

Oui, j'ai un peu peur de me retrouver seule avec un homme maintenant. A part avec Sean. Ca me stresse, j'ai l'impression que tous les hommes veulent abuser de moi. La cannelle, ça me rassure.

Je me précipite à l'extérieur mais lorsque j'ouvre le portail, je me frigorifie. Ses deux yeux bleus. Ces yeux bleus qui ressemblent parfois à ceux du diable.

— Alan? Je demande bouche bée.

— Lana? Fait-il tout à fait étonné aussi.

Pour une fois il est très propre, bien apprêté. Le visage d'ange lui colle à la peau.

— Je ne comprends pas. Désolée, j'étais censé accueillir...

Je tente de refermer le grillage mais son pied m'en empêche.

— Le neveux de Christian? C'est moi. Je suppose que tu es la fille de Maryse alors?

Et là, je me paralise. La coïncidence. Elle est bien trop grosse. Le neveux de mon beau père?

— Le rose te rend si belle, me chuchote t-il en posant sa main sur ma joue.

Et là, je ne bouge plus. Je n'y arrive juste pas. Parce que je suis toujours si terrorisée face à lui. J'ai peur qu'il me fasse mal si je bouge. Il me dégage la nuque et pose ses lèvres doucement avant de se reculer et de me lancer un regard très joueur. Je comprends qu'il s'arrête là, mais c'est uniquement maintenant.

— Lana? Prête moi ton téléphone s'il te plaît !

Je sursaute au moment où j'entends Sean dire cela dans mon dos au loin. Je panique. Sean, Alan, au même endroit, ça ne sent pas bon. Si Alan reconnaît Sean, il va nous compliquer la vie. Je perds mes moyens, et d'un geste défensif, je jette de la cannelle sur Alan. Celui-ci ferme les yeux et tousse immédiatement. Je continue de saupoudrer. Ce jusqu'à ce que Sean me rejoigne. Et sans trop comprendre, Alan s'écroule, et sa respiration se fait de plus en plus dure.

— Qu'est-ce que tu fous?

Sean essaye de comprendre la scène. Je sais qu'il reconnaît Alan.

— S'il te plaît, ne pose pas de question. Je ne sais pas ce que j'ai fait.

— Tu as conscience qu'il est en train de s'ettoufer ? Me demande Sean pas forcément trop inquiet.

Et c'est là que je me souviens qu'il ne prenait jamais dessert à la cannelle à la cantine. Allergique peut-être?

—Meeeeerde!

— Bah non, qu'il crève. Tu peux m'emprunter ton téléphone? Me répète t-il.

— Sean! Je crie. Il est en train de s'étouffer devant nous! Eh réveille toi! Je suis beaucoup trop canon et j'ai beaucoup trop besoin de confort pour me retrouver derrières les barreaux pour tentative de meurtre! Je panique.

— Arrête, il ne va pas mourir. Enfin. Peut être que si. Tant pis, il mérite que ça.

Je l'observe, de façon à lui demander s'il est fout.

— Si je finis derrières les barreaux, je demande à être enfermée avec toi. Comme ça tu pourras m'entendre gueuler chaque seconde que je ne suis pas à mes aises! Je vais te faire vivre un enfer! Alors aide moi merde.

Ca suffit à le faire réagir.

Sean compose le numéro de l'ambulance et dégage Alan vers la sortie. Il ne cesse de tousser fort, et ses yeux sont beaucoup trop rouges. Pour être honnête, je ne sais pas ce que je ressens. Je ressens du bonheur de le voir comme ça; Mais dans un autre sens, j'ai une conscience abominable. J'ai peur qu'il meure à cause d'une idiotie pareil et de me retrouver bêtement derrières les barreaux.

Au moins il n'aura pas eu le temps de voir Sean, c'est déjà ça, mais je m'en voudrais s'il meure étouffé.

L'ambulance ne tarde pas à arriver, et ils nous rassurent. Il ne devrait pas vraiment y avoir de séquelles. Mais en effet, il a eu une réaction allergique.

Ca me soulage un peu, bien que je suis un peu dépassée par mes émotions. J'ai besoin de souffler. Contrairement à Sean qui semble avoir vécu ça avec un très grand calme.

— Dommage qu'il ne soit pas mort, grogne t-il.

— C'est mal de souhaiter la mort des autres, je lui souligne.

— Sauf la sienne.

Il me viole du regard en balançant cela. Je comprends le sens de sa phrase. Je sais qu'il tient énormément à moi, et je sais qu'il vit mal le fait que des hommes veulent abuser de moi. Mais l'ambiance est déjà assez tendu, je tente de changer de sujet.

— Comment on explique à mes parents qu'on s'est éclipsés vingt minutes, sans revenir pour autant avec le neveux?

— Pour le neveux, c'est réglé.

Je lui demande des explications, intriguée. C'est là qu'il m'explique qu'il a réussi à pirater le téléphone d'Alan. Il a envoyé un message à son oncle disant qu'au final, il m'a aperçue et qu'il ne me trouvait pas à son goût, qu'il a préféré partir.

— Tu sais que c'est impossible qu'un homme pense ça? Que je ne suis pas à son goût. Je rétorque en croisant les bras.

Sean est joueur, il sourit et m'embrasse sur la joue.

— Tant que tu es à mon goût.

Je souris suite à ça. Je le serre contre moi.

— J'ai une idée, pour l'autre partie, je chuchote à Sean.

Il me regarde intrigué, alors j'ébouriffe un peu ses cheveux, les miens et je déboutonne quelque peu ma chemise.

Je tire ensuite Sean par la main, et je crois qu'il saisi petit à petit.

— Non, on ne va pas sortir ça quand même?

— Je vais me gêner !

— Tu te rends compte que jamais plus tes parents ne m'inviteront chez eux après ça?

— Qu'est-ce que j'en ai à faire de mes parents quand je t'ai toi?

Sean me lance un regard bien étonné suite à cette phrase. Je lui souris en retour.

On pénètre à nouveau dans la villa, tous les deux décoiffés, alors que mes parents sont assis à table. Quand ils nous voient, c'est la douche froide. Il n'y a pas besoin de schéma pour expliquer ce tralala. Malgré moi, je suis mal à l'aise, et je sais que Sean l'est aussi.

— C'est une plaisanterie? Où étiez-vous ? S'agace ma mère.

— Petite envie subite, oupsi, rétorqué-je.

Ca provoque un grand froid. Les adultes ne savent pas quoi répondre. Je sais que mon beau père me juge, quant à ma mère, je m'en fiche un peu.

— Lana, j'ai l'impression que tu as ... changée? Il te change cet homme?

Elle parle de lui, alors qu'il est bien présent.

— Ou alors tu me connais juste pas assez bien.

J'ai le don de casser l'ambiance ce midi.

— Bien. Depuis quand vous connaissez-vous? Demande t-elle peu rassurée.

— Non mais franchement , qu'est-ce que t'en as à fiche? Je grogne.

Elle est brusquée par mon ton. Elle perd un peu ses moyens, même si comme à son habitude elle tente de garder la tête haute. Elle joue un rôle en permanence.

— Bien, alors si tu es de si mauvaise humeur. J'ai une annonce qui va peut être te remonter le moral ! Tu sais le nouveau livre de Christian fait un carton en ce moment. Il va même faire un discours de présentation en France! Alors on part tous les deux dans deux semaines. C'est incroyable ! Je suis tellement fière de lui.

« Son bonheur, son bonheur et encore son bonheur. » Elle aime l'étaler comme bon lui semble. Comme du miel. Ou comme du Nutella.

Devant mon manque de réaction, elle s'inquiète.

— Tu n'es pas heureuse pour Christian? Tu sais combien il travaille d'arrache pied pourtant.

— Je m'en fiche, maman. Tu le sais très bien. Elle cligne des yeux, rebutée encore une fois face à mon comportement.

Je sens que Sean me lance un regard mauvais, il prend bien vite la parole d'ailleurs.

— Je trouve cela incroyable, comme je vous l'ai dit plus tôt. Vous méritez votre succès. En revanche, si j'aurais un conseil, ça serait de...

— Un conseil? Demande mon beau père bien intrigué. Comme s'il n'en croyait pas ses oreilles.

— Un conseil, une recommandation.

— Excusez moi. Qui-êtes vous? Mise à part un homme qui visiblement ne sait faire que sauter ma belle fille. Qui êtes-vous?

****

YO.

Suite à 200 votes je pense   ! Parce que bon en général quand je poste directement deux chapitres, vous vous trompez et lisez le second avant...  Du coup je veux m'assurer qu'assez de personnes l'ont lu avant de poster ! Du coup voilà ! Ca devrait se faire rapidement ! 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top