28-So simple.

Previously on Good as Gold...

- Lana et Sean se sont pécho chez des voisins inconnus.

- Sean était bourré comme jaja 

****

J'ai eu droit à un réveil d'une douceur absolue aujourd'hui. Ca fait une éternité que je n'avais pas connu ça.  Dans les bras de Sean,  je me sens bien, sa chaleur, même si j'ai conscience que l'on se trouve chez des inconnus. 

J'observe mon ex, alors qu'il ronfle un peu, ça doit être tout ce qu'il a ingurgité hier qui a un peu trop détendu son système respiratoire. Il est apaisé et ça me fait craquer, parce qu'il est beaucoup trop mignon comme ça. 

J'ose un petit sourire tout en le détaillant, ma main traverse doucement sa chevelure brune. 

— Lana? j'entends derrière mon dos. 

Je me retourne doucement, et mon sourire s'échappe en le voyant, lui. 

—Alan? 

Sans que je n'ai le temps de comprendre quoi que ce soir, il pose sa main sur mes lèvres fermement et me tire par la chevelure, mon cri est retenu par sa main. Il me force à me lever et à le suivre. Il nous éloigne un peu de l'endroit où je me trouvais. Et alors que je tourne un peu la tête vers Sean, afin d'analyser s'il est reconnaissable ou pas, je me prends une gifle qui a le don de me surprendre. Et à cet instant, je n'ai pas peur pour ma vie, mais j'appréhende pour Sean. L'a t-il reconnu? A t-il reconnu Sean, le professeur?

— T'es qu'une petite salope, tu te tapes quelqu'un derrière ?

Je l'observe avec de gros yeux sans savoir quoi dire. Premièrement parce qu'il passe son temps à se taper d'autres filles dans mon dos,  et en second, puisqu'il me traite de salope tout simplement. 

J'ai à peine le temps de répliquer qu'il me pousse durement, et je tombe à la renverse. Il se jette immédiatement sur moi, en me bloquant les jambes et me tenant les bras.

— Tu me fous les boules Lana, et j'ai besoin de me vider ce matin. 

Je l'observe, horrifiée. Il compte me faire ça, dans le jardin... de personnes inconnues? Son regard m'effraie, et pour cause, ses yeux sont rouges, et il empeste la drogue. 

Mais je veux protester tout de même, ce que je ne fais jamais d'habitude. Je tente de fermer mes jambes, mais il m'en empêche, je me débats même si mes cris n'ont aucun effet. Plus j'en viens à me défendre, plus il tire encore plus sur ma chevelure, bordel. Et alors qu'il tente de de m'ôter le long pull de Sean, Sean accours et lui balance un coup mémorable dans la tête, et il est immédiatement assomé. 

Pour autant, Sean ne s'arrête pas, il se jette sur lui, avec une force incroyable et le crible de coups incensés. Et même si pour la première fois ça me fait plaisir de voir Alan si impuissant, si Sean continue, je sais que ça peut très mal finir. 

— Arrête merde! Il est inconscient ! 

Mais Sean ne m'écoute pas, il a pris trop d'élan, et sa haine pour cet énergumène est trop présente. 

Je m'interpose alors entre lui et le corps  inanimé, et c'est ainsi qu'il se calme, quand je lui demande de m'observer dans les yeux.

—Calme toi, je lui indique. Il est inconscient, arrête. 

Il me fixe avec une attention particulière et son pouls diminue, il tente de se calmer. De ses mains rugueuses et maladroites, il vérifie que je n'ai rien sur le visage, sur les bras, un peu durement, mais je me laisse examiner quand même, en grimaçant. 

— Il t'a touchée ? demande t-il froidement. 

— Il n'en a pas eu le temps, je réponds assez doucement. 

— Il m'a vu tu crois? 

Il me semble lui même effrayé par sa propre question, mais je secoue la tête. Je ne pense pas qu'Alan ait eu le temps de reconnaître Sean. 

Un peu rassuré, il m'attrape par la main et me force à bouger d'ici, il me fait courir sans me lâcher. Et puis, bientôt, il me conduit vers un tas de ferraille que je reconnais bien, son ancienne moto? Je le dévisage avec appréhension. Ce n'est pas que ça me dérange... mais... un peu quand même? 

—J'ai ma voiture sinon, je réponds un peu gênée. 

Il veut rétorquer, mais je le prends à nouveau par la main afin de l'y conduire et il se tait. Il se tais parce qu'il semble qu'il apprécie mon contact. 

Sean dévisage pendant un long moment ma voiture rouge, le genre de voiture qu'il n'a pas l'habitude de voir. Elle appartient à Keryan, mon frère, que j'ai piqué en me barrant de la maison. Je considérais que c'était la moindre des choses étant donné comment il m'a traitée.

Sean contourne mon bolide, comme si nous avions tout le temps, il analyse chaque détail, et quand il discerne les écritures à l'arrière, il semble s'arracher les cheveux.

— Tu déconnes? hurle t-il presque.

—Quoi? je demande surprise, mais pressée par le temps. 

— Une Tesla Roadster ? Une Tesla Roadster ! répète t-il. Bordel, t'as déniché ça où? 

J'hausse les épaules, sans très bien savoir de quoi il me parle. C'est une voiture quoi. 

— Je conduis, ou tu conduis? 

— Ca dépend, si je casse, je dois rembourser? 

Je l'observe, en plissant les yeux, et en osant un sourire. 

— Ouais, alors fait gaffe, je réponds, tout en lui lançant les clés. 

Il semble que je lui lâche de l'or entre les mains, puisque ses yeux brillent. Je m'embarque de mon côté, et il fait de même, il est comme un enfant à mes côtés. 

— Putain, si mon père voyait ça, il disjonterait ! C'est la putain de voiture d'Elon Musk, tu te rends compte? Elle possède l'autopilot et son accélération  équivaut à celle d'une monoplace de Formule 1, merde !  

Je l'observe, mi amusée tout en m'installant à mon siège. Tout ce qu'il me raconte c'est du charabia, c'est simplement une voiture pour moi. 

Mais ça me fait du bien, de prendre parfois conscience de l'argent, parce que je n'en ai pas. Alors voir quelqu'un émerveillé par un objet finalement si peu précieux pour moi, ça me remet un peu les pieds sur terre. 

Il fait vibrer le moteur, et se lèche les babines de conduire un tel engin. 

Etonnament, il conduit bien, assez prudemment, mais bien pour quelqu'un qui n'a jamais conduit ce genre de voiture auparavant. Il est assez concentré au début, alors il ne parle pas, jusqu'à ce j'ose lui demander où il m'amène. 

—  Chez toi, répond t-il, si tu n'as pas changé d'adresse? 

—  Non, s'il te plaît, pas chez moi. 

Il me regarde furtivement avant d'observer sa route à nouveau. 

— Si, je te ramène chez toi.

— Non, s'il te plaît ne me fait pas ça, c'est un nid à dépression chez moi. Amène moi à un hotel s'il te plaît. J'en connais des chouettes à Los Angeles. 

—  Pour que tu fasses claquer ta carte bancaire au bar le soir? Tu peux rêver, dit-il sans m'observer. 

—  Non! Je te promets, je ne le ferai pas. 

—  Ouais, comme tu m'avais promis d'arrêter l'alcool, la drogue, et on sait très bien comment les choses auraient dérapées hier, si je n'étais pas intervenu. Conclusion, je t'amène chez toi. 

Je roule des yeux et je respire durement suite à ce genre de réplique.

—  Mais arrête ça ! T'es pas mon père putain. Ok merci pour ton aide, mais c'est bon, je n'ai pas besoin de toi pour savoir ce qui est mieux pour moi. 

—  T'as pas besoin de moi? répète t-il piqué au vif. 

—  Clairement non. Surtout si tu penses que m'amener chez moi est la meilleure des solutions. 

Puisque l'on se trouve sur une route assez déserte. Il s'arrête sur le bas côté, tout en me fixant, droit dans les yeux, les sourcils froncés. 

—  Ok, alors descends. 

Il me met au défi alors que nous nous retrouvons clairement au milieu de nul part. 

— Descendre? Pour quelle raison? 

— Parce que tu n'as pas besoin de moi, tu m'as dis.

— Parce que tu ne sais pas forcément ce qui est mieux pour moi ! 

Il ne m'observe pas, il a le regard fixé vers le volant.  Ca m'énerve qu'il ne veut pas m'écouter.

—  Mais je ne vais pas sortir alors que de un, tu as ma voiture, et ensuite, on est vraiment dans le trou du cul du monde.

—  Ouais, mais à ce qu'il paraît, t'as pas besoin de moi, répond t-il en observant son volant , très sérieusement. 

Et il me le recrache à la gueule, génial. Non, Sean ne grandira jamais. Et là, il me pousse à bout, 

—  Non, j'ai pas besoin que tu agisses comme un père, parce que tu sais quoi, ça me casse les ovaires ! 

Encore une fois, il ne m'observe pas et ça m'énerve. Je me relève de mon siège, puis je claque la porte, avec force et je me mets en marche.

Je l'entends bientôt cependant, hurler.

—  Mais bordel! Tu es sérieuse? Tu t'es vraiment cassée? 

Je ne lui répond pas, et je continue ma marche,  toujours en adoptant une attitude de cochon. Dès lors, il avance un peu la voiture, roule au ralentit tout en me suivant. 

—  Lana, remonte dans cette putain de voiture. 

—  Ah, je croyais que tu voulais que je me casse ! 

—  Ne joue pas à ça. T'as réfléchit au moins? Marcher toute seule ? 

—  Ouais, ça me fera clairement des vacances. 

—  Sous le soleil? Sans savoir quelle distance est necessaire? Alors que tu es vêtue uniquement d'un bikini? T'es sérieuse? 

—  J'suis super sérieuse, je réponds, bien déterminée. 

Alors il s'arrête. Je continue à marcher, et il ne me suit plus .

Je sais que je suis inconsciente,  mais je n'ai pas envie de le laisser gagner, alors je m'obstine à me dire que rentrer à pied est la meilleure des idées. Pourtant, après une dizaine de minutes mes pieds commencent à sérieusement chauffer sous mes sandalettes, et puis, je ne suis pas habituée à marcher. Je ne vois pas le bout du tout. J'avance encore cinq minutes et je me rends compte de plus en plus de la débilité de mon acte. 

Alors, je fais demi tour. Je garde toujours ce sentiment de frustration en moi, mais finalement, je préfère qu'il me ramène en voiture, même si je dois faire le trajet muette comme une carpe. 

Alors je marche en ronchonnant. Je vois Sean au loin, il est adossé à la voiture, et il fume une clope, encore. D'ailleurs, quand il me voit il ose un grand sourire, alors que moi, plus je m'approche, et plus je suis frustrée. 

Et quand je suis enfin proche, il écrase sa cigarette et me fait un agréable sourire. 

—  T'es calmée? On peut rentrer? 

—  Ouais, je réponds, tout en boudant.

Ainsi, nous nous embarquons tous les deux, mais je ne cesse de bouder, il le voit, et il prend sur lui, tout en conduisant. 

— Lana, soupire t-il. Ecoute, je ne veux pas paraître chiant. Je sais que tu as besoin de liberté, tu n'aimes pas que l'on te mette de limites, et tu n'y as pas été non plus très habituée ces derniers temps. Et au final, tu as bien vu comment ça a dérappé..

 Il me dit ça, en n'osant pas me regarder quand il prononce ce dernier mot, peut être pour ne pas que la chose soit trop lourde à entendre. Parce que oui, me rappeller sans cesse que je me fais abusée sexuellement, ce n'est pas si agréable que ça à attendre. 

—  Mais laisse moi juste essayer, on fait à ma manière. Si tu n'aimes pas, je te jure de te laisser faire ce que tu veux. Mais laisse moi juste essayer, sans te braquer. 

Je soupire durement, tout en tentant de me calmer, car au fond de moi, je sais qu'il veut bien faire. Le seul truc, est que je ne veux vraiment pas rentrer chez moi.

— D'accord, mais on peut plutôt aller chez toi que chez moi? 

****

— Combien de temps je dois rester là? soupiré-je, lassée de me retrouvée enfermée dans une chambre de mec.

— Une heure, le temps que Lilia prenne se décide à s'en aller.

Je soupire et je me laisse tomber en arrière. Sean a accepté de me ramener chez lui, un petit temps. Cependant, il y a un petit problème. Il est rentré à Los Angeles avec sa soeur jumelle Lilia, alors il est obligé de me cacher dans sa chambre. Ca fait donc depuis huit heure que je suis coincée entre ces murs, à ne rien faire; 

— C'est long, je soupire.

Sean hausse les épaules et semble chercher un T-shirt dans ses vêtements, d'ailleurs, c'est maintenant que je fais attention à ça: il est torse nu. Il est de dos, mais je suis curieuse de savoir ce que sont devenues ses cicatrices. Malheureusement pour moi, il rajuste son T-shirt bien trop vite.

— Et si ton père me voit? je ronchonne.

— Il ne te vera pas.

— Et comment tu le sais monsieur "je sais tout"? Tu n'as pas de verrou à ta porte, et d'après mes souvenirs ton père ne sait pas frapper avant d'entrer.

Sean ose un sourire.

— Bah, alors il te verra dit-il simplement.

— Et c'est tout? Et s'il m'en veut parce que par ma faute tu n'avais pas eu Harvard? Parce que je suis obstacle à tes projets?

Sean se retourne immédiatement vers moi. Il me dévisage du regard, étrangement, puisque c'est la première fois que j'ose parler de l'ancien "nous". Je crois que ça le rend un peu mal à l'aise parce que par la suite il me fuit du regard.

— Mais non, ce n'est pas de ta faute.

— Ah bon? Pourtant tu me l'as craché à la gueule avant de me planter comme une vraie débile, je fais très remontée.

Il relève ses yeux en l'air, parce que je sais qu'il s'en souvient. On a pas le même point de vue sur la situation, mais elle nous a tous les deux blessés.

— Arrête de parler de ça, s'il te plaît.

— Alors on en parlera quand ? je demande brutalement.

Il baisse les yeux, sans trop savoir quoi dire, et je reconnais le Sean qui encore une fois a du mal à parler de lui, ça a peu changé ça en fait.

— J'ai été un gros con, lâche t-il. Mais s'il te plaît, je n'ai pas envie de parler maintenant. Si tu veux, on s'assoira demain autour d'une table, on en parlera, calmement, ou pas d'ailleurs, dit-il en osant un petit sourire.

Je l'observe sérieusement, tout en faisant attention à chaque détail de son attitude, à sa communication non verbale. S'il y a bien quelque chose que j'ai remarqué, c'est que prononcer ces phrases relataient d'un ultime effort pour lui. Il était crispé, mais il l'a quand même dit, qu'il était un gros con, et il m'a proposé une alternative précise. Alors je lui souris un peu bêtement, parce que ça me fait juste plaisir.

Soudain, on entend des pas se rapprocher, et quelqu'un commence à parler fort.

— Sean ! Je vais déposer ta soeur donc je te laisse ...

A ce moment, son père ouvre la porte, et son regard croise le mien. Surprise, je n'arrive pas trop à détourner le mien. Et il semble que la première chose qui vienne en tête à Sean c'est de trouver un moyen pour ne pas qu'il hurle. Ainsi il court vers lui, et par l'arrière, lui pose une main sur la bouche.

— Ne crie surtout pas, s'il te plaît.

Il ôte sa main, et pourtant, son père, choqué, ne s'y attendant pas du tout, crie tout de même.

— Hein?Lana?

Il regarde son fils, comme s'il n'y croyait pas du tout, et je me sens un peu mal à l'aise désormais.

— P'pa grouille toi! on entend du bas.

— Ouais, ouais j'arrive !

Son père nous observe tout les deux, et un sourire lui vient au visage, il s'approche de moi, et sans prévenir, m'enlace très fort. Brusquée, mais tout de même amusée, j'acceuille cette ettreinte avec bon coeur.

Il se retourne rapidement vers son fils pourtant et semble faire un lien.

— Qu'est-ce qu'elle fait là? demande t-il tout excité.

— C'est une longue histoire, répond t-il un peu embarrassé.

— Vous êtes ensemble?

Cette question embarasse encore Sean, un peu plus, il se gratte la nuque tout en serrant ses dents. 

— Non P'pa. Je t'expliquerai après, mais s'il te plaît, baisse d'un ton.

— Quoi? Pourquoi? Lilia tu as vu qui est présente? crie t-il.

— Mais bon dieu! Tais toi !

Et moi, paniquée, je prends la décision de me planquer. Je me souviens encore que Lilia ne m'apprécie pas trop, et elle est au courant que je suis l'élève de Sean. Ca pourrait déraper si on en venait à avoir ce genre de conversation devant son père... 

 Peu de temps après, après que Sean ait cermoné son père, bien que celui-ci semble vraiment trop enthousiaste, Lilia débarque, et mon coeur bat à mille à l'heure.

— P'pa est-ce que tu peux te grouiller s'il te plaît?

— Mais.... mais... balbutie t-il.

— P'pa a vu une très grosse abeille, et tu sais combien il en a peur, il est frigorifié. C'est bon papa, c'est fini, calme toi, ment Sean.

— Vous êtes vraiment très bizarres parfois, fait-elle remarquer. Je vais dans la voiture, je t'attends, fait vite. C'est qu'une abeille, soupire t-elle.

Alors elle s'en va, et avec attention, je sors de ma cachette, assez tendue. Je découvre le regard méfiant du père dès lors, il plisse les yeux et observe son fils d'un mauvais air.

— Tu le caches à ta soeur?

— Je ne lui cache rien, étant donné qu'il n'y a rien à dire.

— Ouais, alors c'est pour ça que Lana se cache hein?

— P'pa, c'est plus compliqué que ça.

Il observe son fils avant de prendre le temps de respirer. Il pose sa main sur son épaule, comme un père le ferait si bien. 

— Oh vous les jeunes, pour vous tout est toujours compliqué, alors que pourtant les choses sont si simples.

Il soupire mais son fils n'ajoute rien. Ca lui fait simplement dégager un sourire. Dès lors il m'observe et subitement il me court encore dans les bras, il m'enlace très fort, avant de s'en aller sans rien dire. Je rigole un peu, ça me rappelle beaucoup le bon vieux temps.

Ainsi il s'en va, et nous restons là tous les deux.

Il y a cette gène entre nous, cette gène qui fait que l'on ne sait pas comment agir entre nous, quoi dire, comment se regarder non plus. Il est clair que notre situation est ambigue.

— Merde alors, mon père t'adore, me taquine t-il.

***

YO

OK je suis plus que pas régulière ces temps ci. Mais comme je l'ai dit mon emploi du temps est surchargé, et puis je suis tellement heureuse ces derniers temps, ma vie est pour la première fois plus sympa que mes bouquins mdr. Mais vous inquiètez pas, j'apprends à m'organiser petit à petit! 

Votre avis sur le chapitre?

Des idées pour la suite? 

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