22-Run !
( chapitre 21 posté juste avant , ne vous trompez pas, celui la est le second de la journée )
***
— Ok ok, cool! Je te tiens au jus!
Je raccroche mon téléphone tout en me contenant. Je devais serrer le ventre ainsi que ma mâchoire pour ne pas dégager toute ma hâte à travers cet appel. En revanche, une fois raccroché, je ne peux plus me contenir. Je pousse un petit cri et je me dandine, même si je n'ai pas le meilleur des déhanchés.
Joy m'observe avec ses gros yeux, elle ne comprend pas très bien pourquoi sa petite maman est si heureuse.
— Maman va peut être enfin trouver un papa! Je réplique en continuant mes pas de danse.
Autrement dit, dans un langage plus moderne et précis: je vais peut-être pécho ce soir voir plus si affinité.
On ne peut pas avoir idée combien il est compliqué de trouver des hommes qui accepteraient de sortir avec des femmes de vingt ans avec enfant.
J'ai tout de suite remarqué mon handicap. Quand je prononçais le mot « enfant » lors du premier rendez-vous, mon rancard se barrait et en courant. Littéralement. Si j'en parlais au premier rendez-vous, c'est parce que je suis honnête.
Autrement dit, ma vie sentimentale n'est pas exceptionnel. J'ai eu quelques coups d'un soir, mais pas de vraies relations depuis la naissance de Joy. Pourtant, moi, je recherche une vraie relation. Je n'en ai que faire des pulsions agressives des hommes, je veux un papa pour Joy, qui saurait aussi me combler d'amour. Je sais que c'est un peu naïf pour une jeune fille de mon âge, je devrais plutôt prôner l'indépendance, les relations jouissives, intenses et courtes, mais non, moi, je souhaite construire une famille.
Et ces derniers temps c'est une vraie obsession. Joy a désormais deux ans, deux ans sans père ça fait beaucoup. J'ai toujours eu de mémorables souvenirs en tête avec ma famille, et moi, je veux offrir une vraie famille à Joy. Alors je recherche un papa activement.
Cela fait trois semaines que je communique avec un homme via Tinder, une application de rencontre. Etonnement ou non, le contact passe bien, par écris, comme au téléphone. Il sait que j'ai un enfant, et ça ne le dérange pas. Il s'appelle Damien. Ce soir, je le vois pour la première fois, alors oui j'ai hâte. J'ai hâte de découvrir s'il correspond vraiment à mes critères mais aussi à Joy...
Merde!
Problème, je dois surveiller Lana.
Merde.
Elle n'est rentrée que depuis deux jours, et je ne cesse d'avoir un oeil sur elle, car malgré tout, je ne suis pas sûre de pouvoir lui faire confiance. Je veux qu'elle s'éloigne un moment de la drogue.
Fait chier. Je ne peux pas me dédoubler, ce même si je le voudrais très fort.
Je soupire dès lors et je m'assieds péniblement sur mon lit.
— Bon bah non, maman n'a pas encore trouvé son papa, soupiré-je lourdement.
Joy grimace quand je le fais. Il va falloir que je rappelle Damien pour lui expliquer que ce ne sera sûrement pas possible ce soir, à ma plus grande déception.
Avant de le faire, je décide d'aller me servir un verre d'eau, afin de me remettre de ma déception. J'ai une de ces mauvaises chance en relation ces temps-ci. Pouah.
Alors que je traverse la cuisine, je découvre Lana assise à table, qui se goinfre de chips au sel. Elle est dans cet état depuis qu'elle est entrée, alors qu'elle n'en mange jamais. Je crois qu'elle essaye de combler le manque de cette façon, je ne sais pas très bien. Ou alors cela lui permet de mieux appréhender l'appel de son père.
En effet, nous n'avons eu aucune nouvelle de lui depuis son arrestation. Il a payé l'amende et c'est tout. Nous n'en savons rien sur ses intentions, et ça a le don de paralyser Lana. Elle ne me le dit pas, mais elle a peur. Alors elle est presque comme une morte vivante ces derniers jours, et passe son temps à bouffer.
C'est alors que mon téléphone portable sonne et le numéro de Sean s'affiche. Enfin, il n'y a pas écrit son prénom, j'ai entré « Plombier » au cas où, pour ne pas éveiller les soupçons.
Un sourire s'étend sur mon visage. Pas tant parce que Sean m'appelle, mais parce que j'ai trouvé ma cible. Il va garder Lana à ma place ce soir!
Certes, ça ne me fait pas forcément plaisir de le laisser seul avec Lana. Je me souviens toujours qu'il a brisé Lana, mais dans un autre sens, il est le seul à pouvoir m'aider. Damien part en vacances pour trois semaines, alors il faudra attendre trois semaines pour se voir... Je ne veux pas ça!
Pourtant, comme je me retrouve devant mon amie, je ne réponds pas tout de suite.
Et s'il se trouve qu'elle s'en fiche d'un peu tout ce qui l'entoure depuis quelques temps, le fait que mon téléphone portable sonne, ça l'intrigue. Ou alors peut-être mon sourire bête?
— C'est qui?
— Euh, personne, je réponds, en tentant de fuir.
— Vraiment? Encore un de tes coups d'un soir? Fait-elle tout en me lançant un regard assez vicieux.
Bon dieu Lana, il n'y a pas que le sexe dans la vie! Pourtant, que répondre après ça?
— Non ! Réponds-je précipitamment. Ne raconte pas de bétise. C'est... c'est mon plombier !
Lana baisse un sourcil, et me regarde, passionnée, intriguée par ce que je raconte.
— Un plombier? Un plombier t'appelle à vingt heure du soir? Ca te gène de répondre à ton plan cul devant moi?
Je relève les yeux au ciel, et je prie le seigneur pour qu'il me rende une Lana moins agaçante et plus humaine. D'ailleurs, je ne remarque pas qu'elle m'ôte mon téléphone des mains. Elle a glissé comme un félin pour le récupérer.
Ca fait deux jours qu'elle est morte contre le canapé, mais ce genre de thème ça l'anime, c'est normal?
Pourtant, en me rapellant que Sean est à l'autre bout du fil, je me rends compte de la boulette. Je lâche un petit cri et elle s'en amuse.
Je tente de récupérer mon téléphone, le coeur battant, mais elle est joueuse, trop joueuse.
— Hey ! Visiblement Avalonne a encore un souci! La plomberie est encore coincée, comme son cul, alors nous avons vraiment beaucoup besoin de vos services monsieur.
Et le pire, c'est qu'elle est hilare de cette blague. Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'elle communique avec son ex.
Et j'espère au fond de moi que Sean jouera le jeu. Je n'ai pas envie de brusquer Lana. Je ne lui ai pas encore dit que j'ai son contact, pire même, que l'on sait tous deux qu'Alan l'a fichue dans la merde, mais nous n'avons rien fait.
J'ai une boule au ventre incroyable.
— Oh... Bien sûr je vois, mais ne jouez pas les innocents avec moi, je suis à peu près sûre que vos échanges de textos ne sont pas du tout catholique.
Ok, c'en est trop. J'agrippe Lana afin qu'elle me rende le combiné, il semble que Sean se débrouille comme il peut de l'autre côté, et je préfère ne pas savoir ce qu'il est en train de dire. En vue du regard vicieux de Lana, c'est carrément salace.
Lana se retient de rire, et moi je récupère enfin mon téléphone. Bordel, quelle chieuse ! En voyant que je suis tout sauf amusée, elle me sort son énième « Ca va, c'est pour rire ! ». Et elle rajoute :
—En plus il a un léger accent espagnol, tu les aimes les étrangers, n'est-ce pas?
Je l'ignore et je me réfugie dans ma chambre, avec le combiné. Quand je suis un peu au calme, je prends la parole. Même si en réalité j'ai du mal à rester calme. Un accent espagnol?!
—Un accent espagnol? j'hurle soudain. C'est quoi ton putain de problème!
— C'est bon j'ai paniqué ! Mais c'était quoi ce bordel? s'écrit-il. Pourquoi suis-je mèlé à des ... histoires de ... plomberie? Enfin de cul visiblement!
Dans sa voix, on peut remarquer qu'il est absolument dans l'incomprehension.
— Désolée, Lana a pris mon téléphone. Je t'ai nommé en tant que plombier dans mes contacts, et elle a cru à une histoire étrange. Elle est détraquée.
— Tu m'as appelé « plombier »? Vraiment? Alors c'est plutôt toi qui est détraquée. Tu n'as jamais vu de film X? Moi même j'aurais mal interprété la situation! me réprimande t-il.
Je rêve? Suis-je vraiment en train de parler de cela avec l'ex de ma meilleure amie?
— Sean! J'hurle. Mais... bordel, mais tais-toi. Tout le monde n'est pas un tel pervers, pour mal interpréter le sens de « plombier ».
— Si. Donc merci pour cette conversation super gênante où j'entends des choses aussi salace venant de mon ex, j'aurais pu m'en passer !
Moi aussi, j'aurais carrément pu m'en passer ! Parce que j'ai des images ignobles à l'esprit. Sean, Lana, plomberie, espagnol? POUAH!
—Bref, le coupé-je en tentant de masquer ma gène. Pourquoi m'appelles-tu ? Je n'ai pas toute ma soirée, m'impatienté-je.
— J'appellais pour savoir ce qu'il en était de la sentence de Lana, mais visiblement, elle est rentrée et est en pleine forme, ironise t-il.
— Tu tombes bien! enchainé-je J'ai besoin de toi ce soir! Ton appel tombe à pic. J'ai besoin que tu passes, et que tu restes avec elle ce soir.
J'ai l'impression que cette phrase le brusque puisque je n'entends plus sa voix au téléphone, mais contre toute attente il éclate de rire. D'ailleurs, cela me semble étrange. Sean n'a pas une tête à rire. Alors même si je l'entends s'esclaffer, je ne peux m'empêcher de penser qu'il s'agit d'une piste sonore préenregistrée.
— Et sérieusement? Demande t-il tout à coup.
— Je ne plaisante pas. Vers vingt trois heures, chez Lana, ça te va?
— Bah non, rétorque t-il. Lana et moi à la bibliothèque, je veux bien. Lana et moi dans une infirmerie, OK, Lana et moi chez le boucher, je veux bien encore, par contre Lana et moi ,dans un appartement, seuls, ça ne va pas être possible.
Théoriquement, ils ne seront pas seuls, il y aura Joy. Mais ai-je besoin de le préciser?
Non... Ca le fera fuir.
— Quoi? Tu perds déjà tes couilles? Comme c'est étonnant ! Ca ne serait pas Sean Stewart sinon, je me suis trompée de personne pardon. Je voulais appeler Kyle Mancuso, excuse moi.
Je le mets au défi, puisqu'il me semble que rien d'autre n'anime cet être humain bizarre. Mais visiblement ça ne lui suffit pas, il est sur le point de craquer, mais ça ne vient pas assez vite pour moi.
—D'ailleurs, "fun fact", Lana possédait bien de la drogue intentionnellement à la sortie du lycée, pas que celle d'Alan.
— Pardon? Crie t-il de l'autre côté du combiné.
J'ose un petit rire sadique.
— Ouais, à ce qu'il paraît, tu n'as pas vraiment beaucoup d'autorité. Du coup on se dit bien vingt trois heures? Tu as sûrement envie de lui remonter les bretelles, je comprends !
***
PDV de SEAN.
La pute.
Cette Avalonne me manipule à sa guise visiblement, et le pire est qu'elle agit ainsi, sans pour autant me connaître.
Alors comme un idiot, je me retrouve dans ma petite voiture au pied de son immeuble à personnes fortunées. Je déteste les quartiers de riche. Il n'y a pas de raison, c'est comme ça, je ne me sens pas à mes aises.
Si je suis là, c'est parce que mon égo est blessé. Je veux dire, Lana n'est jamais allée contre mon sens, surtout si je lui imposais quelque chose de si crucial. Elle savait très bien que si elle récupérait de la drogue malgré mon dilemme j'allais tout cafter à ses parents.
Le problème est que maintenant je n'ai plus de preuves, et je considère que son petit séjour derrière les barreaux est une leçon qui au moins lui a servi.
Ne pouvait-elle pas être accro à autre chose? Je ne sais pas moi, aux Louboutins par exemple ! Non, il faut que l'on tombe sur un sujet plus sérieux!
En revanche, mon égo, est blessé, et j'ai clairement besoin de passer un coup de gueule.
Je m'entraine dans ma voiture au speech que je lui ai préparé pour clairement lui faire part de mon mécontentement.
Ma non patience a clairement des limites, elle en abuse, et je déteste ça. Je déteste que l'on joue avec moi.
Je sors de ma voiture tout en claquant la porte. J'ajuste la capuche de mon sweat-shirt noir et j'enfuis mes mains dans mes poches afin de me faire discret. On ne sait jamais sur qui l'on peut tomber à Boston. Qui sait si gossip boy se trouve dans la ville?
En revanche, alors que je grimpe les escaliers qui mettent à l'acceuil, un autre homme descend. Je le reconnais immédiatement puisqu'il est dans mon death note depuis exactement cinq jours.
Alan Walkmoor?
C'est du foutage de gueule? Alors oui, il est minuit, Avalonne m'avait dit vingt trois heures, Lana l'aurait invité entre temps? Pour....?
Pour quoi?
Je serais bien allé l'aborder — enfin surtout le défoncer— mais ma présence est déjà louche. En revanche, ça me met un peu plus sur les nerfs. Malgré tous nos efforts, elle pousse le bouchon toujours plus loin... toujours et encore.
J'atteins l'entrée et alors que je suis dans mes réflexions les plus sombres, on m'arrête, on me demande mon nom. C'est là que j'apprends visiblement que je suis en « liste noire » de la locataire, Lana Givenchy. C'est une plaisanterie?
—Vous devez vous trompez! J'insiste après coup, appelez la, vous verrez qu'il s'agit d'une erreur.
Quoi que, en quoi cela serait-il une erreur? Ce n'est pas comme ci nous étions les meilleurs amis du monde.
—Nous ne dérangerons pas madame Givenchy pour des personnes en liste noire, ils m'annoncent.
—C'est important, je vous en prie, appelez là.
Ce n'est pas que de la haine que je ressens, mais je m'inquiète merde. Je m'inquiète parce qu'Alan est passé, et je ne sais pas ce qu'il a encore fait ce crétin. Alors mon coeur s'emballe, parce qu'ils me font perdre du temps.
—Monsieur, veuillez vous en aller, ou alors nous nous verrons dans l'obligation de vous expulser nous même.
—Ecoutez, je ne veux pas que ça aille jusque là, s'il vous plaît, appelez là. Je veux juste savoir si elle se porte bien.
Oui, comme ça, je peux passer pour un prédateur, ou un fou, mais qu'importe. J'ai arrêté de me préoccuper du regard des autres depuis un moment.
L'un des vigile lance un regard à son collègue, l'air de dire « on le vire? ».
Je veux bien concevoir que Lana a dépassé les bornes dans tous les sens, mais merde, je ne vais pas me laisser faire par deux vigiles de rien du tout, qui n'ont pas conscience de l'enjeu de la situation !
—Oh merde! Rihanna à poil! Je lance tout en pointant une direction vers la droite.
Ils se retournent une seconde, mais c'est assez pour que je leurs file entre les doigts. Je cours vers l'ascenseur à une vitesse pas possible, et ils m'hurlent de m'arrêter. L'ascenseur en face de moi est en train de se fermer, alors je fais tout mon possible pour l'atteindre.
Ils me suivent de peu, mais je passe de justesse entre les portes de l'ascenseur.
Quel coup de maître, bordel. En général elles s'ouvrent à nouveau. J'ai juste eu le temps de balancer un doigt d'honneur aux vigiles avant que je ne disparaisse, cerise sur le gâteaux !
Et là, je me mets à respirer à la hâte, je ne fais pas de sport, et je fume, alors ce footing était l'épreuve de ma vie. J'appuie sur le numéro de l'étage quand je me rends compte que je ne suis pas seul dans l'ascenseur.
Une vieille femme, avec un petit chiot à son pied, est au fond de l'ascenseur, elle s'éloigne comme elle peut de moi, elle ne me regarde même pas dans les yeux, mais moi je perçois une vraie attitude condescendante. Et ça, ça m'agace.
— Oune euro, oune euro! je réplique avec un léger accent étranger, j'imite un mendiant.
Quoi? Si elle veut que je lui donne une raison pour me regarder de haut, en voilà une ! D'ailleurs, je crois que ça l'effraie, et j'en ris. Je n'ai pas un jeu d'acteur crédible en général, mais elle semble si bornée par ses principes, que ma mauvaise blague est passée.
Après un petit moment, l'ascenseur sonne enfin le numéro huit. Bingo!
Pourtant, c'est là que je constate que face à moi se trouvent les vigiles, ils courent en ma direction. Putain, mais qu'ils me lâchent bon sang !
A quel numéro habite t-elle déjà?
Numéro 852 !
Avec le peu d'énergie qu'il me reste je cours en sa direction, et je frappe comme un malade, quand soudain, une douleur électrique me traverse, et elle me paralyse.
Bordel, c'est quoi ce truc? Je trébuche par terre puisque mes jambes ne répondent plus, les vigiles m'immobilisent puis me collent contre le sol, tel un criminel. C'est une sensation horrible de brulure,je ne sens plus mes membres. Putain ils ont m'ont électrisé !
J'hallucine !
—Direct au poste de police, fait l'un.
Bien que l'idée soit tentante de finir derrière les barreaux pour au moins ne pas avoir à faire face à Lana, je ne veux pas être amené au poste de police. " Un prof de UMass s'introduit dans un immeuble pour observer son élève". Je pourrais m'en passer.
—Lana ! Lana putain ouvre ! C'est ce que j'essaye de dire en fait, parce que les muscles de ma mâchoire sont peu réveillés à cause de l'effet électrique. Je suis à peu près sûr que ça ressemblait plutôt à un « ahah ahah ouhe wa ».
Les hommes me relèvent et je ne lutte pas car je ne sens toujours pas tous mes muscles. Quelle idée vraiment ! Je me prends une décharge dans le corps dans le but de rejoindre mon ex, alors que celle-ci agit comme la pire des garce avec moi.
Oui, je suis masochiste.
C'est alors que Lana ouvre la porte, peut-être à cause du bruit? Je ne peux pas vraiment distinguer sa silhouette mais j'entends sa voix.
—Sean? S'écrie t-elle. Sean?
Elle me semble presque inquiète. Ou alors mon cerveau disjoncte et j'hallucine.
—Ce monsieur s'est infiltré dans notre propriété, nous l'amenons au poste de police.
—Putain, Lana, dis leurs de fermer leurs gueule merde ! Je tente de prononcer.
—Qu'est-ce que tu fais là? Demande t-elle immédiatement.
Je me débats, puisque mes muscles répondent petit à petit. Je tente de m'ôter mes menottes mais je n'y arrive pas, plaqué sur le ventre au sol.
—Putain, relâchez moi ! Je hurle.
—Relâchez le, fait Lana également dans le but de me défendre. S'il m'importune je m'adresserai à vous.
Les hommes hochent la tête, je crois et me relâchent. Je me frotte les poignets, je n'ai jamais été si heureux d'avoir les mains libres. Je peux enfin relever mon regard vers elle.
La première chose qui me frappe c'est sa tenue. Elle est en peignoir et sa poitrine est légèrement apparente la seconde chose c'est...
C'est quoi ça? Je regarde Lana, puis l'enfant dans ses bras, une jolie petite blonde, puis Lana, puis l'enfant. C'est quoi ça merde? Elle a un gosse?
****
YO.
Bon bah... confrontation la semaine prochaine? ( si l'attente est longue pour certains je vais peut être poster des petits indices ou choses qui peuvent rassurer sur la suite sur le insta de Lana ( lanavgivenchy) !
Votre avis sur le chapitre?
Votre avis sur Lana?
Voyez vous un peu à quel point Sean fait des efforts? :)
Je sais que peu d'entre vous auront confiance en Lana après tout ce qui s'est passé. Mais n'oubliez pas, avec moi, il ne faut pas juger la couverture :)
Pensez-vous qu'elle a appelé Alan? Pourquoi se retrouve t-elle dans une telle tenue?
Oh et d'ailleurs pour ceux qui ne nous suivent pas sur insta, devinez quoi, j'ai rencontré Laurène, l'auteur de DLTDUG y'a deux jours hihi. Et c'était un moment beaucouuuup trooop cooool ❤️
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