18- Paranoia.
Au départ, tout allait mieux dans le meilleur des mondes pour moi.
Avec Alan, comme il me l'avait annoncé précédemment, je me sentais unique, et j'avais l'impression d'avoir trouvé une famille, une vraie.
Beaucoup de choses m'ont laissée croire que je pouvais être bien avec eux. Lors de ma première soirée à leurs côtés, ils faisaient très attention à moi, j'étais traitée comme une princesse, on riait des autres pauvres gens de la soirée, je pouvais clairement me sentir au dessus des autres.
Il y a également une fois où un mec est venu m'insulter de trainée devant tout le monde, puisque l'on avait couché ensemble et que par la suite je l'avais complètement snobé. Il est allé loin dans ses propos, m'humiliant presque devant les autres étudiants. Mais Alan et ses deux potes sont intervenus, et m'ont clairement défendus, à corps et âmes.
C'était la première fois depuis longtemps que des gens prenaient parti pour moi. Alors je me sentais bien, je me sentais comme sur un petit nuage. Je me sentais enfin au dessus, je me retrouvais... moi? Je m'éclatais dans ma vie. Je sortais, je rencontrais des gens, je vivais une vie uniquement constituée de plaisirs. Alors je leurs ai donné toute ma confiance. J'ai clairement arrêté de fréquenter d'autres personnes qu'eux. Même quand Emily m'a appelée pour que l'on puisse s'expliquer, parce que la distance entre nous, ça la blessait, je l'ai snobé, et je lui ai fait comprendre que je n'avais plus besoin d'elle. Que nous devions désormais évoluer chacune de notre côté.
Mais j'aurais dû me douter que tout ce bonheur serait d'une courte durée. Certaines choses auraient dû me mettre la puce à l'oreille.
Premièrement, les manies agressives d'Alan au lit, il avait cette fâcheuse tendance à vouloir étrangement m'écraser la gueule avec sa main. Je trouvais ça bizarre mais je me convainquais que c'était juste son style particulier.
Mais c'est surtout ce fameux petit épisode qui a tout chamboulé.
***
Flashback.
Je vérifie une dernière fois ma tenue, que ma robe soit parfaitement mise, que rien ne dépasse de mon maquillage et de mes cheveux. Je m'observe dans la glace, je suis parfaite pour ce soir.
Alan vient me récupérer. Je fais claquer mes talons lorsque je descends les escaliers. Je croise mon portier qui me fait un signe de la main, je lui fais alors un signe en retour. Je l'aime bien, il me fait rire, à chaque fois il me salue de la même façon, tel un anglais et je trouve ça vachement drôle.
Je ne me presse pas pour rejoindre la voiture puisque mes talons me compressent les pieds. Je repère pourtant facilement la voiture de mon prétendant puisqu'il s'agit d'une Ferrari rouge que personne ne peut vraiment rater, notamment avec le bruit du moteur. C'est la première fois que je la vois celle là, il a tendance à préférer les voitures bleus.
Je me penche à sa fenêtre et je lui souris.
—Hey.
Je le vois me dévisager, voir me déshabiller du regard, ça me flatte plus que ça ne me met mal à l'aise. Il me fait entrer, et lorsque je m'assieds, ma robe remonte un peu et je le vois fixer mes cuisses.
—Jolie robe, il fait.
Je lui souris tout en m'agitant pour mettre ma ceinture.
—T'es pas mal non plus.
Il ris doucement et fait démarrer son bolide. Je suis tout de suite surprise de la vitesse à laquelle il va, notamment à Boston, il y a des voitures partout, mais il double un peu tout ce qu'il voit. Ma main serre la ceinture et une petite boule au ventre se crée. Je ne suis pas vachement rassurée quand quelqu'un conduit vite, mais j'essaye de montrer que je contrôle quand même la situation.
—Tu sais qu'on est pas pressé, je lui fait remarquer.
—Je sais, c'est pour ça que je roule ainsi.
—Comment roules-tu selon toi alors?
—Calmement.
Ah.
Je comprends ainsi que l'on a pas la même perception des choses. Mais je dois avouer tout de même qu'il très vite conduit bien, vite, mais il est précis. Il passe une autre vitesse et je constate qu'il porte une montre Channel de très bon goût.
Il sourit puis se gare lorsqu'il arrive à destination. Il vient m'ouvrir la porte tel un gentleman puis il me guide vers son appartement tout en me tenant délicatement la main. Il ouvre une porte et s'ouvre à moi un appartement comme je les aime, spacieux, luxueux et classe. Il n'y a pas grand monde étant donné que c'est une soirée assez privée. Mais avant que je n'ai le temps de découvrir quoi que ce soit, une fille s'approche d'Alan et pose sa main sur son épaule.
—Alan, je peux savoir ce qu'elle fait là?
J'attrape la main de cette fille, que je secoue énergiquement comme si je lui faisais une poignée de main.
—Je suis Lana Givenchy, et je suis simplement là pour m'amuser, un peu comme vous je crois.
Elle me dévisage et observe Alan d'un mauvais air.
—C'est une de tes putes?
—Non, il se défend.
Elle roule des yeux et s'en va, elle file entre les doigts du brun. Alan me lance immédiatement un mauvais regard.
—Si tu pouvais éviter de rendre ma copine jalouse, je t'en serais reconnaissant.
—Tu as une copine? je demande outrée.
— Tu savais pas? me demande t-il lassé.
— Bah, non, puisqu'on couche ensemble. Depuis quand? je demande tout en attrapant un verre de champagne.
— Près d'un an et demi.
Il dit ça comme s'il s'en fichait clairement, moi je feins de m'étouffer avec mon alcool.
— Mais ouais, évite de la rendre jalouse, répète t-il en finissant son verre.
***
Je n'ai jamais compris pourquoi me demandait-il cela, alors qu'en réalité, s'il ne voulait pas la rendre jalouse, il n'avait qu'à ... tout cesser avec moi? J'ai trouvé ça étrange qu'il puisse à ce point ignorer les sentiments d'une fille, ça m'a un peu rappelle l'histoire avec Emily et Neels...
Mais d'un autre sens, ça m'a donné envie de jouer, de ne pas respecter ce qu'il me disait. Alors j'ai tout fait pour la rendre jalouse, dans les regards, dans l'attitude, et j'ai même couché avec Alan, un soir où— Alan n'en était pas au courant, mais où moi je l'étais— elle se trouvait dans la pièce à côté.
Certes je faisais ceci par envie d'exprimer mes sentiments de garce, mais d'un autre côté, si j'étais si méchante avec elle, c'était pour qu'elle ouvre les yeux. Pour qu'elle arrête cette relation avec Alan qui était complètement toxique, j'allais loin, pour la faire réagir. Parce qu'il était clair qu'Alan n'avait pas l'intention de tout arrêter avec moi, alors c'était à elle d'arrêter tout ça.
Mais au final, je l'ai juste fait souffrir, parce qu'elle n'arrêtait rien, et je m'en suis rendue compte un peu trop tard. A partir de là, les choses ont changé, je n'arrivais plus à me regarder dans un miroir, et Alan lui non plus. Quand je lui demandais pourquoi il ne cassait pas avec elle, il haussait juste les épaules sans me donner le fond de sa pensée. A croire qu'il l'aimait vraiment en fait, je n'ai jamais compris.
Il a commencé à se prendre la tête avec elle pour ça, les disputes ont éclatées, et je devenais un vide couille, c'est tout. Je n'avais plus aucune affection de sa part, et je ne pouvais pas protester, parce que si je le faisais, je perdais cette famille.
Les soirées sont devenues plus dures, on fumait des trucs de plus en plus illicites, sans raison. Je suis sûre de n'avoir pas touché à la drogue et à l'alcool pendant 24 h en un mois et c'était un miracle pour moi.
Alan a commencé à être plus distant, quand il avait des pulsions trop fortes il revenait vers moi pour se casser ensuite.
Mais ça ce n'était rien.
Le cauchemar est arrivé quand les membres de son groupe ont commencé à comprendre que j'étais un peu plus libre, que je n'étais plus l'objet de fascination d'Alan. Je devenais le leur. Ca a commencé quand ils me droguaient puis abusaient de moi sexuellement. Un vrai enfer puisque je ne pouvais pas réagir. Le matin je ne me souvenais en général de rien, sauf de quelques petits trucs qui me hantaient le reste de la journée. Mais je devais sourire, faire semblant d'aller bien, et je n'arrivais pas à protester parce que j'avais l'impression que si je m'en allais de ce groupe, je ne serais plus personne, je n'aurais plus personne.
Alors c'était un cercle vicieux.
Et je ne me reconnaissais plus.
La limite entre la garce et la puterie est assez flou. Mais on est pas une garce quand on peut à peine envoyer quelqu'un balader puisqu'on a plus une assez grande force d'esprit, et surtout quand on ne se respecte plus soit même.
Pendant cette période je cherchais beaucoup d'informations sur ce genre de populaire tout droit sorties du lycée, arrivant à l'université, et étrangement je me retrouvais beaucoup en elles. Après le lycée, on dérape, de façon plus ou moins prononcée, mais on dérape, parce que la perte de pouvoir ensuite est difficilement gérable, on ne sait plus qui on est, on ne sait plus ce que l'on veut.
Et je crois n'avoir jamais autant dérapé qu'aujourd'hui, je ne pensais pas pouvoir toucher aussi bas.
Aujourd'hui, je me suis rendue à une de nos énième soirées, même si cela ne fait qu'un mois que je les côtoie, elles fonctionnent toutes de la même façon. Sauf que cette fois, c'est Alan qui a voulu profiter de moi, sans drogue, non, directement, devant le regard de ses amis.
La raison pour laquelle je ne me suis pas plainte ,et que je l'ai laissé croire qu'il pouvait le faire, c'est parce que je ne peux m'en prendre qu'à moi même. On m'avait prévenu, j'ai voulu tenter le diable, alors j'avais presque l'impression que ce qui m'arrivait était mérité.
Alors, je suis ressortie de là, dégoutée, avec d'horribles souvenirs en tête, parce que cette fois je me souvenais de tout.
Ainsi, je me décide à me rendre dans un petit bar tout près de chez moi, juste pour me saouler, tout oublier, oublier cette partie de jambe en l'air horrible, oublier Alan, tout. Parce que c'est assez insupportable. Je ne reconnais plus la Lana d'avant, cette fille pétillante, parfois drôle, et surtout, cette Lana avec un minimum de dignité. Et ce sentiment de haine envers moi revient, encore, encore et encore.
En entrant dans ce bar, je suis déjà agacée, il n'y a que des petit vieux, super apprêtés qui sirotent entre eux des vins délicats. Mon quartier n'est pas connu pour être lieu de la débauche, peu de personne sont au bout de leur vie au bar. J'hausse les épaules et je me rends au bar, je commande cinq shoot de vodka qui me pêtent l'esprit. Mais pas assez selon moi, alors j'en recommande quatre, tout en prenant le soin de mélanger les alcools cette fois, et là je suis enfin bien.
Ainsi, je reste là quarante bonnes minutes à dragouiller avec le barman, qui semble en avoir marre de ma présence, mais qui ne le montre pas parce que je dépense sans compter. Mais je me lasse vite, l'ambiance est pourrie.
Alors je me décide à rentrer chez moi, sans pouvoir marcher clairement droit, mais j'essaye tout de même. Je monte les escaliers au lieu de prendre l'ascenseur puisque j'ai peur de m'endormir en attendant mon étage. Mais grimper ces escaliers, bourrée, relate d'un effort intense. Je suis obligée de me mettre à quatre patte et de grimper avec mes bras.
En revanche, je me rends compte à mi-chemin que j'ai sûrement oublié mon porte feuille au bar, avec toutes mes cartes de crédit. Bordel.
Alors je redescends, le plus vite que possible, la mort dans l'âme. Putain, si on me les vole, je suis cuite, en dehors du fric, j'ai aussi un nombre incalculable de drogue.
En revanche, quand je traverse la rue, mon esprit semble lourd, si lourd que je sens mes bras peser. Je me retourne et j'entends un klaxon, une lumière m'aveugle. J'ai l'impression que ça ne dure qu'une seconde, avant qu'on hurle mon prénom, et puis, sans vraiment rien comprendre, je rencontre quelque chose de plein fouet. Je crois que c'est ma jambe qui prend un coup? Enfin je ne sais plus très bien.
— Bordel Lana! Lana! Lana! Tu vas bien ?
J'ai un mal de crâne impossible, mais je tente d'ouvrir les yeux.
C'est le paradis?
L'enfer ?
On ne peut pas au moins me lancer tranquille deux secondes?
On me secoue pleinement, et je geins.
— Lâchez moi, je grogne.
Pourtant, je me sens soulevée difficilement, sans vraiment trop comprendre, mais je prends juste sommeil.
***
Etrangement, je me réveille dans des draps roses, mes draps roses?
La première chose à laquelle je pense c'est : merde. J'aurais préféré finir dans les draps blancs de l'hôpital, quelqu'un se serait au moins fait du souci pour moi.
J'ai mal à la tête, mais pas plus qu'un autre lendemain de soirée. Je ne comprends pas trop bien ce qui m'arrive.
Je sors mes jambes de sous la couverture et je constate que je n'ai qu'un petit bleu sur le genoux, le coude. J'ai juste un peu mal à la côte sinon.
Bordel. C'était ma première occasion de mourir, et alors que dans ma vie j'ai une sacrée mal chance, là, j'ai la chance de rater ma propre mort? Bah merde. J'aimerais comprendre ce que le seigneur attend de moi. Ca ne m'aurait clairement pas dérangé de mourir.
Je grogne encore et je me décide à sortir de mon lit pour voir ce qui se passe chez moi. Et là, je découvre Avalonne, sur mon canapé, avec Joy dans ses bras. Immédiatement, mon regard s'attendri quand le petit ange me sourit.
— Salut mon amour, je fais avec une petite voix cassée.
Avalonne ressert son enfant contre elle, pour ne pas que je la touche.
— T'empestes l'alcool, tu ne la touches pas.
Je relève les yeux, lassée, et je me dirige vers ma cuisine, afin de me trouver quelque chose à me mettre dans le ventre. Je constate que l'on m'a préparé un festin, deux cakes au thons avec du jus d'orange, comme j'aime. Sans trop me poser de question, je me sers et je m'assied à table.
— Tu te rends compte Val, j'ai fait un rêve super bizarre. J'ai rêvé que je ratais ma mort, même dans mes rêves, je suis une grosse ratée, je rigole bêtement.
Je n'ai droit à aucune réponse, non, je vois juste Avalonne avancer vers moi, sans Joy, et sans m'y attendre je reçois une claque mémorable dans la gueule. Je reste là bouche bée devant tant de violence.
— Tu t'entends parler Lana? grogne t-elle. C'était pas un rêve.
— Oh bah shit alors, je rigole.
Avalonne semble halluciner, elle me force à la regarder.
— Tu étais où? merde.
— Chez Alan, je réponds en haussant les épaules. Et puis je suis rentrée.
— Tu vas toujours chez ce mec pas du tout fréquentable?
— Bah ouais, il est cool. En plus c'est bon, j'ai signé les contrats il y a une semaine, je suis dans leur fraternité.
— Oh bah parfait! Tu dois être super heureuse maintenant, wow ! On devrait faire péter le champagne.
Elle me dit ça sur un ton qui me montre du mépris, elle n'a pas du tout l'air heureuse pour moi.
— T'es heureuse hein? me demande t-elle durement.
— Bah ouais, je réponds, simplement, sans forcément oser la regarder. Détends ton string, je vais bien.
Elle fronce les sourcils.
— Tu vas bien? Tu veux que je me détende? Tu te fiches de moi? J'essaye de te joindre depuis hier vingt deux heures, tu ne daignes pas répondre. Alors je me rends chez toi, je constate que tu n'es pas là, je t'attends jusqu'à trois heures du matin, jusqu'à ce que je me décide de descendre à une petite supérette pour acheter du lait à Joy. Et là, qui je vois? Toi, en train de rire bêtement, parler fort, à vouloir traverser la rue, sans vraiment pouvoir marcher, et presque t'endormir alors qu'une voiture était prête à te piétiner?
A cet instant, je n'ose pas la regarder, elle a le visage tout rouge.
— Alors par réflexe, je dépose ma gamine de deux ans, par terre, sans surveillance, je cours comme une dingue, et j'arrive de justesse à te projeter contre le sol, pour te sortir de cette situation super merdique? Une seconde de plus et t'y passais Lana. Et tu veux que je me détende?
C'est donc ce qui s'était passé. C'est donc ainsi que j'ai raté ma mort. Je n'ose toujours pas lui faire face.
— J'aimerais te faire la morale, vraiment je n'attends que ça, crache t-elle. Mais non, je préfère qu'on parle. Qu'est-ce qui ne va pas Lana?
— Rien, j'avais bu avec des amis c'est tout, désolée de t'avoir effrayée.
Je crois qu'elle prend sur elle, suite à ma phrase un peu trop laxiste.
— Ne te fiche pas de moi. Je t'ai vue hier, t'as passé la nuit à chialer, à prononcer le nom d'Alan, à le supplier d'arrêter, si un truc ne va pas, dit le.
Je me sens très gênée qu'elle aborde ce sujet. J'arrange juste l'une de mes mèches de cheveux sans pouvoir rien dire, par ... peur? Par honte? Ou alors par dégout de moi? Et pourquoi pas les trois?
— Si des gens abusaient de toi, tu me le dirais hein? demande t-elle doucement.
Encore une fois, il m'est impossible de lui répondre, mais elle ne le prend pas vraiment mal, elle soupire juste.
Tout à coup, je me souviens de quelque chose.
— Merde! Mon portefeuille! Bordel !
— Le bar dans lequel tu étais t'a appelée ce matin, j'ai décroché, je suis allée le récupérer pour toi.
Elle me le tend, et je me précipite pour l'ouvrir. En revanche, je constate qu'il n'y a plus les petits sachets de drogue. Je me fige, serait-ce elle qui me les auraient enlevé? Ou ... le barman?
— J'ai mis ça à la poubelle, annonce t-elle clairement.
— Val! C'est pas de la camelote! Rends les moi !
— Non.
— Mais t'es mon amie ou pas? je grogne.
Contrairement à ce que j'aurais pensé, elle ose un sourire et pose ses mains doucement sur la table.
— Oui, et c'est pour ça que les conneries c'est fini. Tu sais quoi, si t'arrives plus à t'occuper de toi, c'est moi qui vais le faire maintenant. Ca ne peut juste plus durer, faut que tu te reprennes en main.
—Je vais bien. Mais Val, rends moi ça !
Avalonne me regarde un instant, et je l'entends attraper son sac. Je prononce son nom, de sorte à ce qu'elle me réponde mais je n'ai rien en retour comme réponse, elle récupère juste Joy. Elle claque la porte, et j'abandonne rapidement, parce que je suis claquée, et que ma côte me fait un peu mal.
Bravo Lana, en plus d'arriver à peine à te gérer, cette fois, c'est ta meilleure amie ,et sa fille que tu as mis en danger. J'espère que tu es fière de toi. Tout ça pour des connerie de popularité à deux balles, qui ne te font que souffrir au final.
***
YO.
Bon on est clairement pas dans le chapitre le plus joyeux de GAG, haha. Mais allez on va remonter doucement la pente avec notre petite Lana, parce qu'elle a besoin d'aide. :)
C'était un thème que je voulais aborder. L'abus sexuel. Et encore, j'ai essayé de ne pas le rendre trop profond, c'est pourquoi je suis passée un peu assez vite sur les détails, si vous voulez voir ce thème abordé de façon plus détaillée, je vous recommande Dangerous Love haha !
Mais je voulais quand même en parler un peu dans GAG, montrer qu'il est très difficile de se sortir seul de ce genre de situation, même avec de la bonne volonté, parce qu'il s'agit d'un cercle viscieu.
Votre avis sur ce chapitre?
Pour la suite?
Comment Lana va t-elle réellement réussir à se relever?
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