10- My Best friends.

Chapitre plutôt simple, peu corrigé, mais fallait que je me libère l'esprit, je suis désolée !

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—Em! Debout !


J'ai véritablement bien dormi hier, je ne sais pas si c'est parce qu'Emily était là que je me sentais vraiment sereine mais j'ai bien dormi.

Cependant, en me réveillant j'ai constaté qu'elle était presque allongée sur moi, ses jambes pèsent sur mon ventre. Comment ai-je fais pour ne pas sentir ce poids énorme pendant toute la nuit?

Em grogne alors que je tente de faire bouger ses jambes.

—Bouge ton gros cul, je fais en lui claquant les fesses.

Elle rigole doucement et grogne encore. Elle ôte uniquement ses lourdes jambes de mon corps mais c'est tout. Elle me permet de me rouler hors du lit mais elle reste allongée. C'est une grosse marmotte !

Ainsi, je vais me prendre un petit café dans le salon, histoire de bien me réveiller et de commencer la journée du bon pied. Je crois que je n'ai rien de prévu aujourd'hui, alors je pourrais consacrer ma journée à Emily. Enfin oui, j'ai des devoirs, mais ce n'est pas plus important, je crois.

Soudain, quelqu'un sonne à ma porte, je me relève un peu nonchalente, et découvre Kyle, il s'introduit dans mon appartement sans crier garde, comme s'il se trouvait chez lui.

—Tu veux du thé, un muffin, peut-être ? Je demande alors qu'il s'assied sur mon canapé.

—Ouais, ça serait carrément bien.

Je l'observe un petit peu, stupéfaite.

—Qu'est-ce que tu fais ici? Ca ne s'est pas bien passé hier?

—Oh si. C'était carrément cool, répond t-il tout en sortant son téléphone portable.

Il dit ça de façon décomplexée, comme à chaque fois qu'il parle d'un coup d'un soir. C'est là que je remarque les quelques morsures sur sa nuque. En effet, ça a dû être ... sauvage!

—Et donc? insisté-je.

—Et donc, tu connais les meufs le matin, elles croient qu'elles ont trouvé le prince charmant, leur futur mari, alors je préfère me casser tôt, laisser un faux numéro.

Je souris, puisque c'est un peu lui qui m'a appris cette méthode, mais ça fait longtemps qu'il ne m'en avait pas tenu au courant. Vu qu'il était épris de moi.

—Alors, pourquoi es-tu venu chez moi?

—Figure toi que je me suis tapé, une de tes voisines, sans le savoir, dit-il en riant. Donc je suis venu rendre visite à ma peste préférée.

Je m'assieds près de lui avec ma tasse chaude. J'apprécie le compliment, mais je sais très bien qu'il n'est pas du genre à me flatter en général. Il y a anguille sous roche !

—Tu n'as pas ta voiture? Je me trompe?

—Peut être pas.

Je roule des yeux et j'ose encore un sourire.

—Je présume que tu veux que je te ramène chez toi? .

Il hoche immédiatement la tête. Kyle déteste prendre les transports en commun ou le Uber, s'il n'a pas sa voiture, il cherche n'importe quel moyen pour se trouver un conducteur correct. Kyle c'est un vrai gamin !

—Donc, on est plus faché, hein, je lui demande? Tu me laisses vivre, je te laisse vivre?

Il hoche également la tête avec un petit sourire idiot, et ça me soulage. Ca me soulage parce que notre amitié me tient à coeur, et je ne veux pas qu'elle soit gâchée par des conneries. Alors que je m'apprête à répondre, j'entends un bâillement et bientôt Emily débarque dans la pièce principale, avec son T-shirt très fin et son string. Je n'avais même pas fait attention à sa tenue hier soir.

Sans grande surprise, le regard de Kyle est immédiatement attiré vers ses formes féminines. Emily ne laisse pas indifférent. Elle n'a jamais laissé indifférent en fait. Je pose ma main sur les yeux de Kyle, et il lutte contre moi, pour observer le corps de mon amie, ce qui provoque nos rires.

Il réussit à attraper ma main, et il la viole carrément du regard, telle une bête affamée. Son aventure du soir ne l'a finalement pas assez satisfait.

—Je serais toi Lana, que j'aurais déjà sauté sur elle, réplique t-il. Je ne sais pas comment tu fais, pour être honnête.

Ce n'est pas comme si je ne l'avais jamais fait... Je deviens un peu rouge, et la dernière chose que je veux c'est croiser le regard d'Emily. Ce n'est pas une bonne idée ce genre de sujet. Même si Kyle l'a dit pour plaisanter il y a tout une histoire obscure derrière ça.

Mais avant que la situation ne devienne gênante, le rire d'Emily détend la scène, comme toujours.

—Tais toi l'escalope.

L'escalope? Alors là, j'explose de rire. Personne n'a jamais donné ce surnom à Kyle. Là, ça lui enlève toute crédibilité. Alors il se relève, faussement énervé et vient s'en prendre à mon amie.

—L'escalope? Crie t-il.

Emily est hilare, alors qu'il tente de se feindre un passage pour lui faire des chatouilles. Emily l'en empêche, en attrapant ses mains à chaque fois. Et je rigole. Ca me fait quand même plaisir que le feeling passe entre eux. Emily est du genre à ne pas aimer mes amis. Elle n'apprécie ni Madison, ni Mackenzie, et même si elle a trainé une fois avec Lia, elle la trouve fort agaçante. Et je n'ose même pas parler de sa relation tumultueuse avec Val, il vaut mieux éviter de prononcer le nom de Val quand Emily est là, et inversement.

Alors si elle est joueuse avec Kyle c'est bon signe. C'est plaisant de ne pas avoir à se multiplier par dix entre ses amis, ça me soulage juste, se démultiplier pour ses amis, parfois c'est fatiguant.

Soudain, le téléphone portable d'Emily sonne. Elle l'a en main, mais Kyle réussit à le lui ôter.

—Oh mon dieu non! S'écrit-elle, c'est mon père, laisse moi répondre.

—Je vais me gêner, dit-il sur un ton ironique.

J'observe la scène amusée avec mon petit café, c'est rare que je commence la journée d'un tel bon pied.

—Désolé monsieur Whitton, votre fille et moi sommes très occupés pour le moment, elle vous rappellera lorsqu'elle sera un peu moins... enfin un peu plus habillée.

Emily récupère le téléphone et s'excuse immédiatement auprès de son père, et compte tenu de sa voix désespérée, son père doit l'engueuler.

—Non! Papa! Non c'est pas ce que tu crois...

Kyle fait exprès de prononcer d'une voix suave « bébé revient » et j'explose de rire. Emily est encore plus mal à l'aise. Elle a peu de taboo, mais avec son père, il en existe une infinité, même à vingt ans !

—Kyle ! Non papa je te promets, c'est un pote qui me fait une blague... je...

Elle continue de ramer devant le regard très fier de Kyle. Pourtant, en l'observant, je me dis que je connais ce regard. C'est le regard du Kyle qui a envie de croquer une petite fille. Du moins, une femme.

—Kyle, je l'interpèle.

Il se retourne et m'observe. Je lui demande de s'approcher un peu et il me rejoins sur le canapé, de bonne humeur.

—Je connais ce regard. Tu-ne-touche-pas-à-Emily.

—Qui te dit que je voulais y toucher?

—Kyle, je te connais. Jure moi que tu le feras pas.

—Ouais t'inquiète, dit-il toujours en la dévisageant.

J'attrape son menton et je l'observe durement.

—Je suis sérieuse, répète le.

—Je ne toucherais pas à ta pote, t'inquiète. Mais sinon on peut quand même baiser sans trop se toucher hein, plaisante t-il.

Je le frappe, mais d'une violence très extrème. Il crie comme une fillette.

—C'est bon je plaisante ! T'inquiète pas, c'est ta pote, j'ai du respect.

Je préfère ça.

Emily et moi, il est clair que nous avons une relation très étrange, nous avons toujours le besoin de protéger l'une et l'autre. Peut-être que c'est parce qu'on s'est vues toutes les deux chuter au même moment et que l'on ne veut plus que l'autre ait à subir ça? Or, je sais, inconsciemment que Kyle est bien plus du genre d'Emily que du mien. Il est du genre très con mais surtout attachant, moi j'ai su mettre les barrières très tôt, mais avec ce genre de garçon, j'ai l'impression qu'Emily a du mal à mettre des barrières.

Et puis même, ça serait gênant d'apprendre que ma meilleure amie aurait une historie avec mon ami.. Bref, je veux éviter ce genre de chose alors je préfère être claire avec Kyle. C'est gênant, et malsain.

Emily raccroche peu après.

—Alors toi, sale escalope de merde, t'es mort, menace t-elle Kyle.

—Petit papa s'en remettra. J'avais vu le film de ton père, qui étrangement ressemblait beaucoup à sa vie privée, il a fait bien pire ton papa.

Emily se calme immédiatement suite à ces dires. Ca lui donne une petite claque. Elle déteste qu'on lui parle du film de ses parents. "Love on Spot".

—M'en parle pas, fait Emily en vomissant. Je ne l'ai jamais regardé, c'est trop gênant comme film.

—Jamais? Il demande surpris.

—Jamais, beurk.

C'est assez normal. Je n'aimerais pas connaître le pourquoi du comment de ma naissance.

Ensuite, on se prépare, je ramène Kyle chez lui, tel un prince. Puis ma meilleure amie et moi décidons de manger à l'extérieur. Il est assez tard et puis cela sera l'occasion de passer un petit moment toutes les deux, hors de chez moi.

D'ailleurs, elle est obligée de porter une perruque blonde et des lunettes de soleil pour ne pas se faire cramer par les paparazzis. Elle en profite pour me parler un peu plus de son voyage en Thailande. Elle me montre quelques photos et j'ai l'impression de voir un rêve en image. Les paysages sont somptueux et l'ambiance lors du tournage avait l'air absolument génial. Ca se voit qu'elle aime ce qu'elle fait, et je l'envie pour ça. Elle me montre quelques vidéos en avant première et ça me rend toute nostalgique de voir ma meilleure amie évoluer.

Je la connais depuis ses quatre ans, alors voir qu'elle fera bientôt l'affiche d'un gros film d'Hollywood ça rend nostalgique. La petite Emily n'est plus là, mais la petite star l'est.

Je ne sais pourquoi mais des larmes me viennent à l'oeil. Des larmes de nostalgie, mais aussi de joie, mais également de mélancolie. De joie parce que je suis heureuse pour elle à un point inimaginable, j'aime la voir épanouie. Mais de mélancolie puisque quand je la vois, je me demande ce que je fais de ma vie. Emily est populaire parce qu'elle a du talent, et moi? Parce que je suis une sale chieuse de merde, qui sait gratter comme il le faut?

Suite à mes larmes, Emily s'inquiète, ses deux petits yeux s'ouvrent et elle perd un peu ses moyens. Elle n'est pas du genre à savoir rassurer les gens.

—Lana? Qu'y a t-il? Tu vas bien?

—Non, non, je suis juste super heureuse pour toi, je suis juste super fière de toi. Personne ne mérite plus que toi d'être aussi heureuse.

Elle me sourit, attendrie et attrape ma main.

—Ne t'inquiète pas, toi aussi tu trouveras ta voie, ça demande juste un peu de patience.

—Ouais, je soupire.

Elle me demande si je veux qu'elle arrête de m'exposer ses photos, mais au contraire, je veux en savoir plus, même si je ne peux m'ôter cette question de la tête. Qu'est-ce que je fais de ma vie?

Elle me montre les quelques gars qu'elle a péchos, ainsi que les filles, mais je crois que ce n'est pas quelque chose qui l'a marquée puisqu'elle est passée vite. Cependant, alors que l'on passe au dessert, et qu'elle me montre encore des photos, je sens qu'elle commence à paniquer. Je l'observe sérieusement, et je remarque qu'elle fixe un point derrière moi.

—Putain, les paparazzis m'ont cramée. Putain, merde, jure t-elle en baissant la tête.

Je veux me retourner mais elle me l'interdit. Elle tente de se faire toute petite mais bientôt, les paparazzis nous encerclent, devant le restaurant, devant la baie vitrée près d'où nous nous trouvons : Emily est démasquée.

—J'avais complètement oublié les paparazzis en Thailande, mais le retour aux USA est très brutal. C'est insupportable. Kaira va me tuer.

Kaira est son manager, mais aussi celle qui a su faire évoluer sa mère au niveau de célébrité internationale. A ce qu'il paraît, il n'existe pas meilleure manager au monde qu'elle. J'ai déjà eu à faire à elle en vrai, et cette Kaira, et bien c'est une vraie racaille. Une racaille très classe, mais une racaille quand même.

—Pourquoi? demandé-je.

—Elle m'a prévenue, je ne dois pas causer de scandale public avant la sortie de mon film, soupire t-elle.

—Bah, tu peux très bien être en public et ne pas faire de scandale, je rétorque tout en croquant dans ma tarte aux fraises.

—Non! C'est impossible ! C'est contre ma nature, j'aime trop les scandales, tu me connais, et là, ça me démange la peau !

Je rigole devant son stress, je vois qu'elle se contrôle pour agir normalement mais elle a du mal.

—On y va, annonce t-elle.

J'attrape ma tarte aux fraise avant qu'elle ne m'attrape par la main pour que l'on affronte ensemble les paparazis. En réalité ça fait assez peur, ils sont là, une trentaine à attendre Emily avec leur arme photographique en main, comme des lions, prêts à nous sauter dessus. Les clients du cafés reconnaissent aussi Emily, ils la prennent en photo et nous entendons de nombreux chuchotements. Rien à voir avec ce que je subis à l'université. C'est un autre niveau, elle est populaire à un niveau qui fait peur.

 Emily ouvre la porte et je la suis de très prêt, tout en souriant aux paparazis, il manquerait plus que j'ai un mauvais profil sur les photos ! Je veux que l'on se dise qu'Emily possède une amie canon.

Emily, elle, baisse la tête et ajuste la capuche de son sweatshirt sur sa tête, nous n'adoptons clairement pas la même technique. Mais on ne nous laisse pas pour autant passer, ils nous font barrage et nous posent dix mille questions.

« Emily! Racontez nous votre voyage en Thailande ! » « Des nouvelles de Siara? » « Êtes-vous homosexuelle ? » « Siara et vous c'est fini? »

Et j'en passe. Mais la plupart des questions ne volent pas très haut. 

Siara c'est une autre petite star d'hollywood, avec qui Emily a eu une histoire d'un soir. Le problème est bien là, pour Siara, cela signifiait quelque chose, elle possède un vrai béguin pour Emily.

 Alors quand après une nuit cette dernière lui a dit que ça n'irais pas plus loin, elle a sali comme pas possible Emily, et a affiché des photos d'elles, à moitié nues, révélant au monde entier la bisexualité de mon amie. Elle ne l'avait dit à personne, enfin pas à sa famille en tout les cas. C'est pourquoi,  elle a eu quelques soucis avec sa famille, quelques jours, le temps qu'ils avalent la pilule. Mais elle est passée vite, plus vite que si elle possédait ma famille, c'est sûr...

Ainsi, elles sont en froid depuis, et je sais que chacune trouve n'importe quelle occasion pour planter un coup dans le dos de l'autre. Siara le fait car elle est blessée. Emily le fait par plaisir.

—Siara n'avait malheureusement pas une personnalité qui me correspond. Trop fade. Niaise. Next, dit- Em en rejetant ses lunettes. Je me suis juste servie d'elle sexuellement parlant.

Emily étire un sourire et se fend un passage entre ces gens. « Ne fait pas de scandale » ditsait-elle. Je me frappe le front. Elle a raison, elle ne sait pas tenir sa langue en public ! 

« Serait-ce alors votre nouvelle petite amie? » demande t-on.

Au départ, je ne comprends pas très bien, puis quand je constate que tous les regards sont fixés vers moi, j'assimile la chose. C'est pas vrai. Alors c'est vraiment ce que l'on pense maintenant? Que je suis la petite amie d'Emily Whitton? 

—Non ! S'écrit Emily, à bout. C'est mon amie, laissez la en dehors de tout ça, merde, vous m'empecher de respirer, bande de fils de pute, lâche t-elle vulguairement. Vous me faites chier.

« Ne fait pas de scandales ».  C'est définitivement contre sa nature, et ça me fait rire. 

Elle me tire encore par la main et nous arrivons à nous défaire un peu de la masse, on rejoint la voiture, toujours suivies, et elle m'annonce qu'elle prend le volan. Ainsi, elle m'ouvre la porte avec beaucoup de galanterie, avant de rejoindre la sienne, avec beaucoup de grâce, de distinction et en faisant fi de toute nouvelle question intempestives.

—Ca va secouer, m'annonce t-elle.

Je lui ai laissé le volant puisque je ne sais pas semer les paparazzis, mais elle, elle est experte. Alors elle se met à appuyer sur le champignon, et dans une course des plus féroces, elle sème ces hommes les uns après les autres, elle emprunte des petites voies , et toute autre stratégie pour les éviter, comme une pro. Je suis assez impressionnée.

Ainsi, on rejoint mon appartement une heure après, et Emily me semble épuisée. Je sais qu'elle apprécie sa popularité, mais le fait de ne pas pouvoir juste vivre une vie normale avec ses amis, ça lui pèse dessus. 

—Je crois que je m'étais trop habituée à cette vie sans paparazzis en thailandes, rit-elle. Va falloir y reprendre gout, dit-elle alors que je lui ouvre ma porte.

Elle se laisse tomber sur le canapé et moi de même, il n'y a pas de raison à ça, mais je suis un peu fatiguée, ce déjeuner m'a calée.

Em ferme un moment les yeux et je l'observe discrètement, elle, puis une photo que je garde discrètement sur mon portable. Il s'agit d'une photo de nous trois au lycées, Val, elle et moi. Où nous étions si heureuses. Je sais que je ne peux pas lui en parler, mais notre trio me manque beaucoup. 

Je soupire un moment et je ferme à mon tour les yeux. La vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Et il n'y a rien de pire que d'avoir deux meilleures amies qui se détestent. Au fond, ça pèse sur moi. J'aimerais qu'Avalonne partage ce moment avec nous avec sa petite Joy, mais malheureusement, tout n'est pas possible. 

Je sors de mes pensées quand mon téléphone portable vivre, j'ai une notification. Il s'agit de Lia, elle m'a envoyé une photo. 

Et là, je mets un temps à comprendre. Je suis brusquée par ce que je vois. 

Elle m'a envoyé une photo, où elle a pris une photo à l'insu de Sean. Ils semblent à la bibliothèque, mais elle a commenté la photo avec d'emojis avec des coeurs à la place des yeux. A quoi jouent-ils? A quoi Sean joue t-il bordel de merde? 

Oui, il ne sait sûrement pas qu'il a été pris en photo. Mais il n'en reste pas moins qu'il est avec elle aujourd'hui. 

Mon regard se referme. Et je ressens comme de la colère au fond de moi. J'ai l'impression qu'il se fiche de ma gueule. Certes nous sommes des ex's, mais il est assez intelligent pour comprendre les intentions malsaines de Lia. Et ça me met dans une colère folle, inconsciemment. Je ne devrais pas me préoccuper de ce que "mon ex" est en train de faire.

 Tout ça me met de mauvaise humeur puisque c'est de sa faute, c'est parce qu'il a débarqué à nouveau dans ma vie. Les ex, ils arrivent comme des poux dans votre vie. 

Et cette colère s'intensifie lorsque Lia continue la conversation et me dit qu'il est absolument adorable. 

Non il n'est pas adorable. Il n'est pas adorable avec les gens qu'il ne connaît pas. 

Et voilà que je me remets à avoir des idées noires, alors que la journée était bien partie pourtant.  Il va falloir que l'on règle tous nos différends, puisque cela commence à me taper sur le système. Le problème est que j'ai envie de le faire à ma façon.  Et en général, ça finit plutôt mal pour l'autre. 

—Je connais ce regard, note Emily. Et ça sent pas bon. 

—C'est bon, j'ai trouvé l'idée qu'il nous fallait ! je lance avec un faux sourire. 

***

YO

Bon en soit c'est un chapitre assez tranquille, juste une transition. ( A part la fin haha ). Je suis désolée. J'aurais pu mettre plus d'action, mais en fait je suis dans une période où j'ai mes résultats d'écoles de commerce et je suis super stressée. Je suis quand même contente de ce que j'ai eu, mais y'a encore les oraux à passer et pour ça je dois voyager seule dans toutes les villes de France, et j'suis pas habituée moi mdr, petite martiniquaise qui prend jamais le bus !  

J'avais besoin d'écrire un truc cool. Je sais que certains vont encore râler parce que y'a pas Sean et tout, parce que Lana et Emily ne sont pas des anges, mais j'avais juste besoin d'écrire pour me libérer un peu et de me replonger un peu dans l'ambiance de LOS ! 

Si j'ai le temps, je sortirais la suite mercredi !  

Votre avis sur le chapitre sinon? 

Sur Emily? 

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