Il marche nu, vers la porte du monde d'Albaa Sonix, le monde numéro 2, celui qui commande tout, le plus proche de la planète initiale, celle qui a inspiré toutes ces pâles copies de monde alternatif.

La protectrice de ce monde disparue, nul n'est en mesure de le battre sur cette planète.

Il rejoint la porte dimensionnelle sans difficulté et continue son périple pour faire payer ces monstres destructeurs de planète en allant détruire leur système ! Leur faire payer pour son peuple et pour sa famille !

Gonrad passe la porte d'un pas assuré, ses pieds tapant contre le sol en béton lisse et sa masse exhibée aux yeux de tous, sans honte car les Automniens n'ont pas de pudeur.

Ils sont fiers de leurs corps sculptés et ne portent de vêtement que pour le côté ornemental de la chose.

Il arrive donc dans ce monde numéro 2, où le ciel est caché par de hautes tours en verre réfléchissant, aux routes d'asphalte sombres et lisses, à la végétation inexistante et à la lumière artificielle. Des ventilateurs immenses brassent l'air au dessus de la porte dimensionnelle.

Là où le monde numéro 3 était pur et verdoyant, le monde numéro 2 n'est que pollué et sombre dans la décadence.

Une voiture rouge volante s'avance vers lui, s'arrête à ses pieds et ouvre la porte automatiquement.

Gonrad entre dans la machine, la porte se referme sans un bruit.

Le conducteur avec un grand sourire aux lèvres et les yeux pétillants, regarde dans le rétroviseur où une tortue en porte-clefs est accrochée mais bouge aux grés des virages.

Ils arrivent en bas d'un bâtiment haut comme une montagne et où une tortue en néon vert trône fièrement au dessus de la porte automatique en verre.

- Bonjour seigneur Gonrad, que nous vaut cette

BAM ; Le premier coup est donné, aussitôt une vingtaine d'hommes tout de gris vêtus et armés de tazer sortent de toute part de la pièce.

Gonrad se téléporte vers chacun d'eux pour les détruires.

Un finit la tête encastrée contre un mur, l'autre le buste arraché, un autre la cage thoracique enfoncée ; une véritable boucherie d'os broyés et de sang versé.

Il demande après la bataille à ce qu'un ascenseur l'emmène au dernier étage. 

Les agents d'accueil obéissent immédiatement, sans oublier de presser discrètement un petit bouton rouge au passage.

Une fois entré dans l'ascenseur, Gonrad forme un trou dans le plafond, prend son élan, s'envole d'une vitesse fulgurante, en cassant la cage en fer, jusqu'au plafond, cent-cinquante étages plus haut et s'accroche aux solides barres de maintien pour finir par enfoncer la porte métallique menant au plus haut étage de la tour.

Là où son ennemi l'attend.

Il arrive dans une pièce sombre, seuls les meubles luisant de pierres précieuses donne de l'éclat à l'étage.

Un homme se tient debout devant la fenêtre, un verre à pied à la main, levant le verre à l'arrivé de Gonrad.