5 - you got me feeling like a psycho - part.2


5 - you got me feeling like a psycho - part.2



| HINATA |



— Ah la la, c'est dingue n'est-ce pas ? Elle est toujours munie de ce même  regard haineux.


Malgré tout l'amour qu'elle portait à l'égard de sa mère, Hinata était forcée d'avouer que celle-ci s'était trompée. En effet, Shin ne semblait pas avoir changé. Toujours aussi provocateur et désireux de paraître élégant en toutes circonstances. Sur ce dernier point, il n'avait rien à envier à son demi-frère.


Dès son arrivée, Hinata avait pu constater que sa grande sœur avait raison : il était loin d'être aussi sympathique que Winnie l'ourson. Pire encore, il paraissait plus insupportable et mauvais qu'auparavant, chose que la brune ne pensait pas être possible.


Il s'adossa contre le dossier de sa chaise avec une nonchalance qui devait sans aucun doute faire enrager Hana. Une lueur de malice incendia ses pupilles obscures, il claqua sa langue et Hinata baissa les yeux non sans prier pour avoir la possibilité de devenir invisible le temps de quelques instants. Mais dès qu'il ouvrit la bouche, l'adolescente se sentit condamnée. Elle le savait, il l'avait vue, et il était probablement sur le point d'énoncer une phrase dont elle serait le sujet.


— Dites, pourquoi y a pas d'alcool sur cette table ? Ah c'est parce que y a des mineurs ? Ou alors c'est pour éviter qu'Hinata ne prenne encore plus de poids ?


Il pouffa de rire. La brune sentit son souffle se couper, et elle aurait été incapable de dire comment elle faisait pour demeurer assise, sans ciller. En dépit de son attitude qui ne laissait rien paraître, elle était dans l'incapacité de faire abstraction de cette boule immense qui venait tout juste de trouver refuge au beau milieu de sa gorge. Elle aurait largement préféré prendre une gifle en pleine face.


— Ma sœur n'est pas grosse.


Tous semblaient surpris d'avoir entendu la voix de Kaito. La brune lança un regard furtif en direction de son petit frère et elle remarqua qu'il avait rivé sur Shin des prunelles dont l'expression oscillait entre incrédulité et colère.


— Petit, il n'a pas dit que ta sœur est grosse, lança Jackson non sans lever les yeux au ciel. Ça se voit qu'elle fait un poids plume, mais, il a juste dit qu'elle a grossi.

— Je m'appelle Kaito Suzuki, pas "petit".

— Je suis tellement fière de toi, chuchota aussitôt Hana tout en faisant mine d'essuyer sa bouche avec un bout de mouchoir.


Hinata sentait que ses joues - qu'elle accusait d'ailleurs d'avoir trahi sa légère prise de poids - étaient en proie à un feu ardent. Si elle l'avait pu, elle se serait enfuie et n'aurait pas pointé le bout de son nez avant la prochaine éclipse lunaire.


— Peu importe, elle reste ravissante ! déclara aussitôt Soomee en tentant sans aucun doute d'apaiser ce début de conflit.

— Vous allez arrêter de parler de ma sœur comme ça ? s'emporta Hana. Puis, on a le droit d'être gros, maigre, moyen, petit, grand... Non ? Et toi...


Elle fronça les sourcils et riva ses pupilles dans le regard amusé de Shin. Ce dernier posa son menton sur le creux de sa main et attendait avec un semblant d'impatience la phrase qu'était sur le point de lui balancer Hana.


— Ta gueule, articula-t-elle.

— Toujours aussi vulgaire la Suzuki, soupira-t-il.


Hinata nota d'emblée l'expression outrée qui venait de prendre possession des traits de sa mère. À côté de celle-ci, son père racla sa gorge avant de tirer sur sa cravate et prendre une gorgée d'eau. Soomee Wang fixait les jeunes gens avec un sourire crispé, visiblement surprise de l'attitude de son fils mais aussi de celle d'Hana et Kaito.


— Ok, ok, ok ! s'exclama Jackson en espérant apaiser les choses. Je pense que c'est le moment de passer au repas !

— Comment voulez-vous que je mange à la même table que ce microbe ? grogna l'aînée des Suzuki.

— Hana ! s'exclamèrent Kaori et Kenzo.


Convaincue d'être en train de vivre ce qui s'apparentait à un véritable supplice, Hinata laissa ses pupilles glisser sur sa montre accrochée à son poignet. Elle fut sur le point de lâcher un soupir de désespoir lorsqu'elle réalisa que la soirée ne semblait pas  prête de s'achever. Ce fut au même moment que son regard croisa celui de sa grande-sœur. Cette dernière s'empressa de mimer un haut-le-cœur pour lui faire comprendre son désespoir et son agacement, tandis que à quelques centimètres d'elle, Kaito levait les yeux au ciel et effectuait mille et une grimaces qui avaient sans aucun doute pour visée d'imiter ce Jackson qu'il n'était déjà plus en mesure de supporter.  L'adolescente se retint de rire, tout en espérant que les frères Wang n'avaient rien aperçu de ce spectacle discret des plus comiques. 


___

GONE DAYS

__


Des serveurs venaient à peine d'apporter le repas, que Jackson Wang jugea bon de prendre la parole. Ses iris noires étaient incendiées par une braise de fierté tandis que ses lèvres rosées étaient remontées en un immense sourire.


— Vu que je sais d'ores et déjà que certains ignorent complètement ce qui est actuellement dans nos assiettes, je vais prendre la peine de vous dire que c'est une dorade royale sur son lit de truffes. Puis, comme vous pouvez le voir, l'accompagnement n'est autre qu'une petite poêlée de légumes avec son riz pilaf. Bon appétit !


Si le brun avait la volonté de ne provoquer aucun conflit, Hinata ne pouvait que constater que c'était lamentablement raté. Il aurait fallut être des plus naïfs pour ne pas comprendre que le début des propos du demi-frère de Shin lançaient une petite pique à Kaito. Par ailleurs, ce dernier, contrairement aux autres personnes assises autour de cette table impressionnante, n'avait pas du tout les yeux rivés sur son plat. Ses pupilles sombres encerclées d'un disque obscur ne semblaient pas prêtes de se détourner de Jackson. À cet instant, Hinata fut heureuse que Kaito ait refusé qu'elle lui coupe les cheveux il y a cinq jours. En effet, ses quelques mèches de jais qui glissaient sur son front tout en chatouillant la pointe de ses cils, avaient le mérite de rendre difficile la vue de son regard haineux pour toutes personnes se situant à une certaine distance de lui.


— Ça a l'air délicieux, dit Kaori par le biais d'une voix douce.

— Ça l'est, prit soin de préciser Shin. Hana, tu devrais commencer à savourer ton plat. Je t'assure que ça n'a rien à voir avec les poulets que tu manges avec ton cousin, le mec... Comment il s'appelle déjà ? dit-il en levant les yeux au ciel. Ken ?


Hinata lança un regard affolé en direction de ses géniteurs. Shin Wang venait de commettre une erreur irréparable. Parmi les nombreuses choses qu'Hana détestait, il était possible de trouver la suivante : évoquer son meilleur ami avec un air hautain qui donnait l'impression que celui-ci ne valait pas plus qu'un moins que rien.


— Il parle de Kane ? lança la blonde en tournant sa tête en direction de sa petite-sœur.

— Euh...

— Kane ! s'exclama le brun. Kane Suzuki ! Mais comment j'ai pu l'oublier ? C'est vrai ce qu'on raconte ? Il est parti faire une année sabbatique ?


Il prit une gorgée d'eau, tout en conservant un œil bien fixé sur Hana.


— Oui.


La blonde glissa dans sa bouche une portion de riz qu'elle se mit à mâcher avec lenteur. Shin en fit de même.


— Je vois..., dit-il. Alors, lui qui a pourtant pris une année d'avance dans ses études a décidé de ne pas faire de Master ? Ça m'étonne ! C'est vrai, il me semble qu'il avait été super proche de Bang Chan, et celui-ci est bien parti pour faire de longues études.


Il prit une nouvelle gorgée d'eau. Hana l'imita.


— Chan c'est Chan. Kane c'est Kane.

— Woah, tu ne cesseras jamais de m'épater avec tes petites expressions. Enfin bref... Hinata !


Elle sursauta. Ça avait toujours été comme ça, son cœur perdait le contrôle de ses pulsations dès qu'elle entendait son nom être prononcé par la voix d'un individu qui ne vivait pas sous le même toit qu'elle. En quelques secondes, c'était comme si elle devenait le siège d'une réaction étrange. Une chaleur asphyxiante venait incendier ses joues, les paumes de ses mains étaient aussitôt assiégées par des perles de sueurs et dans le pire des cas, ses doigts étaient sujets à de légers tremblements qu'elle était dans l'incapacité de maîtriser. 

Elle redressa la tête, mais dès qu'elle fut frappée de plein fouet par les prunelles ébènes de Shin, elle n'attendit pas une seule seconde de plus pour baisser les yeux avec discrétion. 


— Si ce n'est pas indiscret de ma part, j'aimerais bien savoir quelle université tu as obtenu après les résultats du suneung*. 


Elle scruta son assiette, et en dépit de la disposition élégante des aliments elle réalisa qu'elle n'avait plus du tout faim.


— J'ai été admise à l'Université nationale de Séoul, prononça-t-elle avec calme. 

— Bravo, lâcha Jackson en un souffle. C'est une petite famille de génies qu'on là ! 


Que devait-elle dire ? Devait-elle le remercier ? 


— T'as choisi quelle spécialité ? Toi aussi t'as une année d'avance, non ? 

— Les sciences humaines, répondit-elle. Oui, en effet, j'ai une année d'avance. 

— Dis-moi, Luna Seo est bien ton amie ? Dommage qu'elle n'ait pas été admise à la même fac que toi... 


L'adolescente de dix-huit ans fronça les sourcils. Elle ne savait pas du tout que sa meilleure amie connaissait personnellement le fils unique de Meng Wang. Elle fut tellement abasourdie qu'elle ne sut quoi répondre. 


— Choqué, dit Jackson. Je pensais qu'elle était douée cette fille. 


Shin regarda son demi-frère avant d'hausser les épaules. Il passa rapidement sa main dans sa chevelure de jais, puis sans cesser de scruter le deuxième fils de son père, il énonça les propos suivants : 


— Je t'avoue qu'elle était un peu bizarre ces derniers temps, je pensais que c'était à cause de l'approche des examens mais depuis mon retour c'est devenu pire, soupira-t-il. Enfin bref, on n'est jamais au bout de nos surprises ! C'est vrai, qui aurait pensé que la petite Hana serait dans la même université que moi ? 

— Ne prononce pas mon nom s'il te plaît.

— Ah bon ? Je suis chez moi, je fais ce que je veux.


Hinata était bien trop préoccupée par autres choses pour daigner prêter une oreille attentive aux propos de sa sœur et du brun qui était installé en face d'elles. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander depuis quand Shin connaissait si bien Luna.


— Hana, tu fais toujours des études d'ingénieur ? s'enquit Soomee Wang.

— Oui, malheureusement j'ai envie de dire.


Tout en faisant tournoyer son riz avec le bout de sa fourchette, la cadette de la fratrie Suzuki tentait de penser à autres choses. Après tout, si Luna était véritablement proche de la famille Wang, il n'y avait rien de surprenant car elle était quand même la fille d'un homme à la tête d'une entreprise colossale. Mais dès qu'elle avait entendu Shin prononcer le prénom de son amie, pour une raison qu'elle n'aurait su dire, elle avait d'emblée pensé au message que cette dernière lui avait envoyé en début de soirée. Un message simple, mais qui suffisait pour mettre la puce à l'oreille. 


" Coucou Hina, t'es disponible ce soir ? J'aimerais bien t'appeler... " 


 Et lorsque la jeune Suzuki lui avait demandé si elle allait bien, ce fut avec une aisance déconcertante que Luna avait évité de répondre à cette question si triviale. Et là, face à son assiette, Hinata se retrouvait assaillie par un mauvais pressentiment.


— Ne faites pas cette tête ma jolie, les études d'ingénieur c'est super. Puis c'est rare de trouver des jeunes filles dans ce genre de filière alors croyez-moi, vous pouvez vous sentir spéciale, fit remarquer Jackson.


Elle avait presque oublié que le nouveau sujet de conversation était les études de sa grande sœur. Par ailleurs, cette dernière fusillait du regard son interlocuteur. 


— En tout cas, sache que je serais ravi de t'accueillir au sein de notre groupe dès que tu auras obtenu ton diplôme, fit remarquer Shin. L'industrie de l'automobile n'attend plus que tes futures innovations Hana. 


La fausse blonde laissa échapper un rire nerveux avant de secouer la tête faisant ainsi bouger avec fluidité sa jolie coupe carrée.


— Ici, devant tout le monde, commença-t-elle. Moi, Hana Suzuki, je déclare ouvertement que je préfère mener une existence des plus modestes plutôt que de travailler pour toi Shin Wang.

— Hana ne dit pas ça, commença son père, on ne sait jamais ce qui peut se passer dans la vie.

— Écoute ton papa ma petite Hana, murmura Shin non sans se pencher en avant pour favoriser le déroulement de cet énième face à face qu'il effectuait avec la jeune femme.


Hinata avait la désagréable impression d'être la spectatrice d'une scène de théâtre. Mais la vue d'un tel spectacle ne lui procurait même pas une once de plaisir. 


— Je ne me rabaisserais jamais autant.

— C'est vraiment méchant pour ta maman ça. Dois-je te rappeler qu'elle fait quand même partie du personnel qui travaille chez moi ?

— Shin, ça suffit, s'impatienta Soomee. À croire que tu as oublié les bonnes manières, pesta-t-elle avec véhémence.


Un éclat de condescendance explosa dans ce puits sombre qu'était le regard de Shin. Il se mit à toiser sa propre mère avec une audace qu'Hinata aurait presque qualifié d'insolence.


— Mais qu'est-ce que tu croyais maman ? À quoi tu pensais en faisant manger cette fille à la même table que nous ? Quant à toi Hana, tu devrais gommer cette expression haineuse de ton visage. Prend exemple sur ta petite-sœur. Tu devrais t'estimer chanceuse, parce que je tiens quand même à te préciser que j'ai accepté de m'installer juste en face de toi en dépit de tout ce que tu as osé me faire par le passé.


Hinata sentit ses pulsations cardiaques adopter un rythme effréné. Ses mains tremblaient, et un sifflement assourdissant torturait ses tympans. Elle avait beau être en colère et révoltée, aucun mot ne fut en mesure de franchir la barrière de ses lèvres. Alors, comme depuis toujours, elle se contentait de fixer Hana en priant pour que celle-ci prononce à haute voix les pensées et les cris de haine qui étaient étouffés au fond de son âme. Sa grande sœur allait parler pour elle.


— Tu n'as donc jamais cessé d'être prétentieuse, vulgaire et brutale, alors que l'argent que mes parents ont versé à ta mère t'a permis de te donner un minimum de dignité en effectuant des études, termina-t-il avec un air dédaigneux imprimé sur son visage.

— Je t'interdis de parler comme ça de ma fille !


La cadette de la famille Suzuki écarquilla les yeux en entendant retentir la voix de sa mère.


— Ah bon ? Je vais me gêner tiens ! cracha-t-il.

— Shin, calme-toi. Ce n'est pas le moment, prononça Soomee avec un calme qui surprit Hinata.


La quarantenaire avait subitement changé d'attitude. La colère qu'elle avait pu manifester quelques minutes auparavant avait disparu pour laisser place à un sang froid olympien.


— Ce n'est jamais le moment avec toi ! s'emporta le brun. Tu n'as rien à me dire d'accord ? Surtout depuis que papa est mort !


Soudain, la brune sursauta une énième fois en entendant le bruit tonitruant qui retentit lorsqu'une chaise s'écrasa contre le sol. Hana venait de se lever avec une brutalité effrayante. Puis, sans crier gare, la blonde balança le contenu de son verre en direction de Shin. De l'eau s'étalait sur le visage du brun et avait d'ores et déjà imprégné sa chemise sombre. Il demeura de marbre, droit et fier.


— Tu te fais passer pour la victime maintenant ? commença la blonde. Tu me dégoûtes. C'est toi le moins que rien ! T'es qu'un mec faible, qui éprouvait le besoin de rabaisser les autres pour se réconforter et se faire croire qu'il était supérieur et important ! C'est pour ça que tu n'as jamais, mais alors jamais, supporté Kane. Parce que lorsqu'il te regardait, tu ne voyais aucune lueur de peur. Aucune intimidation. Il t'ignorait royalement. Alors que certains, comme Lee Minho par exemple, ne voulaient pas prendre le risque de te contrarier, lui, il t'a humilié un bon nombre de fois. Et vu que tu n'es qu'un faiblard, tu as encore plus persisté avec tes provocations envers moi en espérant que cela suffirait à rehausser ton statut. Vraiment Shin, tu n'es qu'une merde.


Sur ces mots, Hana s'en alla. Kaito lâcha ses couverts et les laissa délibérément tinter avec violence contre son assiette. Kenzo et Kaori se levèrent sous le regard désemparé de Soomee.


— Hana ! hurla Hinata en commençant à se lever.

— Bon ! s'exclama Jackson. Dois-je en conclure que je vais devoir manger le dessert seul ? C'est dommage, c'était un entremet à la fraise.


Shin fronça les sourcils, ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit.

— Ça te va super bien ce style de bad-boy qui vient de se faire arroser par une femme ! Jte jure, on dirait que t'es le nouveau modèle pour la pub du parfum Azzaro, ajouta Jackson. Ou Hugo Boss. Au choix. 

— T'es vraiment con tu le sais ça ? dit-il enfin.

— Mince, j'aurais plutôt dit drôle moi. 


Cette conversation s'effectuait dans le plus grand des calmes, alors que tous - ou presque -  avaient déserté les lieux. Soomee Wang était partie rejoindre Kaori, sans doute dans le but de s'excuser pour le déroulement désastreux de ce dîner. Hinata avança, prête à s'en aller à son tour,  mais elle s'arrêta avant de faire volte-face. Elle s'arma d'un courage sans faille, se souvenant du visage d'Hana et de la douleur que celle-ci essayait tant bien que mal de cacher. Shin Wang était l'une des rares personnes qui avaient su faire du mal à sa grande sœur.


— Shin, dit-elle enfin.


Les deux frères la regardèrent.


— Je commence à penser que cet accident...


Elle déglutit, et se redressa.


— Tu sais, on dit que dans la vie tout se paie. Et j'y crois dur comme fer. Alors, quand je pense à Hana et à tout ce qu'elle m'a dit sur toi...


Elle s'arrêta, incertaine, puis reprit :


— La façon dont tu l'as méprisée, harcelée...


Elle sentait la colère palpiter jusqu'au bout de ses doigts.


— Je commence à penser qu'en réalité, en ce qui te concerne, cet accident n'était peut-être ni plus ni moins qu'un retour de flammes.



____

* nom attribué à un examen qui est l'équivalent du baccalauréat en Corée du Sud 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top