chapitre unique

Ma tête, j'ai mal...

P : Konan, continue de t'occuper de lui je reviens tout de suite.

K : Entendu, Pain.

Mes paupières sont lourdes, j'ai du mal à ouvrir les yeux... quel jour sommes-nous ?

P : je vais m'assurer que nous ne pouvons vraiment plus rien faire pour lui.

Qui ça ?

Deidara se tourna vers le lit à côté du sien, constatant que personne n'y résidait. Il réussit à distinguer les voix des autres membres, mais ne comprenait pas vraiment leurs paroles. L'artiste tenta avec peine de discerner ce que disait le trio, mais en vain.

Konan, Itachi ? Qu'est-ce que vous faites ?

Pain revint après 3 minutes vers Konan et Itachi et se figea devant le lit, avant d'annoncer quelque chose de démoralisant et de destructeur.

P : je suis navré de vous annoncer que Sasori nous a malheureusement quitté.

Navré...

Sasori...

Malheureusement...

Quitté... ?

K : Sasori est... mort ?

I : c'est pas vrai...

Non ce n'est pas possible... Sasori... ?

P : malheureusement, oui.

Le couple et Itachi se tournèrent vers Deidara, couché et qui tentait péniblement d'analyser la phrase de Pain.

Pain, arrête de mentir ce n'est... ce n'est pas drôle !

Deidara sentit les larmes monter alors que ses trois coéquipiers essayaient de le soigner. Pain détestait les blagues de mauvais goût. Au fond, le blond ne souhaitait juste que ce ne soit qu'un rêve ou un gag. Non, selon lui Sasori était bien là, il avait juste halluciné.

I : Deidara devra trouver un nouveau coéquipier...

Il posa ses doigts sur son front, là où Sasori avait déposé son dernier baiser avant de déguerpir et de l'abandonner. L'artiste se rendit bien compte qu'il ne s'agissait pas d'une blague.

Alors que Konan prenait soin de lui, le blond se leva soudainement et s'agrippa aux manches de la femme aux cheveux violets, pleurant toutes les larmes de son corps. Sa respiration était anormale : ses poumons était comme, oppressés et il s'étouffait.

D : LAISSEZ-MOI VOIR SON CORPS ! JE... JE VOUS EN SUPPLIE !

Konan sursauta et supplia le jeune homme de rester calme. Le reste de l'Akatsuki se rassembla devant la porte boisée de la chambre, tous attirés par le hurlement imposant de l'artiste.

K : Deidara, s'il te plaît reste tranquille !

I : du calme, Deidara.

Tout est de ma faute.

L'émotion demeurait beaucoup trop forte, il ne pouvait point la supporter. Deidara s'élança dans les bras de Konan et colla son visage contre son manteau noir.

K : Deidara, c'est mon manteau ça.

Le blond essuya ses larmes sur les manches de sa coéquipière, sans prendre en compte son avis contraignant.

D : je m'en fous...

Je ne suis vraiment qu'un incapable.

P : Deidara...

D : QUOI !

P : lève-toi, je t'autorise à voir le corps.

D : je...

K : Pain, ce n'est pas u-

P : c'est bon. Il a le droit de voir le corps de son coéquipier.

Coéquipier ? Ma vie toute entière tu veux dire !

Ses sentiments demeuraient beaucoup trop puissants pour réussir à les dissimuler à l'égard des autres. Deidara tentait tant bien que mal de se calmer et de s'endurcir devant son chef, ignorant ce qu'il détenait sur le cœur. Cependant, tout cela évidemment en vain.

Le chef de l'Akatsuki l'emmena voir le corps dans un endroit un peu plus à l'abri dans le repaire. Pain présenta la dépouille à Deidara, tout en observant sa réaction et en le regardant droit dans les yeux avec son regard améthyste glacial.

Découvrir son corps mort ne fit qu'empirer la situation. Deidara cessa de jouer l'homme fort et poussa un hurlement titanesque, suivi de larmes innocentes, se libérant de ce poids. Il s'agita, et donna de violents coups de poing sur les murs de la pièce. Pain ne bougeait pas, il assista à cette scène sans même dire un seul mot.

5 minutes s'écoulèrent et Deidara ne se mouvait plus lui aussi. Il s'était agenouillé, tenant le corps à moitié recouvert, les yeux écarquillés et n'arrivait pas à croire ce qu'il voyait. D'étranges sensations se propagèrent dans son système. De la colère, du chagrin, du dégoût et de la peur. Pain ne disait rien, il resta derrière lui comme toujours à observer sa réaction tel un fantôme pendant que Deidara continuait de se lamenter.

Je suis tellement désolé, SASORI !

P : Deidara, on en discutera plus tard. Va te reposer plutôt.

Deidara acquiesça en grimaçant et repartit en direction de sa chambre, la main devant la bouche s'empêchant de vomir. Il n'aurait jamais dû accepter de voir le corps de Sasori. Non seulement le scénario lui provoqua la nausée, mais il ne détenait pas la puissance requise pour encaisser un choc pareil. Tout cela était beaucoup trop pour son petit cœur. L'artiste pleurait et claqua la porte de sa chambre, laissant Hidan qui passait par là sur les nerfs.

H : tch, je l'ai jamais vu pleurer comme une petite merde celui-là...

P : tais-toi Hidan, il n'a que 19 ans.

H : et moi j'en ai 22 ! Seulement 3 ans de différence et je pleure pas comme une merde !

Deidara se coucha à nouveau sur son lit et fixa le plafond. Son âme venait de mourir, laissant son corps sans vie. Il se tourna vers le lit vide appartenant à Sasori, l'imaginant y résidant comme toujours pour soulager sa peine atrocement douloureuse.

Sasori, je suis tellement désolé... je n'aurais jamais dû te laisser partir seul.

L'Akatsuki ne se montrait pas aussi blessé que Deidara. Ils étaient tristes que leur coéquipier ait péri, mais sans faire couler une seule larme. Était-il en train d'en faire trop ? Absolument pas. L'amour que Sasori lui fit connaître auparavant n'était pas anodin à ses yeux. Une vrai source d'inspiration et de plaisir, dont il en devint dépendant.

De nombreux flashbacks submergèrent sa mémoire. Les moments qu'ils passèrent ensemble, les baisers qu'ils s'étaient échangés...

...

~ Flashbacks ~

22h30

Itachi et Kisame rentrèrent enfin après avoir capturé le Jinchûriki de Son Gokû, Rōshi.

P : bien, on commencera le rituel assez tôt demain matin.

D : mais non, je veux faire la grasse matinée moi !

H : t'es con ou quoi ? On est pas là pour faire la grasse matinée sale enflure !

D : RAH la ferme le sadomaso ! Avant que je t'explose la cervelle !

H : tes explosions elles puent la merde...

D : hein ? TU OSES REMETTRE EN QUESTION MON ART ? HM !

Sasori débarqua et sépara les deux guignols.

S : taisez-vous. Deidara, ramène-toi on va dormir pour commencer ce rituel tôt comme l'a dit Pain.

D : toi tu me donnes pas d'ordres !

P : va dormir Deidara.

D : ok...

P : bien, bonne nuit alors.

Tous les duos se dirigèrent vers leur chambre respective et allèrent se coucher pour le rituel de demain matin.

D : combien on parie que Pain va baiser Konan au lieu de dormir ?

S : c'est sûr pfff... je suis sûr qu'il dort même pas.

Deidara se retourna avec précaution pour s'assurer que personne n'entendit ce qu'il rétorqua.

La porte de leur chambre s'ouvrit et ils y pénétrèrent. Les deux hommes se couchèrent chacun dans leur lit respectif. Chacun d'eux fixait le plafond, en absence de sommeil. Deidara avait toujours été insomniaque.

D : j'arrive pas à dormir.

S : moi non plus.

Il se rendit donc dans la salle de bain de la chambre à coucher et défit sa queue de cheval qui le dérangeait fortement. Sasori se leva également, en toute discrétion et se plaça à l'entrée de la salle de bain, en observant le blond.

S : ça te va bien les cheveux détachés mademoiselle !

D : nan mais lâche-moi ! Tu vas te contenter de me regarder comme ça toute la nuit ?

S : ouais et si je refuse ?

D : je te-te...

Sasori éclata de rire ce qui fit perdre le tempérament à Deidara.

D : rohh laisse-moi ! Tu me casses les couilles !

Son coéquipier se plaça à l'entrée de la salle de bain, empêchant quiconque de sortir. Le roux plaça sa main sur le mur, coinçant Deidara qui était déjà sur les nerfs.

D : t'as fini ? BORDEL JE VAIS T'EXPLO-

Sasori sourit et s'empressa de déposer un baiser sur les lèvres de Deidara ce qui le calma directement. Le roux le regarda dans les yeux ce qui fit trembler le jeune homme. Les joues du blond prirent une couleur écarlate, presque autant que les cheveux du marionnettiste. Son cœur battait à mille à l'heure et il dévisagea Sasori qui baissa les yeux.

D : pou-pourquoi tu...

S : t'as jamais embrassé quelqu'un ?

D : non...

S : mhm ça se voit...

Deidara fronça les sourcils et s'attendait à une explication du geste inapproprié qu'il venait d'effectuer. Même si au fond, ça ne lui déplut pas.

S : désolé je... je vais aller dormir c'est mieux.

Sasori recula et s'essuya la bouche, le regard fuyant.

D : Sasori, attends...

Il rattrapa rapidement son coéquipier et lui ôta un baiser ce qui le surprit énormément. Sasori ne s'attendait pas à un geste pareil, mais plutôt à une gifle de sa part. Sasori prolongea le baiser, jusqu'à ce qu'ils se séparent dû au manque d'air et retournent dans leur lit, essoufflés.

S : Deidara, est-ce que tu...

D : oui Sasori, oui.

Un véritable soulagement pour Sasori. Il afficha un sourire satisfait et se tourna vers Deidara, qui fixait le plafond obscur de leur chambre. Il se montrait gêné, ce qui demeurait tout à fait normal.

Le début de leur relation commença.

-

Hidan et Kakuzu partirent à la recherche de Matatabi et de son Jinchûriki Yugito Nii. Deidara se montrait enjoué car il n'aimait Hidan et son absence ne pourrait que lui faire du bien.

Concernant Sasori et Deidara, une semaine s'écoula depuis qu'ils se mirent ensemble. Mais ça, toujours sans que personne ne soit au courant évidemment.

D : bye bye le sadomaso ! Amuse-toi bien et surtout ne reviens jamais !

I : Deidara, tais-toi...

S : *explose de rire*

H : VA TE FAIRE FOUTRE !

Pendant ce temps, les autres membres de l'Akatsuki restèrent dans le repaire à organiser la suite du plan Tsuki no Me. Pain assigna une tâche à chacun et tout le monde y donna du sien.

Pourtant arriva le soir. Sasori et Deidara ne somnolaient toujours pas et peinaient à trouver le sommeil, comme d'habitude.

Le soir était le moment d'amour pour le duo. C'était sûr que leur relation ne pouvait point être montrée et encore moins à Pain. Pendant la journée ils jouaient les coéquipiers, le soir ils révélaient leur vraie nature de vrais amoureux.

D : Sasori... ça te dis qu'on sorte un peu ?

S : maintenant ? Il est 1h00 du matin Deidy, en plus tu sais pas s'il y a des ninjas qui traînent par là.

D : bah quoi, t'as peur Sasori-channnn ?

Aucun mot ne sortit de la bouche du marionnettiste.

D : Sasori ?

S : Sasori-chan est en train de dormir.

D : Sasoriiiii-channnnnn, je veux sortir !

S : ...

D : allerrrr !

S : il fait froid dehors...

D : je m'en fiche aller, je veux voir la neige !

S : ok c'est bon on y va... on a juste à faire attention à ne pas se faire choper par Pain ou un ninja dans les parages.

Le duo sortit du repaire assombri discrètement, main dans la main. Ils inspectèrent attentivement les alentours et franchirent la porte d'entrée. À peine dehors, Sasori jeta Deidara dans la neige tout juste tombée du ciel, glaciale et ricana.

S : alors elle est fraîche ?

D : brrrr espèce d'enfoiré... viens ici que je te chope !

S : *avec un air moqueur* au secours ! Deidy-chan veut me tuer !

Rien ne bougea. Sasori resta sur place, toujours en rigolant, jusqu'à ce que Deidara lui lance une grosse boule de neige sur la tête.

D : alors elle est fraîche ?

S : tu vas me le payer.

D : viens te battre alors !

S : n'en dis pas plus.

Le marionnettiste se jeta sans hésiter sur son amour et ils atterrirent tous les deux dans la neige. Le couple rigola à chaude larme, jusqu'à en avoir mal au ventre.

S : j'aime bien la neige en vrai.

Aucune réponse de la part de Deidara. Il n'arrêtait pas de trembler et se frotta rapidement les mains pour se réchauffer.

S : oh bichon, t'as froid ?

D : réchauffe-moi !

Le roux se redressa et accueillit le blond dans ses bras. Il lui caressa les cheveux et lui fit un bisou sur la joue, à présent rougeâtre à cause du froid. Ses cheveux rouges frôlèrent le visage de l'artiste, le chatouillant.

S : alors petite nature, t'as moins froid maintenant ?

D : *rougit* oui ça va mieux...

Ils admirèrent le ciel étoilé et discutèrent pendant au moins une vingtaine de minutes, toujours en prêtant attention aux alentours et dans cette même position. La température se montrait momentanément basse, mais le duo ne put résister à ce ciel étoilé.

D : ça me soûle un peu ces missions.

S : ouais moi aussi, mais bon on doit respecter les ordres donnés par Pain.

D : vas-y on s'enfuit tous les deux... Pain il est casse-couilles !

S : *rigole* on risquerait juste de se faire tuer, avec le nombre de villages qui en ont après l'Akatsuki. Sans compter que Pain nous aurait défoncés.

D : pas faux...

Des flocons de neige vinrent se déposer sur leurs vestes noiraudes. Sasori les observa et serra Deidara encore plus fort, dont les yeux étaient fermés. Il colla son visage sur son torse et referma ses beaux yeux bleus.

D : je t'aime baka.

S : moi aussi Deidy.

2 minutes plus tard...

S : on ferait mieux de rentrer non ?

S : Deidara ?

Aucune réponse, car le blond s'était endormi dans les bras de Sasori des Sables Rouges.

S : ohhh...

S : il va falloir que je te porte alors principessa.

Le rouquin se leva et porta Deidara telle une princesse, avant de se diriger vers le repaire et leur chambre. Comme d'habitude, il veilla à n'effectuer aucun bruit qui pourrait éventuellement réveiller les autres.

Il déposa Deidara dans son lit, le recouvrit et lui donna un autre baiser de bonne nuit, avant de se coucher lui aussi pour la journée de demain.

Bonne nuit.

-

Mission de rang S

La capture de Naruto Uzumaki

Statut : en échec

Deidara se blessa grièvement lors d'une mission ordonnée par Pain. Il s'agissait de capturer Naruto Uzumaki et Kyûbi, le démon à neuf queues pour la statue Gedô Mazô. La mission échoua, mais ils parvinrent à s'enfuir. Sasori demeurait sain et sauf contrairement à l'artiste, qui ne possédait plus qu'un seul bras.

S : Deidara !

Sasori s'agenouilla au bord du lit, serrant la main restante de son fiancé avec force.

S : tu m'as fait peur baka !

D : t'inquiète ça va maintenant.

Il soupira et posa sa tête sur le corps immobile du blond. Le regard de Sasori montrait à quel point il était effrayé et angoissé.

D : bordel ce ninja copieur... j'aurais dû me méfier !

S : on a eu chaud...

D : c'est sûr...

...

D : où est-ce... que tu vas ?

S : Pain a annoncé qu'il fallait en urgence poursuivre la mission.

D : il va envoyer quelqu'un d'autre du coup ou un autre duo non ?

S : non, c'était nous le duo de base pour cette mission et on le restera. Cependant vu ton état je vais devoir y aller seul. Pain a assigné d'autres missions aux autres.

D : t'es taré ? Jamais de la vie !

D : *tousse* laisse-moi venir ! Regarde, Kakuzu m'a fourni un nouveau bras !

S : non tu restes, tu n'es pas en état de m'accompagner.

D : mais si, bien sûr ! TU NE PEUX PAS ALLER SEUL !

S : ne t'inquiète pas pour moi, je sais me débrouiller seul et rappelle-toi que Hiruko est invincible. Il est impossible pour moi de me permettre que tu te blesses à nouveau.

S : tout va bien se passer, Deidy. Konan prendra soin de toi.

Sasori embrassa son amant malade et affaibli sur le front, lui caressant la joue avant de quitter le repaire et de passer en action comme prévu. Deidara ne pouvait pas protester, car le rouquin ne changerait jamais d'avis. Il lui avait formellement interdit de se lever et encore moins de l'accompagner. Le jeune homme assista au départ de son amour, terriblement angoissé et dépité de ne pas être en mesure de combattre.

Sasori je t'en supplie fais attention !

Sasori ne me laisse pas seul !

Sasori !

...

« je t'aime, Deidara »

-

~ RETOUR À LA RÉALITÉ ~

I : sa mort l'a vraiment brisé... ça fait 5 heures qu'il n'est pas sorti de sa chambre. T'es sûre qu'il va bien ?

K : il s'en remettra ne t'inquiète pas.

Il n'était plus dans sa chambre à coucher comme le présumaient Konan et Itachi. Deidara avait déguerpi, laissant ses affaires au même endroit, endolori. Toutefois, il prit bien soin de prendre avec lui la fleur que Sasori lui offrit auparavant, lorsque la vie demeurait encore belle.

Le blond courut, courut jusqu'à en avoir le souffle coupé. Deidara s'arrêta et constata qu'il se situait auprès d'un bel endroit pour se plonger dans ses pensées destructives. Il leva les yeux vers le ciel grisaillé, nuageux et laissa la pluie tomber et les gouttes dégouliner sur son visage.

Un paysage pluvieux se dressa devant l'artiste. Deidara remarqua que le vide se situait en dessous de lui. Il se laissa aller, avança sans avoir peur, pas à pas. Il baissa la tête, observant le ravin se situant devant lui vers lequel il se dirigeait.

Il avait tout perdu. Son art, son inspiration, son bel amour et sa propre raison d'avancer. Tout cela en un seul coup, un coup fatal et mortel. Ce n'était plus qu'un vieux déchet sans vie. À quoi bon vivre ? Il n'avait plus rien. Continuer le plan de Pain ne lui apportait que fatigue inutile. La seule raison de pourquoi il ne cessa pas de suivre les règles jusqu'à présent, c'était uniquement pour Sasori.

Le roux lui fit découvrir un sentiment nouveau, l'amour qu'il ne connut malheureusement jamais au cours de sa vie. Très vite attaché au marionnettiste, il devint dépendant de son amour et de son attention envers lui.

Sasori...

Il se laissa tomber.

Ses paupières se fermèrent et plus rien n'importait à ses yeux à présent. Son art et son inspiration disparurent de la surface de la Terre et il n'a pas su en empêcher la disparition. Il colla la fleur contre son cœur, et ne se soucia plus de rien. C'était bientôt terminé.

« je ne suis qu'un incapable » ne cessait de résonner dans sa tête et de le ronger de l'intérieur.

« j'aurais dû y aller malgré tout » bloquait ses pensées raisonnables et n'enfonçait qu'encore plus le couteau dans la plaie.

« je t'aime, Deidara » ne faisait qu'empirer sa peine et ne le soulageait absolument pas, car il savait qu'il ne pourrait plus jamais entendre cette phrase sortir de la bouche de la personne qu'il préfèrait. Aucun humain sur Terre ne pourrait prononcer cette phrase d'une manière aussi douce.

Cette culpabilité se montrait beaucoup importante à gérer pour lui.

« Un artiste ne peut pas vivre sans inspiration pour son art. Et mon inspiration pour mon art, c'était Sasori des Sables Rouges. »

...

Je t'aime, Sasori.

THE END

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