Chapitre 70
NDA : non corrigé encore une fois désolé mais c'est un chapitre tout fluffy donc bon, ça devrait aller :)
« et si tu es chanceux - je veux dire, si tu es la personne la plus chanceuse de cette planète - la personne que tu aimes décide de t'aimer en retour. »
Avertissement : contenu sexuel.
BRODY.
Tobias humecta ses lèvres avec lenteur, ses yeux éclatant d'une lueur que Brody n'était pas sûr de comprendre. Sa langue toucha presque sa bouche, mais le basané ne sentit que le souffle chaud de Tobias s'échouer contre ses lèvres.
Lentement, les mains de Tobias commencèrent à déboutonner sa propre chemise, ses yeux toujours ancrés dans ceux de Brody. Il regarda la façon dont les phalanges du châtain découvraient peu à peu sa chaire pâle, exposant son torse alléchant. Les muscles de Tobias roulèrent sous sa peau alors qu'il laissa son vêtement tomber.
Brody n'osait pas le toucher. Tobias ressemblait à une oeuvre d'art, à quelque chose de frêle et fragile malgré les muscles qui se dessinaient sous sa peau. Tobias était trop parfait pour être abimé et soudainement, Brody avait l'impression que ses mains étaient sales et ne méritaient pas de toucher la peau diaphane du garçon en face de lui.
Il l'aimait trop pour le détruire.
-Touche-moi, murmura Tobias.
Ses doigts saisirent les mains de Brody et il les pressa contre son propre corps. Le basané put sentir la peau chaude sous ses doigts, vibrant à son toucher, et la puissance que cette épiderme dissimulait. Mais Brody n'arrivait pas à le caresser, à le toucher sans sentir l'horreur de l'instant s'insinuer dans ses veines.
Pourtant, il ne dit rien et laissa les mains de Tobias guider les siennes sur son torse, ses doigts parcourant chaque courbe, chaque vague et chaque creux de son corps jusqu'à ses hanches. Là, Tobias se pressa contre Brody et ses lèvres effleurèrent les siennes avec douceur. Brody déglutit et regarda la façon dont sa peau basané contrastait tellement avec la pâleur et l'innocence de celle de Tobias.
Le châtain laissa les mains de Brody reposer sur ses hanches charnues alors qu'il déboutonnait son jean, le baissant lentement. Brody savait où Tobias voulait aller avec tout ça, il ne savait juste si c'était réellement une bonne idée. Mais il se contenta de déglutir à la vue du caleçon tendu de Tobias et ne dit rien, admirant les courbes souples et douces de son corps bouger alors qu'il laissait son pantalon s'échouer quelque part derrière lui.
Les bras de Tobias ne tardèrent pas à s'enrouler autour de sa nuque, pressant leur peau l'une contre l'autre. Brody laissa lentement ses mains remonter jusqu'à la taille du garçon, appréciant la douceur sous ses doigts.
-Je te veux, chuchota Tobias.
Le souffle de chaque mot vibra contre les lèvres de Brody. Il remonta lentement son regard jusqu'à rencontrer l'immensité chocolat qu'était les iris de Tobias. Délicatement, leur bouches se rencontrèrent et quelque chose dans le corps de Brody explosa ou peut-être brûla, mais c'était une sensation dévorante qui lui fit oublier tous ses précédents questionnements.
C'était pourtant doux. C'était délicat, lent, amoureux. Brody se sentait comme libéré. Confronter ses sentiments lui avait toujours fait peur. Pour lui, c'était quelque chose de terrifiant. Pas seulement à cause de Michael et les cicatrices qu'il lui avait laissé, mais aussi parce qu'il savait qu'il pouvait éprouver tout l'amour du monde envers Tobias, ce ne serait jamais assez pour passer sa vie avec lui.
Ça l'effrayait parce qu'il n'avait pas le droit d'aimer Tobias. Il fonçait droit dans le mur avec cette relation, Brody le savait. Il finirait par détruire Tobias et l'aimer ne faisait qu'empirer les choses.
Mais Brody avait besoin de ça. Il avait besoin que Tobias sache qu'il l'aimait, que son âme, son être et son corps étaient entièrement dévouer à l'aimer, à le chérir et l'adorer.
Brody avait aimé Michael. Il l'avait aimé d'un amour laid et malsain, mais ce n'était rien de comparable à la façon dont son coeur s'agiter à la seule mention du prénom de Tobias. Le châtain allumait en lui un brasier, un feu formidable qui ne laissait nul doute à la nature de ses sentiments. Mais ses sentiments étaient inqualifiables. Un je t'aime n'était même pas assez pour exprimer ce qu'il ressentait réellement pour lui.
Tobias l'avait sauvé, l'avait réparé, l'avait aimé.
Et pourtant, tout en embrassant Tobias, Brody se sentait tomber dans ce même gouffre. Ce n'était pas le même que celui qu'il affrontait quelques mois auparavant, mais il était de nouveau là.
Avant qu'il ne rencontre Tobias, Brody était en chute libre. Il avait beau avoir un tas d'amis, il se sentait plus seul que jamais. Il était confrontait à une solitude au-delà de l'espoir et l'impression que rien ne le retenait sur cette Terre.
Aujourd'hui, Brody se retrouvait face à un trou béant au-delà de toutes les douleurs qu'il avait pu ressentir auparavant. C'était de l'amour, mais c'était un amour profond et puissant qui conduirait Tobias à sa perte. Et faire souffrir le châtain était pire que toutes autres douleurs.
Mais Brody ne voulait pas y penser, non, il préférait se concentrer sur la façon dont Tobias le guida lentement vers le matelas, leurs dents s'entrechoquant alors qu'ils essayaient de contenir leurs désirs tout en se laissant aller à l'atmosphère charnelle qui planait au-dessus d'eux.
Brody embrassa lentement le cou de Tobias, goûtant la douceur sous ses lèvres alors qu'ils s'allongeaient sur les draps sûrement trop sales ou trop vieux pour accueillir un corps comme celui de Tobias. Leur peaux se rencontrèrent dans une étreinte passionnelle et Brody perdait la tête alors que sa bouche se pressait sur les clavicules de Tobias, traçant un chemin jusqu'à son nombril.
Le châtain gémit faiblement, son ventre tremblant avec les sensations, et Brody voulait entendre ses doux sons pour l'éternité.
-Chaque jour, il commença, effleurant la cuisse de Tobias avec ses lèvres alors qu'il attrapait la ceinture de son caleçon.
Tobias serra les draps entre ses doigts, anticipant le plaisir. Ses yeux scrutaient la bouche de Brody et la basané descendit lentement le dernier vêtement sur ses cuisses.
-Je tombe un peu plus amoureux de toi, continua Brody, appréciant la vue de la verge érigée et gorgée de sang qui tomba contre le ventre de Tobias.
Cet instant n'avait rien à voir avec tout ce qu'ils avaient pu vivre auparavant. Ce n'était pas juste une passion dévorante qui amorçait un désir sans limite, c'était un amour révélé qui les attirait dans les abysses d'une fusion imminente. Ce n'était pas que du sexe, c'était une dévotion toute entière.
Les lèvres de Brody effleurèrent le gland humide de Tobias, mouillant sa langue de liquide pré-éjaculatoire. La tête du châtain s'enfonça dans les coussins et un halètement aigu s'échappa dans la pénombre de la chambre.
-Chaque fois que je te vois...
Brody parlait lentement, ne voulant pas précipiter les choses. Il voulait que cette nuit dure pour toujours, que Tobias se souvienne de cet instant comme la plus belle démonstration qu'il n'ait jamais eu. Parce que Brody ne savait pas utiliser les mots pour exprimer ses sentiments, alors il le montrait. Il montrait à Tobias combien son coeur pulser dans sa poitrine juste pour lui.
Alors lentement, le basané glissa le membre de Tobias dans sa bouche, enveloppant sa peau douce de chaleur et d'humidité accueillantes. Les lèvres de Tobias se séparèrent, laissant des gémissements en déborder. Brody le lécha et le suça, sentant les cuisses du châtain trembler contre ses épaules.
-Je tombe un peu plus amoureux de toi, il souffla, glissant l'érection de Tobias hors de ses lèvres.
Puis il la reprit, l'ardeur sous sa langue réveillant ses sens et ses hormones alors qu'il entreprenait de lécher et pomper le membre du châtain. Brody n'avait jamais été particulièrement fan des fellations. Trop souvent, les souvenirs de mains poussant son visage jusqu'à ce qu'il s'étouffe autour d'érections trop désireuses mêlés à des rires rauques et gras envahissant ses oreilles jusqu'à ce qu'il n'entende plus que ça.
Trop souvent, il se remémorait le gout amer dans sa bouche et ses lèvres bleutées après avoir était abusé trop de fois. Pourtant, Michael et ses amis ne s'arrêtaient jamais à détruire sa bouche, ils continuaient de fouiller son corps jusqu'à ce que toutes onces de lucidité et de dignité quittent le corps du basané, alors âgé de dix-huit ans. Il n'était qu'un adolescent, peut-être encore un enfant, et les racines de l'homme qu'il était aujourd'hui avaient poussé dans ces moments d'horreurs.
Pourtant, quand il s'agissait de Tobias, rien ne l'effrayait. Brody n'avait apprit qu'une manière de baiser, mais avec le châtain, chaque caresse était une redécouverte de ce qu'était le plaisir, chaque baiser était une nouvelle forme de désir. Mais un tas d'autres choses s'imbriquaient dans cette optique de passion jamais rencontrée et Brody ne se lassait jamais car chaque fois qu'il touchait Tobias, il avait l'impression de ne plus rien savoir à propos du sexe et d'apprendre ce que c'était que d'aimer à ses côtés.
Alors Brody le lécha, pressa sa langue contre sa fente, aspira le membre de Tobias jusqu'à ce que son gland touche le fond de sa gorge et que sa mâchoire lui fasse mal mais la douleur était si insignifiante parce que le châtain gémissait et adorait sa bouche avec tant de désir et de passion que Brody ne pouvait que continuer.
-S'il te plaît, Brody, murmura Tobias, haletant dans les draps alors que le basané avala autour de son gland.
-Qu'est-ce que tu veux, bébé ? Répondit Brody.
Il embrassa l'intérieur de sa cuisse, puis son aine et son nombril.
-S'il te plaît. S'il te plaît, continua le châtain.
Brody eut un petit sourire car c'était une chose qui ne disparaitrait en revanche jamais de chez lui : il aimait être désiré et pousser Tobias jusqu'à la supplication.
-Je ne peux rien faire si tu ne me dis pas ce que tu veux.
Tobias gémit et son dos se cambra légèrement sur le matelas alors que Brody commença à mordiller son téton.
-Putain, Brody, il expira, ses cils brossant ses pommettes alors qu'il papillonnait des paupières.
Lorsque le basané arrêta finalement l'assaut sur son corps, Tobias rencontra son regard, ses prunelles brillantes de luxure. Il ne dit pourtant rien et se contenta de se retourner, se retrouvant bientôt sur les genoux et les mains. Brody ne pouvait qu'admirer son périnée qui n'attendait que d'être touché.
-Je veux - hum - je veux que tu me baises. Comme ça. Comme notre première fois. Et je veux que tu me tiennes dans tes bras.
Tobias parlait doucement et lentement, jetant un regard au-dessus de son épaule. Brody le trouvait si beau, se donnant à lui dans sa position la plus vulnérable.
Brody se souvenait l'avoir baisé de cette manière lors de leur première fois car il avait refusé de regarder Tobias dans les yeux quand il savait les raisons pour lesquelles il faisait cela.
Aujourd'hui, Brody voulait le prendre de cette manière car il le pouvait, car il l'aimait et voulait monter au monde entier que Tobias n'était plus un pari, qu'ils n'étaient plus un pari, et qu'il pouvait le regarder dans les yeux en sachant qu'une infinité de mots inavoués planaient au-dessus d'eux et que la seule manière de les révélés était de s'adonner au désir qui brûlait en eux.
Le basané attrapa le lubrifiant dans sa table de chevet en sortant de ses bas et entreprit de préparer Tobias jusqu'à ce qu'il soit détendu et doux autour de ses doigts. Ses doigts glissaient facilement en lui parce que le châtain lui faisait confiance et savait toujours comment se détendre pour Brody.
Brody embrassa son dos. La peau était salée sous ses lèvres, la transpiration créant une fine pellicule de sueur contre ses omoplate, et Tobias pencha la tête en avant en sentant les doigts du basané se courber à l'intérieur de lui. Brody sourit faiblement et retira ses doigts. Tobias geignit faiblement, sa respiration saccadée alors qu'il bougeait ses hanches dans l'attente d'un contact.
L'étudiant en sciences versa du lubrifiant directement contre son intimité, adorant la manière dont Tobias courbait le dos et attrapait les draps entre ses doigts. Il se poussa à la rencontre de Brody, ses hanches aguicheuses remuant pour plus de contact.
-Brody, s'il te plaît, il murmura.
Brody obtempéra sans rien dire, se redressant sur ses genoux. Il attrapa son érection et la frotta lentement contre l'anneau de muscles du châtain. Tobias gémit, une expiration lente s'échappant des ses lèvres alors que ses doigts s'enfonçait dans la chaire tendre de sa propre fesse pour l'écarter. Brody gémit à la simple vu de son intimité, aspirant sa lèvre inférieure entre ses dents. Tobias était un putain d'allumeur.
Lentement, sa main s'enfonça dans la taille de Tobias et il appuya sur son dos pour le cambrer. La souplesse du châtain l'impressionnait toujours et il adorait ça, la façon dont Tobias pouvait faire tant de choses sous ses doigts. Il écarta d'ailleurs ses genoux jusqu'à être exposé et vulnérable, sa tête s'enfonçant dans les coussins et ses mains cherchant une accroche contre le mur. Ses longs cils brossèrent ses joues alors qu'il jeta un regard au-dessus de son épaule. Putain, Brody le voulait tellement.
-Tu vas me baiser maintenant ? Il murmura, sa voix douce et basse et rauque et Brody se sentit perdre la tête.
Il hocha lentement la tête, sa lèvre inférieure toujours coincée entre ses dents, alors qu'il s'enfonçait enfin en Tobias. Les sensations le noyèrent dans une spirale de volupté alors que lentement, il s'enveloppait dans la chaleur douce et humide de Tobias.
Le châtain enfonça son visage dans les draps, étouffant ses gémissements, alors que ses doigts se fermaient en poings sur les couvertures. Brody humecta doucement ses lèvres, glissant dans son intimité jusqu'à ce que ses hanches brossent l'arrière des cuisses pâles de Tobias.
-Putain, lâcha Tobias, sa voix résonnant entre les murs en un doux son.
Brody pourrait rester immobile pour l'éternité, juste entouré par la chaleur délicieuse de Tobias, mais le châtain bougeait son bassin contre lui et il avait l'air si désespéré et Brody ne pouvait que s'adonner au plaisir de Tobias.
Alors lentement, il se retira jusqu'à n'avoir que son gland en Tobias, puis il regarda la façon dont son érection disparaissait dans son intimité. C'était tellement grisant et passionnant, la façon parfaite dont son corps s'ajustait à celui de Tobias comme s'ils avaient été fait pour se rencontrer. Brody pensa que c'était sûrement le cas car leur corps se moulaient l'un contre l'autre comme s'ils pouvaient ne former plus qu'un.
Brody enfonça ses doigts dans la chaire tendre des hanches de Tobias, appréciant la peau douce sous ses doigts, alors qu'il se poussait toujours plus loin en lui, plus profondément. Ils avaient couché ensemble un tas de fois et pourtant, tout semblait toujours si nouveau et doux quand Brody le baisait, comme s'il redécouvrait des gémissements, des sensations et des sentiments.
Tobias laissa de doux gémissement déborder de ses lèvres, se cambrant un peu plus alors qu'il regardait au-dessus de son épaule. Il avait déjà l'air si détruit, bougeant au rythme des coups de bassin de Brody, sa peau rougie par la chaleur et ses cheveux humides de transpiration. Pourtant, il était toujours si beau et Brody ne voulait pas le souiller.
-Redresse-toi, il murmura.
Le châtain puisa dans la force de ses bras pour se redresser sur ses genoux, pressant son dos puissant contre le torse de Brody. Un gémissement aigu pénétra l'air alors que Tobias s'ajustait aux nouvelles sensations, ses paupières papillonnant contre ses pommettes alors que cette nouvelle position permettait à Brody de s'enfoncer plus loin en lui.
Le basané entoura un bras autour de ses épaules, pressant leur corps l'un contre l'autre dans une étreinte si étroite que Brody pouvait sentir chaque muscle tiquer dans le corps de Tobias quand il touchait un point spécial de son anatomie.
-Tu voulais que je te tienne dans mes bras comme ça ? Il demanda, pressant un baiser sous son oreille tout en donnant un coup de hanche plus violent que les autres.
Leur peaux claquèrent l'une contre l'autre en un bruit obscène et les doigts de Tobias s'enfoncèrent dans la nuque de Brody alors qu'il tombait contre son épaule, gémissant doucement.
-Oui, comme ça, il expira, ses yeux se révulsant avec le plaisir.
Brody savait qu'il se perdait déjà dans les limbes du plaisir et il adorait cette position, leur corps presque fusionnaient ensemble. Sa main survolait le ventre de Tobias, qui se tordit sous ses doigts, et il pouvait sentir ses abdominaux rouler sous sa peau alors que lentement, il la laissa glisser jusqu'à un endroit plus prometteur.
Lorsque Brody saisit l'érection de Tobias tout en le baisant plus fort et plus profondément, le châtain mordit sa lèvre en laissant sa tête tomber, sa respiration devenant erratique. Brody instaura un rythme régulier, sa main caressant Tobias aussi rapidement qu'il balançait ses hanches contre lui. Les ongles courts de Tobias s'enfonçaient dans sa nuque mais c'était insignifiant, c'était presque agréable car Brody savait que Tobias essayait de se maintenir.
-Brody, il murmura, tournant légèrement la tête pour rencontrer son regard.
Le basané laissa ses lèvres trainer contre son épaule.
-Qu'est-ce qu'il y a, bébé ?
Brody osa accélérer un peu, sa bouche survolant chaque parcelle de peau luisante de sueur qu'il pouvait atteindre. Cette nouvelle cadence arracha un son étranglé à Tobias qui tomba presque de nouveau sur ses mains, mais Brody le retint contre lui. Il voulait pouvoir le toucher de partout.
-Putain, gémit bruyamment Tobias, sa tête se balançant au rythme des hanches de Brody.
Il semblait si loin d'ici, comme s'il était parti de la chambre pour rejoindre un autre univers où la cohérence n'était pas un facteur rédhibitoire. Brody sourit silencieusement, embrassant son omoplate et resserrant ses doigts autour de l'érection humide et dur de Tobias.
L'air était lourd autour d'eux, épais et dense, rendant tout plus flou et sensuel. Tobias s'accrochait à Brody, des sons désespérés franchissant ses lèvres au fur et à mesure que le plaisir déferlait dans leurs veines. Brody le trouvait si beau, si détruit et sauvage, une couche de sueur s'amassant sous la frange châtain de Tobias.
Brody savait que chacun de ses mouvements atteignaient la prostate de Tobias et les petits gémissements que le garçon contre lui laissait échapper étaient la seule chose qui le maintenait un minimum alerte. Il aurait voulu enfoncer ses doigts dans les hanches de Tobias et le baiser comme un fou, mais Tobias méritait quelque chose de lent et langoureux. Leur corps enlacés dans ce petit espace était la seule qui comptait réellement et Brody vint à se dire qu'il préférait mille fois baiser Tobias lentement et amoureusement, plutôt que brutalement et sans sentiment.
Tout était toujours mieux lorsqu'il s'agissait du plaisir de Tobias.
-Parle-moi, murmura Tobias.
Il tourna légèrement la tête et Brody put voir ses lèvres séparées, rouges et gonflées d'avoir été mordues.
-Dis-moi comment tu m'aimes, continua le châtain.
Les mèches dans sa nuque devenaient humides et Brody voulait l'embrasser de partout. À la place, il enroula un bras autour de ventre contracté de Tobias et resserra celui autour de ses épaules, délaissant son membre. Tobias laissa l'arrière de sa tête tomber contre la clavicule de Brody alors que le basané propulsait ses hanches vers lui lentement, mais en un rythme saccadé et profond.
-Je t'aime tout le temps, Tobias, chuchota Brody contre son cou, ses lèvres caressant la peau humide du châtain. Je t'aime partout, à travers le monde. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé quelqu'un.
Les gémissements de Tobias s'intensifièrent et ses doigts s'accrochèrent aux avants-bras de Brody alors que ce dernier continuait ses assauts sur la prostate du châtain.
-Tu es tellement parfait et magnifique que c'en est douloureux. Tu es tellement précieux, je veux te protéger pour toujours. Je t'aime tellement.
Les cils de Tobias tombèrent lourdement contre ses joues alors qu'il s'efforçait de ne pas tomber dans les abysses de l'orgasme.
-Tu es l'homme de ma vie, Tobias, chuchota Brody.
Il sentit l'intimité du châtain se resserrer autour de lui alors que Tobias laissait une plainte aigu se fondre dans l'air dans la chambre. Brody garda ses hanches pressaient contre ses fesses, son érection profondément ancrer en lui.
-Brody, gémit Tobias.
Ses lèvres tremblèrent alors qu'il s'effondrait contre lui, jouissant dans les draps avec un son étranglé qui se répercuta contre les murs jusque dans le coeur de Brody. Le basané embrassa son cou et donna de faibles coups de reins pour amener son propre orgasme. Il ne tarda pas à venir, laissant son plaisir évident exploser au plus profond de Tobias.
Le châtain noya ses dents dans sa lèvre inférieure alors que Brody jouissait. Ses doigts s'accrochèrent aux cuisses du basané comme pour le garder en lui à jamais.
-Je t'aime, chuchota Tobias, comme une prière silencieuse. Je t'aime encore plus.
Brody sourit dans ses cheveux, la respiration lourde, et ferma un instant les yeux. Tobias sentait le sexe et le shampoing à la pêche et il voulait rester contre lui, en lui, pour l'éternité.
-Ce n'est pas un concours, Toby.
Tobias haussa une épaule.
-Je sais. Mais si c'était le cas, c'est moi qui gagnerais.
Le basané rigola légèrement puis se retira lentement de Tobias, lui arrachant un petit geignement. Mais il l'attira rapidement sous les couvertures et le châtain se lova contre lui, ses mèches châtains chatouillant ses clavicules. Brody embrassa sa tempe alors que Tobias laissait ses parquières tomber.
-N'en soit pas si sûr, il murmura.
Tobias sourit contre lui et enroula son bras plus fermement autour de la taille de Brody.
-Je veux passer ma vie avec toi, soupira le châtain.
Brody sourit et enroula l'un de ses mèches autour de son doigt.
-Ah ouais ?
-Ouais. Et on baiserait tous les jours.
Le basané rigola doucement en attirant Tobias plus près de lui, lovant sa tête dans son cou.
-T'es un putain de pervers.
Tobias sourit et pinça sa fesse.
-C'est parce que t'es trop sexy.
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