« juste amis. »

TOBIAS.

Brody sourit tendrement avant de se pencher pour l'embrasser. Tobias ne pouvait pas vraiment cacher son stress, il n'avait jamais fait ce genre de chose avec quelqu'un d'autre. Il était le type de personne plutôt mal à l'aise en maillot et au-delà de ça, la seule vision de son corps nu dans un miroir le dérangeait. 

Et pourtant, sous les mains et le regard de Brody, il se laissait complètement aller. Il ne savait pas comment Brody faisait pour briser chacune de ses barrières, mais Tobias s'en fichait. Tout ce qu'il voulait, c'était embrasser Brody et toucher les kilomètres de peau halée qu'était son corps. 

-Je peux t'enlever ça ? demanda doucement Brody en tirant sur la couture de son pull.

Tobias hocha la tête et se redressa juste assez pour le laisser lui retirer son haut. Il frissonna au contact de l'air frais sur sa peau nue, mais Brody commença rapidement à embrasser son corps et ses doigts brûlants dévalèrent sa peau. 

-On va peut-être commencer par un truc simple, ok ? lui proposa Brody en le regardant avec tendresse. Juste ma main, ça te va ? 

-Ok, souffla Tobias en battant des cils. 

Brody déposa un baiser sur le bout de son nez et Tobias gloussa. 

Ses lèvres descendirent de nouveau dans son cou et il laissa une traînée de baisers jusqu'à son poitrail. Tobias s'arqua contre les coussins du canapé lorsqu'il sentit Brody presser sa bouche contre son téton droit. 

-Ouh, tu es sensible par là dis-moi, sourit Brody avant de l'embrasser encore.

Ses dents brossèrent son bout de chair avant qu'il ne le mordille doucement et Tobias n'avait jamais soupçonné cette zone de son corps être aussi sensible. 

Il ferma les yeux en ouvrant la bouche, laissant des gémissements silencieux en déborder. Ses doigts tirèrent légèrement les mèches sombres de Brody et Tobias sentit un sourire contre sa peau. Chacune de ses terminaisons nerveuses dansait sous les lèvres de Brody alors qu'il embrassait son autre téton, le suçant jusqu'à ce qu'il soit rougi et bouffi. Tobias haleta. 

Brody glissa ses doigts contre sa taille, dévalant sa hanche jusqu'à l'élastique de son jogging. La poitrine de Tobias se souleva lourdement. 

-Je peux ? chuchota Brody avant de déposer un baiser contre son sternum, son regard toujours ancré dans celui de Tobias. 

Il tira légèrement sur l'élastique et Tobias hocha la tête en enfonçant ses dents dans sa lèvre inférieure. Brody ne perdit pas de temps pour lui enlever son bas, se redressant sur ses genoux pour le décrocher de ses chevilles et le laisser tomber à côté du canapé. Son regard balaya le corps de Tobias, étendu sous le sien, comme s'il était à sa merci. Tobias avait les cuisses outrageusement ouvertes, dévoilant tout son corps à Brody, et sa respiration devint d'autant plus erratique. 

-Tu es magnifique, Golden Boy, murmura Brody alors que ses doigts courraient sur les cuisses musclées de Tobias. 

Tobias papillonna des paupières en souriant timidement. Il ne savait plus vraiment comment parler, il savait que s'il ouvrait la bouche, il laisserait juste des gémissements en déborder. Son coeur cognait douloureusement dans sa poitrine et il respirait si fort que ça lui faisait presque mal. 

Mais il y avait aussi Brody, juste là, près de lui, et il s'apprêtait à lui montrer des nouveaux horizons d'opportunités. Tobias mentirait s'il disait ne pas être un peu gêné d'être presque nu sous lui, mais les iris dorées de Brody débordaient de luxure et de désir. 

Peut-être qu'il le trouvait sexy. Tobias rougit encore plus. 

Brody se pencha en avant et embrassa tendrement l'intérieur de son genou. Son regard restait ancré dans celui de Tobias, qui avait les lèvres entrouvertes pour laisser des expirations bruyantes s'échapper de sa poitrine. Brody embrassa encore sa peau, glissant sa bouche contre l'intérieur de sa cuisse. 

Tobias ferma les yeux en noyant ses dents dans sa lèvre inférieure lorsque Brody aspira une marque marbrée contre sa peau. C'était un endroit si intime, si proche de son caleçon, et Tobias n'aurait probablement laissé personne d'autre le toucher ici. 

Il sentit son sous-vêtement se tendre lentement et il était un peu gêné, mais c'était compliqué de se concentrer sur ça lorsque Brody mordillait sa peau juste-là où il venait de laisser un suçon. 

-Brody - Brody, s'il te plaît, gémit-il. 

Ses lèvres demeurèrent entrouvertes alors qu'il fermait les yeux plus fort. 

-Qu'est-ce que tu veux, Golden Boy ? demanda tranquillement Brody, comme s'il n'était pas du tout en train de laisser des suçons à l'intérieur des cuisses de Tobias.

Ses lèvres glissèrent jusqu'à son torse et embrassèrent la peau sensible juste sous son nombril. Sa langue traînait sur sa peau et il laissa une nouvelle marque sur sa hanche. Tobias se perdait déjà dans un plaisir qu'il n'avait jamais éprouvé et il sentait ce besoin urgent d'être plus près encore de Brody grandir dans son estomac.

-Je sais pas, haleta-t-il. J'ai besoin de - j'ai besoin- 

Tobias lâcha un hoquet de surprise lorsque Brody pressa de nouveau ses lèvres sur son téton. 

-Tu as besoin de ? répéta Brody. 

La voix de Brody sonnait bien trop normale et tranquille pour ce qu'ils étaient en train de faire. 

Une main se pressa contre son caleçon et un souffle chaud brossa ses lèvres, Tobias eut la vague impression qu'il allait se liquéfier contre les coussins du canapé.

-Tu as besoin que je te touche, pas vrai ? murmura Brody.

Tobias entrouvrit les lèvres, un gémissement silencieux débordant de sa poitrine alors que sa respiration se bloquait quelque part entre ses poumons et sa gorge. Brody entoura ses doigts autour de son érection, toujours au-dessus du tissu, et Tobias sentit chaque parcelle de sa peau être parcourue d'ondes électriques. Son coeur bondit dans sa poitrine lorsque Brody commença à effectuer de lents mouvements de bas en haut et Tobias enfonça ses ongles dans la peau de Brody. 

-Bordel, souffla-t-il contre son oreille. 

Il sentit un sourire dans son cou. Brody déposa un baiser sous son oreille en pressant son pouce contre la tache humide devant le caleçon de Tobias, juste là où son gland avait lâché quelques gouttes de liquide séminal. 

-Ouais, c'est bon pour toi ? demanda-t-il doucement.

Tobias hocha la tête en pinçant ses lèvres, son esprit totalement embrumé par le plaisir. 

Il ne s'était pas attendu à ce que ce soit aussi bon, ça ne l'avait jamais été quand il s'était lui-même touché. Brody bougeait lentement, doucement, et c'était loin de ces images sales du sexe facilement trouvables sur internet. C'était loin de cette brutalité et bestialité que Tobias avait toujours associé à l'intimité. C'était doux et chaud, presque trop bon pour que ce soit quelque chose d'acceptable. 

Ses hanches se mirent à bouger d'elles-mêmes, rencontrant les mouvements de Brody à mi-chemin, quémandant toujours plus de caresses. Toutes ses idées rationnelles semblaient s'être évaporées avec le plaisir dévalant sa colonne vertébrale et tout ce à quoi Tobias pouvait penser était BrodyBrodyBrody. La façon dont sa main entourait et bougeait parfaitement bien sur son érection guidait Tobias vers un plaisir inconnu, presque magique. 

Tobias gémit bruyamment lorsqu'il sentit les doigts de Brody le quitter. Le basané gloussa doucement. 

-Hé, calme-toi, Golden Boy, je vais juste t'enlever ça, ok ?

Il tira légèrement sur l'élastique de son caleçon et Tobias rougit, il était déjà mal à l'aise à l'idée de se retrouver complètement nu devant lui. Il ancra son regard dans le sien et Brody dut sentir sa gêne car il se pencha en avant pour déposer un doux baiser contre ses lèvres. Une main rassurante caressa sa hanche. 

-Tu vas voir, ça va être encore meilleur, murmura-t-il en recoiffant une mèche humide de Tobias dans sa chevelure châtain. Tu me fais confiance ? 

Tobias hocha lentement la tête et Brody sourit.

-J'aimerais pouvoir te prendre en photo, là, souffla Brody. Tu es vraiment beau. 

 Sa voix était teintée de douceur et empreinte de tendresse.

Tobias sourit timidement et détourna le regard en essayant de cacher sa joie. Brody pouvait être vraiment adorable par moment et tous ces compliments le mettaient mal à l'aise, mais c'était trop beau pour ne pas être accepté.

Brody profita que Tobias ait dégagé sa gorge pour l'embrasser, faisant doucement soupirer le garçon sous lui. Tobias avait déjà fermé les yeux et il sentit tout son corps se tendre lorsqu'une main tira légèrement son boxer sur ses cuisses.

-Détends-toi, t'inquiète pas, murmura Brody pour le rassurer en embrassant son épaule.

Tobias essaya de relaxer ses muscles, expirant lentement par les narines. Il se crispa lorsqu'il sentit une main autour de lui, peau contre peau. Les sensations semblèrent se décupler et Brody commença à faire de lents va-et-vient. C'était plus chaud, plus sensuel encore et Tobias laissa de bruyants gémissements déborder de ses lèvres alors qu'il s'accrochait aux biceps de Brody. 

-T'es plutôt bien bâti dis-moi, gloussa Brody en approchant sa bouche de celle de Tobias.

Le châtain aurait rougi et détourné le regard, il se serait peut-être même enterrer dans les couvertures, si Brody n'avait pas eu sa main autour de lui. Mais il le touchait encore et Tobias n'arrivait pas à penser à autre chose que le plaisir qui fourmillait dans son bas-ventre. Il haleta contre la bouche de Brody et le basané attrapa sa lèvre inférieure entre ses dents, la mordillant jusqu'à ce que Tobias gémisse dans le baiser. 

-J'ai hâte de voir ton visage quand tu jouiras pour moi, souffla Brody.

Tobias ne pourrait pas vraiment expliquer pourquoi, mais les mots crus de Brody l'excitèrent d'autant plus. En général, il n'aimait pas réellement ce genre de langage, le trouvant trop brut, inapproprié et vraiment pas excitant. Mais quand c'était la voix rauque de Brody vibrant contre ses lèvres, Tobias voulait juste qu'il parle encore. 

Brody l'embrassa langoureusement et Tobias était fébrile sous lui, ses cuisses se pressants autour de ses hanches étroites. Brody embrassait comme il parlait, passionné et malicieux, brut et doux, avec une part de mystère et une certaine éloquence qui laissait Tobias pantelant dans ses bras. 

Il était perdu dans les limbes du plaisir, entre la langue de Brody et sa main sur lui, et il n'était que gémissements sous le garçon, bougeant les hanches désespérément. Tobias s'invita sous le pull de Brody, glissant le bout de ses doigts contre sa peau embrassée par le soleil jusqu'à ce qu'ils portent son odeur. Il avait juste besoin d'être encore plus près de lui, de le toucher partout. 

Tobias ne se reconnaissait plus, mais il ne voulait pas y penser, pas quand la main de Brody l'amenait un peu plus près du gouffre à chaque coup de poignet. 

Il sentit le pouce de Brody remonter le long de son érection et toucher son gland, appuyant son pouce dans sa fente. Tobias se cambra contre lui et ses doigts se crispèrent contre les côtes de Brody.

-Brody, hoqueta-t-il en accrochant un bras autour de son torse.

-Oui, vas-y, je veux t'entendre gémir mon prénom, souffla Brody de cette voix rauque de désir.

Brody se pressa plus près de lui jusqu'à ce que leur étreinte devienne plus étroite et plus passionnée encore. Tobias sentit Brody se frotter distraitement contre l'intérieur de sa cuisse et c'était - c'était si excitant. Il pouvait sentir l'érection de Brody se presser contre sa peau, encore emprisonnée dans son caleçon et son jogging, et Tobias se sentit soudainement un peu égoïste d'être le seul à profiter du moment. 

Les mots se bloquèrent à l'arrière de sa gorge. Brody le touchait si bien et Tobias n'arrivait pas à aligner deux mots cohérents. Sa poitrine se souleva lourdement et Brody embrassa sa mâchoire en pressant encore son pouce contre sa fente. 

-Brody, je - je veux-

Ses mots moururent dans un gémissement lorsque Brody accéléra ses coups de poignet, laissant Tobias se transformer en une loque humaine.

-Qu'est-ce que tu veux, Golden Boy ? demanda doucement Brody en embrassant la commissure de ses lèvres.

Tobias ferma les yeux et descendit une main sur le torse de Brody, qu'il vint accrocher à la ceinture de son jogging.

-J'aimerais te toucher, chuchota-t-il.

Il enfonça ses dents dans le coin de sa lèvre inférieure lorsque Brody serra légèrement sa main autour de lui. 

-Tu me touches déjà, répondit Brody en laissant des baisers sur ses joues et ses pommettes.

Tobias pouvait entendre le sourire dans sa voix. Il secoua la tête en respirant durement.

-Je veux - je veux te toucher - là.

Sa voix était détruite et ses doigts étaient tellement enfoncer dans la peau de Brody que ses phalanges étaient blanches et la peau du basané rouge.

-Je suis tout à toi, fais-ce que tu veux, sourit Brody avec tendresse avant d'embrasser Tobias.

Tobias gémit dans le baiser et laissa la langue inquisitrice du basané lécher la sienne. 

Timidement, il glissa ses doigts à l'intérieur du jogging et du sous-vêtement de Brody, empoignant maladroitement son érection. Brody entrouvrit les lèvres contre les siennes et immobilisa un instant sa propre main. Il jura sous son souffle avant de reprendre ses mouvements, cette fois-ci plus rapides. 

Tobias regarda - admira - le visage de Brody, ses paupières closes et ses lèvres pincées, les rougeurs colorants ses pommettes et les mèches noires tombants devant ses yeux. Son estomac vibra presque douloureusement, plus proche encore de l'orgasme. Brody était si beau. 

C'était la première fois qu'il touchait une personne de cette manière, un homme en plus de cela, et Tobias n'arrivait pas à regretter d'avoir laissé Brody le mener sur cette pente parce que le basané gémissait dans son cou et enfonçait ses doigts dans sa hanche et c'était juste parfait. 

Bientôt, des gémissements et des grognements résonnaient partout dans le grand salon et Brody bougeait ses hanches en même temps que celles de Tobias, avides de plus de caresses. 

-Bordel, souffla Brody, ses lèvres pressées contre l'épaule de Tobias.

Le châtain gémit lorsque Brody accéléra encore plus ses mouvements, alternant entre des pressions différentes et pressant son pouce dans sa fente. Tobias tenta de faire de même sur Brody, remontant lentement sa main le long de l'érection de Brody. Il passa son pouce sur son gland. 

-Comme ça ? demanda-t-il timidement.

Mais il n'avait pas réellement besoin d'une réponse. 

Brody ferma les yeux plus fort encore et prononça quelque chose que Tobias ne saisit pas. Sa poigne sur le membre de Tobias se fit plus serrée encore, ses mouvements énergiques, et Tobias se sentit projeté dans le gouffre. Son estomac se serra douloureusement alors que ses jambes se mirent à trembler, puis la chaleur dans son bas-ventre explosa et soudainement, des étoiles dansaient derrière les paupières closes de Tobias. 

-Brody ! gémit-il en se cambrant sur le canapé. 

Sa respiration était irrégulière, anarchique, sa poitrine se soulevant à un rythme effréné. Il se sentit venir sur son propre ventre, des rubans chauds peignants son torse, alors que Brody jouissait également dans sa main. 

Tobias retira ses doigts de son jogging et la laissa tomber sur le canapé. Il tenta de reprendre son souffle, le corps et le visage en feu. Brody tomba sur lui et Tobias aurait pu le repousser, mais le basané se mit à emmêler ses doigts dans ses mèches châtains et à embrasser son épaule. 

-C'était bien ? demanda doucement Brody.

Tobias hocha la tête en enroulant ses bras et ses jambes autour du basané.

-Et toi ? J'étais pas trop nul ?

La timidité transparaissait dans sa voix. Brody se redressa avec un sourire, rencontrant son regard à travers le brouillard de plaisir autour d'eux. 

-D'habitude il me faut plus que quelques caresses pour jouir aussi vite, répondit-il avec un clin d'œil malicieux.

Tobias rougit, Brody gloussa. Il se pencha en avant pour presser ses lèvres contre les siennes et il s'échangèrent des baisers paresseux sur le canapé, appréciant la présence et la chaleur de l'autre, jusqu'à ce que Tobias mentionne qu'ils étaient vraiment sales. Brody alla chercher une serviette humide et il essuya minutieusement l'abdomen de Tobias, laissant des baisers et des suçons après chaque passage. Brody l'aida aussi à se rhabiller. 

Tobias aurait pu se nettoyer et remettre ses vêtements tout seul, mais il était trop confortable sous le toucher de Brody pour se soucier de sa fierté et le faire lui-même.