Chapitre 61
« Quand la tristesse accablante se précipite, tu me manques le plus. J'ai besoin de te parler, j'ai besoin de toi. »
BRODY.
Il demeura immobile sur le porche pendant ce qui lui sembla une éternité.
Tobias était là, adossé à sa voiture, les faibles lueurs des lampadaires alentours éclairant ses yeux brillants.
Brody n'arrivait pas à sourire. Il ne savait pas pourquoi, mais c'était comme ça.
Il était peut-être trop choqué, trop surpris pour être heureux de le voir. Pourtant, il l'était. Le bonheur de voir son visage près du sien était réel, mais il n'était pas encore prêt à autour de lui pour le moment.
-Tori, rentre dans la maison et dis à maman que j'arrive, s'il te plaît, il demanda doucement à sa soeur.
-C'est qui ?
Brody déglutit en papillonnant des paupières.
-Un - un ami.
Tori s'échappa dans la maison alors que Brody soupira longuement sur le porche.
Finalement, il fourra ses mains dans ses poches et traversa la route en de petites enjambés.
-Hey, murmura Tobias, tentant un faible sourire.
Brody s'arrêta a une assez bonne distance pour ne pas être tenté de sauter dans ses bras.
-Qu'est-ce que tu fais ici ?
Le sourire de Tobias fana à l'entente de la voix basse et dénué d'émotions de Brody. Il fronça légèrement les sourcils et Brody se tassa un peu sur lui-même parce qu'il avait froid.
-Eh bien - je suis venu te voir, murmura Tobias.
Brody détourna le regard en soupirant. Il avait envie de s'énerver parce que Tobias ne devrait pas être ici, mais il ne pouvait repousser le sentiment de bonheur qui l'envahissait de savoir que son beau châtain était là, juste là, à ses côtés.
-Comment tu as su où j'étais ?
Tobias haussa une épaule.
-Paul. Il m'a dit que c'était le seul endroit où tu pourrais être.
-Oh le bâtard, marmonna Brody en shootant dans un caillou.
Tobias demeura silencieux et regarda Brody essayer d'éviter cette discussion.
-T'as fais huit heures de route juste pour venir ici ?
-Euh, ouais.
L'étudiant en sciences ancra son regard dans celui chocolat de Tobias et il y découvrit une certaine vulnérabilité, une certaine tristesse et sincérité.
-Sympa les chouchous, murmura Tobias.
Brody remarqua seulement à ce moment-là qu'il avait toujours les pinces et élastiques de Tori dans les cheveux. Il sourit timidement et les retira un à un en fourrant les accessoires dans ses poches.
-C'était ta soeur ?
-Ouais, murmura Brody. Elle s'appelle Tori, elle a neuf ans.
-Cool.
L'air était lourd autour d'eux, des mots inavoués alourdissant leur oxygène. Brody regardait le sol tandis que Tobias observait la chaussée en soupirant.
-Tu m'as manqué, chuchota finalement Brody. Je veux dire - ouais, j'aurais dû te dire que je partais.
Tobias ancra lentement son regard dans le sien.
-Pourquoi tu es parti ? Il demanda doucement.
-Je te l'ai déjà dis, répondit Brody.
-Non, la vraie raison.
Brody aimait que Tobias ait de plus en plus confiance en lui depuis qu'ils se fréquentaient, mais parfois, il détestait que Tobias puisse lire en lui de cette manière.
Il détourna le regard en tressaillant légèrement sur ses jambes, mais il demeura silencieux.
-J'y crois pas à ton histoire de « j'ai besoin de réfléchir », y a autre chose, c'est pas possible.
Brody ferma les yeux un instant en soupirant, se sentant exposé et coupable.
-J'avais besoin de réfléchir, Toby.
-Mais à quoi ? À quoi t'as besoin de réfléchir ? S'exclama Tobias.
De nouveau, le basané soupira et humecta ses lèvres, avant d'ancrer son regard dans celui de Tobias. Ses yeux étaient humides et ses prunelles brillantes de désespoir.
-À nous, répondit Brody en haussant une épaule. Je veux dire - à part Paul et ma famille, tu es le seul au courant de ma situation et - je sais pas, toi c'est - c'est différent.
Tobias fronça les sourcils avec perplexité.
-En quoi je suis différent ?
-Tu le sais très bien, chuchota Brody.
-Alors dis-le !
Brody secoua lentement la tête.
-J'arrive pas.
-Tu le penses au moins ?
L'étudiant en sciences regarda l'asphalte sous ses pieds en sentant ses yeux s'humidifier. Il détestait cette discussion.
-Je ne sais pas, c'est pas comme ça que ça marche, il répondit. Tout ce que je peux te dire c'est que - ouais, je t'apprécie. Je t'apprécie vraiment beaucoup. Vraiment très beaucoup, Toby, bien plus que tu ne l'imagine.
Un silence s'installa entre eux durant lequel Brody garda ses yeux rivés sur la pointe de ses chaussures. Il n'arrivait qu'à penser à ce que ces mots représentaient réellement pour lui.
Ce n'était pas rien, c'était quelque chose de réel, de vrai, de bien plus fort que tous les mots que Brody lui avait dit.
-Je sais que c'est pas ce que t'attends mais -
Brody n'eut même pas le temps de finir sa phrase que Tobias attrapa ses joues, pressant son corps entier contre le sien, avant de plaquer brusquement ses lèvres contre les siennes.
Le basané demeura un instant interdit, ses bras flottant au-dessus du corps de Tobias, confus et perplexe. Il ne comprit pas réellement ce qu'il se passait mais Tobias l'embrassait, se pressait contre lui, cherchait sa langue, et Brody ne pouvait lutter contre le désir et la passion fulgurantes qui se frayèrent un chemin dans ses veines et dans ses sens.
Brody se fondit finalement contre le torse de Tobias et pressa sa langue contre la lèvre inférieure de l'étudiant en droit, adorant ses gémissement désespérés et ses soupirs presque inaudibles.
Brody sentit toutes ses émotions se bousculer et s'entrechoquer dans sa tête alors qu'il retrouvait Tobias. Il se sentit renaître ou peut-être mourir parce qu'embrasser Tobias, c'était un bordel de sensations et un monde qui se figeait autour d'eux, un instant parallèle à la vraie vie.
Il avait l'impression qu'il avait passé une éternité loin de lui et là, en l'embrassant au milieu de la route, le monde entier semblait se fracasser autour de lui.
Brody s'en foutait pas mal pour être honnête, il ne sentait que les lèvres de Tobias contre les siennes, sa chaleur contre son corps et ses doigts s'enfonçant dans ses joues et sa nuque alors qu'ils s'embrassaient avec passion et bonheur à la fois.
Il accrocha ses mains au pans de la veste de Tobias en pressant son front contre le sien, se séparant lentement de lui. Il humecta ses lèvres et en pressant son pouce contre, se rappelant de la caresse de celles de Tobias.
-Je suis désolé, je suis con. Ne me laisse plus jamais te quitter, murmura Brody.
Tobias sourit largement en ancrant son regard dans le sien et se mordit un peu la lèvre.
-Ouais, t'as vraiment été un con sur ce coup-là.
Brody frappa son épaule mais Tobias gloussa et l'attira dans un câlin et rien ne comptait plus que ça.
-Je suis désolé, il murmura dans son cou avant de presser ses lèvres contre sa peau chaude.
-C'est pas grave. Mais ne m'abandonne plus jamais, ok ? Répondit Tobias en soupirant dans contre sa nuque.
-Ok.
Et ils restèrent dans les bras l'un de l'autre pendant ce qui sembla une éternité.
Brody se sentit revivre, il se sentit voler et planer au-dessus des nuages parce que Tobias était toujours là. Même après leur altercation dans le café, même après avoir découvert qu'il souffrait d'une mucoviscidose, même après tout ce que Brody lui avait fait subir, Tobias était toujours là et Brody n'avait jamais ressenti cette forme de chaleur dans sa poitrine.
-Je crois que toute ta famille nous regarde, murmura Tobias contre son oreille en gloussant doucement.
Brody se détacha lentement du châtain en se retournant et effectivement, Quinn, Hayley, Tori et Maureen les épiaient depuis le porche.
Tobias rougit en se reculant, replaçant ses vêtements pour avoir l'air plus présentable. Mais Brody savait que Tobias était beau dans n'importe quoi, n'importe comment.
-Allez viens, je vais te les présenter.
L'étudiant en droit ouvrit des yeux larges.
-Quoi ? Rencontrer ta famille ? Non !
-Pourquoi ? Demanda Brody en fronçant les sourcils avec un sourire.
-Bah - je sais pas, c'est - c'est trop-
-Tôt ? Ou tu as peur ?
Tobias frotta la pointe de sa chaussure contre l'asphalte en haussant une épaule.
-Ouais, un truc comme ça.
-Tobias, il vont t'adorer.
-Ouais ? Parce que je me suis pas préparé.
Brody explosa de rire parce que c'était typiquement un truc que Tobias ferait : se préparer à rencontrer ses parents.
Tobias récupéra sa valise et son sac dans le coffre de sa voiture, et Brody l'aida à porter ses affaires jusqu'à son porche. Il entendait déjà les chuchotements de ses soeurs alors qu'ils approchaient de la maison.
-Tu nous as ramené un ami ? Demanda Tori avec un grand sourire.
Brody sourit plus largement encore en se tournant vers Tobias, qui avait les joues rouges et un sourire timide sur le visage.
-Ouais, je vous présente Tobias.
Tobias tendit sa main vers Maureen mais la mère de Brody le tira dans une accolade affectueuse.
Le châtain sembla surpris alors qu'il regardait Brody au-dessus de l'épaule de la femme.
-Non, ici on fait des câlins, gloussa Maureen.
Tobias l'embrassa timidement avant que Maureen ne le lâche.
-Je suis Maureen, ravie de te rencontrer, elle sourit.
Brody sentit sa poitrine brûler avec tout l'amour qu'il ressentait de voir Tobias et sa mère rigoler ensemble.
-De même, madame.
-Maureen, elle le réprimanda.
-Maureen, répéta Tobias.
Tobias rencontra le reste de la tribut avec des câlins et des questions un peu gênantes et Tori alla même jusqu'à accrocher une pince dans ses cheveux.
-Comme ça, tu seras une princesse aussi.
Tori le prit par la main et le traina au salon, alors que Tobias haussait les épaules dans la direction de Brody avec un sourire et ce dernier éclata de rire.
Maureen avait préparé du jambon fumé avec des haricots et de la purée, et la table était mise alors que Brody pénétrait la maison. Il aida sa mère à mettre les mets dans différents plats en regardant ses soeurs montrer à Tobias toutes les choses merveilleuses qu'elles possédaient.
Le châtain avait à peine eut le temps de retirer ses chaussures, sa veste et son bonnet que Tori lui expliquait déjà qu'ils habitaient dans une ferme et qu'ils avaient des cochons.
Brody rigola, attendri par l'image de Tobias un peu déboussolé et confus par ce désordre de cheveux brillants et de rires cristallins, de petites mains et de cris hystériques.
-C'est lui ? Demanda doucement Maureen qui se glissait à ses côtés en nettoyant une casserole.
Le basané se tourna vers sa mère.
-Tu sais, le garçon que tu as rencontré et dont tu m'as parlé.
Elle semblait apaisée et regardait Tobias avec un large sourire. Brody pinça ses lèvres, timide et gêné parce qu'il voulait tellement que sa mère apprécie Tobias.
-Oui, il murmura.
-Il est charmant.
Brody sourit pour lui même alors qu'il mettait la purée dans un large bol bleu.
-Je sais.
Lorsqu'il releva son regard au-dessus du bar, Tobias avait un chapeau de cow-boy rouge sur la tête et Tori était entrain d'attacher des badges sur son pull. De nouveau, Tobias lui envoya un sourire en haussant les épaules et Brody ria doucement, mais l'attention de Tobias fut de nouveau accaparée par Quinn et ses tutus de toutes les couleurs.
Bobby entra dans la maison à ce moment-là. Elle tapa ses chaussures sur le paillasson en soupirant et sa mère se précipita pour l'embrasser.
-Bonsoir, chérie, comment ça va ? Elle s'exclama avec enthousiasme.
Le jeune fille grimaça et laissa son sac de cours tomber dans l'entrée en retirant ses chaussures négligemment.
-Ça va, merci, elle marmonna.
Lorsque Bobby pénétra dans le salon, elle s'immobilisa en voyant Tobias.
-C'est qui lui ? Elle demanda en le pointant du doigt.
-Tobias, enchanté, s'empressa de se présenter le châtain en se levant du canapé.
Il avait l'air tout sauf crédible avec son chapeau, ses badges et les colliers autour du cou, mais Bobby lui serra la main en fronçant les sourcils avec un sourire.
-Euh, hey, Bobby, elle se présenta à son tour. Et t'es qui ?
-Euh, un ami de-
-Mon petit-ami, le devança Brody en posant le plat sur la table.
Il entoura la taille de Tobias d'un bras et il ne savait pas qui était le plus choqué entre Bobby, sa mère et Tobias.
Il pencha plus pour Tobias.
-Oh - euh - ouais, enchantée, bredouilla Bobby.
Elle envoya un regard confus à son frère mais le sourire de Brody ne fut que plus large.
Ayan rentra peu après Bobby et toute la joyeuse bande pris place autour de la grande table. Brody écouta son père et Tobias discutaient des études en droit du châtain ainsi que du travail à l'usine d'Ayan.
À côté de Brody, Quinn et Hayley se disputaient à propos d'une histoire de chaussons et de Nintendo. Bobby soupirait, Maureen remplissait les assiettes et Tori chantait en mangeant sa purée, balançant ses jambes dans l'air, regardant le plafond et gloussant toute seule.
Brody ne s'était jamais senti aussi comblé qu'à ce moment-là. Il avait littéralement toute sa famille autour de lui, son chez lui, et Tobias en faisait parti avec joie. C'était une image tellement belle quand Brody pensa à tout ce qu'ils avaient dû traverser pour en arriver là.
C'était pourtant un moment quotidien, un repas de tous les jours, mais c'était différent quand Brody pouvait posait sa main sur la cuisse de Tobias, quand il pouvait recevoir un doux sourire en échange et des doigts entre les siens.
C'était différent parce que Tobias était là et tout semblait meilleur quand il éclairait la pièce avec son sourire.
Plus tard dans la soirée, toutes le soeurs de Brody étaient partis se coucher - sans oublier d'embrasser Tobias - et la maison devint calme et sereine dans le silence de la campagne.
-On entend pas les voitures ici, j'ai jamais vu ça ! S'exclama Tobias en enlevant son pull.
Brody sourit en grimpant dans son lit, retirant son jean et ses chaussettes en même temps.
Puis il se permit de s'adosser à son mur pour admirer les courbes et les muscles de Tobias bougeant au rythme de ses mouvements.
-Tori ne t'as pas trop traumatiser avec ses histoires de princesses ?
Tobias lui lança un bref regard et un sourire au-dessus de son épaule avant de retirer son maillot.
Brody humecta ses lèvres lentement à la vue de l'architecture de son dos.
-J'ai rien compris à ce qu'elle disait. Elle parlait de Cendrillon, de Belle, d'Aurore, de Jasmine ou Jasmin ou je sais plus et y avait une histoire sur une Raiponce et je lui ai dis que je pouvais pas lui en donner vu qu'elle m'avait pas poser de question. Elle s'est foutue de moi.
Brody ne cacha pas son rire.
-Mais c'est une princesse, idiot.
Tobias repoussa sa paire de jeans avec les pieds puis les plia sur le dossier de la chaise de l'ancien bureau de Brody.
-Ouais, mais j'ai compris ça après être passé pour un inculte. C'est dur de se faire rembarrer par une gamine.
Le basané étouffa son rire dans la couette tandis que Tobias souriait de nouveau, le regardant par-dessus son épaule. Puis le châtain fit un tour sur lui-même et ramassa trois de ses t-shirts. Brody fronça les sourcils quand il le vit les sentir.
-Qu'est-ce que tu branles ?
-Toi, bien-sûr.
Tobias lui envoya un clin d'oeil et Brody aimait quand il était aussi détendu et confiant.
-Je cherche un t-shirt à toi mais il sente tous la lessive.
Il replaça les vêtements sur le sac de voyage tandis que ses épaules s'affaisser.
-Tu sais que t'es niais, pas vrai ? Répliqua Brody avec un sourire.
-Ouais, je sais, mais j'aime bien dormir dans ton odeur.
Il avait les joues rosées alors qu'il revenait vers le lit.
-Mais tu vas littéralement dormir avec moi, qu'est-ce que tu veux de plus ?
Tobias se laissa tomber dans les couettes et il avait l'air si petit et juvénile dans ses draps galactiques.
-Ton t-shirt, il murmura.
Brody leva les yeux au ciel, mais ne pouvait résister à Tobias quand il était aussi adorable et niais.
Il retira rapidement son t-shirt et les yeux de Tobias s'illuminèrent. Il se redressa sur ses genoux et attrapa le vêtement que Brody lui tendait, mais il se réfracta et un sourire malicieux courba ses lèvres.
-Qu'est-ce que tu-
Brody n'eut pas le temps de formuler sa question que Tobias lança le t-shirt au-dessus de son épaule et se laissa tomber sur les mains, surplombant Brody de tout son corps.
Le basané déglutit et sentit l'intérieur de ses cuisses brûler avec son coeur battant la chamade dans sa poitrine quand il rencontra le regard enflammé de Tobias.
-Peut-être que je suis pas obligé de dormir avec un t-shirt, finalement.
Il humecta lentement ses lèvres et Brody sourit en haussant un sourcil.
-Tu es bien confiant dis-moi.
Il pressa ses mains derrière sa tête, voulant rentrer dans le jeu de séduction de Tobias.
Cela sembler fonctionner, car Tobias suivit le mouvement de son biceps avec attention.
-Tu penses être désirable, il continua.
-Tu me veux, murmura Tobias.
Brody gloussa en levant les yeux au ciel.
-Je ne suis pas un garçon facile, Toby.
Il fit rouler le nom du châtain sur sa langue avec malice.
Mais Tobias le défia du regard et enfonça ses genoux dans le matelas. Ses doigts s'accrochèrent aux cuisses de Brody et il se pencha en avant, pressant son bassin contre le sexe de Brody et ses lèvres contre son oreille.
Brody hoqueta.
-Tu es un garçon facile, souffla Tobias.
Le basané le repoussa légèrement par l'épaule, mais son corps criait et hurlait pour obtenir plus de Tobias.
-Ne sois pas trop sûr de toi, il haleta.
Mais Tobias roula des hanches et Brody ferma les yeux un bref instant pour contrôler ses hormones.
-Ton caleçon raconte une autre histoire, le taquina Tobias.
Brody lui envoya un regard meurtrier.
-Tu es plus dur que moi.
Tobias sourit.
-On fait quoi là ? Un concours de celui qui pisse le plus loin ? Il ria.
Brody prit l'avantage quand Tobias détourna le regard. Il renversa le châtain sur le dos et s'assit sur son bassin, pressant leur érection l'une contre l'autre.
Il plaqua aussi les poignets de Tobias au-dessus de sa tête et adora le rose qui lui monta aux joues et son expression de surprise.
-Non, le concours de celui qui jouira en premier.
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