Chapitre 50
« apprends-moi à ressentir de nouveau, de toutes les manières que j'ai oublié. »
Avertissement : contenu sexuel.
TOBIAS.
La seconde d'après, Tobias lâcha un « ouf » quand Brody attrapa ses hanches et le retourna. Le bassin du châtain rencontra le bord du comptoir et immédiatement, Brody vint se presser contre son dos et approcha sa bouche de l'oreille de Tobias. Ce dernier sentait toutes le sensations dans son corps se bousculer.
-Tu doutes sincèrement de la personne à qui tu appartiens ? Susurra Brody, d'un ton malicieux.
Tobias se mordit violemment la lèvre quand Brody laissa sa main dériver vers son ventre et plus bas, mais pas jusqu'où le châtain voulait qu'elle soit.
-Baise-moi et je te promets que je n'aurais plus de doute, murmura Tobias, déjà essoufflé.
Son érection appuyait douloureusement contre sa braguette et ça faisait si longtemps qu'il n'avait pas autant désiré quelque chose. Il avait baisé avec Nick il y a quelques jours, mais c'était seulement par dépit, parce qu'il voulait se prouver qu'il était amoureux de lui.
Quand il était pressé contre le corps de Brody, il ressentait ce vrai désir, cette vraie envie qui lui faisait tourner la tête et haleter dans l'oreille du basané.
-Tu es si désespéré, murmura Brody et Tobias pouvait entendre le sourire dans sa voix. J'adore ça.
Brody pressa son bassin contre les fesses du châtain et Tobias étouffa un gémissement à la sensation de la bosse dans le pantalon de Brody appuyant pile au bon endroit. Ses yeux se fermèrent quand l'étudiant en sciences commença à embrasser sa nuque et son cou, léchant et suçant sa peau.
-Tu es un vrai allumeur aussi, marmonna Tobias et il fut étonné de combien sa voix était rauque et râpeuse.
Il désirait juste tellement Brody.
Ce dernier lâcha un faible rire et Tobias crispa ses doigts contre le comptoir, cherchant une accroche, alors que la main de Brody se pressait contre la ligne dure de sa braguette, là où son membre appuyait contre son jean. Tobias baissa la tête et couina.
-Brody, il gémit.
-Je vais te baiser. Si fort. Tu n'auras aucun doute sur la personne à qui tu appartiens après ça.
Et Tobias s'effondra sur le plan de travail parce que c'est tout ce qu'il voulait et désirait. Que Brody le baise jusqu'à lui faire oublier sa propre existence et tous ses maux physique.
Brody entreprit de le déshabiller. Il jeta le t-shirt du châtain derrière son épaule et fit presque sauter le bouton de son jean. Quand Tobias ne fut qu'en caleçon, dur et vulnérable, le regard malicieux du basané s'intensifia et Tobias sentit des millions de frissons lui parcourir la colonne vertébrale jusqu'à ce que sa peau lui pique.
Puis Brody saisit sa main et, avec son regard de braise ancré dans le sien, le conduisit hors de la cuisine. Tobias savait que coucher avec Brody n'était vraiment pas la meilleur solution à tous leurs problèmes, surtout qu'ils avaient un tas de choses à parler, mais Brody le poussa contre le matelas et retira son chandail et honnêtement, il n'y avait aucun moyen pour que Tobias repousse un corps comme celui de Brody.
Il avait bien remarqué combien le basané avait maigri. Il l'avait senti sous ses doigts et vu sur son visage, mais il ne dit rien parce que cela allait avec toutes les choses qu'ils avaient à parler. Et même si les côtes de Brody commençaient à se dessiner sous sa peau, Tobias trouvait toujours que Brody était le garçon le plus attirant qu'il n'ait jamais rencontré.
Brody laissa son jean tomber au sol avec son boxeur et Tobias se tortilla dans les draps en se mordant la lèvre inférieure, les yeux vagabondant sur le corps du basané jusqu'à tomber sur son érection. Putain.
La seconde suivante, le corps bouillant de Brody recouvrait le sien et une bouche se pressa contre la sienne, faisant gémir Tobias. Et putain, il ne s'était jamais senti aussi bien et confiant, étendu dans des draps à l'odeur de lavande et d'homme et de Brody avec des doigts pressant ses cuisses et des dents mordant ses lèvres. Non, jamais il ne s'était senti aussi bien.
Brody embrassa son cou en tendant son bras vers le table de nuit et Tobias descendit paresseusement une main vers son érection parce qu'il avait chaud et c'était douloureux. Il regarda aussi Brody s'agenouiller entre ses cuisses ouvertes et recouvrir ses doigts de lubrifiant, jusqu'à ce que le métissé lui lance un regard malicieux.
-Combien de doigts tu penses que tu peux prendre pour moi ? Il murmura en se penchant au-dessus de Tobias.
L'étudiant en droit haleta en ouvrant la bouche quand il sentit les doigts et le gel froid se presser contre son antre.
-D - deux, il bégaya.
Le regard de Brody s'assombrit et son sourire s'élargit.
-Je pense que tu peux en prendre trois.
Sur ces mots, il laissa son index pénétrer complètement Tobias et ce dernier se cambra sur le lit en fermant les yeux, lâchant un gémissement. Brody profita de son cou dégager pour venir l'embrasser et le mordiller.
Brody commença rapidement à faire des mouvements avec ses doigts et Tobias accrocha ses mains à ses biceps, son corps complètement parcouru d'ondes de plaisir. Et bientôt, le majeur se pressa à côté de l'index et Tobias gémit plus fort en enfonçant ses doigts dans les muscles du basané.
-Seigneur, il bafouilla, écartant encore plus ses cuisses parce que bon Dieu, il voulait sentir Brody partout sur lui et en lui.
Sa peau était chaude et rougit et il transpirait déjà alors que les températures étaient négatives à l'extérieur mais Tobias n'arrivait qu'à penser à la sensation des doigts de Brody qui lui effleurait sa prostate à chaque mouvements.
-Je peux - je peux en prendre trois, il bégaya. Je peux en prendre trois pour toi.
Tobias sentit un sourire contre son cou et Brody mordit sa clavicule.
-Regarde, tu te détends si bien pour moi que tu n'es même pas très long à préparer, murmura Brody.
Il enfonça aussi son annulaire à côté de ses autres doigts et Tobias voyait déjà les étoiles. Il enfonça ses propre doigts dans la nuque de Brody en gémissant, son ventre tremblant avec les sensations.
Brody avait raison, Tobias ne fut pas très long à préparer. Mais Tobias n'en était plus à sa première fois et puis il aimait Brody. Il l'aimait tellement que se détendre pour lui était facile. Il avait tellement confiance en Brody que s'abandonner à sa merci ne lui faisait pas peur.
Mais honnêtement, ce n'était pas vraiment la première préoccupation de Tobias pour le moment car Brody courbait ses doigts et appuyer sur sa prostate et tout le corps du châtain se souleva sur le matelas. Il mordit l'épaule de Brody en étouffant un gémissement. Le basané garda ses doigts là pendant cinq ou peut-être vingt secondes, assez pour que le corps de Tobias commence à trembler sous lui.
-Bro - Brody, s'il te plaît, couina Tobias, fermant les yeux alors que le métissé retirait ses doigts pour les enfoncer complément de nouveau.
-Qu'est-ce que tu veux, Golden Boy ?
Et putain, oui. Golden Boy.
Tobias ferma les yeux et gémit plus fort, peut-être à cause des doigts de Brody ou à cause du nom, ou sûrement à cause des deux. Le surnom Golden Boy le ramenait toujours aux prémices de leur relation, quand Brody le faisait rougir et le draguait ouvertement et où Tobias essayait de comprendre qui il était.
Aujourd'hui, étendu dans le lit de Brody, il savait exactement qui il était et qui il voulait être. Et tout ça, c'était grâce à Brody.
-Je te veux - en moi, s'il te plaît, en moi, bafouilla Tobias.
Il sentit Brody sourire contre son cou et c'était peut-être exactement ce qu'il attendait, que Tobias soit dans cette position de vulnérabilité totale et où il le supplierait de le baiser. Tobias était désespéré de se faire baiser.
Brody garda ses doigts enfouit dans Tobias alors que sa main libre cherchait le lubrifiant dans les draps. Tobias sentit sa respiration s'accélérer alors qu'il regardait Brody en appliquer sur toute sa longueur. Son membre était dur et humide et gros et Tobias voulait tellement le sentir en lui.
Mais les doigts de Brody se courbèrent contre sa prostate et il trembla en se cambrant, lâchant un « putain » qui se répercuta contre les lèvres de Brody. Le basané venait de s'allonger contre lui et Tobias geignit quand ses doigts le quittèrent.
Mais la seconde suivante, ses yeux s'ouvrirent largement et il hoqueta en sentant le gland de Brody se frotter contre lui.
-C'est ça que tu veux ? Murmura Brody avec un sourire malicieux.
Tobias cligna des yeux et hocha la tête parce qu'il ne faisait pas confiance à sa voix. Brody l'embrassa chastement avant de saisir ses cuisses, les écartant encore plus. Il enfonça aussi ses doigts dans la chaire tendre de ses hanches et son autre main pliait la cuisse de Tobias pour l'ouvrir encore plus.
-Dieu, dépêche-toi, souffla Tobias, les doigts déjà emmêlés dans les draps.
Brody était un putain allumeur. Il prenait constamment son temps mais Tobias sentait l'urgence brûler son bas-ventre et il voulait juste le sentir à l'intérieur de lui. Mais Brody sourit encore plus largement à sa silencieuse supplique avant d'embrasser le côté de son genou.
-Si impatient, si désespéré, il murmura.
Tobias voulu rouler des yeux et lui jeter une réplique sarcastique à la gueule, mais Brody roula des hanches et le pénétra d'un coup, soulevant tout le corps de Tobias contre les matelas. Il ferma les yeux et gémit fortement, s'accrochant aux draps alors que la brûlure de l'étirement se mêlait au plaisir de sentir le gland de Brody appuyer pile contre sa prostate.
-Putain ! Il hurla dans la chambre.
Un faible rire passa les lèvres de Brody.
-C'est ça que tu voulais, hein ? Me sentir tellement profondément en toi, pas vrai ?
Tobias hocha vigoureusement la tête sur le coussin et ses doigts vinrent s'enfoncer dans l'arrière de la cuisse de Brody, comme pour le garder au fond de lui pour toujours. Mais Brody se retira complètement pour revenir brusquement en lui de nouveau. Les doigts de Tobias s'enfoncèrent plus encore dans sa cuisse alors que les gémissements débordaient de sa bouche.
Brody réitéra l'action plusieurs fois, creusant ses doigts dans les hanches de Tobias, et le bruit de leur peaux claquant l'une contre l'autre rompait le silence de la nuit. Le châtain se sentait électrisé par chaque mouvement de Brody, par son touché et par ses mots crus et salaces. Ce serait un mensonge si Tobias prétendait ne pas avoir rêver de ça pendant ces deux derniers mois.
Il avait rêvé de Brody s'enfonçant en lui durement et sèchement. Il avait rêvé de Brody et de ses mots qui l'exciteraient plus que cela ne le devrait. Il avait rêvé de leur peaux pressées l'une contre l'autre, de leurs doigts emmêlés et de leur souffles mélangés. Il avait juste rêvé de Brody et lui, dans ce moment si intime.
Et là, alors que bientôt les trois heures du matin sonneraient et que la ville plongeait dans le silence du repos, Brody et Tobias se retrouvaient pour la première fois depuis trois mois. Et c'était exactement comme Tobias l'avait rêvé. Peut-être même mieux.
-Plus vite, il murmura, les yeux à moitié clos alors qu'il sentait Brody se retirer de lui.
Seul son gland demeura dans son antre tandis que Brody se pencha en avant, pressant leur torses l'un contre l'autre.
-Plus vite, hein ? Il répéta avec un sourire malicieux.
Tobias n'eut pas le temps de répondre que Brody donna un violent coup de bassin qui fut suivi par un tas d'autres. Tobias laissa une litanie de BrodyBrodyBrody déborder de sa bouche alors que ses mains agrippaient l'étoffe douce du drap, les yeux se révulsant avec le plaisir. Il était littéralement parcouru de spasmes et il se sentait si bien dans les bras de Brody, si protégé et désiré, et pourtant, leur rapport n'avait rien de doux.
En effet, la façon dont ils baisaient à ce moment-là n'avait rien à voir avec leurs précédentes fois. Là, ils étaient juste consumés par le désir et la passion, peut-être à cause du manque ou alors c'était l'urgence du moment, mais Brody baisait Tobias comme s'il n'y avait pas de lendemain, s'enfonçant en lui sans merci.
Ses dents mordaient la chaire tendre du cou de Tobias et il tenait son corps tant il bougeait sur le matelas avec ses coups de bassins puissants et profonds. Tobias dû s'accrocher aux épaules du basané pour avoir une accroche, quelque chose à quoi se tenir alors qu'il se perdait dans les limbes du plaisir et dans les abysses de l'euphorie.
-Tu ne peux pas savoir à quel point j'ai pensé à te baiser comme ça, brutalement, jusqu'à ce que tu ne te souviennes plus de ton propre prénom, murmura Brody contre l'oreille de Tobias.
Et ouais, ça n'avait définitivement rien à voir avec leurs précédentes fois mais Tobias aimait ça. Il aimait cette brutalité et ce désespoir qui émanaient de leur rapport.
Il laissa aussi un gémissement déborder de ses lèvres alors que Brody suçait sa peau. Fort. Ses mots l'excitaient et Tobias n'était même plus sûr de qui il était alors que Brody ne cessait d'aller plus profondément en lui, s'efforçant de toucher sa prostate à chaque coup de reins.
-Embrasse-moi, gémit Tobias, ouvrant à moitié les yeux pour croiser les yeux brillants de luxure de son amant.
Brody sourit doucement avant de presser ses lèvres contre celles de Tobias. Et ce dernier sentit les sensations exploser dans son corps.
Les lèvres du basané étaient molles et épaisses et sa langue était inquisitrice et envieuse et léchait la sienne comme si elle n'avait jamais rien désiré d'autre. Son gland appuyait contre sa prostate et Tobias enterra ses doigts dans les épaules puissantes de Brody, laissant un gémissement mourir dans la bouche de l'étudiant en sciences.
Encore une fois, c'était cette passion brute qui les attrapait, les menant vers d'autres horizons de plaisirs. Tobias n'avait jamais ressenti tout ça, toutes ses sensations et émotions qui se bousculaient dans son corps. Brody lui avait tant manqué et le sentir au plus profond de lui, au plus près de lui, c 'était presque aphrodisiaque. C'était magique, incroyable, exceptionnel.
Ce moment était juste incomparable et il voulait qu'il dure pour toujours.
Mais Brody sourit contre ses lèvres et souleva légèrement les hanches de Tobias en se retirant. Puis, il revint plus brutalement que les autres fois. Tobias se cambra si fort contre le matelas qu'il crut qu'il avait cassé sa colonne vertébrale mais la façon dont le membre de Brody appuyait si précisément contre sa glande le rendait fou. La pression était forte, presque comme si Brody voulait s'enterrer en lui, et Tobias vint à se dire qu'il voudrait ressentir cette sensation pour toujours.
-Dieu, il souffla.
-Tu aimes ça ? Demanda malicieusement Brody en donnant un nouveau coup de hanches.
Tobias se cambra de nouveau en laissant un doux gémissement pénétrer l'air.
-Oui, Brody, encore, il gémit.
Tobias se sentait au bord du gouffre, trop proche de l'orgasme, alors il descendit une main vers son érection. Mais avant même qu'il n'ait pu la toucher, il sentit des doigts puissants autour de son poignet et le plaquer contre le matelas. Puis un souffle chaud agressait son cou et des lèvres était contre son oreille.
-Je t'interdis de te toucher, susurra Brody. Je veux que tu viennes avec juste ma bite en toi.
Et Tobias gémit plus fort, sentant sa respiration se bloquer parce que Dieu, oui. Il voulait ça. Juste ça. Venir avec la bite de Brody en lui, que Brody soit brutal avec lui au lit. Il ne voulait que ça. Son érection tressauta à la simple pensée de pouvoir venir sans être touché.
Sa bouche était encore ouverte alors qu'il laissait des gémissements en déborder et Brody en profita pour lui mordiller la lèvres inférieure.
-Tu es un si bon garçon pour moi, murmura Brody contre ses lèvres.
Tobias ouvrit les yeux pour rencontrer une immensité dorée. Mais sa vue était brouillée par les larmes. Pas parce que c'était douloureux ou parce qu'il voulait se toucher, non, mais parce que c'était trop. C'était tellement trop et Tobias se sentait planer au-dessus des nuages avec le prénom de Brody dans sa bouche.
Quand Brody vint heurter une nouvelle fois sa prostate, Tobias voulut descendre une main vers son érection, mais Brody serra encore plus ses doigts et Tobias gémit plus fort, geignant presque à cette impossibilité. Mais le plaisir n'était que plus fort parce qu'il y avait quelque chose de si excitant à l'idée de jouir avec seulement Brody s'enfonçant en lui, comme si leur plaisir était directement lié à l'autre.
Tobias sentit son coeur pulser plus fort dans sa poitrine à cette idée, comme si Brody et lui pouvait être connecté d'un moyen ou un autre. Il était sûr que c'était possible parce qu'il sentait juste un feu mordant prendre place dans son bas-ventre.
Pas seulement parce que Brody appuyait contre sa prostate et suçait son cou, non, mais parce qu'il était justement proche de lui. Parce que leurs torses se rencontraient et leurs lèvres se cherchaient. Parce que le plaisir était mutuel et que leur proximité était réellement intime. Parce que Brody n'était pas simplement contre lui, mais en lui, plus près de lui que jamais et cette réalisation fit tressauter l'érection de Tobias.
-Je suis proche, murmura Tobias. Toi ?
Brody redressa son visage pour rencontrer son regard.
-Putain, ça fait dix minutes que je suis proche, je veux juste que te voir jouir avant. Regarde-toi, merde.
Et Tobias sourit, sentant ce moment de proximité s'amplifier. Le sourire de Brody lui envoya des frissons et il sentit aussi les doigts de Brody - précédemment autour de ses poignets - se glisser entre les siens. Tobias serra ses doigts autour des siens et releva la tête pour rencontrer les lèvres de Brody. Et lentement, les coups de hanches de Brody devinrent plus lents. Ils étaient toujours aussi profonds, mais lents et délicats comme si au final, un moment de douceur était nécessaire.
Un moment d'amour où leur regards se rencontrèrent pour ne plus se lâcher. Tobias aimait quand Brody était brutal, bien-sûr qu'il aimait ça, mais ces moments de pur alchimie étaient ses préférés parce qu'il ne se sentait jamais plus près de Brody que quand il était sur le point de jouir alors que Brody allait lentement et le regardait dans les yeux.
Tobias vint en premier, se cambrant sur le matelas quand Brody donna un coup de bassin assez sec et doux et la fois pour que la façon dont il heurte sa prostate était juste assez pour qu'il perde la tête mais pas suffisant pour que Tobias vienne grossièrement. Et il vint, laissant des rubans blancs peindre son torse, légèrement plus précipités quand il réalisa qu'il n'avait pas été touché.
Brody donna quelques coups de reins supplémentaires avant de laisser sa chaleur exploser au plus profond de Tobias. Et ce dernier aimait tellement ça, sentir la semence de Brody le remplir. C'était excitant et sale et Tobias se sentait trop bien.
Sa respiration était toujours erratique et aléatoire alors que Brody s'échouait contre lui, serrant ses doigts plus fort autre les siens alors que Tobias laissait un sourire béat courber ses lèvres. Il était tellement bien, tellement, tellement bien. Repus, comblé et juste bien.
Brody déposa un baiser contre son cou humide avant de rouler à côté de lui, tirant sur le bras de Tobias pour qu'il se blottisse contre sa poitrine. Tobias ne se dérangea pas pour ça, laissant sa tête reposer contre le pectoral puissant de Brody alors qu'il écoutait son coeur battre vite.
Sa tête se soulevait au rythme de sa respiration et il se permit de fermer les yeux, sentant les doigts de Brody tracer des formes incohérentes contre son dos.
Et jamais - jamais - depuis qu'il l'avait quitté il ne s'était senti aussi libre et léger qu'à ce moment-là, en sachant que Brody était définitivement le bon et que le désir et l'envie était toujours présente, qu'au final rien n'avait jamais vraiment changé.
-Tu en es sûr maintenant ? Murmura finalement Brody.
Tobias releva son visage vers lui mais Brody avait les yeux fermés, semblant paisible.
-De quoi ?
-Que tu es à moi.
Le châtain mordit sa lèvre et malgré la faible douleur entre ses reins, il grimpa à califourchon sur les cuisses de Brody. Ce dernier ouvrit immédiatement les yeux, laissant un sourire malicieux courber ses lèvres, et ses mains trouvèrent naturellement leur place sur les hanches de Tobias.
-Tu sais quoi ? Tu ne m'as jamais laissé finir l'histoire à propos de Nick.
Brody fronça les sourcils, sûrement surpris que Tobias veuille ramener ce sujet si sensible sur le tapis alors qu'ils venaient de coucher ensemble. Tobias sourit plus largement et se pencha en avant, pressant ses mains de chaque côté du visage de Brody.
-Ouais, on a couché ensemble, mais c'est pas pour ça qu'il est venu te voir.
La confusion se lisait dans les prunelles de Brody et Tobias baissa encore plus la tête, jusqu'à ce que ses lèvres effleurent l'oreille du basané.
-C'est parce que j'ai gémit ton prénom quand j'ai jouis. Alors oui, j'ai toujours été à toi. Toujours, Brody. Nick n'est rien pour moi.
Et le sourire de Brody que Tobias sentit contre sa clavicule était large et probablement éclatant et c'était assez pour que Tobias se sente encore plus tombé pour lui.
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