8) Pendant ce temps là...

Pendant ce temps-là, le warlord des Gémeaux continuait sa tâche habituelle, entrainer les rookies pour augmenter les rangs des forces allemandes. Les nouvelles recrues sont prometteuses, mais un problème assombrit le visage de cet homme qui affiche normalement un sourit narquois, montrant de loin de égo surdimensionné. Ce problème l'obligea à laisser son travail pour aller se reposer dans sa loge. Sa chambre est tout ce qu'il y a de plus simple et modeste qui soit. Un lit, une table de chevet, une salle de bain, une cuisine et tout le tralala. Couché sur son lit, il regardait toujours sa montre. Il semble qu'il attendait quelqu'un, surement une femme car un homme de sa trempe et de son rang était la cible de nombreuses femmes qui ne désirait que partager sa couche que pour pouvoir se vanter de l'avoir fait. Il sonna douze coups lorsque la sonnette retentit. Il se leva, puis accueilli son invité. Une femme à la silhouette fine rappelant celle des mannequins. Elle portait une robe sexy qui dessinait ses courbes majestueuses. D'une taille de un mètre soixante-quinze (1m75), elle se faisait quand même sur planté par Benjamin, de ses 1m90. Sans plus tarder, les deux tourtereaux furent épris d'une envie inexplicable, ils s'enlacèrent puis se lancèrent dans des ébats amoureux comme eux seuls en ont le secret. Les heures passèrent et aucun des deux ne cédait une parcelle de terre à l'autre. Chacun deux voulait dominer, cet ébat devint plus animal. Le bruit s'échappait de la pièce mais heureusement que le secteur avait été réquisitionné pour les séances d'entrainement. Mais dans tout ce bruit, on entend le rire satisfait de cette jeune femme qui semblait plus qu'apprécié le moment. Benjamin, tel un expert fit ressortir toute l'animosité qu'elle cachait en elle. Il descendait à chaque fois jusqu'aux méandres de son esprit. Cette exploration intensifiait encore la satisfaction de sa partenaire. Enveloppé sous un drap, on peut néanmoins apercevoir leur silhouette s'enlaçant tel deux amoureux qui ne se seraient pas vue depuis une longue année. Pour rendre l'appareil, elle aussi entama une exploration dans l'un des endroits les plus précieux pour un homme. Celui-ci perdit toute animosité puis devint si calme que sa respiration n'était bientôt plus perceptible. Apres lui avoir fait ressentit le plaisir intense, la vie se libera enfin puis les deux amants s'assoupirent lentement et calmement.

La nuit fut exceptionnel, le sommeil des plus agréables et la frustration envolée. Dans ce chaos, ces ébats torrides n'étaient que le seul instant de bonheur dans la vie de notre warlord. Lui et cette fille se sont rencontrés en Lybie, lors d'une opération pour démanteler un grand réseau de prostitution il y a deux ans de cela. Parmi les victimes, y avaient cette femme dont la beauté et les formes généreuses lui ont causés énormément de malheur. Pendant ce temps-là, elle avait perdu son statut de femme pour ne devenir qu'un jouet. Les hommes ne pouvaient que la dévisager et tous voulaient avoir des rapports avec elle. Les plus grands riches ont payés les sommes les plus exorbitantes justes pour n'avoir qu'une nuit. D'autres s'amusaient à la maltraiter en groupe puis à poster les scènes sur les réseaux sociaux. Une bête de foire, c'est ce qu'elle est devenue. Une femme enlevée depuis son plus jeune âge pour la mettre en prostitution. En effet, elle est d'origine afro américaine. Mais, elle a passé le plus clair de son enfance au Nigeria. C'est lors d'une partie de cache-cache que des terroristes musulmans l'ont kidnappé pour la prostituer. A l'âge de 16 ans, cette jeune fille était déjà une experte du sexe. Des hommes de tailles, poids et origines différentes l'a prenaient chaque jour. Elle ne pouvait pas se plaindre, juste ouvrir les jambes. Toutes les nuits, elle revoit le visage de ces hommes qui chaque jour détruisait un peu plus son jardin intime. Ces hommes ne se protégeaient pas. Elle a manquée de près des MST mais les séquelles sont très importantes. Elle pouvait passer des jours sans s'assoir mais les actes sexuels se multipliaient encore plus. Elle fut la cible de nombreuses pratiques sexuelles très dévalorisantes tels que faire des fellations à des vieux qui pouvaient être ses parents.

Ainsi, un jour alors que Benjamin était dans le coin, lui et ses camarades d'armes décidèrent d'aller s'amuser dans une maison close. Là-bas, il tomba sous le charme de cette fille à qui la vie n'avait pas souri. Un des clients déposa une forte somme pour elle mais Benjamin doubla la mise puis repartit avec elle pour la nuit. Dans la chambre, elle se déshabilla. On pouvait y apercevoir une poitrine plus que généreuse. Une rondeur parfaite, un bassin large et des jambes fines. Elle s'avança vers lui mais celui-ci l'a repoussa. Il commençât par demander son nom. Celle-ci répondit Maria.

-Benjamin : Moi, c'est Benjamin. Dis-moi, t'as quel âge ?

-Maria : J'ai...vin...vingt ans aujourd'hui. Et vous ?

-Benjamin : Euh...trente ans. Comment t'est tu retrouvé ici et est-ce tu n'as pas envie de quitter cet endroit ?

-Maria : Oui, mais si je m'enfuis je n'ai nulle part où aller en plus ils me tueront.

-Benjamin : T'inquiète, je suis là pour te sauver, toi et toutes les autres qui servent d'objets sexuels ici. Vas-y habille toi et va dire à tes amies de sortir, je me charge du reste.

Benjamin sortit de la chambre avec en main une mallette dans la main droite et une boite de l'autre côté. Il avait sur lui juste une partie de son armure comme les jambières et les gantelets.

Il descendit dans l'entrée puis s'avança vers le comptoir, commanda un shot de vodka puis regarda sur sa gauche et glissa la mallette au gérant de l'institut. Un silence s'installa dans la pièce et la pression monta entre les deux. Il ouvrit la mallette et vu des milliards d'euros. Benjamin lui proposa de racheter toutes les filles de l'établissement parce qu'il ne voulait pas faire un carnage là. Le patron sourit, puis murmura un mot à un homme qui se tenait juste derrière lui. Ce dernier intima l'ordre à tous les hommes dans la pièce de pointer leurs armes sur l'étranger. Une multitude d'armes fut pointé sur lui. Il finit son verre, se leva et se remit le dos en place. A peine, il fit un pas que toutes les armes se déclenchèrent au même moment. Avec ses capacités supérieurs, il arrêta certaines balles avec les gantelets de son armure puis esquiva le reste en exécutant un saut avant pour se mettre hors de porter des tireurs. Enfin à l'abri, il ouvrit la boite puis une lumière aveuglante s'en échappait. Le reste de son armure s'assembla sur son corps puis la splendeur des gémeaux rayonna sur lui et en lui. Les tireurs recommençaient mais cette fois-ci, il resta sans esquiver puis riposta avec une vague d'énergie qui balaya tout le monde. Il reprit son argent puis se dirigea vers la sortie. Lorsqu'il leur tourna dos, le patron ramassa une arme puis tira sur lui. La balle allait l'atteindre lorsque Maria vint prendre le coup à sa place. Elle s'écroula net sur le sol. Benjamin, était là au-dessus d'elle, la regardant impuissant. Un sentiment qu'il connaissait bien l'envahit soudainement, la colère. Cet homme qui habituellement est calme changea automatiquement de personnalité. La deuxième personnalité des gémeaux se réveilla. Ces amis qui étaient en train de batifoler perçurent la force de leur ami monté puis se dispersèrent aussi rapidement que possible tout en amenant leurs compagnes. La puissance de Benjamin ne fait qu'augmenter, elle devient bientôt incalculable. Puis, il décide de se servir de l'une de ces facultés pour raser tout le secteur. Il utilisa sa force pour faire plier les atomes à sa volonté et augmenter l'impact de son attaque. Les atomes présents commençaient par se rassembler en un point pour former une masse informe et difforme chargée d'une grande dose d'énergie avoisinant presque les 1000 degrés. La chaleur ne fait qu'accroitre asséchant tout dans un rayon de dix mètres. Pour protéger les civils innocents, il forma un dôme qui rafraîchit tant l'intérieur que l'extérieur en ralentissant l'explosion causée par la collision des atomes. D'un côté les civils sous le dôme et de l'autre, les criminels grillés par ce mimi soleil dont la force calorifique accroit de seconde en seconde. Pendant ce temps, un des compagnons de Benjamin se hâta à soigner Maria avec une trousse de premier secours, qui fut désormais saine et sauve.

Benjamin exaspéré par les cris de douleur de ses victimes fit imploser le mini soleil qui au lieu de les carboniser encore plus les projeta mais avec de sérieuses séquelles. Il se retourna, prit la fille dans ses bras puis disparut avec elle pour la mettre en sécurité. Juste avant de partir, il intima l'ordre aux autres de mettre les civils en sécurité et de se charger convenablement des malfaiteurs.

Il l'emmena dans un campement allemand où elle fut complètement soignée puis il demanda au médecin en charge de s'occuper d'elle et de lui trouver un foyer. Celui-ci prit le chemin de retour pour Munich où son rapport était attendu de pieds fermes par ses supérieurs hiérarchiques.

La vie semblait reprendre son train. Les entrainements, les missions s'enchainaient mais il n'arrivait toujours pas à oublier cette femme dont la beauté l'avait charmée. Un soir, après une mission réussit, ses camarades décidèrent de lui faire une surprise. Lorsque huit coups du soir eurent sonnés, une personne frappa à sa porte, il s'agissait d'une femme. Cette femme qu'il n'arrivait pas à oublier. Elle était là spécialement pour le remercier et pour continuer là où ils s'étaient arrêtés la dernière fois. La nuit fur longue.

Le matin, elle se rhabilla pour partir, tandis que Benjamin resta là toujours pensif. Cette partie de jambes en l'air lui a fait oublier une partie de ses problèmes mais une chose le tracassait toujours. Son élève est partie il y a un bon moment et toujours pas de nouvelles. Avait-il perdu ? Est-il mort ? Ou pire ? Toutes ces questions se posaient à lui.