Chapter twenty three

Université, nous voilà

Point de vue de ke'yon

Mon réveil s'est déclenché, je l'éteins immédiatement. Il se déclenche à nouveau.

Je vais le casser , dans ce cas je l'entendrai plus m'importuner.

Je me lève bien décidé à le faire. Au moment de passer à l'action, je remarque, en voyant l'heure, que je suis en retard.

Le cours devrait commencer à huit heures, là il est pratiquement treize heures ! .

Qu'est-ce qui m'a pris de dormir jusqu'à m'oublier ?

Ma soeur : Ke'yon , maman dit que si tu ne pars pas à l'univ, ne  reste pas à la maison non plus me dit-elle en criant de l'autre côté de la porte .

Moi : j'irai répliquais-je depuis ma  chambre.

Ma mère est capable de me jeter dehors si je reste à la maison. Pour dire vrai je ne sais que faire.

Mes études sont déjà très épineuses inutile de rajouter un grain de problème à domicile. Pas l'envie d'y penser.

Moi : Erika , dis à maman que je termine de prier puis je m'en vais criais-je pour qu'elle entende .

Erika : pourquoi cries-tu ?, je suis dans la chambre qui est en face du vôtre me dit-elle enervée .

Moi : désolé , grande soeur .

Je veux chercher un t-shirt après, je prie d'abord. " père je te remercie de m'avoir gardé la nuit.

Par ta grâce, j'ai passé une nuit paisible.

J'ai dormi comme un bébé dans les bras de son père...." après la prière , je me suis lavé, brossé , mis des vêtements.

Je suis vêtu d'un t-shirt noir et d'un jeans noir , le tout reposant sur des chaussures tactiques de la même couleur.

Le noir est une couleur resplendissante.

Je quitte ma chambre.

Je me croise avec mon frère, pas Tim , lui à cette heure, il est à l'école.

Moi : Bonjour !

La meuf à coté de lui : Bonjour me répond-t-elle avec un sourire.

Mon frère : as-tu libéré ma chambre ?

Moi : le regard étonnement ahurie euh , oui

En principe, il s'agit de notre chambre. Lui , Tim et moi.

Une chambre pour trois. Mais comme il y a sa quantième copine , il joue un rôle. Je ne m'attarde pas là-dessus.

Je les laisse entre eux.
Cela me fait songer à la vie des autres personnes qui m'entourent.

Ro et moi , ne nous voyons plus comme au collège.

Là on se voyait quasiment tous les jours.

Ce n'est plus pareil une fois l'université commencée.

Ça ne me dérange pas pour autant. C'est le prix à payer pour réussir sa vie.

Je me concentre sur mes études. Il est primordial qu'elle en fasse au tant.

De plus , il y a son père qui ne m'apprécie guère.

Je me prive d'employer le verbe aimer car je le trouve trop dur.

Je ne peux pas aller lui rendre visite de peur que son père soit là et me qualifie de tous les ignobles mots de la terre.

Je ne veux pas des tensions entre Ro et moi , non plus entre elle et son père.

Pour Gogo, il est toujours en convalescence depuis son opération.

Bien évidemment , il inquiète tout le monde. Il s'efforce de ne pas laisser transparaitre sa mine de malade.

Il  y a  son concentrateur d'oxygène qui le trahit. Il ne s'est pas encore rendu à l'univ.

Nous ne sommes pas dans une même univ. Je me rends souvent chez lui pour épauler sa mère et lui.

Même s'il me jette dehors la plupart du temps. Je ne m'en plains pas.

C'est l'habitude. Il ne veut pas qu'on s'inquiète pour lui.

Mais comment ne pas s'inquiéter quand le docteur nous informe qu'il ne récupère pas comme il devait .

Son processus est d'une lenteur inconcevable.

Le docteur a même suggéré une aide médicale à domicile parce qu'il ne voulait pas rester à l'hôpital.

C'est ce qu'il y avait de me mieux à faire. Il récupéra sans doute plus rapidement dans un milieu familial.

Descendu du métro, j'emboite les pas de quelques personnes pour arriver à l'Université.

J'entre dans la salle, elle est pleine à craquer. Plus de choix. Retour au bercail.







Sur le chemin, je tombe sur trois magnifiques noires.

Quelles beautés ! À couper le souffle. Elles s'avancent vers moi.

Je ne peux m'empêcher de les admirer. Je pourrais m'évanouir.

Moi : comment allez-vous, mesdemoiselles ?

Les deux : oui ça va et toi , beau gosse ?

Moi : comment ne pas aller bien quand j'ai en face de moi le remède qui soulage  ?

    La troisième : mais moi je ne vais pas bien me dit-elle affichant une tête acerbe .

Moi : T'es mignonne, tu sais ? Je prends le temps de lui lancer mon regard séducteur. J'arque légèrement mon sourcil droit en prenant le soin d'afficher un petit sourire coquin.

La troisième : je ne vais pas bien et toi tu complimentes ma beauté  !

Moi : désolé , je ne parlais pas de toi mais de celle qui a le regard perdu sur moi .

La concernée : elle me sourit si tu l'as remarqué , c'est parce que tu t'es perdu en me regardant aussi.

Moi : toi , tu me plais, viens-là.

J'ai commencé à flirter  avec la fille à la vue de ses copines.

Son nom est pamela, c'est comme ça qu'elle m'a dit qu'on l'appelle. Cette meuf est un missile.

Pamela : peut-on poursuivre notre conversation dans la voiture ? en roulant ses bras autour de moi .

Moi : de mon sourire charmeur voudrais-tu aller plus loin ?

Pamela : et pas toi ?

C'est plus fort que moi. Je ne me contrôle plus.

Je me mets à leur parler de l'Amour de Dieu sans me retenir davantage.

Je sais que Dieu les aime et n'aime pas la vie qu'elles mènent.

Je dévine leur vie par le fait de voir comment elles sont habillées " des vraies reines de soirée en plein jour "

La troisième : elle m'interromps dans mon élan toi , tu ne profites pas de ta jeunesse

Pamela : je suis déçue , allons-y les filles .

Elles partent me laissant seul. Pour certains, profiter de la jeunesse signifient sortir avec des filles , satisfaire les désirs de la chair.

C'est ça pour eux se sentir vivants. J'étouffe mon rire.

J'ai fait toutes ces choses que j'ai cité plus haut.

Je ne faisais que me détruire sans m'en rendre compte. 

J'étais addict au sexe. J'avais une sexomanie.

J'étais fan du toucher. Du plaisir sensuel.

C'était pour moi un divertissement grandiose. Pourtant dangereux.







Point de vue de Gordon

Allongé, je fixe sans relâche le plafond. Je ne dis aucun mot. Ma porte s'ouvre. Je baisse les yeux en sa direction.

C'est ke'yon. Je râle tout de suite. C'est de l'excès ça.

Tous les jours que Dieu fait , il est là. Il vient tous les jours. Je n'abuse pas quand je vous le dis .

Même quand j'ai envie dans les rares moments comme maintenant d'être seul , il est là .

Qu'est-ce que je raconte, j'ai toujours envie d'être seul. Il s'assoit à ma gauche. Sur le lit.

Moi : qu'y a-t-il ?

Ke'yon : j'en peux plus...à chaque fois  que je viens, il y a une place au fond et c'est à peine que je peux écouter le professeur parler, il y a toujours au  fond de la salle quelqu'un qui a des  choses à raconter, en plus même quand je pars tôt.

Moi : est-ce que tout ça constitue un problème ?

Ke'yon : du coin de son œil  d'après toi , tout ceci ne constitue pas un problème et c'est normal  ?

Moi  oui...

Ke'yon : d'accord...c'est normal que les universités publiques soient au tant bondées .

Moi  : ke'yon souffle-je Proverbes 24 verset 10 dit : " si tu faiblis au jour de la détresse , ta force n'est que détresse. Face à une épreuve si le Saint-Esprit ne te dirige pas ou ne te guide pas ou encore le problème serait si tu la traverses sans Dieu.







Point de vue  d'olivia

                                      7 p.m
Je rentre de la fac en passant voir roxanne , à sa demande.

Arrivée chez elle, Je vois qu'elle n'est pas encore là.

Je patiente tranquillement , mr sebastian me rejoint et me pose quelques questions histoire de me tenir compagnie.  

Mr sebastian : ah d'accord.

     Moi : Notre prof d'arts a prévenu que nous aurons un examen pratique dans un hôpital .

   Mr sebastian : mais ce n'est pas tôt ?.

    Moi : on lui a dit la même chose  mais rien à faire .

      Mr sebastian : et pourquoi dans un hôpital ?

     Moi : D'après ses dires, Je comprends qu'il a décidé ainsi pour que nous œuvrons  là-bas et développons notre côté artistique parce qu'il trouve que pour des débutants certains ont du talent .

Mr sebastian : vous a-t-il tous envoyés là-bas ?

       Moi : juste une équipe et les autres , il a promis un travail pratique .

    Mr Sebastian : fais-tu partie de cette équipe ?

Moi : oui par grâce , je crois que comme l'hôpital amènage certaines parties. Je dirai comme pédiatrie et la gynéco ça ira .

Mr sebastian : et bien tu as du travail, quand commences-tu ? 

C'est au moment où je m'apprête à répondre que la porte s'ouvre sur  roxanne.

Elle nous rejoint et elle me présente mille excuses .

Moi : pas grave .

Roxanne : allons dans ma chambre me propose-t-elle.

Mr sebastian : roxanne , tu m'as toujours pas vu ?

  Roxanne :  Papa !!?!! , je suis désolée .

Mr sebastian : je vois , ma petite roxanne commence à grandir et son petit papa commence à ne plus être important.

Roxanne : qu'est-ce que tu racontes ? , dad...avant que je te fasse un câlin dit-elle avant de me donner son sac Tiens ça , olivia .

Olivia : le tenant d'accord .

Roxanne se met à faire plein de bisous sur la joue de son père en disant : " I love you , dad ". 

C'est mignon de voir un père et sa fille aussi proches.

Je ne sais pourquoi ça me fait directement penser à mon père et à ma mère ;  ils me manquent.

On se fait des bisous virtuels même de câlins. Je comprends leur travail.

Roxanne : eh oli, tu veux un câlin à trois ?.

Moi :  sortant de mes pensées ça va , faisant un léger sourire .

Mr sebastian : donc un câlin ne te fera pas plaisir ?

Moi : non m'arrêtant oui je voulais dire .

Roxanne : viens-là Nyong'o

Mr sebastian : Nyong'o ?!, elle a des origines kenyanes ?

Roxanne : oui , comme tu sais ?

Moi : oui, j'ai des origines kenyanes de mon père .

Mr sebastian :  ah d'accord avant de répondre à roxanne ta mère .

Un instant de silence, ensuite on se fait un câlin...ça m'a rappelé quand mon père forcait ma soeur à se joindre au câlin père-fille.

[...]

Nous sommes dans la chambre de roxanne, elle me parle de la façon dont son père se comporte envers ke'yon.

Roxanne : si tu savais l'autre fois , mon père m'a dit que je pouvais emmèner gordon à la maison à tout moment et s'il me demande en mariage dans les jours à venir il ne sera pas contre finit-elle en rire .

Moi : décidément ton père aime énormement gordon.

Roxanne : pareil, j'aurais aimer qu'il puisse apprécier ke'yon même un peu maintenant que nous sommes bons amis .

Moi : Jésus se connait très bien en amitié, je te conseille de beaucoup prier pour ça.  

[...]

Après avoir mangé, nous  avons décidé de nous rendre chez gordon pour voir comment il va maintenant.

Le chauffeur de roxanne nous  accompagne jusque chez lui en voiture .

Roxanne : merci  françois .

Lui : bienvenue, les filles Prévenez-moi dès que vous avez fini .

Nous deux : d'accord

On frappe à la porte, c'est meredith qui nous ouvre.

Meredith : toute en joie olivia, roxanne mes amours rentrez.

Moi : merci , meredith.

Roxanne : merci.

Meredith : je vous en prie, j'imagine vous êtes là pour gordon .

Roxanne : il va mieux ?

Meredith : montez , il est dans sa chambre dit-elle en s'affolant sur le canap .

Moi : ça ira.

Meredith : t'inquiète , montez les filles.

On monte. Arrivées dans la chambre de gordon, on voit Gordon allongé et ke'yon assis à sa gauche entrain de discuter.

Roxanne : Bonsoir ! les gars .

Gordon : même à ces heures-ci vous marchez . pourquoi ?

Ke'yon : elles doivent te rendre visite.

Gordon : je peux vous mettre dehors si vous continuez à vous inquiéter.

Roxanne : on ne s'inquiète pas. N'est-ce pas , olivia ?.

Moi : hochant la tête oui oui. 

Ke'yon : pas grave, d'où venez-vous ?

Moi : de chez roxanne.

Roxanne : à ke'yon  Pousse-toi Je  veux me mettre à côté de Gordon .

Ke'yon : à roxanne mets-toi de l'autre côté.

Roxanne : dis , gordon c'est ton prince pour que tu le colles comme ça ? D'ailleurs quitte-là dit-elle à Ke'yon.

Moi :  non mais roxanne .

C'est à ce moment que je remarque que gordon ne fait que me regarder, je lui fais un sourire gêné pour qu'il arrête mais non c'est une tête de mule.

Ke'yon : roxanne, t'as vu le sourire qu'olivia a fait à gordon ?

Roxanne : oui , elle drague mon prince en ma présence .

Moi : ouvrant grand les yeux mais qu'est-ce que vous racontez ? , c'était un sourire gêné.

Ke'yon : on se gêne de quelqu'un pour qui on ressent quelque chose .

Roxanne : mdr...oui c'est vrai .

Ke'yon : roxanne , puis-je te parler d'un truc ?

Roxanne : d'accord...allons dehors

Une fois que ces deux sortent, je m'apprête à poser la question à gordon pour essayer de comprendre ce regard.

Moi : pourquoi me regardes-tu ainsi ?

Gordon : je ne peux plus te regarder, c'est ça ?

Je prends un peu d'air parce que je comprends plus rien.

Ensuite la porte s'ouvre sur meredith tenant un plat de nourriture.

Elle entre et se dirige vers la table de chevet.

Meredith : désolée du dérangement. Gordon mange un peu lui dit-elle avant de sortir .

Gordon : Je suis un peu faible donc si tu veux bien m'aider à manger, j'ai faim.

Moi : nous devons maintenir 182,88 centimètres de distance

Gordon : d'accord s'apprêtant à manger t'as un truc à me dire ?

Moi :  chuchotant l'autre fois-là  à...

Gordon : à l'hôpital, je t'avais embrassé. Je crois que nous n'avons pas pu parler de ça. Parlons de ça .

Moi : gênée. non ça va , dis-je avant de m'asseoir sur une chaise 

Gordon : les filles timides , je ne les aime pas. Revenons à ce jour-là Je suis désolé . maintenant je réalise que c'était mal.
Toi et moi , à l'époque n'étions même pas mariés...aux yeux des hommes,  c'est assez normal , ils qualifient ça de l'adolescence...adolescence ou pas je ne crois pas que le Seigneur est  d'accord pour de tel rapprochement, d'ailleurs, je ne t'avais pas respecté .

Moi : Excuse acceptée .

Gordon : merci.

Moi : je t'en prie  .

[....]

je suis en voiture avec Roxanne pour rentrer chez moi.

Le chauffeur : c'est ici , olivia ?

Olivia : après trois secondes, j'étais dans mes pensées désolée ...avancez ce bâtiment là .

Le chauffeur : d'accord.

Roxanne : oli, ke'yon m'a dit qu'il t'aime

Olivia : Quoi???????

Roxanne :  ta tête olivia, doucement mon amie .....tu sais il y aura bien un gars qui te le dira tôt ou tard. Faut pas réagir comme ça elle se marre

Le chauffeur : nous voilà .

Moi : regardant par la vitre. merci et au-revoir dis-je accompagné d'un sourire

Le chauffeur : je t'en prie , au-revoir olivia.

Moi : sourire merci et au-revoir  roxanne .

Roxanne : sourire au revoir , oli.

After , je rentre à la maison. Direction ma chambre , je me mets à prier.

Juste après , je descends. Je vois Roy et sara entrain de discuter. Bizarre, mais bon je dois passer par là

Moi : bonsoir !

À ma plus grande surprise, sara me répond en plus avec un sourire .

Sara : bonsoir ! Olivia

Roy : comment vas-tu ?

J'ai simplement hoché ma tête en signe de réponse .

Sara : la bouffe est à la cuisine , si t'as faim , réchauffe et mange.

Moi : merci !

Je suis ahurie , je prends un bon moment entrain de la regarder sans rien dire .

Sara : il y a un problème ?

Roy : je crois qu'elle est émue.

Sara : pourquoi ?

Roy :  parce que tu lui as fait à manger .

Moi : non , ce n'est pas ça.

Je monte vite dans la chambre pour remercier le Seigneur pour le changement qu'il opère en Sara.

J'ai les yeux dans l'eau le fait d'y penser.

Je cède finalement à cette envie de chouiner .

Moi : oli, c'est bon. Ça risque de te causer des problèmes de santé .

N'oublions pas que nous prions un Dieu capable. Rien ne lui est limité ou incontrôlée.

Oui, mon lord, je crois que ma sœur va mieux me traiter, et je peux l'accompagner dans son changement.



























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Tanri Seni Korusu
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