Chapter thirty two
Point de vue de Gordon
En dernier résultat, mes cours de la journée prennent fin.
J'éprouve un réel plaisir incontestable à rentrer chez moi.
Une silhouette apparait devant moi. Rebecca s'est arrêtée me faisant ainsi barrage.
C'est une femme dont les courbes ont été bien faites par le Créateur,sa chevelure lisse noiraude couronne sa tête ovale pour passer légèrement sur ses épaules, ses traits faciales caractérisés, son teint noir éclatant et sa pétillance qui luisent dans ses yeux marrons dont la taille est moyenne.
Rebecca : si ça te dérange pas...
Moi : je l'interromps. Ça me dérange.
Rebecca : merci de m'interrompre, si t'es libre...
Moi : je l'interromps une nouvelle fois. Je ne suis pas libre.
Je prends mon sac pour m'en aller. Elle se saisit de mon téléphone.
Elle ne respecte pas le bien privé d'autrui celle-là !
Rebecca : d'accord, tu passes chez moi quand tu seras libre.
Elle presse les pas de sa sortie, je fais de même pour récupérer mon bien qu'elle n'avait aucun droit de s'emparer.
Moi : je ne suis pas d'humeur à jouer.
Rebecca : oh, tu es libre ! , S'exclame-t-elle faussement surpris. Allons-y.
Un meurtre est à deux doigts de voir le jour.
Je l'avais agressé rien de très cruel. J'avais enfoncé sa tête dans le coffre.
Pardonnez-moi, Seigneur. Faire ce qui est mal en âme et conscience.
Implorer le pardon divin juste après. Comment j'en étais arrivé là ? Je l'ai pas brutalisé davantage.
J'avais réalisé mon aberration. Non seulement je m'étais résigné par choix mais aussi à cause de ses cris.
Installé commodément sur le canapé de chez elle, j'attends son retour.
Des petits, trois garçons, se joignent à moi.
Un des petits garçons : tu es le copain de grande soeur Rebecca ?
Un autre : pourquoi t'es jamais venu nous voir ? Je peux toucher tes cheveux ?
Le troisième : sans me demander la permission, il se met sur moi. Tu as l'air malade.
Moi : vous n'avez rien d'autres à faire ? vas te mettre ailleurs, s'il te plaît, je ne suis pas une chaise, dis-je en dernier à celui qui s'était posé sur moi comme son trône.
Le troisième : t'es méchant. Il s'enfuit tel qu'une antilope ayant aperçu un tigre.
Celui qui avait commencé à parler : viens plus chez nous.
Je n'ai pas l'intention et ne ressens pas le besoin de m'y rendre à nouveau.
L'un d'eux était encore planté à me regarder quand il décide de déserter le lieu pour se joindre à sa meute d'enfants effarouchés.
Moi et les enfants ? Un film horrifiant. Rebecca se montre finalement à nouveau tenant ses notes.
Rebecca : désolée elle souffle puis me joint à moi sur le canapé.
Moi : indique la partie du cours non comprise.
Rebecca : Gordon ? Elle me fixe d'un air très sérieux.
Moi : je t'écoute.
Rebecca : pourquoi t'es-tu comporté ainsi envers les petits ?
Moi : j'ai du mal à m'entendre avec de gosses.
Rebecca : ce n'est pas une excuse pour te comporter ainsi.
Moi : je m'excuserai avant de partir.
Rebecca : Je crois que tu dois aussi envisager d'améliorer ton comportement.
Moi : Rebecca, peut-on commencer ?
Rebecca : commençons avec les structures et les résistances de matériaux.
Les enfants ! C'est affaiblissant.
La majorité s'enfuit aux premiers abords.
Ils ne m'apprécient pas du tout.
Point de vue d'Olivia
Je peins sur le mur de la salle. Je le fais avec des camarades.
Nous avons l'autorisation, aujourd'hui, il n'y a pas de patients.
Le docteur complimente notre travail voyant ce que nous avons déjà réalisé.
Moi qui croyait qu'il ne connaissait pas ce verbe.
Doc Lévi : m'accordes-tu une minute ?
Moi : nat, ça peut aller ?
Nathalie : t'inquiète, vas-y.
Il me guide à l'extérieur où il me propose de me joindre à lui pour manger.
Je décline gentiment l'invitation. Il fallait que je continue mon travail.
Il insiste, je cède. C'était pour quelques petites minutes.
Roulés de laitue à la salade de poulet pour Lévi, des brochettes de crevettes marinées à l'érable pour moi.
Il est ailleurs, ça se lit sur son visage.
Il n'a pas encore touché à son assiette.
Moi : vous...désolée, tout va bien ?
Doc Lévi : il y a quelque chose qui me tracasse depuis un moment déjà.
Moi : si ce n'est pas personnel , qu'est-ce qui vous tracasse au tant ?
Doc Lévi : je devais normalement t'en parler parce que ça te concerne.
Je suis assise sur la chaise face à la sienne, sérieuse, Il a toute mon attention.
Doc Lévi : c'est pour cela que je t'ai invité à m'accompagner. Ses yeux s'ancrent dans les miens comme pour y chercher un trésor noyé dans le fin fond d'un océan. Tu m'as l'air terrifié.
Moi : non. Choquée, oui.
Doc Lévi : tu seras encore plus après m'avoir écouté.
Moi : c'est une révélation ?
Doc Lévi : puis-je te raconter ?
Moi : je t'écoute.
Doc Lévi : par où vais-je commencé ?
Moi : par le début.
Doc Lévi : lors de la soutenance de ma thèse. Étant diplômé, J'ai prêté serment d'Hippocrate... là le Seigneur me demandera alors de quitter Paris , ma ville natale, pour Toronto, c'est là qu'est ma bénédiction. Dieu me l'avait promis , il avait tenu parole. Un logement trouvé sans trop souffrir, un travail que j'aime. Tout ça, en un bref délai à peine arrivé à Toronto.
Moi : Dieu ne ment pas.
Doc Lévi : c'est une certitude. Il y a un moment que le Seigneur m'a parlé de la bénédiction. Ce n'était pas un logement non plus un travail. Cette bénédiction c'est toi, Olivia.
J'ai l'impression que quelqu'un a frappé deux cymbales dans mes oreilles.
Le choc ne m'avait permis de prononcer même pas un petit mot, n'importe lequel.
Alors, il évolue dans sa confession.
Doc Lévi : je te conseille de prier sans tenir compte de tout ce que je t'ai raconté. Concentre-toi à chercher la volonté de Dieu.
Olivia : d'ac,d'ac, d'accord , formulais-je.
Doc Lévi : je me sens soulagé après te l'avoir dit.
Olivia : maintenant, c'est moi qui me sens tourmentée. Désolée, m'excusais-je après avoir croisé son regard.
Point de vue de Roxanne
Ke'yon et moi sommes chez Olivia.
Quand je l'ai eu au téléphone, elle avait le ton de quelqu'un qui vient d'être bouleversé.
J'étais avec ke'yon quand Olivia m'avait appelé.
Elle nous raconte ce qui s'est passé tout à l'heure avec le pédiatre.
Je comprend son état : il vient tout bonnement, après l'avoir rendu la vie dure, lui dire ce qu'il lui avait dit.
Moi : je ne suis pas convaincue qu'il dit la vérité.
Ke'yon : S'il ment, Dieu le sait et s'il ne ment pas, Dieu le sait aussi. Je propose qu'on fasse comme Lévi a suggéré.
Moi : je soutiendrai Olivia dans mes prières.
Ke'yon : je ferai pareil.
Olivia : merci, les amis.
Moi : nous sommes là, Olivia.
Olivia : je t'écoute.
Moi : tu viens avec nous pour la visite à l'orphelinat, n'est-ce-pas ?
Olivia : une prochaine fois.
Point de vue de Sara
J'avais tout entendu de la confession d'Olivia.
J'ai raccompagné ke'yon et Roxanne à la porte.
Une discussion entre soeurs s'impose. Nous nous installons sur le canapé, je lui ai informé au préalable que j'avais tout entendu.
Olivia : je suis trop jeune, Sara. Je n'ai que vingt-et-un ans. Je,je, je connais rien de la vie d'une mariée.
Moi : pourquoi ne t'es-tu pas mariée pour te renseigner ?
Olivia : je croyais que j'aillais me marier une fois mes études terminées, comme Roxanne et Ke'yon.
Moi : Dieu réserve différents plans pour ses enfants.
Olivia : j'aurai aimer me concentrer sur mes études. L'année prochaine, c'est la troisième. Je présenterai mon travail de fin de cycle.
Moi : qu'est-ce qui te fais peur ?
Olivia : l'incertitude...je, je me sens pas prête pour me marier. Sara,toi,tu vas te marier bientôt, est-ce que tu es prête ?
Moi : je n'ai que vingt-trois ans...si le Seigneur me voit prête, alors je le suis. Écoute, petite soeur, si tu te mets l'idée que ce n'est pas possible, tu ne pourras pas écouter la volonté de Dieu. Mais ton désir.
Olivia : prends-moi dans tes bras.
Moi : viens.
Elle me murmure à l'oreille quelques mots.
Olivia : si je me conduits mal, il va me frapper.
Moi : arrête de dire des bêtises.
Olivia : peut-être que c'est vrai, il est plus âgé.
Moi : Roy est aussi plus vieux que moi.
Olivia : mon futur beau frère n'a que vingt-cinq ans, ne le vieillis pas.
Moi : toi non plus ne vieillis pas mon futur beau frère.
Olivia : si bien-sûr je me marie.
Moi : qu'as-tu dit ?
Olivia : non rien , merci pour ton soutien.
Point de vue de Gordon
En direction de l'orphelinat,
Roxanne, ke'yon et moi étions dans la voiture.
Des jouets, friandises et des bibles pour enfants étaient dans le coffre.
Tout ceci a été réalisable grâce à l'aide financière de Meredith qui est toujours à Manhattan.
Une fillette vient à nous en courant aussi vite qu'elle le pouvait.
Elle accourt vers une dame qui est au petit soin des enfants.
Une sœur religieuse.
La petite : Ma soeur, Ethan essaie encore de mourir ! Dit-elle essoufflée.
Nous suivions tous la petite fille qui nous conduisait où est cet Ethan.
Je suis arrivé après les autres, qui , eux, étaient arrivés en courant.
Il est en hauteur, il nous défend de monter les escaliers sous peine de se jetter violemment dans les airs où l'apesanteur le tirera vers le bas.
Habités par la peur, personne ne défie son ordre.
Moi : jette-toi puisque personne ici n'a d'importance à tes yeux.
Père (Fabrice ) : Tais-toi, m'ordonne-t-il.
Soeur (Diane) : ne l'écoute pas, Ethan.
Moi : jette-toi, Ethan.
Il me regarde un long moment avant de se jeter de là où il était assise.
Tout le monde avait ses mains sur ses yeux pour ne pas voir le corp de cet enfant tombait violemment au sol.
Je m'étais posté avec chance au bon endroit pour le rattraper de justesse.
Dans mes bras, il éclate en sanglots.
Moi : t'as senti la sensation d'être dans le vide. Pas très rassurant. J'espère que tu pourras recommencer au tant que tu le voudras.
Soeur (Diane) : mon petit Ethan, le prenant. J'ai eu si peur.
Père (Fabrice) : merci.
Moi : Je vous en prie. Je ne pense pas qu'il recommencera après avoir vu la mort.
Nous occupions une autre pièce pour poursuivre la discussion interrompue plus tôt.
Le suicidaire, non, Ethan, allais-je dire, est avec nous.
Ke'yon revient avec ce qui était conservé dans le coffre de la voiture.
Père (Fabrice) : merci beaucoup, Que Dieu vous bénisse .
Roxanne : Amen, mon père.
Ke'yon : on aurait aimé rester encore un instant de plus, cependant, nous devons rendre.
Une dame : si tôt ?
Moi : en effet.
Ethan : vas-tu m'adopter ?
Roxanne : moi ?, Demande-t-elle surprise en pointant son index vers sa poitrine.
Ethan : pas toi. Il porte son regard sur moi , aidé par son Index, il me désigne. Adopte-moi.
Moi : non , répondais-je fermement.
Ke'yon : il y a une manière de parler à un enfant et ce n'est pas celle que tu viens d'utiliser.
Ethan : pourquoi non ?
Moi : un enfant, ça demande beaucoup de responsabilités. Je suis étudiant en architecture. Qui va s'occuper de toi ? Ou encore Qui te donnera à manger ?Qui ira te chercher à l'école ?
Roxanne : doucement avec lui, c'est un enfant elle essaie de m'arrêter dans cet élan.
Ethan : je peux me donner à manger tout seul , si t'es au campus et je pourrai rentrer tout seul ou si tu n'es pas disponible.
Moi : tu t'obstines , tu as l'esprit borné. Si tu tentes de te suicider...mieux vaut que tu restes auprès de ta famille.
Ethan : si tu m'emmènes avec toi, je n'essaierai plus de me suicider. Ici, ce n'est pas ma famille.
Moi : rien me garantit que tu ne le referas plus.
Ethan : si tu ne m'emmènes pas,tu ne le sauras jamais.
Persuasif.
Ke'yon : allez Gordon, il te tiendra compagnie.
Moi : comme tu cherches de la compagnie, adoptes-le.
Père (Fabrice) : prenez votre temps pour réfléchir, me suggère-t-il.
Ethan : non , s'il part...il ne reviendra pas.
Moi : si je ne reviens pas ,tu auras mon père près de toi, ma soeur aussi.
Ethan : ce ne sont pas mes parents.
Soeur (Diane) : Ethan,ne force pas le jeune homme à t'adopter.
Ethan : je ne le force pas. Je le supplie. Adoptes-moi s'il te plaît.
Moi : apparemment tu ne veux pas me comprendre.
Ethan : toi , comprends-moi. Ce n'est pas toi qui n'as pas ni de mère ni de soeurs ni de frères et encore moins de père...
Moi : je me décide de l'interrompre. Moi non plus je n'ai pas de père. Ce n'est pour autant que je cherche éperdument la mort. Roxanne, emmène-le loin de moi. Il m'agace.
Agaçant. Il aurait pu me persuader si je n'étais pas moi.
Ke'yon : tu vas jamais abandonner ta cruauté envers les enfants ?
Roxanne : je suis vraiment déçue par ton comportement, dit-elle en prenant le petit. C'est triste d'avoir un ami comme toi. Elle s'en alla rageuse.
Ke'yon : gardon t'es vraiment...
Pas question de me faire juger par lui. Quand il baisait avec ma meilleure amie en sachant que je n'étais pas pour, il s'en foutait.
On se prenait la tête. Je le supportais malgré moi, pour Roxanne.
Ça n'a rien avoir mais c'est comme ça. Il n'est pas saint.
Et moi encore moins pour me faire sermonner.
J'ai mes raisons.
Moi : c'est bon, je ne suis pas un saint non plus un homme parfait !,me defendais-je d'une voix irascible. Je porte mon intérêt au père . Où sont les papiers ?
Père (Fabrice) : je ne te comprends pas, mon fils.
Moi : où dois-je signer pour adopter Ethan?.
Ke'yon : sérieux ?
Moi : si je ne l'adopte pas, tu vas continuer de me qualifier de tous les mots qui se rebellent dans ton crâne , Roxanne fera de même. Je ne suis pas l'incarnation de la méchanceté. Lâchez-moi les baskets, ça me fera des vacances !
Les traits de mon visage se tiraient. Je n'étais pas d'humeur.
Une proie facile pour l'énervement. Garde ton calme, Gordon.
Ke'yon : pardonne à Roxanne.
Moi : je l'aime trop pour lui en vouloir.
Il m'apporte les papiers que je signe. Pour être le tuteur légal.
Je ne changerai pas son prénom. Je ne m'époumonerai pas.
À son prénom, on y ajoutera Dillman. Avant notre départ, Roxanne me présente ses excuses.
Excuses acceptées, je la serre dans mes bras.
Le petit refuse de prendre ses affaires sous prétexte qu'il commence une nouvelle vie.
[....]
Ethan dort sur une chaise dans la salle à manger.
Je le fixe puis je l'ai porté pour qu'il dorme ailleurs.
Son corps tout entier dégage de l'ardeur.
Génial, il a une forte fièvre.
Je l'achemine dans une pédiatrie.
Le Pédiatre : veuillez à sa cure, dit-il en rentrant s'occuper de ses autres patients.
Moi : merci. lève-toi, on doit rentrer.
Ethan : je ne peux pas.
Moi : je suis fatigué. Tu vas devoir marcher.
Ethan : mon fauteuil est au coffre de la voiture.
Moi : il ne manquait plus que ça , pourquoi ma vie est comme ça ?
Ethan : alors la mienne ?
Je me contente de le porter. Je n'avais pas fait attention à ce détail.
Son handicap. Pourtant, ses pieds sont en bon état, d'après ce qui est visible à l'œil nu.
J'ai payé des médicaments en pharmacie ensuite je lui ai acheté des vêtements à grapefruit, un magasin de vêtements.
Moi : t'as quel âge, déjà ?
Ethan : 9 ans.
Moi : on a aussi envie de se suicider , à cet âge ?!!?
Dès que nous étions arrivés, je l'ai emmené dans la chambre de Meredith.
Il occupera sa chambre pour le moment.
Je suis dans ma chambre où je prends mes médicaments puis me couche à la fin.
Dieu nous guérit de toutes les blessures, il nous guérit de tous les maux.
Il peut y arriver à tous de nous mettre en colère, s'emporter, aussi ; l'important, dans ce cas il faut se ressaisir avant qu'une action regrettable nous l'oblige.
Soyons compréhensifs à l'égard de chacun.
Même si cela m'est difficile au quotidien, je m'efforcerai pour lui plaire.
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Tanri Seni Korusun
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