Chapter thirty

Point de vue de Gordon

Un jour après.

À peine je me suis réveillé, mon téléphone vibre.

Un appel de Meredith. J'ai six appels manqués et des nombreux messages non lus provenant d'elle.

Je lui réponds d'aussitôt au risque qu'elle rentre en vitesse à cause d'une inquiétude qu'on aurait pu éviter.

📲

[ Meredith : bonjour ! Mon chéri, tu dormais ? Oh..désolée de te déranger.

Moi : bien évidemment, tu m'as dérangé et holy spirit n'est pas content que la première de chose que je fasse à mon réveil c'est répondre à ton appel.

Meredith : encore, désolée tu me manquais.

Elle n'a pas pu s'empêcher de passer l'appel vocal en appel vidéo.

Elle veut constater par ses propres yeux que je suis bien portant.

Moi : tu vois que je vais bien , maintenant.

Elle voulait répondre mais une voix l'arrête dans son élan.

: Joyeuse fête.

Meredith : que fais-tu , là ? En s'adressant à ce dernier les sourcils arqués.

: mais...

Meredith : je suis entrain de parler à mon fils, respecte ce moment s'il te plaît.

: Offusqué bon d'accord, je vous laisse avant de partir comment vas-tu ? Me demande-t-il.

Meredith : Au-revoir, Eduard.

: Alors comment ça va ?

Moi : oui , ça va ; ma mère et moi discutions avant que tu nous interrompes.

: excuse-moi , je vous laisse parler tranquillement me dit-il en souriant.

Une fois partie, la conversation reprit pieds.

Moi : ça va , Meredith ?

Meredith : oui , c'est juste que je voulais parler tranquillement mais Eduard débarque bon....c'est du passé.

Moi : excuse mon futur beau-père.

Meredith : de quoi parles-tu ?

Moi : me dis pas que tu n'as pas remarqué qu'il

Meredith : elle suspend la continuation de ma phrase Je n'ai pas le temps pour ça.

Moi : mais il m'a l'air gentil , d'ailleurs c'est le premier à me souhaiter joyeuse fête aujourd'hui.

Meredith : je vais lui remercier pour ça plus tard.

Moi : ça ne me posera pas de problème, s'il devenait mon beau-père. Je lui fis les doux yeux d'anges : toi , ça te dérangerait ?

Meredith : Je suis ton père et ta mère à la fois , pas besoin d'un beau-père.

Moi : ah ah ah Je t'aime beaucoup, tu sais ? mais là, je n'ai même pas encore remercié le Seigneur pour ce matin.

Meredith : vas-y, je te rappelleterai .

Moi : d'accord. ]

Je fais une génuflexion et commence à adorer pendant plus d'une heure.

Puis Je prends un bain , brosse mes dents , m'habille.

En gros , j'avais fait ma toilette.

Une fois fini, je descends.

J'entre dans la cuisine. Je vais me cuisiner quelque chose.

Aujourd'hui, c'est le dies natalis de Jésus. C'est Noël.

Le Seigneur Jésus n'est pas né à cette date précise de l'année , mais c'est celle qui a été choisie pour rendre grâce à Jésus, de sa venue sur cette terre.

Comme tout bon chrétien, je célèbre ma joie en lui.

Je jubile d'allégresse.

Pendant que mon repas est sur une plaque, je prends mes comprimés.

Mon portable se met à vibrer à nouveau.

Un message de Roxanne :«je suis sur le porche». J'y vais.

Je lui ouvre la porte.

Roxanne : elle bandit sur moi remplis de joie et d'excitation. Joyeux Noël !

Moi : je l'attrape. doucement, je suis un peu faible.

Roxanne : elle s'éloigne un peu inquiète. t'as quoi ?

Moi : rien , je n'ai pas encore mangé je me pose sur le canapé.

Roxanne : je te fais à manger.Que veux-tu manger ?

Moi : je me lève pour me diriger à la cuisine. je suis entrain de cuisiner.

Roxanne : elle me suit. on va bien manger aujourd'hui.

Moi : mdr, ro tu resteras fêter avec moi ? Je jette un coup d'œil aux pattes.

Roxanne : mais...

Moi : je me tourne vers elle. Si ça ne te dérange pas.

Roxanne : mdr, on va passer ce Noël You and me.

Moi : je roule mes bras au tour de sa silhouette. en tête à tête ?

Roxanne : elle sourit. oui oui droit dans les yeux.

Moi : mais d'abord, on va manger mes pattes ensuite...

Roxanne : elle colle son index sur ma bouche. On va aller à l'ucc.

Moi : pas moi je vais me rendre à church of redeemer.

Roxanne : viens juste fêter avec nous, me supplie-t-elle en me faisant les doux yeux, mon prince d'amour...gordon de mon coeur.

Moi : c'est bon.

Roxanne : on passe à table.

[...]

Nous avions fait des courses, moi et Roxanne , avant de nous rendre à l'ucc.

La décoration est au rendez-vous. Il y a des lumières un peu partout dans la salle.

L'atmosphère est encore plus chaleureuse en cette période du mois.

Les gens ont mis leur trente-et-un, ils brûlent de joie et l'ambiance est glorieuse.

Le culte est fini il y a de cela cinq minutes.








Ke'yon : viens fréquemment , ici.

Moi : j'apprécie l'atmosphère qui règne ici. Je fréquenterai continuellement church of redeemer.

Roxanne : Je te comprends, dit-elle avant de s'adresser à ke'yon. Le plus important c'est d'être membre du corps de Christ. N'est-ce pas olivia ?

Olivia : bien-sûr.

Roy : les enfants , venez dit-il en avançant d'un pas vous venez !

Ke'yon : on arrive, papa, dit-il en se levant.

[...]

Nous sommes actuellement chez Olivia. Roxanne fait jouer la musique. Elle danse avec Olivia.

Roy et claire discutent. On a l'impression que c'est eux le vrai couple.

Sara a centré son intérêt sur son téléphone.

Quant-à moi et ke'yon, nous regardons le beau spectacle de danse, de ces jeunes demoiselles sur nos sièges respectifs.

Roxanne : mais venez, nous invite-elle à les rejoindre sur la piste de danse qu'elles avaient créé.

Ke'yon : j'ai deux pieds gauches.

Moi : je ne suis pas intéressé, merci.

Roxanne : Olivia, je prends gordon et toi Ke'yon décide-t-elle.

Olivia : d'accord.

Ces deux demoiselles nous entraînent sur leur piste.

Comme des cavaliers. Ke'yon, le cavalier du bal parfait, même si c'en est pas un , cède à la demande de sa cavalière.

Et danse. Aucune demande, je reste cloîtrer sur moi-même.

Roxanne prend ma main.

Roxanne : allons-y.

Je défais ma main de la sienne.

Moi : viens avec moi, c'était à moi de lui demander sa main pas l'inverse, je lui tends délicatement la mienne en signe de demande pour la tienne : ta main s'il te plaît.

Cela ne lui a pas déplu, elle me la confie sans aucune hésitation.

Mon action eut l'effet souhaité sur ma cavalière.

Elle enroule ses mains au tour de mon cou en prenant soin de placer ses avant-bras sur mes épaules.

Mes mains trouvent le chemin jusqu'à ses hanches, où elles se logent.

L'un à côté de l'autre , nos pas sont en parfaitement harmonie avec la musique.

À l'instar de nous , ke'yon et Olivia dansent en symbiose.

Mais plus de façon séparée , comme deux notes qui ne veulent pas être jouées au même moment.

De peur que leurs sons fusionnent.

Il est toujours agréable d'entendre ce genre des notes: l'un attend que l'autre finisse de résonner avant de résonner dans la pièce à son tour.

Excellente complémentarité.

Sara arrête la musique d'un coup, ce qui fait pousser un juron accidentel à Roxanne.

Nos mouvements se stoppent.

Sara : je peux vous aider.

Roxanne : Sara !

Il est clair comme de l'eau de roche que Roxanne voulait sa danse , elle désirait ardemment finir sa danse. Sara avait autre chose en tête.

Elle s'est mis à la recherche d'un morceau , d'une chanson qui , d'après elle, serait plus adéquate.

Olivia : quelle chanson veux-tu jouer ?, Lui questionne-t-elle.

Sara : sois patiente dit-elle avant de trouver la chanson ça y est !

Roxanne : rien qu'en auditionnant le début , elle se mit à chanter : l'homme le plus spirituel c'est celui...Merci Sara.

Olivia : la chanson de Ks, s'exclame-t-elle en reconnaissant la chanson. Merci sœurette, en allant vers elle : viens danser.

Sara : je vous en prie, dit-elle avant de s'adresser à olivia ça va t'inquiète.

Ke'yon : complimentant l'artiste ; il chante bien , c'est la voix de chez moi .

Roxanne : n'emporte quoi , il n'est pas nigérian. Elle se marre.

Sara : il est ivoirien.

Ke'yon : c'est la même chose.

Olivia : ah ah ah ah, arrête de nous tromper.

Roxanne : elle se marre encore plus, Ke'yon a le don de nous faire rire, c'est pas possible.

On se met à chanter de plus belle la chanson d'une voix très aiguë.

Une première de l'écouter pour moi. Le refrain ne reste pas dans ma mémoire.

Nous crions littéralement les paroles de la chanson.

Roy : C'EST BON parle-t-il fort pour qu'on l'écoute.

Claire : elle appuie sur pause. C'est bon maintenant.

Roy : merci claire.

Ke'yon : mais papa !

Roy : son air sérieux apparaît à nouveau Excusez-moi, je vous prends quelques minutes.

Olivia : ça nous dérange pas.

Moi : je pressens que tu vas faire une annonce.

Claire : en quelques sortes oui.

Roy : j'apprécie votre humour mais revenons à l'essentiel, finit-il en silence.

Roxanne : roy, ça va ?

Moi : il a le trac.

Ke'yon : le trac , pourquoi ?

Roy : mdr, je n'ai pas le trac.

Roxanne : il va se passer quoi, dans ce cas ?

Sara : je l'ignore.

Roy : son regard se porte sur Sara. excuse-moi, je ne suis pas doté d'un grand romantisme pour faire les choses surprenantes, en grand dit-il, avançant doucement vers elle.

Tout le monde a les pendules en place cette fois.

Nous avons tous la même idée qui nous paraît plus claire et dévoilée.

Il n'y a que Sara qui est bloquée, son esprit peine à imaginer ce qui est entrain de se produire sous ses yeux.

Cela lui met directement au premier plan.

Roy : il laisse transparaître sur ses lèvres un sourire mitigé entre le stresse et la séduction. Je te fais peur ?; Il se tient debout à côté du canapé où est assise confortable sa dulcinée. Je m'en excuse. Il baisse le temps qu'une seconde s'écoule sous ses yeux puis les lèvent au niveau de ceux de sa tendre.

Sara : non , tu vas me faire une demande en mariage, là ?

Roy : non.

Sara : dans un état qui concerne son incompréhensif , elle s'exclame : alors?!?!

Il sort de son vêtement un écrin d'un rouge cerise.

Il positionne ce coffret devant ; sa main droite servant de sous bassement, et son autre main , moyen d'ouverture de l'écrin.

Sara : alors c'est quoi cette boite ?

Moi : le rire sorti de ma bouche. Calme-toi , il finira bien par t'epouser.

Ke'yon : d'ailleurs, il a la boite des anneaux.

Roy : les garçons , puis-je reprendre la parole ?

Ke'yon : on t'écoute.

Roy : merci dit-il avant de se retourner vers Sara peux-tu te lever ?

Sara : d'accord.

Roy : bon , je ne peux pas m'agenouiller devant toi , mon premier amour me l'a interdi. Il prend sa main. tu trembles ? Riant un peu.

Sara : c'est bon, voulant partir.

Roy : tenant sa main; Désolé, J'avais oublié que t'es timide. Excuse-moi, ma demande sera courte. En plus, il n'y aura pas un discours, il marque une courte pause. J'aurai aimer t'en faire mais, il baisse le ton de sa voix, je ne suis pas doué.

Sara : je n'ignorais pas ce fait, j'apprécie que tu ailles droit au but .

Roy : il lui sourit. Je veux aller droit au but et cette fois-ci, je vais atteindre ton coeur.

Roxanne : c'est mignon.

Ke'yon : je te composerai une ode il s'adresse à Roxanne.

Moi : pas si je le fais en premier.

Ke'yon : es...

Claire : les garçons. elle nous reprend..

Roy : Sara, j'ai envie de me réveiller tous les jours à tes côtés. Avoir des enfants avec toi. Vivre dans une même maison que toi. Pour tout cela et plus encore, accepterais-tu de te marier avec moi ?

Les filles : dis oui, en faisant des têtes toutes mignonnes .

Sara : ses yeux la Piquaient, roy...













Point de vue de Roy

Elle est là devant moi, quelques larmes dans ses yeux réclament un accès libre pour l'extérieur.

Je rapproche mes mains de son visage, à l'aide de mes deux pousses, je les arrête.

Elle me sourit tendrement. Mes yeux sont rivés sur elle, je ne peux dire au tant de mes oreilles qui, eux, captent tous les cris des garçons.

« mets lui la bague au doigt». Ils répètent carrément en boucle.

Je ne m'attarde pas sur les provocations de Gordon non plus.

Sara : oui.

Mon cœur peut enfin se relâcher et mes poumons peuvent arrêter de se compresser si forts.

La pression est à nouveau basse dans mon sein.

Olivia se montre plus joyeuse que nous.

On croirait c'est elle qui va se marier à la place.

Roxanne l'accompagne dans ces cris délirants.

Elles hurlent que Sara est ma fiancée.

Je lui mets la bague au doigt. J'avoue qu'elle a des beaux doigt fins, des ongles qu'elle a verni en bleu céleste, ce qui rend ses mains splendides.

Je la vois qui devient nerveuse.

Ses joues ont rougi, ce qui me fait remarquer que je la dévore du regard.

Je me surprends plongé mes yeux dans les siens où je vois des étoiles se donner en spectacle rien que pour moi.

Elle a dû mal supporter mon regard poser sur elle, elle le devra pourtant.

Nous, deux ne fait que commencer, c'est pour tous les restes de nos vies.

Gordon : tu ne vas pas l'embrasser ?

Roxanne : un baiser.

Ke'yon : un baiser.

Roxanne : elle veut un baiser suite à cette phrase ,Sara a lâché un sourire gêné.

Je rapproche ma tête et je lui fais un bisou sur la joue. Cela étonne quelques-uns.

Comme je l'ai tout à l'heure dit à Claire , j'agirai correctement avec Sara.

Je m'efforcerai de ne pas laisser un rapprochement physique nous pousser à décevoir Dieu.

Pour le moment, elle n'est que ma fiancée.

J'ai l'obligation de l'honorer.

Sara : je pars dresser la table.

Roxanne : je viens avec toi.

Olivia : attendez-moi.

Les filles nous laissent pour la cuisine, sauf claire qui est au téléphone assez loin de nous.

Elle discute sûrement avec Jude, son fiancé. Avec les garçons nous prenons place avant le repas.

Ke'yon : Roy , je peux ? Me demande-t-il.

Moi : cela concerne ce qui s'est passé tout à l'heure , pas vrai ?

Ke'yon : oui.

Moi : vas-y.

Ke'yon : pourquoi ne l'as-tu pas embrassé ?

Gordon : c'est sa fiancée. S'il décide de ne pas l'embrasser devant nous ,il n'y a rien de mal. Il compte peut-être le faire quand ils seront seul à seul.

Moi : non plus.

Ke'yon : surpris non plus ?

Gordon : plutôt naturel pourquoi ?

Moi : Il est écrit : "𝕟𝕖 𝕔𝕠𝕟𝕗𝕠𝕣𝕞𝕖𝕫 vous 𝕡𝕒𝕤 𝕒𝕦 𝕤𝕚è𝕔𝕝𝕖 𝕡𝕣é𝕤𝕖𝕟𝕥, 𝕞𝕒𝕚𝕤 𝕤𝕠𝕪𝕖𝕫 𝕥𝕣𝕒𝕟𝕤𝕗𝕠𝕣𝕞é𝕤 𝕡𝕒𝕣 𝕝𝕖 𝕣𝕖𝕟𝕠𝕦𝕧𝕖𝕝𝕝𝕖𝕞𝕖𝕟𝕥 𝕕𝕖 𝕝'𝕚𝕟𝕥𝕖𝕝𝕝𝕚𝕘𝕖𝕟𝕔𝕖, 𝕒𝕗𝕚𝕟 𝕢𝕦𝕖 𝕧𝕠𝕦𝕤 𝕕𝕚𝕤𝕔𝕖𝕣𝕟𝕚𝕖𝕫 𝕢𝕦𝕖𝕝𝕝𝕖 𝕖𝕤𝕥 𝕝𝕒 𝕧𝕠𝕝𝕠𝕟𝕥é 𝕕𝕖 𝔻𝕚𝕖𝕦 , 𝕔𝕖 𝕢𝕦𝕚 𝕖𝕤𝕥 𝕓𝕠𝕟, 𝕒𝕘𝕣é𝕒𝕓𝕝𝕖 𝕖𝕥 𝕡𝕒𝕣𝕗𝕒𝕚𝕥 " romains 12v2. Par là, je veux dire que je ne suis pas obligé d'agir comme tout le monde. Parce que c'est acceptable dans le monde d'embrasser sa fiancée en public ou en cachette donc je le fais aussi.

Ke'yon : roy , mais je vois rien de mal à le faire.

Moi : rire sans éclat , Le Seigneur nous demande d'être transformé par le renouvellement de l'intelligence.

Gordon : afin que nous puissions discerner quelle est la volonté de Dieu, s'arrête-t-il un moment. Quelle est sa volonté ?

Moi : que ses enfants ne se compromettent pas à cause d'un rapprochement physique avant une union légale ( le mariage ). Je ne dis pas qu'embrasser sa fiancée est un péché mais je m'efforce à ni prôner le plaisir charnel, ni le laisser prendre le dessus, parce que je suis le fiancé de Sara, je l'embrasse, lui fais des caresses, dors avec elle etc.

Gordon : développe la dernière ligne. Elle me semble intéressante.

Moi : ah ! tout ce que j'ai mentionné constitue de rapproches physiques, regardant ke'yon un instant. Ke'yon, tu as été avec roxanne, n'est-ce pas ?

Ke'yon : en effet.

Moi : les rapprochements physiques excitent les désirs même un seul.

Ke'yon : mais on sait que L'Esprit te rend fort.

Gordon : d'ailleurs toi, t'es un homme spirituel.

Moi : homme spirituel ne signifie pas puissant. Je sais juste que L'Esprit est puissant en moi.

Les filles nous rejoignent chargé de repas, d'assiettes et couverts.

Je ne cache pas qu'elles en ont mis du temps. Je le garde pour moi.

Là j'ai faim. Il faut manger pour vivre, je faillirai pas à cette obligation.

Mon regard cherche celui de Sara, je distingue clairement ce qu'elle dissimule.

Elle avait pleuré, ensuite elle a essuyé. Ça ne se remarque pas, je l'ai suffisamment côtoyé pour remarquer ce genre de détails chez elle.

Quand sa timidité prend le dessus sur elle, mon coeur fond pour elle.

C'est ce qui est entrain de se produire à l'instant : la chaise à côté de moi est inoccupée, il est indéniable qu'elle désire s'asseoir là.

Que fait-elle pour que personne ne la voit ? C'est simple, elle le fait à l'aveugle.

Tout doucement et discrètement, elle s'avance vers la chaise mais ne se pose pas immédiate.

Quelle timidité ! Elle hésite jusqu'à ce que Claire pose sa main sur la chaise , la tire afin qu'elle se mette là.

Sara ! Claire n'a pas compris l'expression surprise et choquée que dégage mon visage.

Sara !

Claire : quelqu'un s'était assis ici ?

Sara : non non , t'inquiète, elle se met à chercher une place du regard: je vais me mettre...hum, à côté de gordon , se décide-t-elle voyant la place libre.

Claire : elle allait se mettre ici, Roy ? Me murmure-t-elle.

Moi : effectivement.

Un peu déçu, l'idée qu'elle se mette à côté de moi me plaisait.

Claire ne l'a pas fait intentionnellement.

Cette scène peut sous-entendre que son intention était de devancer Sara sur le coup.

Faux ! Pur hasard.

Sara n'avait pas le bon timing.

Sara ! Un peu d'ouverture ne me dérangerait pas, tu sais.

Je l'aimerai toujours et je la préfère comme ça.

Je suis fan de son côté réservé. Je fonds toujours en sa présence de l'intérieur.

Nous conservons une minute de silence, le temps qu'olivia rende grâce à Dieu pour ce repas.

Le temps de dire les grâces était achevé, le temps de la dégustation du repas commence.

Précautionneusement, Sara m'envoie quelques regards.

J'y réponds comme pour lui dire que ce n'est pas de ma faute si elle n'est pas à mes côtés.

Je n'arrive pas à mettre ne serait-ce qu'une cuillère dans la bouche.

Sara ! Impossible d'avaler quoique ce soit à cause de ses regards fusillants.

Jalouse, elle est encore plus belle.

Son regard est intense, j'apprécierai plus si je ne devais pas manger.

Là, son regard pèse sur ma conscience. Sara! Si elle savait que Claire est financée, elle m'autoriserait à manger.

En pensant à ça, je souris inconsciemment.

Je me fais griller à cause de ce sourire inconscient.

Roxanne : Roy, tu es très heureux aujourd'hui.

Ke'yon : normal. Il vient de se fiancer.

Moi : très drôle. Gordon, cède-moi ta place.

Gordon : pourquoi ?

Moi : elle est fiancée à qui ?

Roxanne : c'est juste la sister- in- law de gordon plaisante -t-elle.

Ke'yon : exactement, renchérit-il avant de soutenir gordon ; ne te lève pas.

Gordon : je ne comptais pas le faire.

Olivia : arrête d'embêter mon futur beau-frère, s'adresse-t-elle à gordon. Il doit se mettre à côté de sa reine.

Claire : Vrai !

Gordon : mais moi, je refuse dit-il tout bonnement.

Roxanne, Olivia et ke'yon éclatent de rire.

J'avais déjà parlé de Gordon à Claire.

Moi : marie claire , tu vas encore défendre cet enfant ?

Claire : elle se met à rire; non non.

Ke'yon : petit frère laisse la place à roy oh.

Gordon : N.O.N ; avant de s'adresser à Sara ; tu es bien ici, n'est-ce pas ?

Sara : elle était ailleurs. Elle sort de ses pensées. Oui.

Claire se lève.

Claire : viens te mettre à côté de ton fiancé.

Sara : non , merci,dit-elle gentillement.

Sara ! Pourquoi me faire subir tout ceci? Ce n'est pas de ma faute si tu ne t'es pas mise à mes côtés.

Et ce gosse de Gordon qui ne veut me céder sa place, il croit qu'on est à la kindergarden, ce que vous appelez maternelle ou que je veux lui voler sa sucette ? Sara ne me facilite pas non plus la tâche.

Sara !

Claire se dirige vers la place de Sara.

Enfin quelqu'un qui m'aide.

Claire : non ça va, leve-toi. Vas à ma place.

[...]

À la fin de ce magnifique repas dont je regrette de n'avoir que pris trois cuillères, j'aide Sara à débarrasser la table.

Olivia avait voulu le faire, mais ; je lui ai demandé de m'accorder cet instant exclusivement avec Sara qui retire les nappes.

Sara : m'aideras-tu à faire la vaisselle ?

Je dirige ma main droite dans mes cheveux pour la passer frénétiquement.

Je la regarde un instant puis je rassemble les assiettes utilisés.

Moi : J'ignore comment on fait.

Sara : et bien...

Les nappes entre ses mains, elle rigole, pas méchamment je suppose, simplement ahurie par cette révélation.

J'emmène les assiettes dans la cuisine. Depuis laquelle je lui réponds.

Moi : c'est Cassandra qui s'en occupe toujours, me justifiais-je en mouvement.

Elle derrière moi.

Sara : et tu ne l'aides pas ?

Moi : je suis très mauvais en cuisine. La Vaisselle, c'est encore pire.

Je dépose les assiettes sur le sink.

Elle range les nappes dans le tiroir adapté.

Je tire une chaise pour me mettre.

Moi : t'as pleuré tout à l'heure, pas vrai ?

Sara : non ; nie-t-elle dos tourné.

Moi : Tourne-toi.

Elle ne se tourne qu'à moitié.

Elle me regarde par dessus son épaule droit.

Sara : tu vois ?

Moi : viens-là.

Je me lève de ma chaise , va vers elle et la prends dans mes bras.

: c'est beau l'amour

Je me tourne.

Moi : vous nous espoignez, c'est ça ?

Gordon : je peux te retourner la question.

Sara : ah ! toi, t'es habitué à provoquer roy; lui dit-elle.

Gordon : c'est mon pote.

Olivia : non c'est mon pote; réplique-t-elle.

Moi : je ne suis pas votre ami, affirmais-je en sortant.

Sara : c'est mon futur mari, il faut l'accepeter, les taquine-t-elle.







Point de vue de Gordon

Nous n'avons pas répondu à sa provocation.

Olivia les regarde même une fois qu'ils sont hors de la pièce.

Quelle rêveuse!. Encore une qui séjourne au quartier des étoiles.

Moi : Gagnon, tu es avec moi, là ?

Olivia : Dieu exauce même une prière bête à nos yeux, dit-elle en souriant.

Moi : de quoi tu parles ?

La voilà qui fixe un point fantôme sur le plan.

L'air un peu philosophe.

Olivia : lorsque ma soeur allait mourir, je priais le Seigneur que roy tombe amoureux de ma soeur, en lâchant un petit rire. c'était bête !

Moi : sûrement ils étaient dans le plan de Dieu , sauf qu'ils n'avaient pas eu la révélation et ta prière a fait surgir la révélation.

Olivia : tu crois ?

Moi : penses-tu que Dieu est limité ?

Olivia : elle bouge la tête négativement. Non.

Moi : moi non plus. Je ferai la même prière. Un peu narquois, j'affiche une tête digne de méfiance.

Olivia : c'est quoi cette tête ?

Moi : une tête de quelqu'un qui est très content d'avoir partagé ce Noël avec vous, au revoir et merci.

la prière ?, Une prière qui a fini par animer deux coeurs d'un même sentiment.

Peut-être qu'ils étaient faits l'un pour l'autre ou....j'en sais rien.

Mais la prière demeure une arme redoutable.







































































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Tanri Seni Korusun
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