Chapter Ten

Pdv Gordon








































Je m'accroupis, la tête dans les mains, accablé par le poids de ce qui est fait, de ce qui ne peut plus être défait. Soudain, je relève la tête et vois Olivia s'écrouler.

Je me rue vers elle. Mon doigt se pose devant ses narines ; sa respiration est faible, à peine perceptible, et une vague d'inquiétude me submerge.

... : Gordon, la voix haletante, un peu étranglée par la surprise.  Il était là, enfin,  mais son regard, avant même qu’il ne puisse achever sa phrase, se fige sur Olivia.   Olivia ?!, s’échappe de ses lèvres, un mélange d’étonnement et d’inquiétude.

Moi, mon ton est sec, direct,  l’urgence remarquable dans ma voix. Elle s’est écroulée. Sa respiration est faible. 

le mec qui m'avait parlé tout à l'heure dans le couloir s'empresse de l'acheminer à l'hôpital.

Olivia est entre les mains du personnel médical.  Moi, je reste là, perdu, désemparé.

Qu’ai-je fait ? Pourquoi suis-je ici ?  L’endroit, le moment, tout est flou, un chaos de pensées qui s’entremêlent dans mon esprit.

... : une main se pose sur mon épaule, une présence douce et rassurante. Je me retourne, et vois ma mère.  Sa voix, lorsqu’elle prononce mon nom, est empreinte d’une émotion contenue.  Gordon , dit-elle.

Moi, la surprise, mêlée à un soulagement intense,  me coupe le souffle.  Un simple mot, un murmure à peine audible :  Maman ? 

Ma mère, Ses bras m’enserrent dans une étreinte chaleureuse et protectrice. Sa voix, tremblante d’émotion,  est un murmure de gratitude et de soulagement. : Dieu a entendu nos prières. 

Non, ses prières.  Moi, je n’ai rien demandé à ce Dieu.  Rien à lui dire, contrairement à Meredith, qui déverse ses confidences, ses demandes de pardon, à chaque occasion.

Elle intercède pour moi, auprès de cette divinité en laquelle je ne crois plus depuis des années. 

Elle oublie pourtant que je suis libre, libre de choisir mon chemin, libre de croire ou non.  Mon choix est fait, et il date de longtemps.

Ma mère, ses yeux pétillent de joie, un large sourire illuminant son visage.  Elle gesticule légèrement, les mains jointes puis séparées comme pour mieux exprimer son enthousiasme. Sa voix, vibrante et pleine de chaleur,  déborde d’une joie communicative.  Nous avons enfin trouvé un donneur pour toi !, s’exclame-t-elle, le ton léger et plein d’optimisme.

Je ne comprends pas ses larmes.  Des poumons qui ne me donneront que cinq ans de répit, cinq ans avant de recommencer la même quête désespérée d’un autre donneur…C’est le cycle infernal de cette maladie, une condamnation à mort différée.

Des poumons fragiles,  une survie à crédit,  cinq ans, puis cinq autres, et ainsi de suite.  Je suis las de cette existence,  de cette parodie de vie.  Il faut choisir :  la fin, ou la mort.

Moi, je la prends dans mes bras,  ma voix rassurante.  Mes gestes sont lents et délicats, cherchant à la réconforter.  Maman, pas la peine de pleurer. 

Ma mère, elle se redresse, essuyant ses larmes d’un geste vif.  Son corps est tendu par l’émotion, mais elle tente de reprendre le contrôle. Sa voix, encore tremblante,  cherche à retrouver sa force.  Tu as raison, on doit plutôt remercier le Seigneur.

Moi, je réponds avec une certaine résignation, les épaules légèrement voûtées. Si tu y tiens, fais-le. 

Ma mère, elle se redresse complètement, une détermination nouvelle dans son regard. Je vais prier dans ta chambre. 

J'aperçois une infirmière, elle émerge des urgences. Je m’approche, l’angoisse serrant ma gorge, pour lui demander des nouvelles d’Olivia.  J'espère pour qu’elle tienne bon.

Notre vie est un fil suspendu au prochain don d’organes, une existence précaire,  comme celle de poissons hors de l’eau.

Eux au moins peuvent survivre dans leur élément ; nous, sur cette terre ferme, ou même immergés,  la mort nous guette, inexorable.

Moi, l'inquiétude me noue la gorge. Je m’approche de l’infirmière, ma voix à peine plus qu’un souffle. Comment va Olivia ?, Je sens mon cœur tambouriner contre mes côtes.

Elle, l’infirmière a le visage marqué par la fatigue et une profonde compassion.  Elle parle lentement, avec une gravité mesurée,  comme si chaque mot était pesé. Ses mains restent immobiles,  ses mouvements réduits au minimum, reflétant la tristesse de l’annonce à venir. Elle est très faible. Nous essayons d’évacuer le liquide et le mucus de ses poumons. Une greffe serait nécessaire, mais elle est très bas sur la liste d’attente…Ses chances s’amenuisent.

Une voix intérieure, impérieuse, me somme de lui donner mes poumons, ceux que je dois recevoir.  Et si je le faisais ?  Ma mort serait sans importance, mais ma mère ?  Unique enfant, elle a tout sacrifié pour me sauver… et moi,  ingrat, je donnerais ce don précieux à Olivia, comme si de rien n’était ?  Pourtant…Olivia a plus besoin de vivre que moi.

Je peux tenir encore un peu, attendre une autre greffe, ou mourir paisiblement. La douleur de ma mère, de Roxanne…sera immense.

Mais un jour, nous nous retrouverons, dans une autre vie, une vie où je ne serai plus maladif.

Moi, je parle avec une fermeté nouvelle, une détermination qui surprend même moi-même.  Mon regard est fixe, résolu. Ne vous inquiétez pas, je vais vous fournir des poumons. Je vous le promets. Accordez-moi juste quelques instants.

Elle, l’infirmière me regarde, incrédule au début, puis un espoir immense se lit dans ses yeux. Elle hoche la tête lentement, un soulagement immense se lisant sur son visage. Du temps…? D’accord. C’est notre seul espoir.

Une autre infirmière s’approche, l’inquiétude peinte sur son visage.  Appelons-la « l’autre ».  L’état d’Olivia est critique, je le sens, même si l’infirmière ne le dit pas.

  Je ne veux pas la perdre, il est trop tôt.  Ironie cruelle : moi qui aspire à la mort, c’est elle qui la frôle. 

Pourquoi ce renversement constant des désirs ?  Olivia, pleine de foi, est menacée, tandis que moi, qui attends la fin avec impatience, je suis encore là.

L’autre, sa voix est tendue,  l’inquiétude palpable dans ses mots. Elle se tourne vers l’infirmière principale, son attitude exprimant une profonde frustration.  Les numéros des parents d’Olivia sont injoignables, et sa sœur ne répond pas. 

Elle, l’infirmière principale manifeste son impatience par un léger haussement d’épaules et un froncement de sourcils.  Son ton est sec,  la fatigue et la pression se faisant sentir.  Comment ça ? Vous n’avez réussi à joindre personne ?, son impatience est palpable.

Je les quitte,  la décision prise.  Dans ma chambre, j’attendrai ma mère pour lui parler de mon choix, de ce don que je veux faire à Olivia.

La convaincre sera difficile, je le sais, mais je ferai tout pour obtenir son accord.  J’éprouve un besoin impérieux d’aider Olivia, même si nous n’avons jamais été amies, ni même un couple,  simplement deux inconnus au départ… et maintenant, cette personne a besoin de moi.

Moi, je regarde ma mère,  l’inquiétude dans le regard.  Ma voix est calme, mais ferme. Maman, qu’en penses-tu ? J’ai décidé de donner mes poumons à Olivia. mes épaules sont légèrement voûtées, trahissant mon anxiété.

Ma mère, son visage est une expression de douleur et d'incrédulité.  ses yeux sont larmoyants, son expression figée par le choc. ses mains sont serrées, crispées par l'émotion. Elle parle avec lenteur, chaque syllabe chargée d'une profonde tristesse. Gordon, ce sont tes poumons.  Ils sont pour toi. 

Moi, je hoche la tête, comprenant sa réaction.   Je sais. mon attitude est calme, presque résignée.

Ma mère, la douleur se lit sur son visage.  Elle parle avec émotion, la voix légèrement tremblante.  Et tu sais combien il est difficile d’obtenir des poumons ? J’ai tout donné mon temps, mon argent, mon énergie…

Moi, je soupire,  un poids sur ma poitrine.  Je cite les écritures. Je sais…Mais dans l’évangile selon Marc, chapitre 8, verset 35, il est écrit :  "Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera." 

Un étonnement profond m’envahit.  D’où me viennent ces mots, ce verset biblique ?  Je suis stupéfait.

Jamais je n’aurais pensé prononcer de telles paroles. 

C’est comme si elles étaient prêtes, posées sur mes lèvres, ou comme si une autre voix s’était emparée de moi.

Moi, je prends ses mains, ma voix apaisée et ferme. Maman, ne t’inquiète pas pour moi. mes gestes sont lents et délicats, cherchant à la rassurer.

Ma mère, elle tente de retenir ses larmes, son corps tremblant.  : Comment ne pas m’inquiéter ? Tu es mon unique enfant !, sa voix est brisée par l’émotion.

Moi, je la prends dans mes bras, la serrant contre moi. : Sèche tes larmes.  Et puis, mes poumons ne sont pas encore totalement obstrués. 

Ma mère, elle se détache légèrement, sa voix empreinte de désespoir.  : Je sais, mais tôt ou tard, tu auras besoin de nouveaux poumons. 

Moi, je la regarde droit dans les yeux, insistant. : Regarde-moi, maman. 

Ma mère, elle refuse, cachant son visage dans ses mains. : Non ! C’est hors de question !, son ton est catégorique.

Moi, je soupire, la douleur me serrant la poitrine. : Meredith, même si tu ne veux pas me regarder, je veux que tu saches que je suis plus heureux de mourir avec le Christ que de vivre sans lui. 

Meredith, les larmes coulent sur son visage : Dieu ne…, elle commence, la voix étranglée par l’émotion.

Moi, la conviction rayonne dans mon regard,  ma voix est calme, presque assurée, malgré la gravité de la situation.  Mon corps est détendu,  une sérénité inattendue se dégage de ma posture :  Il ne m’abandonnera pas. 

Meredith, elle s’effondre dans mes bras, sanglotant :  Je ne sais pas quoi faire…

Moi, je la serre fort contre moi :   Permlets-moi d’obéir à l’ordre que j’ai reçu. 

Meredith, elle lève la tête, les yeux rouges et gonflés de larmes. sa voix est à peine audible : D’accord. 

Moi, je la serre encore plus fort :  Je t’aime. 

L’émotion retombée, nous allons trouver le docteur Matt.  Il est surpris, voire incrédule,  d’apprendre que cette décision émane de moi.  Je l’ignore moi-même.

Ils m’ont toujours considéré comme égoïste, et c’est vrai.  Mais là… c’est comme si une force extérieure dictait mes actes,  comme si une autre voix parlait à ma place.

Je suis un instrument,  un pantin manipulé par une puissance supérieure.  Je me sens utilisé,  instrumentalisé… c’est....weird very weird.

Meredith, sa voix est douce,  un mélange de soulagement et d'inquiétude persiste.  Elle s'éloigne, un léger tremblement dans ses mouvements :  Bon, Gordon, je reviens. 

Moi, je réponds simplement, ma voix calme,  mon regard fixé sur un point iéterminé :  C’est bon. 

Errant dans la salle d’attente, je croise l’homme qui m’avait adressé la parole quelques heures plus tôt.

Je m’approche, irrésistiblement attiré, comme si lui seul détenait la clé d’une énigme. Pourquoi cette confusion, cette incapacité à comprendre ?  Tout devrait être plus clair, plus limpide, pour que je puisse enfin saisir le sens de tout cela sans me torturer l’esprit.

Moi, je le regarde droit dans les yeux, ma voix est calme mais déterminée : J’aimerais savoir votre nom.  Vous qui avez tant parlé de ma vie…

Lui, il répond avec une pointe d’ironie,  un léger sourire narquois sur les lèvres :  Enfin un peu de politesse. »

Moi, j’ignore son jeu,  mon ton reste neutre : Si tu  le dis…comment est ton prénom ?

Lui, il me fixe, son regard perçant.  Sa réponse est prudente,  mesurée :  Et qu’est-ce que tu comptes faire avec mon prénom ? 

Je le fixe,  désemparé.  Les mots me manquent,  même les insultes.  Le simple fait de prononcer son nom semble poser problème,  comme s’il s’agissait d’un piège.

  Je ne jouerai pas son jeu,  je ne lui donnerai pas ce qu’il veut, même s’il tente de créer d’autres situations, d’autres pièges.

Lui, d’une voix calme et posée, chaque : Chaque parole blessante que tu prononces attire une réponse similaire. C’est une loi immuable, Il incline légèrement la tête, m'observant avec attention.

Moi, hésitant : Un simple pardon suffirait-il ?

Lui, avec douceur, mais une fermeté sous-jacente :  Gordon, si tu souhaites te réconcilier avec le Seigneur Jésus, une profonde transformation s’impose, notamment dans tes relations avec autrui, Ses mains reposent paisiblement sur ses genoux, son regard demeure posé et bienveillant.

Moi, la voix plus forte :  Et si je refuse ce changement ?, je relève la tête, le regard défiance.

Lui, il soupire légèrement, une expression de compassion traversant son visage : Tu n’es pas obligé de m’écouter, dit-il avant de souffler un peu. Sache qu’il n’y a pas meilleur ami, guérisseur, ni meilleure compagnie que Lui, et je sens que tu as profondément besoin de lui, même si tu ne veux pas l’admettre, Il effectue un léger mouvement de la main, comme pour souligner l’importance de ses paroles.

Moi, avec une pointe de désespoir : Tu sais que cette personne a été cruelle envers moi. Parfois, je me dis que l’enfer n’est pas si mal, je me recroqueville légèrement sur ma chaise, le regard vide.

Lui, d'un ton ferme, sans aucune concession : Tu ne trouveras pas refuge dans cet endroit, son expression reste impassible, mais sa voix porte une conviction inébranlable.

Moi, avec un ton résigné : Si tu le dis… Mais quelle est la réponse à ma question initiale ?, je me  redresse légèrement

Lui, avec une légère inclinaison de la tête : Roy Demrey, Canadien d’origine, étudiant en médecine, Son expression est neutre, il attend ma réaction.

Moi, avec indignation :  Je n’ai pas à me présenter. Dieu a exposé toute ma vie devant vous sans même mon consentement .

Lui, un rire sonore, mais contrôlé, qui ne manque pas de bienveillance : Dieu n’a pas besoin de ton consentement, Gordon, il sourit légèrement,  un sourire compréhensif.

Moi, avec un ton accusateur :  Il agit donc sans me consulter ?

Lui, avec calme : Naturellement. Il connaît ce qui est le mieux pour toi. Cependant, je dois avouer mon ignorance quant à tes origines, Il m'observe avec une patience infinie.

Moi, avec une certaine fierté :  Je suis né au Québec, ma mère aussi, mais je n’y ai pas passé ma jeunesse. Je suis Canadien de naissance et d’origine, je me tiens droit, la tête haute.

Lui, sans hésitation : Mensonge, son expression demeure sereine, mais son regard est perçant.

Moi, avec insistance : Mais c’est la vérité !, j'insiste avec force.

Lui, posant une question simple et directe : Et ton père?, son regard est intense.

Moi : Je ne le connais pas.

Lui, d’un ton grave : L’Esprit me souffle que tu mens, Il se tait, m'observant avec une profonde compassion.

L’incrédulité me saisit.  Comment cet homme peut-il prétendre connaître mon enfance, ses détails les plus singuliers, avec une familiarité déconcertante, une originalité presque surnaturelle, et ce, sans même m’avoir posé la moindre question ?  L’Esprit, dit-il ?  Est-il constamment présent en lui, un parasite insidieux ?  Je me sens observé, disséqué, réduit à une marionnette dont il tire les ficelles, un programme dont il détient le code source, un accès illimité à ma vie, à mon être même.  Est-ce encore ma vie que je vis, ou suis-je devenu un simple jouet, un objet de sa manipulation omnipotente ?.

Moi : Mon géniteur ?, c'est un américain. ma phrase est lâchée avec une sorte de lassitude, presque un soupir.  mon ton est plat, dépourvu d'émotion, voire légèrement cynique.  Il n'y a pas d'intonation particulière, pas d'accentuation sur un mot en particulier. C'est une simple constatation, froide et détachée.

Lui, jetant un coup d’œil furtif à son téléphone, un rictus amer sur les lèvres :  La haine, c’est la destruction. Elle t’éloigne de Dieu. La Bible dit : « Si vous ne pardonnez pas aux autres leurs péchés, votre Père céleste ne vous pardonnera pas non plus. »

Moi : Facile à dire, quand on n’a pas vécu la même chose. ma phrase est dite avec un ton sec, presque sarcastique.  L'accent est mis sur "facile" et "même", soulignant l'ironie et le ressentiment.  Il y a une pointe de mépris dans ma voix, une implication claire que l'interlocuteur ne comprend pas la situation.

Lui, un léger rire, presque cynique :  Tu connais ma vie ?  Laisse-moi te faire un résumé express. Mes parents se disputaient sans cesse, devant moi et mes frères. Mon père insultait ma mère avec une violence inouïe.  Ma mère, elle, s’en fichait.  Il arrivait même que je la surprenne, en rentrant de l’école, en plein adultère.

Moi,  un léger sourire narquois se dessine sur ses lèvres, un sourire qui ne touche pas les yeux, mais qui souligne le sarcasme de la remarque Quelle famille de rêve !, ma phrase est prononcée avec un ton mordant, presque sarcastique.  L'ironie est palpable, le mot "rêve" est chargé d'amertume et de cynisme.  Il n'y a aucune admiration dans  ma voix, seulement une pointe de moquerie et de dérision.

Lui : Un désastre. Plus tard, devenu chrétien, je faisais les mêmes prières que toi : que mes parents ne divorcent pas, que ma mère change…,Il dit cela d'un ton grave, presque las.  Il y a une certaine mélancolie dans sa voix, une pointe de regret.  Le mot "désastre" est prononcé avec une conviction silencieuse, sans dramatisation excessive.  La description de ses prières est simple, presque détachée, comme s'il relatait des faits objectifs plutôt que des émotions personnelles.

Moi : Je suppose que ça n’a pas marché ?, ma question est posée avec un ton calme, presque compatissant, mais aussi avec une pointe d'ironie contenue.  L'intonation monte légèrement à la fin, suggérant une certaine attente, une confirmation silencieuse d'une triste réalité.

Lui, un haussement d’épaules résigné : Non.  Mais ça ne m’a pas poussé à haïr mon père ou ma mère.  Au contraire, ça m’a rapproché du Christ.  En conclusion crois pas être le plus malheureux.

Moi : Je ne me suis jamais considéré comme tel.

Lui, un regard pénétrant : Ton attitude dit le contraire. Bon, je dois y aller.  Contrairement à toi, je prends mes études très au sérieux.

Moi, avec lassitude : Moi aussi.

Lui, avec une pointe de condescendance : Dieu te voit quand tu mens.


Comme si je ne le savais pas, il part, je rentre dans ma chambre, me pose sur le lit et j'essaie de m'en dormir mais je n' y arrive pas, je suis trop préoccupé par l'état d'Olivia.







































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Tanri Seni Korusun
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