Chapter sixteen
Point de vue d'Olivia
Depuis la discussion avec gordon, on s'est plus reparlé.
Nous ne sommes pas répartis sur des nouvelles bases.
La situation que je traverse actuellement avec ma famille ne me le permet pas.
Je voudrais continuer de lui parler du Christ sauf que mes problèmes envahissent considérablement ma vie.
Ma mère me tend une boisson, un Rainbow drink.
Ma boisson du moment. Je n'ai pas l'envie, cependant.
Ma mère : tiens .
Moi : je n'ai pas soif .
Ma mère : elle s'assied à mes côtés ce n'est pas en ayant cette attitude que tu pourras aider ta sœur à aller mieux.
Moi : maman, Sara s'en fou de ce que je peux faire pour l'aider à aller mieux.
Ma mère : non ma chérie, sara a besoin de tout notre soutien et je suis convaincue que si elle s'en remet, elle ne sera pas ravie de voir sa petite sœur dans cet état .
La croire est au delà de ma force. Mon cerveau réfute cette hypothèse.
Mon cœur saigne à en arrêter les battements, il a abondamment enduré toutes les illusions.
Il est temps pour moi d'arrêter cette hémorragie interne.
Je me vide à grand échelle de mon sang, la maintient tête.
Impossible de passer outre. Croire en elle, en sa beauté c'est l'épine coincée dans mon index.
Lâcher prise est bien ce que je compte faire.
Moi : maman, si Sara tenait à moi pourquoi fournit-elle quasiment aucun effort pour vivre ?.
Ma mère : elle maquille la vérité qu'est-ce qui te le fait croire ? Ta sœur...
Moi : les mensonges et Illusions j'en ai que faire s'il te plaît, toi et papa savez très bien que nous sommes au stade où le motif qui retient un malade à l'hôpital c'est sa volonté de vouloir vivre cependant Sara n'a aucune .
Ma mère : elle est désorientée je suis perplexe, au début c'était ta santé qui m'inquiétait le plus...maintenant c'est celle de ta sœur et à la différence elle me laisse croire qu'elle n'a pas besoin de nous finit-elle d'une voix cassée.
Moi : en tant que fille je la réconforte maman, ça va aller.
Ma mère : si ça pouvait être vrai , les médecins ne peuvent plus rien pour elle, si ce n'est qu'attendre qu'elle réagisse .
Moi : je sais tout ça...le coma artificiel est...oublie
Ma mère : je suis désolée...j'ai échoué en tant que mère pour sara et toi finit-elle en larmes.
Moi : non maman, tu n'as pas échoué.
Ma mère : mais pourquoi Sara veut-elle mourir ? .
Moi : ne dis pas ça .
Ma mère : Olivia, c'est la vérité j'essaie de savoir où tout a dérapé mais je ne trouve pas
Je la prête main-forte. Cela ne changera rien que nous nous lamentions.
Gardons la tête bien froide. Papa se joint à nous.
Sa mine affligée n'est pas inaperçue. Je vague dans ma chambre.
Ils doivent s'entretenir pour la suite. Quant-à moi , mes essais d'appel ont tous échoué, Roy est difficile à joindre.
S'il parle à sara, elle reviendra en elle. C'est la seule personne qui compte à ses yeux.
Nous, les autres, valons pour du beurre.
Ma mère : elle fait éruption dans ma chambre tu essaies de joindre quelqu'un ?.
Moi : abattue t'as tapé juste.
Ma mère : ton père et moi partons en réunion avec d'autres médecins prendre une décision pour Sara .
Moi : d'accord.
Je descends avant de partir mon père me serre très fort dans ses bras en me disant qu'il m'aime et que je n'ai pas intérêt de l'oublier.
Je suis seule à la maison. Seule avec mes pensées les plus sinistres.
Elles me plongent au fond de mes soucis.
C'est à peine que je réalise que je pleure.
Moi : j'efface les traces de celles-ci ça va aller, aie confiance.
Je me répète cette phrase pourtant tout en moi ne sait que faire d'elle.
Pourquoi ? Seigneur ! Je m'encourage sans y croire.
Des voix dans ma tête me hurlent que ma sœur va mourir, qu'elle ne m'a jamais porté dans son cœur, que c'est son choix de mourir, Dieu ne peut rien y faire.
" Tu oses t'appeler servante de Dieu , tu essaies de ramener des âmes sans succès, la preuve est sous tes yeux. Regarde Gordon , Sara, des âmes vouées à la perdition."
" Tu dis qu'il faut pardonner, pourtant tu ne l'as pas fait avec Roxanne."
" Quel genre d'enfant de Dieu es-tu ! ..." Ces pensées me viennent dans un ordre dispersé."
Je n'en peux plus. Je ne cesse de les écouter.
Mon téléphone sonne, je m'empresse de décrocher.
[ Moi : Qui est-ce ?
La personne : je n'étais pas au courant que tu pouvais m'oublier facilement.
Moi : je reconnais la voix désolée , Roxanne...
Roxanne : sans soucis ; toi , ça va ?.
Moi : absolument pas .
Roxanne : j'arrive .
Moi : ne te dérange pas .
Roxanne : ça ne me dérange pas , rappelle-moi simplement l'adresse, le temps que je me mets en route.
Moi : d'accord, je te l'envoie tout de suite.
Roxanne : sois forte.
Moi : Merci finis-je avant de raccrocher ]
La scène recommence dans ma tête de plus belle et cette fois-ci.
J'en pleure. C'est atroce. Une véritable torture.
Mon écran m'indique l'appel de Roy. Je réponds immédiatement.
📞
[ Moi : mes esprits me reviennent Roy , c'est bien toi ?.
Roy : des bruits se font entendre à ses côtés oui , je t'écoute .
Moi : s'il te plaît , accompagne-moi aujourd'hui voir Sara .
Roy : je ne peux pas .
Moi : même demain.
Roy : encore moins
Moi : s'il te plaît Roy, fais-le pour moi .
Roy : Olivia... écoute... ce n'est pas que je veux pas mais je peux pas .
Moi : Je sais que tu n'apprecies pas ma sœur mais là c'est une urgence , Roy .
Roy : attends
Moi : je me remets à pleurer Roy, je t'en prie s'il te plaît pour l'amour de Dieu...par piété, même pour le peu d'estime que tu as à l'égard de ma sœur...
Roy : stop je t'ai demandé d'attendre il s'adresse à quelqu'un d'autre après.
Moi : merci, Roy je sais que ce n'est pas ta sœur, que tu n'apprécies pas ma sœur, non plus tu ne l'aime pas; cependant elle risque de mourir bon je suis la seule à être blâmée et en souffrir vu que c'est ma soeur.
Roy : je ne peux pas t'aider parce que je suis à St-Ignace chez ma mère , aussi je suis entouré de ses gosses que je dois surveiller. Elle et son amant se sont barrés pour une semaine loin de la maison.
* Saint-Ignace
Moi : l'espoir me quitte je suis fichue .
Roy : qu'est-ce qu'elle a , ta sœur ?.
Moi : je lui explique de façon sentimentale pour qu'il change de position elle refuse de se battre pour rester en vie, ne peux-tu pas te déplacer ?.
Roy : je pense que tu n'ignores pas la distance de là où je suis à là où tu es , pas grave . J'aimerais bien rentrer voir ta sœur , c'est contre ma volonté que je surveille six gosses de moins de dix ans .
502,24 km de distance entre Michigan et la ville de Toronto. Le trajet par route est de 645,82 km.
Moi : Roy s'il te plaît, fais-le même pour moi .
Roy : au bout du file il s'adresse à un enfant puis il me revient Olivia, je ne suis pas en mesure de laisser ces gosses seuls. Ils ont presque chacun un père qui m'enverra sûrement derrière les barreaux d'ailleurs je suis censé les surveiller.
Moi : tu étais mon dernier espoir et maintenant je suis à bout !
Roy : il est écrit dans le livre de Jérémie 17 , 5 < ainsi parle l'Éternel : maudit soit l'homme qui se confie en l'homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son coeur de l'Éternel > , ma très chère Olivia , il n'est pas trop tard pour que tu te confies au Créateur .
Moi : même si des voix me disent déjà qu'elle est morte ?
Roy : peu importe l'apparence que le diable prend pour t'effrayer, n'oublie pas qui tu es, un enfant de Dieu. Seul le Seigneur peut te parler .
Moi : Amen !.
Roy : je dois te laisser avant de raccrocher je tiens à te dire que je doute fortement que dans mon cœur , il y ait une place pour la haine. Je ne déteste pas ta sœur par contre je n'éprouve pas le même amour qu'elle ressent pour moi, d'accord ?.
Moi : d'accord ]
Je m'agenouille pour prier. Dieu, aide-moi à demeurer dans la foi.
C'est le sujet de ma prière. Je ne demande pas miséricorde pour ma sœur, la foi en premier.
Une paix règne en moi dès à présent.
Roxanne arrive en compagnie de Gordon.
Elle n'a fait que me dire que Dieu est fidèle.
Par son attitude, Gordon semble vouloir être ailleurs.
Il n'a pas envie d'être là.
Moi : si tu n'as pas envie de rester , pars.
Gordon : je ne comptais pas rester longtemps .
Moi : regagne la porte.
Gordon : c'est étrange que tu m'aies parlé de Dieu, puis tu te laisses abattre par une épreuve tout en sachant que tu peux demander au Seigneur de te donner la force finit-il en partant.
Roxanne : il ne voulait pas partir , c'était un prétexte pour que tu le chasses .
Moi : pour quelle raison ?.
Roxanne : depuis ce matin, il a une respiration spasmodique et bruyante de l'air prononcé d'expectoration de mucosités aussi accompagnée d'un mouvement convulsif du larynx et de la trachée-artère, sa mère ne le sait pas...il a joué au mec qui va bien avant que sa mère se rende au travail et nous à l'école .
*Brefons c'est une toux grasse aussi appelée toux humide .
Moi : je compatis je n'étais pas au courant...
Roxanne : je lui en parlerai, et ta soeur ?
Je lui ai parlé de son état actuel, des voix que j'entendais et de la conversation avec Roy.
Roxanne : Dieu prend soin de nous non parce que nous sommes chrétiens ou païens mais parce qu'il nous aime .
Moi : tu as raison. Lorsque je vivais sans Christ, il prenait soin de moi .
Roxanne : pas seulement de toi mais de toute l'humanité. Figure-toi le nombre de personnes qui vivent sans lui cependant lui ne cesse d'en prendre soin .
Moi : son amour demeure, penses-tu que ma sœur va survivre et pourra-t-elle accepter Christ dans sa vie ?.
Roxanne : je suis ni prophète ni quelqu'un que Dieu utilise puissamment ; nonobstant cela je crois en la puissance de Dieu qui agit au delà de nos incapacités même de ce que nous pouvons imaginer.
Moi : Amen ! .
Roxanne : quant-à la conversion de ta sœur, si tu n'arrives pas à l'aider , Dieu peut utiliser quelqu'un d'autre.
Moi : et si cette personne n'a pas envie ?.
Roxanne : j'ai oublié ce passage qui parle que c'est Dieu mets le zèle...le vouloir....bref....prie que Dieu utilise cette personne.
Moi : Philippiens 2, 13 : < car c'est Dieu qui produit en nous le vouloir et le faire selon son bon plaisir. >
Roxanne : ma mémoire est courte, sûrement c'est le bon verset.
Moi : merci beaucoup Roxanne et je suis encore désolée pour l'autre fois .
Roxanne : arrête de t'en vouloir. Jésus après que ses disciples l'ont abandonné tout seul, il leur a pardonné et à combien plus forte raison moi pécheresse ne le ferais-je pas ?.
Moi : merci.
Roxanne : j'aimerais rester toutefois je dois m'occuper de mon autre pote .
Moi : présente-lui mes excuses .
Roxanne : d'accord, prends soin de toi.
Moi : attends, prions d'abord.
Après avoir prié avec Roxanne, je l'accompagne à la porte.
Ensuite je me mets à prier pour Roy et Sara.
Je prie que Dieu aide roy à aider sara...je prie pendant un long moment même après le retour de mes parents.
Moi : Amen !.
Ma mère : Amen, penses-tu vraiment que Dieu peut utiliser ce garçon ?.
Moi : rien n'est impossible à Dieu .
Ma mère : notre dernier espoir c'est lui .
Moi : non Dieu reste la solution, il peut utiliser n'importe qui pour agir .
Ma mère : parle moi un peu de ce Dieu .
Moi : c'est une première tu n'as jamais voulu entendre parler de lui .
Ma mère : ma première fille est dans un état risqué et l'unique en qui je dois compter à présent c'est Dieu .
Moi : Amen !
Je lui parle de Dieu, Jésus et du Saint-Esprit.
Ça paraît fou pour quelqu'un qui ne s'est jamais intéressé à Dieu.
Elle verse des larmes en m'écoutant lire la Bible.
Ma mère est médecin , pour elle , tout ce que raconte la Bible est folie et absurdité.
Je me souviens soudain d'un passage biblique, dans la première lettre aux corinthiens, chapitre premier, il est écrit au vingt-cinquième verset : < car la folie de Dieu est plus sage que les hommes et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes > .
La folie de Dieu ! Considérez la bible comme folie, comme imaginée mais sachez selon ce qu'il est écrit toujours dans la première lettre aux Corinthiens chapitre premier au vingt-septième verset : < Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages. Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes. >
Ma mère : me prêtes-tu ta Bible ?
Moi : aucun problème.
Ma mère : merci .
Point de vue de Gordon
Nous sommes arrivés à la maison, je me suis dirigé tout droit aux gogues pour projeter par la bouche de la mucosité de mes voies respiratoires .
Je sors de la pièce. Roxanne me fixe.
Je m'allonge.
Moi : ne me dis pas que tu commences à tomber amoureuse de moi .
Roxanne : ah qu'est-ce qui te le fais croire ?.
Moi : arrêter de me fixer comme si j'allais mourir demain...il me reste deux années.
Roxanne : elle s'empresse de poser sa main sur ma bouche ne dis pas ça .
Moi : je retiens sa main je viens de cracher .
Roxanne : pousse-toi elle se faufile pour se créer une place à mes côtés
Moi : je suis là pour me reposer.
Roxanne : d'accord, alors puis-je chanter pour que tu dormes ?.
Moi : j'ai l'air de ressembler à un gosse qui aime écouter des berceuses avant qu'il dorme ?.
Roxanne : non mais à quelqu'un qui aime écouter sa pote chanter .
Moi : je t'ai déjà entendu chanter et c'était plus qu'horrible .
Roxanne : je me suis améliorée.
Moi : Roxanne, épargne-moi ta voix destructive de tympans.
Sans m'écouter davantage, elle se met à chanter Brefons sa voix était moins horrible qu'avant .
Roxanne : c'était comment ?.
Moi : plus horrible qu'avant .
Roxanne : hum .
Moi : moins mauvaise qu'avant.
Roxanne : merci, le titre de la chanson est "je reviens au cœur de la louange "
Moi : je souhaite te mettre dehors , vois-tu je désire dormir .
Elle m'embarrasse au front puis elle sort.
le manque de foi qu'éprouve Olivia face à cette situation.
J'atteste que ce n'est pas facile de maintenir la foi lorsque la situation que nous traversons chavire au delà de nos forces; même lorsque l'apparence de ces choses semble toujours tourner au cauchemar.
Oui c'est dure de maintenir la foi. Si Dieu existe, alors accrochez votre foi en lui ou demandez - lui de vous aider à garder espoir.
Pourquoi pas de vous fortifier au passage ? .
Honnêtement, dans le passé, je n'avais pas fait des telles prières. Je m'étais focalisé sur mes demandes basées sur mes inquiétudes et mes envies.
Il arrive pendant des moments difficiles auxquels nous pouvons être confrontés d'entendre des voix dans nos têtes.
Je n'ai pas encore expérimenté cela. Pourtant c'est une réalité qui s'est déjà produit dans la vie d'au moins une personne.
ces voix ?, Je pense pas qu'elles fortifient plutôt elles peuvent vous dire : < you'll never measure up or you are not enough >
Cela ne m'a pas surpris de constater à nouveau malgré la manière dont Olivia a traité Roxanne.
Cette dernière lui apporte encore une fois de plus son soutien.
< avant tout, ayez les uns pour les autres une ardente charité, car la charité couvre une multitude de péchés.> Amen ?
1Pierre 4 : 8
Après ce discours, je me sens mitigé entre retrouver foi en Dieu ou continuer de pas croire. Je m'en dors.
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Tanri Seni Korosun
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