Chapter nineteen
Diner en compagnie de ma mère était une folle idée.
Je ne peux pas manger tranquillement sans qu'elle sortent des phrases comme “tu as maintenant dix-huit ans” ou “tu as grandi” Quelle gênance pour moi ! J'auditionne le fait qu'elle est émue de m'avoir vu grandir, mais qu'est-ce que moi j'ai à y répondre ? Rien du tout.
Moi : de mon air excédé Meredith, bonne soirée je commence à avoir sommeil.
Meredith : déjà ?.
Moi : oui mais avant je dois prendre mes médocs.
C'était la phrase de trop que je n'aurai pas dû sortir de ma bouche.
Une image lucteuse se dessine sur son visage.
Ses lèvres se sont étirées vers le bas , elles forment un sourire renversé.
Un coup sur la pointure. C'est ce que je ressens en la voyant ainsi.
Moi : c'est bon, un jour ou l'autre je finirai par mourir.
Meredith : je ne veux pas que tu meurs avant moi .
Moi : je prends un air réfléchis ce n'est pas à moi d'en décider, non plus à toi.
Meredith : durant cette journée, j'ai contacté plusieurs centres pour des nouveaux poumons mais rien dit-elle posant sa main sur la table j'ignore toujours ce que le Seigneur veut m'apprendre, je n'ai qu'un fils, ma seule famille je ressens ses émois dans ma chair , à croire qu'ils sont partagés ; c'est ma mère nous sommes liés
Moi : arrête de mentir, Jésus fait partie de notre famille. L'Esprit de Dieu aussi et je dirai Dieu le père également. Meredith tu n'as pas que moi dis-je en me levant. Sois certaine que mon destin est entrain les puissantes mains du Seigneur.
Deux ans à vivre, pour les uns ce nombre est trop peu et insignifiant tandis que pour d'autres il représente beaucoup.
Pour moi ?, Je suis perplexe. Je ne crains pas la mort, ma santé me dérange certes, je suis habitué à affronter la mort.
Au quotidien, elle me guette, elle se faufile dans chacun de mes moments attendant le bon moment pour me capturer à l'aide de ses griffes.
Malchanceuse, est-elle, Jésus me sourit et m'épargne d'elle miraculeusement. Échappé belle !
Point de vue de Roxanne.
Gloire à Dieu, ke'yon est hors de danger.
Il a repris ses esprits, il n'y a pas longtemps.
Le compromis est que sa soeur me rejette la faute.
Elle ne m'admet pas dans la pièce où se trouve ke'yon.
Savoir qu'il est là à quelques mètres de moi rend mon désir de lui plus brûlant.
Le sentir près et à la fois loin est ce qui m'arrive.
C'est ineffable. Comment expliquer à mon coeur qu'il est là mais qu'il ne peut le voir, qu'il serait mieux qu'il se contente du fait qu'il est là à quelques mètres ? Le coeur a son propre language que la raison ignore.
Il est juste là. Et moi dans la salle d'attente faisant les cent pas.
Tim : me tapotant l'épaule mon frère t'attend.
Moi : va-t-il mieux , maintenant ?
Tim : va voir de toi-même il retourne ses talons et trace sa route.
Une énergie nouvelle est en moi. L'espoir.
Je hâte mes pas vers sa chambre sans me soucier de la façon dont il réagira. À l'intérieur je n'ose bouger.
Je suis aimantée à la porte. À son poignée.
Mon menton refuse de se lever pour que mon regard se pose sur ke'yon.
Qu'est-ce qui m'arrive ? Il n'y a pas très longtemps, ce que je voulais était de le voir.
Maintenant que j'en ai la possibilité, pourquoi je le fuis du regard? Le chercher du regard devait être ce que je fais.
Pas le contraire. La peur m'a assailli. Zut !
Ke'yon : Roxanne, tu refuses même de me regarder ?.
Moi : je le regarde favorablement bonsoir ! Ke'yon au contact de nos yeux, je baisse instantanément les miens.
Ke'yon : bonsoir ! Roxanne, peux-tu t'approcher parce que j'ai du mal à bien t'entendre ?.
Je m'exécute dans l'immédiat. Il ne dit rien , il ne fait que suivre mes mouvements de près.
Il me regarde entre deux yeux. Je ne suis plus qu'à quelques centimètres de lui.
Je ressens énormément beaucoup de peine de le voir ainsi à cause de notre rupture.
Ke'yon. Je me souviens de sa phrase : “si je souffre, tu souffres” ; quand il a mal ou se fait du mal , j'ai aussi mal.
Pourquoi ? J'ai manqué de verser une larme, heureusement.
Ke'yon : Roxanne, peux-tu me donner la bouteille d'eau sur la table ?
Moi : une seconde je lui tends la bouteille que j'ai ouverte tiens
Ke'yon : il ne la prend pas et il me regarde simplement j'ai du mal à tendre ma main .
Moi : je rapproche mon bras tiens.
Ke'yon : il prend une inspiration et respire avant de répondre la parole ma Roxanne, je n'arrive pas à lever ma main.
Moi : de ma main gauche , je saisis sa main droite et de mon autre main , la gauche j'achemine la bouteille à sa main voilà.
Ke'yon : je mourrai alors de soif .
Moi : pourquoi ?
Ke'yon : le docteur m'a interdit de faire des mouvements, donne-moi juste à boire si ça te pose aucun problème.
C'était inévitable. J'allais avoir un contact avec lui qui allait durer.
Moi : d'accord.
Je m'éloigne de quelques centimètres de lui.
Le temps pour moi de répondre ma respiration qui est saccadée.
J'ouvre la bouteille à nouveau. Je l'avance vers ses lèvres.
Ses yeux me suivent de très près. Au moment où je portais la bouteille à sa bouche, il observait mes mouvements de mains.
Au contact de ses lèvres pulpeuses rosis, ses yeux se sont transportés dans les miens.
À ce moment précis, nos yeux se disent à quel point nous nous sommes manqués.
J'arrive à voir dans ses yeux son amour noyant et lui, le mien.
De ce regard, ces mots non-dits ont pu s'exprimer.
Le message passait clairement. Le temps a ralenti sa course.
Il nous offre l'occasion de nous contempler.
Car ni lui ni moi ne songeons à dire un mot.
Le seul bruit qu'on entend à part ceux de nos cœurs, nos battements, c'est le bruit de l'eau qui traverse sa cavité buccale.
Sa gorge déglutit doucement.
Ke'yon : de sa main droite, il interrompt ce cycle c'est bon , merci il detourne son regard, je fais pareil
Moi : je t'en prie .
Ke'yon : il me fixe j'aime bien le haut que t'as porté, il te va à merveille son sourire charmant apparaît. Il disparaît aussi vite qu'il n'était apparu.
Moi : merci j'ai tenté de sourire moi aussi, le mien est fade. Il s'est donc effacé rapidement.
Ke'yon : peux-tu un peu ajuster mon oreiller ?.
Moi : d'accord dis-je avant de le faire comme ça ? Après l'avoir ajusté
Ke'yon : non .
Moi : le faisait à nouveau d'un autre sens comme ça ? Ou si je le mets comme ça ? , Ça te va ?.
Je ne reçois aucune réponse de sa part si ce n'est que son regard sur moi.
Je n'ignore pas la signification de ce regard d'ailleurs je le connais très bien.
Dieu est avec moi , je ne céderai pas. Courage Roxanne.
Moi : Ke'yon !.
Ke'yon : il sort de ses pensées tu me parlais ?.
Moi : oui, je te demandais si tu voulais que je l'ajuste comment ?.
Ke'yon : désolé, je m'étais laissé emporter par toi...sa voix se fit doux et attristée à la fin Ça fait longtemps que j'ai vu tes beaux yeux , ton magnifique sourire , tes belles lèvres...
Il meurt d'envie de moi. Je meurs d'envie de lui. Je résiste.
Moi : l'interrompant désolée, je dois rentrer. Il commence à se faire tard.
Voilà le moyen que j'avais trouvé de ne plus l'entendre me dire tout ces jolis mots bien pensés.
Ke'yon : dis-moi plutôt la vérité, que tu veux me fuir.
Il le sait. Il me connait. Pas besoin d'en dire plus.
Moi : Ke'yon...
Ke'yon. Son nom. C'était la seule chose que j'avais trouvé à lui dire.
Je manque de scrupules pour les mensonges.
Je ne sais quoi avancer comme raison. Deux coeurs qui s'aiment, c'est ce que nous sommes.
Simplement que l'un des coeurs , c'est-à-dire le mien se tourne vers Jésus.
Si tu pouvais faire comme moi, ke'yon. L'amour c'est Dieu.
Le grand amour qui nous comble, c'est lui.
Le nôtre est éphémère et impure. Nous sommes souillés au nom de notre amour, alors que Jésus nous a lavé au nom de son amour incomparable.
Ke'yon : j'ai bien passé de nombreux jours sans toi .
Moi : aucun mot daigne sortir...
Ke'yon : cela m'a conduit ici, à l'hôpital bon quelques jours de plus me conduiront à la tombe . C'est rien.
Moi : mes yeux ont voulu sortir de leur orbite, mon cœur rate un battement arrête de dire des bêtises il me manque peu pour que je finisse en sanglots
Ke'yon : ce que tu considères étant des bêtises, ces sont mes sentiments dit-il après une minute de silence Roxanne je n'ai pas choisi de t'aimer.
Il est sérieux. Il dit la vérité. Je suis accablée de tristesse.
Moi : je sais dis-je avec une pointe de chagrin dans la voix
Ke'yon : il devient irrité dans une agitation nerveuse qui s'augmente tu ne sais pas un fou rire sarcastique lui file entre les lèvres parce que si tu savais tu n'allais pas me quitter un beau jour à cause de l'autre-là.
Moi : un essai de raisonnement me saisit Ke'yon, je ne t'ai pas quitté à cause d'Olivia.
Ke'yon : de ses lèvres s'enfuit un rire jaune comme si je savais pas que c'est elle qui t'a lavé le cerveau. D'ailleurs maintenant tu es aux côtés du sadique.
Moi : tu racontes des bêtises !
Ke'yon : riant ROXANNE, ME PRENDS PAS POUR UN IDIOT ! il pète un câble.
Moi : je te prendrai jamais pour un idiot je lui parle d'une voix basse et tranquille l'appelant à s'apaiser
Ke'yon : c'est ça .
Moi : je ne t'ai ni quitté à cause d'Olivia ni pour Gordon, j'essaie simplement d'agir et de marcher dans la droiture selon le Seigneur.
Ke'yon : si je comprends bien c'est moi qui t'attire vers le diable, c'est bien ça ?
Mes yeux commencent à me piquer fortement.
Ke'yon ne me comprend pas. Il comprend tout de travers.
Comment cette idée lui est passée par la tête ? Je n'ai jamais pensé à ça.
Nous deux, sommes à blâmer dans cette histoire.
Nous avons fait le mal ensemble.Je lui explique sans vouloir le blesser.
le mal est fait , je l'ai blessé.
Moi : je tire une chaise et m'assieds près de lui Ke'yon, écoute-moi.
Ke'yon : il peut s'empêcher d'esquisser un rictus de déceptions et de tristesse, il se retient de verser des larmes devant moi toi, écoute-moi je sais que je ne crois pas en Dieu, toi tu crois en Dieu . J'ignore si c'est ce bon Dieu qui te pousse à me traiter de personne t'attirant vers le diable.
Moi : je n'ai pas dit ça.
Ke'yon : profondément offusqué c'est ce que moi j'ai compris . Ro tu sais...t'es la première à me dire ça. Ça me fait très mal, bon, ça me passera il regarde dans le vide comme s'il y voit un point invisible et souffle Tu peux rentrer chez toi, ton père risque de commencer sérieusement à s'inquiéter me dit-il sans me regarder , à croire que son esprit est lucide dorénavant ; ou bien il s'est résigné ou bien il en a plus qu'assez
Moi : je fixe le plafond pour ne pas pleurer, j'agite nerveusement mes mains je n'arrive pas à te le faire comprendre.
Ke'yon : parce que je suis bête.
Moi : Ke'yon ! je t'aime mais sache que j'ai commencé à éprouver des sentiments intenses pour le Seigneur et ce sont ces sentiments-là qui me poussent à me conduire selon sa volonté au moment où je baisse les yeux, des larmes ruissellent sur mon visage. Je plonge ma tête dans son matelas pour qu'il ne me voie pas pleurer.
Ke'yon : il redresse ma tête et la retient par le menton à l'aide de deux doigts premiers Roxanne, j'ignore pourquoi à l'intérieur de moi je te crois il efface mes larmes
Moi : doutant de la véracité de ses propos tu dis ça pour que j'arrête de pleurer .
Ke'yon : non , dit-il s'allongeant péniblement, tu restes dormir ici puis demain on ira au cours se relaxe-t-il une fois couché correctement
Moi : mais tu m'as dit que le docteur t'a dit de ne pas faire des mouvements.
Ke'yon : oui et alors ?.
Moi : bah tu n'iras pas à l'école.
Ke'yon : là, il faut oublier parce que j'irai au cours avec toi il rétorque avec ses yeux d'anges à moitié rougis
Moi : t'as jamais été fan de l'école si je m'en souviens bien.
Ke'yon : je dois au moins terminer le secondaire .
Non, seul l'Esprit Saint peut faire comprendre à Ke'yon l'importance des études.
Nous avons discuté un long moment au cours duquel j'esquivais tous les sujets inappropriés que ke'yon tentait d'introduire.
Avant de s'endormir, je prends soin de confier notre repos à Dieu bien que ke'yon se laisse gagner par le sommeil peu à peu durant la prière.
À la fin de ma prière il dormait à poing fermé.
Je me suis étendue pas loin de lui . Sur le sofa.
Le lendemain.
Malgré le refus des médecins et de certains membres de sa famille, ke'yon fit ce que bon lui semble.
Il est sorti de l'hôpital. Nous nous sommes rendu chez moi afin que je me change.
Heureusement, que mon père n'était pas là, il aurait donné à ke'yon l'impression d'être raciste.
Moi : je remarque sa démarche peu rassurante Ke'yon, ça va ?
Ke'yon : non, je me sens pas très bien.
Moi : commençant à m'inquiéter t'as mal où ?
Ke'yon : au cœur.
Moi : rentrons à l'hôpital je panique petit à petit de l'intérieur
Ke'yon : non, il ne s'agit pas de ça .
Moi : de quoi alors ?.
Ke'yon : ça me fait mal qu'on soit plus ensemble.
Moi : Ke'yon, on peut rester amis ?.
Ke'yon : euh...
Avant qu'il ne poursuit ce qu'il voulait dire, je vois Gordon de loin.
Je l'appelle pour qu'il se joigne à nous. Dès qu'il arrive devant nous, je lui fais un câlin et je veux profiter pour le réconcilier avec Ke'yon.
Moi : encore dans ses bras je suis contente de te voir dis-je avant de me détacher de lui.
Gordon : j'ai eu ton père hier au téléphone.
Moi : j'etais restée aux côtés de Ke'yon.
Gordon : ça, ce n'est pas mon problème bon; après le cours, rentre chez toi.
Moi : d'accord avant de changer de sujet Gordon t'as vu, Ke'yon va mieux .
Ke'yon : comme si, ça l'intéressait .
Gordon : ne prêtant guère d'importance aux Propos sortis de ke'yon Roxanne, on se voit plus tard dit-il s'apprêtant à se tourner.
Moi : l'arrêtant dans son élan non Gordon. Faites la paix m'adressais-je aux garçons.
Ke'yon : pour mon cas, j'ai jamais eu de problème avec Gordon .
Gordon : Roxanne, j'ai cours dans quelques minutes.
Moi : Gordon, s'il te plaît, fais la paix avec Ke'yon. Je ne supporte pas cette tension entre vous .
Gordon ne semble pas vouloir bouger même le petit doigt ; déjà qu'il ne s'adresse qu'à moi.
Je me demande s'il ne trouve aucun intérêt de reparler à Ke'yon.
Je sais qu'au fond tout se passera selon la volonté du Très haut malgré mes efforts pour le réconcilier.
Ke'yon : Roxanne, tu perds ton temps je pense qu'il restera sur sa position .
Moi : Gordon...s'il te plaît.
Gordon : Roxanne, je me demande qu'est-ce que tu as l'intention de faire en me suppliant.
Moi : rien .
Gordon : ne fais rien, je n'ai besoin ni de te rappeler ni de rappeler à Ke'yon que je ne lui en veux pas, simplement je n'ai pas apprécié les racontages sur moi au près de sa famille.
Il partit sans dire un mot de plus, Ke'yon également.
Chacun de son côté. Je suis restée planter là ne sachant quelle direction prendre.
À la fin des cours, nous nous sommes croisés. Je me suis efforcée à parler des sujets pouvant intéressés à la fois Gordon que ke'yon.
De son côté, ke'yon fournit des efforts, il adresse à Gordon des mots .
Mais ce dernier demeure inerte. Les yeux rivés sur son téléphone.
Gordon : quittant enfin son téléphone des yeux on part chez moi ou vous avez un autre lieu à proposer ?.
Moi : d'accord.
Ke'yon : à plus tard, je rentre chez moi.
Moi : pourquoi ?.
Ke'yon : je ne me sens pas dans mon assiette...
Moi : regardant Gordon vas-y.
Gordon : quoi ?.
Moi : Gordon .
Ke'yon : bon...
Gordon : d'une expression faciale plus sérieuse ke'yon, arrête de te comporter comme si c'est moi qui suis entrain de te chasser .
Ke'yon : j'ai jamais dit ça.
Gordon : effectivement sauf que ton attitude parle à ta place.
Ke'yon : la tienne fait pareil.
Moi : je me suis pas refuser le droit de rétorquer Gordon, il n'a pas tort, tu as commencé à nous ignorer depuis la fin des cours jusqu'au trajet du retour.
Gordon : au faite, je vous écoutais très bien, je n'avais nulle envie de participer .
Ke'yon : c'est ça il est agacé
Gordon : je ne prendrai pas la peine de te répondre répondit-il à Ke'yon.
Ke'yon : roxanne, je suis désolé mais je rentre à l'hôpital. Je commence à me sentir faible.
Moi : je me tourne vers Gordon pour lui faire face Y-a-t-il une possibilité que tu puisses reparler à Ke'yon ?.
Gordon : ke'yon.. je n'arriverai plus à garder rancune tout en sachant que durant un moment de ma vie, j'avais rejeté l'existence de Dieu et il m'a pardonné malgré toutes mes réflexions ou bêtises , ou l' endurcissement de mon cœur. Je n'ai pas apprécié tes racontages sur moi auprès de ta famille, je ne t'en veux pas. Au contraire je te pardonne lui dit-il dans les yeux.
Je suis ravie de l'entendre venant de Gordon.
Lorsque l'on remet sa vie entre les mains de Dieu, Yahweh se charge de nous refaçonner pour sa gloire.
Je dirai qu'à partir de cet instant gordon et Ke'yon ont fait la paix. Nous continuons à marcher ensuite Ke'yon s'arrête un moment.
Ke'yon : les gars, je me sens pas en mesure de continuer.
Gordon : on va alors prendre le métro .
Moi : Gordon, ke'yon semble très faible remarquant qu'il devient pâle
Gordon : vas-tu le porter ?.
Ke'yon : ah ah , il est hors de question que je me fasse porter par roxanne.
Gordon : je ne la laisserai pas non plus le faire, elle est trop petite.
Moi : N'oubliez pas que je vous entends.
Gordon : Mr overdose, appuie-toi sur moi .
Ellipse du trajet....
Point de vue de Gordon
Dès que nous sommes arrivés, j'ai accompagné Ke'yon s'allonger sur mon lit.
Roxanne est au salon entrain de grignoter des chips.
Dans la chambre, il me pose tant de questions.
Moi : m'avançant vers lui avec une chaise tu veux dormir ou me poser des questions ? Je prends place.
Ke'yon : je vais simplement te poser quelques questions.
Moi : je ne répondrai pas aux questions idiotes lui avouais-je
Ke'yon : t'en fais pas , je peux ?.
Moi : vas-y.
Ke'yon : je me suis posé cette question il y a très longtemps et je souhaite être éclairé , même si cela remonte à des années.
Moi : Ke'yon, évite de tourner au tour du pot je n'ai pas le temps pour le long discours.
Ke'yon : bon, as-tu déjà été amoureux de roxanne ?.
Moi : c'est quoi cette question ?.
Ke'yon : c'est une simple question.
Moi : oui .
Ke'yon : ah ah ah je m'en doutais bien, vu la façon dont tu te comportais envers moi à l'époque.
C'était absurde, je savais que Roxanne et moi étions amis depuis l'âge de onze ans, mais ce ne m'a pas empêché à commencer à ressentir plus que de l'amitié.
À l'époque, j'étais sur le point de tout lui dire, de lui avouer mes sentiments.
Il a fallu que je fasse une rechute. Satané rechute.
J'avais été hospitalisé le jour où je devais tout lui dire, mon malaise avait commencé avant ce jour-là mais j'arrivais à tenir bon.
Je ne voulais pas retourner à l'hôpital , surtout pas avant d'avoir déballé mon sac.
Le jour d'avant, je m'en sortais avec la douleur, je la dissimulais très bien.
Mais ce jour-là, je n'ai pas compris, je ne suis pas arrivé à le faire.
Sans avoir pu le lui avouer , je m'étais déjà retrouvé à l'hôpital inconscient. Presque dans le coma.
À ma sortie , j'étais tiré d'affaire. J'étais de retour à l'école quand ke'yon commençait à prendre racine, il lui faisait la cour.
Elle ne m'en avait jamais parlé lors de ses visites à l'hôpital.
J'y étais resté près de quatre mois et demi, ça m'avait pris mes vacances et mon début d'année scolaire.
De fin juillet à début novembre. Ce lapse de temps a suffi à ke'yon pour qu'il joue à l'enjôleur.
Il était séduisant, elle a été séduite. Je n'y pouvais rien.
Mon intention à cette époque là était de veiller à ce que Ke'yon ne la fasse pas souffrir.
Je n'était pas bête au point de ne pas voir qu'entre les deux, il allait se passer des choses.
Il s'est passé des choses. Même quand ils faisaient la broche , je les couvrais.
En particulier Roxanne. Pardonne-moi Seigneur.
Moi : c'est du passé .
Ke'yon : et à présent, tu aimes quelqu'un ?.
Moi : tu enquêtes sur moi ou quoi ?.
Ensuite la porte s'ouvre sur roxanne toute contente de me faire part d'une nouvelle.
Roxanne : Sara va mieux.
Moi : je vois ça .
Roxanne : c'est Olivia qui vient de m'informer au téléphone.
Ke'yon : tu débarques brusquement, passe une info, je connais pas la personne.
Roxanne lui explique qui sont Sara et Olivia.
Elle nous force d'aller à l'hôpital la rendre visite.
Comme si Sara nous connaissait ou nous étions des amis de longues dates.
Ellipse du trajet...
Arrivés à l'hôpital, nous croisons Roy accompagné d'une fille d'environ l'âge de roxanne.
Je présente tout le monde à tout le monde.
Roy m'a completé sur l'identité de la fille. C'est Cassandra, sa soeur.
Ils viennent d'arriver et ont voulu passer voir comment se porte la soeur d'Olivia.
Cassandra : tu ne dis plus rien ? m'interroge-t-elle
Ke'yon : il répond à ma place il a toujours été difficile à Gordon de participer à des conversations .
Moi : Roxanne, demande à Ke'yon de se mêler de ses affaires .
Ke'yon : Gordon,parle-moi en face et ne passe par roxanne me dit-il.
Roy : nous extirpons de ce mauvais pas ne commencez pas à vous disputer .
Roxanne : ke'yon, Roy a raison plaisante-t-elle.
Roy : je ne m'adressais pas uniquement à Ke'yon, Gordon aussi .
Ke'yon : il s'adresse à Roy ils le savent très bien juste qu'ils aiment se voiler la face en parlant de Roxanne et moi .
Quelques instants après le départ de Roy et Cassandra , nous avons fait un coucou à Sara.
Nous nous installons sur des chaises excepté Roxanne qui se pose sur moi parce qu'il y a insuffisance de places.
Olivia est assise à côté de Ke'yon . Nous sommes entrain de parler de notre cinquième année de secondaire qui touchera très bientôt à sa fin. ça produit un sentiment de soulagement en moi.
Olivia : nous allons bientôt terminer notre deuxième cycle .
Ke'yon : dure, ma sœur n'a jamais pu finir ses études. S'en est tiré du domaine scolaire
Moi : est-ce pour cette raison que tu ne finiras non plus ? Sauf si tu es bête et t'efforces à marcher sur cette voie.
Roxanne : j'ai foi en Dieu, nous allons tous terminer .
Olivia : pareil, à nous, de nous donner à fond.
Ke'yon : est-ce que ça suffira ?.
Moi : écoute ce que dit la femme sage en parlant d'Olivia .
Roxanne : pour toi Olivia est une femme sage Me dit-elle
Moi : j'en sais rien, si ce n'est qu'elle est une fillette que Dieu a tant utilisé pour m'interpeller.
Olivia : et toi une tête de mule elle me fit la remarque
Moi : je l'ai toujours été.
Olivia : tu ne trouves pas que tu dois changer sur ce point-là ?.
Moi : si Roxanne est d'accord.
Roxanne : n'importe quoi.
Ke'yon : si Dieu finance mes études sans interruption, je vais le chercher véritablement.
Nous avons continué à échanger sans faire attention à l'heure qui filait rapidement.
Le père d'Olivia s'était joint pendant que nous étions entrain de jaser de Jésus.
Il nous a posé la question si nous conversons souvent sur Jésus.
C'était pour la première fois nous lui avons fait savoir et il nous a dit : " c'est comme si vous parliez souvent de lui " ensuite il nous a laissé .
Olivia : Gordon, peux-tu aider Ke'yon à rentrer chez lui ?.
Ke'yon : quasiment endormi pourquoi ?.
Roxanne : t'as l'air malade .
Ke'yon : c'est rien .
Olivia : posant sa main sur le front de Ke'yon t'as de la fièvre.
Moi : 'yon, lève-toi .
Ke'yon : je vais bien.
Il ment et personne d'entre nous le croit.
Il s'est fait examiner sous notre insistance et on lui a recommandé de passer nuit à l'hôpital.
Comme sa famille ne le savait pas, je me suis interposé.
Je l'ai aidé à rentrer chez lui plus tard dans la soirée.
Arrivé chez lui, j'ai reçu de la part de son petit frère des insultes pour une raison que j'ignore.
Quant-à la réaction de sa sœur , celle-là, si l'amour de Dieu ne m'avait pas ressaisi, j'aillais gifler une femme pour la première fois .
je suis rentré chez moi.
Honnêtement, c'était pour voir Meredith parce que je l'ai pas vu de toute la journée.
Moi : ouvrant la porte de sa chambre Meredith .
Meredith : assise sur son lit tu viens de rentrer ?
Moi : me posant à côté d'elle t'as l'air pensif, il t'est arrivé quoi ?
Meredith : me regardant vas-tu te fâcher ?.
Moi : je ne sais pas .
Meredith : j'ai revu ton père dans un parc, il jouait avec un petit garçon...je pense que c'est son fils dit-elle attristée j'ai eu l'impression en versant de larmes .
Moi : Meredith, pourquoi ça t'attristes ?, Certes mon père biologique m'a abandonné , Dieu, lui m'a pris et je dirai qu'il s'est toujours comporté comme un père, non,c'est mon père. Frédérick Dillman est l'homme à travers qui Dieu a voulu que je vienne sur cette terre et toi la magnifique femme qui m'a mis au monde , celle qui est resté à mes côtés.
Après que j'ai exhorté ma mère à prendre courage et ne pas s'en faire pour ça, je suis allé dans ma chambre.
Et de là , je ressens une forte douleur qui a pour intention me faire couler des larmes.
J'avoue que l'absence de mon père est une blessure cicatrisant à une lenteur impressionnante et qui coule du sang quand elle peut.
Je m'étais déjà fait à l'idée qu'il ne reviendrait jamais, même qu'il avait recommencé sa vie.
Je ne sais pourquoi je me sens triste. Mon cœur me pince.
Je sors de mes pensées. Je prends mes comprimés avant de m'allonger sur le lit pour parler à celui qui comprend ma douleur.
Qui connait ma douleur et qui en est le remède.
A ceux qui vivent sans père ou ont grandi sans leur père biologique, ou sans un de leurs géniteurs, Papa God est là pour vous.
Don't forget it .
Je ne l'avais pas réalisé dans le passé.
À ceux qui vivent dans le péché, ceux qui vivent sans Christ, il n'est pas tard pour que vous vous dirigez vers Christ. Il vous attend .
Don't forget it
Aux ministres de Dieu , aux messagers de Dieu , aux enfants du royaume céleste , aux princes et princesses du Christ... " la moisson est grande mais il y a peu d'ouvriers " .
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Tanri Seni Korosun
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