Chapter Fourty Three
Point de vue de Gordon
Ethan et moi parlons de la vie chrétienne : de ses hauts et de ses bas que j'ai rencontrés jusque là, il faut qu'il sache l'importance d'avoir Jésus dans sa vie.
Dans nos épisodes de joie et de peine , il est présent.
Le petit éprouve quelques difficultés à bien saisir mes explications : pourquoi le Seigneur, permet-il l'accomplissement de certaines choses néfastes ?
Cela a des répercussions sur la vie d'une personne.
Moi : Romains 8:28 " Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein".
Ethan : Ça veut dire quoi ?
Moi : ne parles-tu pas français ?
Ethan : si ça se trouve, j'ai mal compris. Avec l'écrivain, on n'a pas la même tête.
Moi : qu'as-tu compris ?
Ethan : parce que je l'aime il me fera du bien,expire-t-il un sourire sur ses lèvres béantes.
Moi : la vie chrétienne n'est pas rosée.
Ethan : si elle n'est pas rosée alors la vie de mécréants ? Elle non plus n'est pas rosée. Quelle est la différence, papa ?
Moi : Que Jésus sera toujours avec nous peu importe le temps et les circonstances.
Ethan : forever ?
Moi : oui, toujours.
Nous sommes rien que tous les deux.
Ke'yon a beaucoup de jours d'absence dans son lieu de travail, Il y est allé pour éviter des ennuis.
Roxanne n'est pas là pour le moment, elle viendra quand le temps lui sera favorable.
Meredith s'entretient avec l'équipe médicale, les nombreux chirurgiens qui ont assisté à mon opération et m'ont opéré.
Je suis en période d'observation, je ne peux pas rentrer s'il n'ont pas un diagnostic positif.
Je suis fatigué.
Ethan : Quand as-tu su que Jésus serait toujours là pour toi, papa ?
Moi : depuis tout petit mais je l'avais oublié face à la difficulté.
Ethan : j'ai une autre question.
Moi : je t'écoute.
Ethan : c'est toi mon père, et qui est ton papa ?
Moi : Dieu, Tout-puissant
Ethan: oui, je sais je sais, Dieu est aussi mon père. Je parle de ton père de la terre, celui qui t'a mis au monde.
Moi : ce sont les mères qui mettent au monde.
Ethan : papa, tu le fais exprès, c'est bien ça ?
Moi : non, tu dois le dire.
Ethan : ton véritable père.
Moi : Dieu.
Ethan : mais papa, tu le fais exprès !
Moi : quand tu seras grand, je te parlerai de mon père biologique.
Ethan : je suis grand.
Moi : tu m'expliques pourquoi à chaque fois que j'ai un problème de santé tu ne dors pas, hum ?
Ethan : parce que...il prit une expression de figure réfléchie. Je te protège.
Moi : tu es encore petit.
Ethan : quand mon premier papa est mort , on m'avait dit qu'il est devenu un ange et qui veille sur moi. Maintenant que j'ai grandi, jai compris qu'il est mort. Tu vois que je suis grand.
Moi : mais pas assez pour que je te raconte ce chapitre de mon histoire.
Ethan : il t'avait laissé pas loin d'un magasin puis il s'est enfui, c'est ça ?
Moi : ah ah ! ça, c'est ton histoire, pas la mienne.
Il continue d'argumenter ses suppositions : exploitation d'enfants, délits commis sur les enfants, la prison etc.
Sara et Roy viennent à temps, ils me sauvent la vie ! Ethan est borné, il a ses périodes de cabochard.
Je le dompte d'habitude, mais en ce moment je suis en convalescence.
Ça me prend plein d'énergie.
Roy : tu vas bien, Ethan ?
Ethan : très bien.
Moi : je riais d'Ethan. ouille,mon rire m'a compressé la poitrine que j'en ai eu mal. Je vais bien, ne vous inquiéter pas.
Roy : Sara va chercher ceux qui s'occupent de lui.
Sara : d'accord,elle se lève pour le faire.
Moi : c'est bon, Sara. Roy, tu es là ça me va.
Roy : sara, vas - y.
Point de vue de Ke'yon
Ma journée au travail était dégueulasse.
Le travail d'un informaticien n'est pas facile surtout que l'absence ajoute beaucoup de travail.
Depuis les vacances que je m'étais payé à New York, le travail s'intensifie comme les rayons de soleil en plein midi.
Heureusement que c'est fini pour aujourd'hui.
Je sors de mon lieu de travail avec mes clés de contact pour aller à l'hôpital.
Ils ne m'ont pas laissé, non plus Olivia que j'avais trouvé déjà là-bas, voir Gordon.
Les heures de visite sont terminées pour aujourd'hui.
Quel dommage ! Olivia m'a convaincu d'aller chez Roy.
À notre arrivée, elle s'en va dans une chambre suivi de Sara.
Je reste sur la terrasse avec Roy.
Roy : c'est quoi le souci ?
Moi : tout va bien.
Roy : tu ne penses plus que tu arriveras à organiser un mariage grandiose à Roxanne et tu veux que les circonstances soient douces dans la vie de Gordon et Ethan. Le problème avec le père de Roxanne est toujours à jour, donc tu t'inquiètes.
Moi : Gordon a raison de dire que tu lis dans les pensées.
Roy : ah ah , il me dit ça alors que lui peut prier ou même juste imposer les mains pour qu'un miracle se produise dans la vie de quelqu'un.
Moi : ce n'est pas la même chose toi t'es en permanence de révélations. Gordon, c'est le Miracle .
Roy : d'accord, je vais pas te dire ce que Dieu m'a dit à propos de tes soucis.
Moi : vas-y
Roy : Jean 14: 1 " Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en Moi " . Je te comprends, Ke'yon . Pour le problème avec le père de Roxanne, demande à Gordon de t'aider .
Moi : heureusement que j'ai un pote qui a le don de miracle.
Roy : je disais pas pour ça souffle Gordon est en bon termes avec Monsieur Sebastian donc il peut facilement le recevoir ou encore tu peux en parler à Roxanne.
Moi : et tu penses qu'il va écouter Roxanne ?
Roy : c'est sa fille quand-même.
Moi : et Gordon, le gendre qu'il aurait voulu.
Roy : ce n'est pas important.
[...]
Roxanne : Ke'yon, t'inquiète pas je veux pas d'un mariage gigantesque.
Moi : ça te plaira pas ?
Roxanne : c'est vrai que ça sera magnifique .
Moi : ouais
Roxanne : on travaille toi et moi donc on arrivera à s'offrir un mariage digne de nos désirs.
Moi : Dieu est notre délice
Roxanne : nous avons foi qu'il nous donnera ce que nos coeurs désirent
Ps 37:4 Fais de l'Éternel tes délices, Et il te donnera ce que ton coeur désire
Roxanne : Keke, je propose que nous ne mêlons pas Gordon il est convalescent.
Moi : t'as raison. Pour ton père, et si on faisait un programme de prière .
Roxanne : d'accord, après ça, j'irai parler à mon père .
PS 37 : 5 Recommande ton sort à l'Éternel, mets en lui ta confiance et il agira.
Pdv Lévi
Je n'étais pas contre le fait qu'olivia passe nuit chez sa sœur, Sara, pareil pour elle.
Mais d'après elle, ce n'était vraiment pas utile qu'elle reste encore longtemps, elle est rentrée.
Elle est sur le lit.
Je sors de la douche n'ayant qu'une peignoir sur moi.
Je vois Olivia de dos, le cellulaire collé sur son oreille.
Je me décide d'aller me changer dans l'autre pièce, je connais madame.
Et à ce moment, je l'entends dire ceci au téléphone : « ne vous inquiétez pas , Charlotte vous avez élevé...mon prince charmant en Christ comment ne peut-il pas me traiter comme une princesse ?»
Je me résigne de traverser cette porte pour assister à la déclaration émouvante de my wife, comme disent les anglophones.
À vrai dire, ce n'est pas pour les belles paroles qui me retiennent.
J'ai hâte qu'elle se retourne et me voie.
Sa réaction quand elle verra que J'étais là quand elle parlait, qu'elle se retourne pour voir.
Elle : Charlotte, nous avons pris un congé pour passer du temps ensemble.
J'agirai comme si je n'avais pas entendu ce mensonge de madame.
J'ignorais qu'elle savait mentir et être convaincante.
Elle ment à sa belle-mère en plus, c'est d'une nouveauté fascinante.
Elle : Amen !, saluts François de ma part
Elle prend un moment avant de se retourner.
Je suis sûr qu'elle était en pleine réflexion.
Et voici, le moment tant attendu.
Elle me regarde timidement, aussi effrayée.
Car se demandait-elle dans son fort intérieur si j'avais tout entendu.
Moi : j'ai tout entendu ou du moins tout ce qui me concerne. J'avoue que j'admire énormément ta sagesse.
Je m'assois à côté d'elle sur le lit.
Je voulais qu'on discute.
Elle crée un espace inoccupé entre nous.
Olivia : merci.
Moi, je veux être à côté d'elle.
C'est quand-même ma conjointe.
Je supprime cet espace.
Je la vois se gêner. Ce n'est pas mon objectif.
Moi : je viens de me laver. Je sens plus l'hôpital pour info.
Olivia : d'accord.
Elle refait son mouvement d'écart.
Cette distance, pouf ! Je n'ai pas envie qu'elle se sente mal à l'aise.
Je me lève. C'est mieux.
Moi : je veux m'habiller, tu restes ou tu sors ?
[...]
Je viens de la rejoindre sur le sofa. Nous sommes séparément assis sur les différents sofa.
Elle n'allait pas se sentir à l'aise si elle occupe le même que moi.
Elle me propose qu'on fasse soirée cinéma parce que madame n'a pas sommeil.
Moi, je dors tôt mais j'accepte pour la tenir compagnie.
Pour lui faire plaisir.
Moi : j'apporte du popcorn.
Olivia : non, je m'en occupe.
Moi : tu sais que te donner un coup de main ne me dérange pas ?
Olivia : d'accord.
Elle n'a toujours pas trouvé de titres qui l'intéressent.
Le temps passe.
Je m'impatiente.
Moi : c'est bon ?
Elle : madame porte un choix au petit bonheur de la chance. Oui
Elle aurait dû lire la description du film ou simplement prêter plus d'attention au film.
Je vois bien qu'elle tente de se retenir à pousser un cris d'effroi.
Le film lui est terrifiant.
Ses yeux n'arrivent même plus à se fixer sur l'écran.
Les scènes l'horrifie et la dégoûtent.
Elles portent atteinte à sa sensibilité.
Moi : as-tu peur ?
Elle : non, non.
Elle ne scille pas des yeux.
Elle ne me convaincra pas de cette façon. Je me lève.
Je ne veux pas qu'elle ait peur toute la nuit.
Mieux vaut qu'on se couche.
Moi : allons dormir, tu risques de faire des cauchemars.
Elle : mais le film m'intéresse. Restons regarder.
Elle est décidée à voir la fin.
Autant mieux que je reste à ses côtés pour la rassurant en cas de besoin.
Je me mets sur le même canapé qu'elle.
Il en vaut mieux.
Moi : bon, moi , j'ai peur.
Elle : heureusement que je suis là.
Moi : heureusement.
Quel sarcasme !
Je n'aurai pas dû l'écouter.
Elle est collée à moi comme une pince sur un fil de vêtements prêt à sécher au soleil.
Elle crie lors des scènes broyantes.
les scènes où les gens se font déchiqueter et dévorer, lui font terriblement peur.
Parfois, elle dit au Seigneur de faire quelque chose.
C'est drôle.
Elle oublie que ce n'est qu'un film. Rien de plus vrai.
J'ai failli oublier qu'elle est entrain de me griffer sans en rendre compte.
Ma mère avait raison de s'inquiéter pour sa belle fille, elle est dangereuse.
Moi : Olivia, je te rappelle encore tu es entrain de me griffer.
Olivia : gênée, désolée
Quelques instants après, elle recommence dans l'inconscience.
J'aurai voulu faire preuve d'inconscience aussi pour réagir face à cette violence.
La loi du talion est une option alléchante.
C'est insupportable, je me demande vraiment pourquoi jusqu'à présent je ne réagis pas.
Si je pose une action regrettable, toutes les conséquences vont suivre ; et honnêtement, je n'ai pas envie que ça arrive.
Mon célibat me manque.
Moi : Olivia, je dois monter dormir.
Olivia : s'il te plaît, Lévi le film est presqu'à la fin .
Ça se voit qu'elle a jamais regardé piranha.
J'imagine même Grey's anatonamy lui ferai vomir alors que ce n'est pas réel.
Moi : j'ai peur.
Olivia : t'inquiète pas , je suis là.
Je lui prends les deux mains pour qu'elle arrête de me griffer sur le bras.
Je sens la douleur.
Je ne souffre pas d'insensibilité congénitale à la douleur.
Je ne suis pas non plus, un arbre ; d'ailleurs même les arbres sentent la douleur.
Elle n'a pas pu finir son film, je suis allé couper l'électricité.
Nous sommes dans notre chambre.
Elle est collée à moi comme la glue.
C'est mignon, plaisant,mais là, j'ai sommeil.
[...]
Je tente de me lever sans la réveiller en la détachant tout doucement de moi parce que j'en ai mare, je n'ai pas pu bien dormir.
Toute la nuit, madame mon épouse est restée coulée à moi et à certains moments de la nuit elle commençait à se sentir terrifiée .... certainement elle voyait le piranha dans la chambre.
Je me lève, elle se réveille Dès qu'elle me sent plus près d'elle, " la petite princesse" pensais -je avec plein d'ironie.
Je dis ça alors que je la trouve trop mignonne.
Olivia : bonjour ! Lévi .
Moi : bonjour ! Olivia, bien dormi ?
Olivia : très bien , toi aussi ?
Moi : aussi bien que toi
J'ai envie de cogner votre copine mais je ne peux pas Le Christ me dit dans 1P 3:7 " Maris, montrer à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible...." Je pourrai pas lever ma main sur elle même si j'en ai envie.
Elle fait le lit.
Le popcorn qu'elle avait renversé hier en criant sur le canapé j'avais déjà tout nettoyer.
[...]
Moi : veux-tu un jus de fruit ?
Olivia : je peux me servir, t'inquiète pas .
Moi : ça te pose un problème que je serve, mon épouse ?
Olivia : silence
Moi : Qui ne dis mot, consens me levant t'as pas fait des cauchemars ?
Olivia : gênée non, c'est toi qui avais peur .
Moi : oui c'est moi lui servant du jus j'avais super peur , je suis resté collé à toi toute la nuit .
Olivia : gênée tu te moques de moi ?
Moi : pas du tout lui donnant le verre de jus tiens
Olivia : t'as quoi sur le bras ?
Moi : le chat m'a griffé
Olivia : on a pas de chats , Lévi .
Moi : ah oui, on doit penser en avoir .
Olivia : c'est moi qui ai fait ça ?
Moi : c'est Olivia Nyong'o Gagnon me rappelant Olivia Rainier
Olivia : t'as une trousse de premiers secours ?
Moi : cela ne nécessite pas un traitement, ce sont des petites griffures .
Elle sentait coupable d'avoir fait ça même quand je lui rassurais que ce n'était rien de grave.
Elle m'a promis plus regarder de films terrifiants . " Terrifiant".... je ne trouve rien de terrifiant dans piranha sauf pour les âmes sensibles.
J'ai regardé Split, His House, Conjuring : Les Dossiers Warren, Ça, La Cabane dans les bois, Insidious ,Signes inquiétez-vous je les ai tous regardé.
Et Enfant, j'ai regardé Chucky, la poupée de sang ce qui explique parfois la peur de mes parents.
Moi : Olivia, c'est la quatrième fois que tu me mets l'alcool.
Olivia : désolée voulant me faire un pansement
Moi : j'ai déjà mal , là c'est pour me voir pleurer.
Olivia : désolée me donnant un baiser sur la joue merci
Moi : pour calmer ma douleur , il me faut plus qu'un baiser .
En vrai je disais ça pour rigoler, simple joke comme disent les anglophones mais elle m'en a fait sur les joues .
Je réfléchis je trouve que c'est bien que je recommence avec les films d'horreurs et cette fois-ci j'aurai de la compagnie.
Je ne dis pas pour les bisous d'Olivia .
Olivia : assise je vais me couper les ongles .
Moi : je les aime bien allongé sur ses jambes
Olivia : mais ils t'ont blessé.
Moi : c'est rien de grave. Je trouve que chaque samedi, c'est notre soir ciné
Olivia : non je te grifferai plus
Moi : je parle pas de griffures
Il est clair que nous allons plus regarder de films terrifiants, Olivia a peur de ce type de films dire qu'elle a vingt-cinq ans bon j'avoue ce n'est pas la véritable raison je me connais en films terrifiants si je me remets à regarder, je vais retomber dans ce que j'avais vomi.
Perso je passais toute la nuit à regarder des films et encore, plus de temps à regarder ça que dans la prière, méditation, au culte je me disais que j'allais rater le film si je passais plus de temps dans la prière ou méditation.
Moi : t'inquiète pas me levant plus de tels films chez nous
Olivia : tu vas où ?
Moi : tu veux me garder toute la journée à tes côtés ?
Olivia : gênée non
Moi : je la prends par la main on a culte aujourd'hui.
Olivia : church of redeemer ou Ucc ?
Moi : j'avais oublié
Olivia : "Femmes, soyez soumises à vos maris , comme au Seigneur" , Ephésiens 5:22 . Galilée
[...]
Maintenant nous sommes prêts pour aller à l'église.
Rappelons toujours ce que le Christ nous a laissé comme instructions dans le mariage :
" Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez pas contre elles " dans colossiens 3 : 19 .
" Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle" dans Ephésiens 5: 25
Moi : tu sais que je t'aime ?
Olivia : silence
Moi : maintenant que tu sais que je t'aime. Évite de me regarder quand je suis au volant.
Olivia : hyper gênée je....te...re...gardais pas
Bien évidemment, elle me regardait pas j'avais simplement envie de voir sa tête lorsqu'elle rougit, j'avoue qu'elle est magnifique.
Pdv Olivia
Après l'église, nous ne sommes pas rentrés aussitôt.
Un petit tour, le pédiatre est assis.
Je me suis levé afin de me photocopier. Je sors mon portable et me mets à prendre des photos.
Il me rejoint .
Moi : 1,2,3 wistiti
Il n'a pas souri.
Il m'a baisé la joue puis il est retourné s'asseoir.
Immobile et sans voix,je suis.
Bon regardons la photo.
Nous voilà à la maison, je me change puis je redescends Lévi, assis sur le canapé me regarde deux minutes sans rien, j'ai juste les yeux fermés afin d'éviter son regard et à justifier la raison qui expliquerait le fait que je porte l'une de ses chemises.
P.levi : t'es pas invisible, madame.
Je lui souris les yeux fermés, je n'ai pas le courage d'affronter son regard.
Nous entendons la sonnette, je m'apprête à aller ouvrir quand le pédiatre me devance.
Je me pose, je saisis la télécommande.
La voix de Lévi et d'une femme se fait entendre, on croirait une dispute. Je le rejoins à l'entrée.
La femme : Olivia, c'est ça ?
Moi : oui je comprends rien
P.Levi : résigne-toi
Je ne comprends rien de ce qui se passe.
La femme porte un petit garçon ayant sa tête bandée.
Je les laisse entrer parce qu'on ne pouvait pas discuter sous les porches.
La femme : il avait promis
P.Levi : il lui arrache la parole en dehors de la pédiatrie, je suis pas disponible.
La femme : t'avais qu'à rien promettre
Le pédiatre Lévi s'apprête à nouveau lui arracher la parole de façon violente, je tente de lui faire un signe des yeux, et il se résigne finalement.
Moi : de quelle manière, pouvons-nous honorer notre parole ?
Elle : Lévi, la chance que t'as. Faut imiter ta femme elle rigole puis elle s'est arrêté sur le regard noir du pédiatre Lévi devait garder Enzo .
Moi : d'accord, je vais m'occuper.
Elle me donne les affaires d'Enzo.
Je le prends doucement dans mes bras pour qu'il continue paisiblement son sommeil mais cela lui fait tout de même ouvrir ses yeux .
Enzo : où est maman ?
Moi : coucou Enzo, elle est partie mais elle reviendra te chercher le soir .
Enzo : il cherche à ce que je lui laisse je dois aller rejoindre maman .
P.Levi : Enzo
Enzo : il se retourne Docteur Rainier il court vers lui Je suis content de vous voir.
P.Levi : attention, il le prend dans ses bras tu vas bien ?
Enzo : très
P.Levi : tu peux aller rejoindre Olivia.
Enzo : Déjà c'est qui ? Et bien d'abord je veux pas .
Moi : je me sens gênée et ne sachant quoi répondre je
P.Levi : doucement Petit, tu t'adresses quand-même à ma femme.
Moi : c'est moi Olivia
Je vais passer ce moment.
Ce n'était pas la peine pour le pédiatre Lévi de répliquer Enzo n'est qu'un enfant.
Nous nous apprêtons à jouer au chevalier, lui et moi .
Enzo : on a besoin d'un cheval .
Moi : je peux faire le cheval .
Enzo : non, pas toi il regarde en direction du pédiatre Docteur Rainier, vous pouvez faire le cheval .
P.Levi : pourquoi tu n'utilises pas le vous avec Olivia il tombe sur mon gentil regard bref Non il replonge ses yeux dans son ordi .
Moi : je regarde Enzo afficher une mine triste je peux faire le cheval.
Enzo : tu peux lui demander, Olivia ?
Moi : je chuchote quasiment tu n'as pas entendu ?, Il a refusé.
Enzo : s'il te plaît il me fait les gros yeux
Impossible de résister à cette tête toute mignonne, j'accepte cependant je sens la peur m'envahir.
Je n'ai pas allé à l'encontre de la décision du pédiatre Lévi.
Je reste immobile, Enzo a maintenant les yeux tout rougis.
C'est bon .
Moi : Lévi, peux-tu jouer avec nous ?, dis-je d'une manière très rapide.
P.Levi : j'éteins la machine avant .
C'est une réponse positive, là.
Je souffle.
Il se joint juste après.
Enzo a décidé de jouer le rôle du chevalier, il a attribué le rôle du cheval au pédiatre Lévi et à moi, le rôle de la princesse.
P.Levi : pourquoi ce n'est pas moi qui joue le rôle du chevalier ? d'ailleurs c'est ma femme
Enzo : parce que je suis plus mignon , n'est-ce pas Olivia ?
Moi : évidemment
P.Levi : ce n'est pas une raison valable, Olivia est ma femme.
Enzo : elle est aussi ma femme
P.levi : j'appelle ta mère pour qu'elle vienne te chercher.
Enzo : il se cache derrière moi je n'ai pas envie de rentrer.
Moi : je le prends dans mes bras t'inquiète pas je lui fais un bisou sur la joue
Enzo : on peut maintenant jouer
Nous avons joué tous les trois.
Le pédiatre Lévi a interprété deux rôles celui du cheval et du méchant qui avait emprisonné la princesse dans sa tour.
Enzo a de ces idées, j'informe que le pédiatre n'était absolument pas d'accord pour son second rôle.
Il n'a fait qu'agreer ma demande et de mon côté j'ai succombé aux yeux d'Enzo.
je n'arrive pas à lui dire non .
En ce moment, le pédiatre est allongé sur le lit.
Je suis avec Enzo au balcon .
Enzo : Olivia ?
Moi : je t'écoute
Enzo : on peut aller acheter une voiture télécommandée, un robot,
Moi : le coupant gentillement j'ai vu certains jouets dans ton sac .
Enzo : s'il te plaît, Olivia il me fait les gros yeux ma femme .
Je rigole, si le pédiatre était là, il n'allait pas se taire.
Enzo
Moi : Enzo, je suis la femme du Docteur Rainier.
Enzo : non, t'es ma femme il rigole
J'ai compris, il cherche des ennuis avec le pédiatre.
Nous entrons dans la chambre, j'informe au pédiatre que je vais faire un tour avec Enzo histoire de faire des courses .
Moi : allons-y, Enzo. On va prendre un taxi .
Enzo : Le Docteur Rainier peut nous conduire.
Moi : il est fatigué
C'est une certitude, il a interprété deux rôles.
Cela n'a pas dû être facile surtout qu'enzo était très exigeant au respect de son script.
Enzo : si tu lui demandes, il va accepter. Vas-y Olivia.
P.Levi : il est toujours allongé arrête d'utiliser ma femme.
Enzo : c'est ma femme d'abord
P.levi : il nous rejoint debout je te ramène à ta mère.
Moi : je suis la femme du Docteur Rainier, c'est bon , Enzo ?
Enzo : ce n'est pas juste. T'es devenu contre moi comme le Docteur Rainier il s'apprête à pleurer .
Moi : bien-sûr que non, viens là. On va faire des courses .
Enzo : il est dans mes bras on y va en voiture.
Moi : d'accord, Lévi,. Peux-tu nous accompagner ?
P.levi : j'attends qu'il rentre chez ses parents.
[...]
La journée avec Enzo s'est achevée, son père était passé le récupérer sans sa mère il a pleuré .
Heureusement que son père a su comment faire pour le changer.
Je craignais de voir le pédiatre Lévi exploser, ce qui devait être tout de même compréhensible.
P.Levi : heureusement qu'on aura pas de garçons.
Je rigole dans ma barbe.
Il a eu plus que sa dose de la journée. Je l'ai pas non plus aidé en pensant .
Ma conscience m'a torturé à chaque occasion dans laquelle j'ai succombé aux caprices d'Enzo .
Même au supermarché, j'ai abusé.
Surtout en laissant Enzo prendre plein d'articles ce qui m'a fallu un très gros montant.
Je n'avais pas assez de sauts.
C'est le pédiatre qui a réglé.
Moi : tiens je lui tends des billets
P.Levi : c'est pourquoi ?
Moi: je t'avais promis de te rembourser.
P.Levi : il lève sa tête de mes jambes j'en veux pas .
Je n'insiste pas sur ça, son expression faciale me retient .
Moi : d'accord. Je..v..voulais...J..Je..v..o.u..lais...te...re...mer..cier...je dois arrêter de balbutier tu as été très tolérant durant toute la journée , dis-je tout cela en balbutiant.
J'ai honte
P.Levi : alors merci d'être ma femme
[...]
Nous sommes allongées.
Ma tête sur son torse, je me sens gênée il est physiquement tanné et j'ajoute le poid de ma tête.
P.levi : comment était ta relation avec Sara ?
Moi : bonne
P.levi : maintenant oui, et avant ?
Moi : et ton enfance ?
P.levi : j'ai été pourri gâté. Mais on est pas là pour parler de moi.
Je lui ai raconté
P.Levi : Sara n'avait pas à se comporter ainsi, et toi non plus tu n'as pas à rendre les faits moins graves .
Moi : c'est ma soeur, je lui ai pardonné toutes ses erreurs d'ailleurs elles n'etaient pas grave .
P.levi : t'as trop encaissé. Dire que moi aussi, je te fais voir de toutes les couleurs.
Moi : je rigole c'est du passé
P.levi : rigole pas
Quand j'y pense.
L'envie de rigoler davantage ne quitte pas mon esprit.
J'ai continué à narrer pas mon ancienne relation avec Sara juste tout ce qui est inutile parce que le pédiatre Lévi n'a toujours pas sommeil.
Moi : Lévi ?
Je lève la tête, il dort finalement. Je me mets à prier pour lui et moi.
Je fais ma prière à voix basse pour ne pas le réveiller.
Après, toujours redressée je lui fais un bisou .
Moi : dors bien, mon mari .
Je pose à présent ma tête sur un oreiller.
Il doit dormir paisiblement.
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Tanri Seni Korusun
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