Chapter Fourty Four
Point de vue d' Ethan
C'est dans mes habitudes de consulter ma montre lorsque je sors du lit.
Je ne suis pas de ceux et celles qui se lèvent tôt.
Il est onze heures.
Être matinal n'est pas mon point fort. Je suis champion en retard.
Merci au Père céleste de m'avoir permis de me réveiller.
Je ne peux me taire face à une si grande preuve d'amour.
Père Eternel, père de gloire, celui qui existe par lui-même.
Tu n'as ni fin ni commencement, ni ombre de variation.
Tu es l'unique et redoutable Dieu, personne n'est semblable à toi, sur la terre et dans les cieux.
L'auteur de la vie, c'est Jésus. Saint-Esprit, tu es le parfait guide, merci pour ce matin.
Ma prière finie, je fais quelques exercices de sport.
Je descends car tout le monde risque de croire que je suis toujours au lit.
Pourtant je suis debout.
Gordon et Emma prennent leur déjeuner.
Je les prends dans mes bras.
Emma : mon petit papa, tu vas nous accompagner au parc aujourd'hui, ?
Gordon : papa , dis oui. Je n'ai pas envie de rester à la maison pour jouer à la poupée avec Emma.
Emma : mais tu m'avais dit que tu aimes bien ça.
Gordon : c'était pour que tu joues au foot avec moi.
Emma : c'est un jeu brutal , dis-le lui papa.
Moi : c'est un jeu brutal , mon champion.
Gordon : maman !
Yuna : qu'est-ce qui ne va pas , mon amour ?, Lui questionne-t-elle depuis la cuisine.
Gordon : c'est papa !
Yuna : elle se joint à nous. Ethan , laisse mon fils tranquille. Elle range la serviette dans son tablier et porte Gordon sur ses hanches.
Moi : d'accord, mon amour. J'irai manger au resto avec Emma
Emma : merci papa !
Yuna : toi, tu n'iras nulle part avec mon mari , s'adresse-t-elle à Emma.
Emma : papa t'es aussi, mon mari. Dis-le à maman.
Entre ma princesse Emma et ma reine yuna, le choix est compliqué.
Heureusement, j'ai un prince pour me sortir de cette rue fermée.
Nous prenons notre déjeuner en famille.
Ensemble.
Au moment où yuna était tombée enceinte de moi.
Nous n'étions pas marié.
Nous étions très jeunes.
Je l'avais annoncé à mon père, faute de ne plus pouvoir le dissimuler, il m'avais crissé hors de chez lui.
j'étais allé me réfugier chez oncle ke'yon, il m'avait mis une claque ce jour-là.
Moi qui pensais qu'il me traiterait avec moins de sévérité que mon père.
Je m'étais bien trompé ce jour-là.
Chidinma : Bonjour la grande famille !
Emma et Gordon : bonjour Tata Chidi !
Yuna : joins-toi à nous.
Moi : tu es venue sans Dunsin et Àlvaro , pourquoi ?
Emma : papa, s'ils étaient là, ils allaient jouer aux jeux brutaux qu'avec Gordon.
Yuna : ma princesse, si tu faisais une partie avec eux, tu verras comment c'est et peut-être que tu changeras d'avis.
Chidinma : dans ce cas, joue avec Inaya.
Emma : Inaya casse mes poupées.
Moi : et Mila ?
Chidinma est la fille aînée de la famille Orok.
Leur première bénédiction.
Elle est suivie de Dunsin, son petit. Et le benjamin est Álvaro.
Mila, un miracle du Ciel.
Ma tante ne pouvait pas donner naissance, d'après les médecins.
Elle est la première des filles de Rainier, sa petite sœur est Inaya.
Leur mère est morte lors de son accouchement à trente cinq ans. Il lui manquait de l'air.
Les médecins avaient dit qu'elle était morte en cherchant de l'oxygène.
Elle n'arrivait à en absorber. Une vie pour une autre.
Il manque Noah.
Je n'ai encore rien dit sur lui pour le moment.
Laissez moi vous dire qui c'est : il est mon premier cousin.
L'unique enfant de mon oncle Roy et de sa femme, ma tante Sara.
Il est né quelque temps avant chidinma.
Moi : yuna, peut-on partir ?
Yuna : je n'ai plus envie de laisser mes amours.
Moi : mais Chidi est là.
Chidinma : pas de souci, je sais que je suis jeune mais j'ai l'habitude de garder Dunsin et Àlvaro.
Moi : la petite lionne arrive à garder ces terreurs alors nos monstres ?, dis-je à l'intention de chidi.
Yuna : n'appelle pas les enfants comme ça.
Chidinma : ma tante, accepte. Papa m'a promis quelque chose, si je continue d'être responsable comme Noah.
Yuna : donc tu fais ça pour quelque chose ?
Moi : yuyu , rouspète-je.
Chidinma : un peu, mais ça reste amusant.
Yuna : Chidi, je suis sûre que tu arriveras à prendre soin de tes cousins et de toi-même, elle lui baise la joue droite. En cas de problème, tu m'appelles.
Chidinma : ne t'inquiète pas, ma tante.
[...]
Nous sommes dans un restaurant. Nous avions fait une réservation.
Petit moment avec ma dulcinée.
Je me rappelle encore que je ne voulais plus l'épouser quand j'avais appris qu'elle était portugaise.
Bien qu'elle attendait mes jumeaux.
Je disais à mon père que yuna n'était pas chrétienne, ce qui était vrai.
Je l'utilisais comme prétexte pour ne pas l'épouser.
Devinez Quoi ? Je me suis marié devant Dieu et devant les hommes à ma reine.
Mon père a tout fait, avant que nous puissions nous engager, que yuna rencontre le chemin , la vie et la vérité.
Et il a réussi avec l'aide du Saint-Esprit.
Grâce à mon père, j'ai appris ou encore réappris pour de bon à aimer sincèrement Jésus et à me laisser conduire par son Esprit.
Le nombre de fois qu'il m'apprenait ça et moi, J'étais à cheval entre le monde et le Roi Céleste.
Yuna : il y a une femme qui ne fait que te regarder, me prévient-elle discrètement.
Moi : normal, tu manges aux côtés du plus bel homme, tu ne devrais pas te soucier des gens autour.
Yuna : Estou falando sério, uma mulher está te observando.
*je suis sérieuse une femme t'observe.
Moi : une hystérique.
Yuna : allons lui demander pourquoi elle te regarde au tant.
Moi : es-tu convaincue que c'est une bonne idée ?
Yuna : j'ai l'impression qu'elle veut te dire un truc qui lui dérange depuis de sérieuses bonnes années.
Moi : peut-être c'est ma mère biologique. Je daigne lui accorder un regard. Je plonge mes yeux dans ceux de ma reine.
Yuna : allons vérifier.
On se joint à la madame après que yuna ait obtenu son autorisation.
Lorsque yuna commence les présentations, elle se présente au nom de Yuna Dillman, la femme s'évanouit juste après.
Un évanouissement sur le champ.
Yuna : serveur ! Un verre d'eau
Ça ne me plaît pas ce type de réactions. Cela ne présage rien de bon.
Elle reprend ses esprits les minutes qui suivent.
Elle me demande si Yuna et moi sommes de la même famille, frère et soeur.
Moi : elle est mon épouse.
La dame : Désolée Ethan , s'excuse-t-elle en pleurs pour je ne sais quel crime.
Yuna : pourquoi s'excuse-t-elle ?, Me demande-t-elle.
Moi : je crois savoir maintenant qui c'est.
La dame : s'il te plaît, je dois, elle s'arrête car ses pleurs l'empêchent de poursuivre sa phrase de façon à se faire comprendre. Je, je dois m'excuser aussi auprès de Gordon.
Moi : Mon père n'est plus. Tu arrives trop tard.
La dame : non...
Je ne peux pas rester ici. Son souvenir fait palpiter mon coeur.
Je ne le supporterai davantage. Je sors du restaurant assez vite.
Yuna tente de m'arrêter vainement. Je ne l'écoutais plus.
Après toutes ces années passées sans elle, Rebecca refait surface.
Pourquoi n'a-t-elle pas cherché papa depuis tous ce temps pour le mal qu'elle a causé ? Où était-elle quand on en a souffert ?
La voix dans ma tête me dit autre chose qui ne cadre pas avec ce que je ressens.
la voix de la vérité : Ce n'est pas ça que Gordon t'a appris.
Moi : je ne peux pas faire ça, je mets le moteur de ma voiture en marche.
la voix de vérité : Ton père lui a pardonné des années avant sa mort et elle ne le sait pas. Vas au moins le lui dire.
Moi : je soupire avant de me décider d'agir. Je le fais pour papa.
Je sors de la voiture. Je rentre dans ce restaurant.
Yuna me prend très fort dans ses bras, elle s'inquiète.
Je l'ai inquiétée.
Elle pense qu'elle a devant elle ma mère qui veut se rédempter.
C'est vrai.
À mes yeux, Rebecca était une mère. Quand elle était avec mon père, je voyais en elle une figure maternelle.
Un amour maternel.
J'aurai aimé que les choses se passent autrement.
Seulement la réalité est tout autre.
À cette époque-là, je sentais que j'étais dans une famille : un père et une mère qui se chérissaient énormément.
Ils aimaient leur fils que j'étais.
La réalité m'a désillusionné.
Le plan de Dieu est parfait, dirait mon père, s'il était présent.
Il avait raison de porter cette affirmation.
Si seulement elle avait fait confiance à l'amour qu'elle lui portait.
Ce n'est plus important à l'heure actuelle.
Dieu a fait que les choses soient ainsi pour une raison.
Moi aussi, comme la plupart dans ma situation, j'ai en voulu à Dieu.
Je me disais qu'il m'avait privé du bonheur de grandir dans une famille.
Il voulait me montrer par cette expérience qu'il n'y a pas un modèle parfait de famille, que toutes les familles ont l'obligation de se conformer.
Chaque famille a sa particularité.
De par sa composition que par son âme.
L'âme d'une famille, ce qui fait que les personnes qui y sont issues éprouvent de la joie ensemble.
Je l'ai compris grâce à ma grand-mère, Meredith.
Elle a eu une famille : rien qu'elle et mon papa.
Tous les jours n'étaient pas joie , tous les jours n'étaient pas non plus tristesse.
Moi : Mon père t'avait déjà pardonné, pareil pour ma tante Roxanne , ma tante Olivia, mon oncle Ke'yon et ma grande mère meredith et ce, sans que tu n'aies à t'excuser.
Rebecca : Je suis une idiote, elle pleure à nouveau.
Moi : tu as simplement fait le choix que tu croyais être juste.
Rebecca : j'ai aussi besoin de ton pardon.
Elle voulait fléchir ses genoux devant moi.
Ma reine l'empêche à temps.
Yuna : non pas ça, madame.
Elle demande mon pardon. Je lui souris.
Au fond mon cœur meurtri saigne ses dernières gouttes de sang.
Tous les faits passés circulent dans ma tête.
Ils basculent dans mes souvenirs, ils se bousculent, ils s'entremêlent.
Ils me font atrocement mal.
J'aurais aimé que ce ne soit qu'un rêve ou un mauvais cauchemar que je puisse me réveiller.
Ça ne l'est pas.
Même si je le désirais du fin fond de mon être, la vérité est telle qu'elle est.
Je voulais partir une main invisible me retient.
Moi : non Ethan, je me ressais. Papa m'a appris à pardonner...même à son absence je dois pardonner. Je ne t'en veux plus Rebecca Njah.
Rebecca : un souffle soulagé sortit d'elle. Puis-je te prendre dans mes bras ?
Moi : on peut se serrer la main par contre.
On se tient par la main. Je finis par lui prendre dans mes bras.
Plein de choses je ne pouvais pas faire.
C'est par l'intermédiaire de mon père que le Saint-Esprit m'a transformé.
Je ressens la douleur de Rebecca et le soulagement de savoir qu'on lui a tous pardonné.
Malgré que mon père m'avait mis un moment à la porte parce je m'étais compromis avant le mariage, il avait fini par me pardonner.
Son pardon m'avait marqué à vie. Je me devais de faire autant.
Au nom du pardon non-mérité reçu, je lui pardonne.
Ephessiens 4:32 Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. Qui suis -je pour ne pas pardonner à Rebecca Njah ?
[...]
Yuna : j'avais cru que c'était ta mère.
Moi : pas du tout.
Yuna : maintenant comment te sens-tu ?
Moi : tu crois que papa est fier de moi ?
Yuna : absolument fier de moi , mon amour.
Moi : Papa m'a appris à marcher sur le meilleur chemin.
Elle rapproche sa main de la mienne. Elle prend la mienne et la caresse à l'aide de la sienne.
Yuna : tu sais que je peux conduire.
Moi : pas besoin.
J'aillais être triste si mon père était mort sans avoir vu ses petits enfants.
C'est une raison des raisons qui m'avait poussé à me compromettre avant le mariage.
Comme à mes nombreux pas en arrière, Dieu a toujours utilisé mon père pour me ramener sur le meilleur chemin, Jésus.
Mon père est mort à quarante-cinq ans.
Ce n'était pas la fibrose kystique.
Tout était normal chez lui.
Il avait des poumons qui fonctionnaient correctement.
Les mucosités n'étaient pas partout dans ses poumons.
Il était sans complication dans son sommeil.
La semaine avant son décès, il m'avait béni, yuna et les jumeaux également.
J'avais conclu qu'il savait qu'il allait mourir.
Il savait que c'était son heure.
Ce qui me rend heureux ce qu'il n'est pas mort en me laissant servir deux maîtres à la fois et qu'il est mort sans souffrir.
Comment je le sais ? Disons qu'il y a des choses qu'on sait sans pourvoir expliquer.
Moi : je t'aime yuna.
Yuna : je t'aime aussi Ethan.
Je ne remercierai jamais assez l'Éternel pour tous ses bienfaits dans ma vie.
J'ai été abandonné puis recueilli dans un orphelinat, là encore je me sentais abandonné, Dieu a envoyé son serviteur Gordon Dillman pour m'adopter.
Et moi qui croyais que mon destin était tout pourri.
J'ai rencontré un homme dont le destin était aussi triste que le mien.
Son destin qui était aussi triste que le mien avait changé le mien.
Yuna : Tu pleures, mon amour ?
Moi : non, j'ai une poussière dans l'oeil.
Yuna : Dieu est bon, il a réussi à faire pleurer mon mari.
The end
Titre : God changes my Destiny
Genre : spirituel
Auteures : Lesildostty
Idée : GD
Développée : LP
Cover : GD
Date du début : Octobre 2020
Date fin : avril 2023
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