Chapter fourteen


Arrivés à l'hôpital, Olivia fonce voir un  médecin en charge de sa sœur.

Pendant qu'elle s'entretient avec lui , nous patientons.

À la salle d'attente, Roxanne fait les cent pas.

Olivia est désormais de retour. Roxanne accourt vers elle.

Roxanne :  Olivia, qu'a dit le docteur ?

Olivia : à la voir, elle est dévastée par le flux d'informations qu'elle a reçues  elle a subi un traumatisme crânien dû à une hémorragie externe non soignée à tant.

Roxanne :  Je suis désolée elle voulut l'apprendre dans ses bras cependant , Olivia lui refuse ce droit.

Olivia : elle est exténuée par les nombreux propos de Roxanne, elle se voit importuner ne me touche pas  elle s'écarte d'elle c'est à cause de toi que ma soeur est entre la vie et la mort ses yeux commencent à briller.

Roxanne : d'une voix brisée désolée... olivia...je...n'aurai jamais dû te le cacher .

Olivia : ton désolé ne changera rien. Si t'avais une soeur, t'aurais eu la décence de m'en informer.

Elle en fait des caisses. Elle ignore entièrement la vie de Roxanne , surtout son passé.

Elle ne peut pas prononcer ce genre de discours à Roxanne. Je romps mon silence.

  Certes sa sœur est entre la vie et la morte, mais elle n'a pas le droit de démesurer ses paroles.

Roxanne ne veut aucun mal à sa sœur, ce n'est pas si ardu à comprendre.

Roxanne ne lui avait rien dit pour ne pas l'inquiéter.

C'est l'intention qui compte dit-on. Son intention était de la protéger, non de lui nuire.

Elle n'a pas un esprit tordu. J'assure sa défense.

Moi : tu es affectée , c'est compréhensif. Contrôle les propos qui sortent de ta bouche , il ne faudrait pas qu'une personne se blesse par ta faute.

Olivia : ses larmes coulent ce n'est pas toi qui as une soeur entre la vie et la mort .

Moi : je sais. C'est dans ton intérêt de porter attention à ce qui sort de ta bouche. Qui plus est, le passé de Roxanne t'est inconnu. Un  jugement trop actif est ignoble.

Olivia : ses larmes ne s'arrêtent pas la seule chose que je désire c'est que ma soeur aille mieux avant d'essuyer ses larmes arrête de me sermonner .

Moi : indigné, je tiens le poignet de Roxanne partons d'ici.

Nous marchons de cinq pas.

Roxanne m'arrête. Elle regarde Olivia puis me regarde.

Roxanne : je suis incapable de la laisser... c'est au-delà de mes forces Gordon... l'obligation de rester me retient là.

Moi : je ne peux aller outre que sa volonté la supporteras-tu encore ?.

Roxanne : je comprends sa réaction dit-elle me faisant un simple sourire .

Moi : peu importe, elle n'a pas à dépasser la limite .

Roxanne : pour mieux comprendre la personne, il faut avoir été dans la même situation me regardant un instant c'est perçant de voir sa soeur dans cet état .

Moi : ça te rappelle ce qui se passait il y a six ans

Roxanne : évidemment

~Flashback (il y a six ans )

À l'époque de mes 11 ans.

Me voici de nouveau à l'hôpital pour des soins ; c'était de coutume.

À la différence près qu'il y avait du bruit, on aurait dit des pleurs.

Ces pleurs s'entendaient approximatif de ma porte.

Pas de quoi s'affoler, nous étions dans un hôpital.

C'était fréquent. Je n'en doutais.

Toutefois ma mère déboursait de l'argent, par conséquent le minimum que je méritais était d'avoir accès au calme.

Moi : de ma position confortable sur le lit je m'adresse à l'inconnu Dégachez de ma porte

Aucune réponse, les pleurs devinrent plus audibles.

J'ouvre ma porte agacé.

Moi :  si tu ne dégages pas d'ici , j'irai me plaindre au près du docteur Tremblay.

Elle :  en pleurs j'ai perdu mes soeurs .

Moi :  je demeure impassible  pourquoi me le dis-tu ?

Elle : elle amplifie ses cris tu es méchant vraiment méchant en essayant de me taper.

Moi : je retiens ses bras ne me tape pas dis-je énervé je n'ai pas pris tes soeurs. C'est Dieu, fâche-toi contre lui .

Elle : non Dieu n'a rien à avoir elle sanglote c'est ma mère...mes soeurs avaient besoin d'elle et elle n'est pas revenue au Canada .

Moi : exaspéré par son récit tu peux aller pleurer ailleurs lâchant ses bras .

Elle : elle me donne un coup de pieds. tu es méchant.

Moi : je rougis de colère et toi sauvage !.

Elle ne me quittait plus de ses yeux débordés des larmes.

Ce n'était pas parce que j'étais un petit garçon que je n'allais pas frapper la petite fille qu'elle était.

J'en avais envie.

Elle : je ne verrai plus mes soeurs dit-elle poussant un cris juste après je hais ma mère à cause qu'elle a brisé notre famille. Maintenant je n'ai plus que mon père. Même si elle revenait à Toronto, je ne lui parlerais plus jamais finit-elle poussant un cris à nouveau

Moi : je l'attrape par les oreilles  d'accord ta mère est mauvaise mais arrête de crier , je ne supporte plus tes cris.

Elle : j'arrêterais de pleurer si tu me consoles poussant un cris à la fin.

Moi :  je déclare forfait  D'accord ! Ne  cries plus s'il te plait , je me sens pas bien.

Elle : es-tu malade ?.

Moi : hochant la tête oui .

Elle : désolée mais mes deux soeurs cadettes sont mortes l'une après l'autre pleurant je ne les verrai plus .

Moi : c'est bon , ne pleurs pas .

Elle : comment fais-tu pour ne pas pleurer lorsque tu es triste ?

Moi : même si je te le dis , ça ne  marchera pas pour toi .

Elle : pourquoi ?.

Moi : parce que tu es une fille et les filles ça pleure beaucoup.

Elle : mensonge !

Moi : regarde toi, tu es la preuve .

Elle : elle s'empresse d'effacer les traces des larmes je ne pleurs plus  , tu vois.

Avant que je n'eusse parlé, un monsieur grand était venu et l'avait porté dans ses bras.

Il devait être son père. Il était temps que la fille s'en aille.

Elle : au monsieur papa , je suis contente de te voir .

Lui : où étais-tu partie ? la fixant des yeux je t'ai beaucoup cherché .

Elle : désolée papa elle n'était pas fière de l'avoir inquiété

Lui : il baissa ses yeux pour me voir est-ce ton nouvel ami ?

Moi : d'un signe de tête je réfute  je ne suis pas l'ami d'une pleurnicheuse.

Elle : elle se défend vite je ne suis pas une pleurnicheuse

Moi : bien-sûr que oui, tu es une pleurnicheuse et une sauvage.

Elle : je ne suis ni pleurnicheuse ni sauvage.

Moi : bien-sûr que tu l'es ! En plus tu m'as filé un coup qui me fait mal .

Elle : tu l'as bien mérité dit-elle  faisant sortir sa langue.

Lui : il calma la tension ne vous disputez pas , les enfants.

Elle : d'accord , papa

Lui : il se présente je suis Sebastian , le père de roxanne et toi  ?

Moi : Gordon...donc la sauvage porte le nom de roxanne.

Roxanne : elle s'empresse de répliquer je ne suis pas une sauvage par contre toi tu es désagréable et méchant.

Mr.seb : vous n'allez tout de même pas recommencer .

Roxanne : papa c'est lui, dis lui de ne plus m'appeler sauvage.

Moi : continue de pleurnicher .

Roxanne : elle augmente le volume de sa voix je ne pleurniche pas !.

Mr.seb : arrêtez dit-il sévèrement.

Roxanne : désolée papa.

Moi : je m'étais adressé à la sauvage je veux demander au docteur Tremblay de ne plus te laisser t'approcher de ma chambre.

Roxanne : je viendrai même chaque jour.

Moi : non .

Roxanne : oui.

On finit par énerver mr.sebastian avec nos disputes et il nous réprimanda d'une façon très sévère.

Ce fut à partir de ce jour que roxanne commença à venir chaque jour me voir et un an après ses parents se sont séparés .

~Fin du flashback~

Je lis dans ses yeux l'épouvante que cela se reproduise.

N'importe qui dans sa situation aurait eu la même appréhension.

Moi : roxanne, calme toi.

Roxanne : je n'y arrive pas .

Moi : à force de trop t'en faire tu risques devenir verte.

Roxanne : elle sourit malgré elle tu dis des bêtises .

Je la prends dans mes bras. Je ressens sa frustration.

Roxanne, tu n'es pas toute seule , je suis là et je resterai là avec toi.

Pour toute la vie. C'est ce qu'on se répète.

Amis , pour cette vie , pour toutes nos autres vies.

Amis dans chaque vie. Dans cette vie comme dans une autre, je resterai à ses côtés jusqu'à ce que la vie, du moins la mienne prenne fin.

Je me décolle d'elle.

Moi : je rentre.

Roxanne : rends-moi un service ;  vu que je désire rester ici aujourd'hui ,  charge-toi de dire à mon père que je reste dormir chez toi .

Moi : et je suis censé mentir à ta place ? .

Roxanne : please , gordon elle fait les yeux d'anges,

Moi :  rire sarcastique par ailleurs je suis censé faire quoi face à ça ?.

Roxanne :  tu le feras un point c'est tout.

Moi :  augmentant d'un ton tu sais pertinemment que je hais que l'on m'oblige à faire quelque chose. Pourquoi ce délire?

Roxanne : d'une petite voix  désolée .

Moi : ouais ça sert à rien , je veux le faire.

Roxanne : je le savais .

Moi : mais pas pour toi , olivia a besoin d'être soutenue .

Roxanne : hum ...

Moi : je te laisse continuer à t'imaginer des faussetés.

Ellipse du trajet ...

J'ai eu droit dès mon arrivé à l'hôpital à une panoplie des questions à laquelle je préfère garder silence.

Présentement, je me suis posé sur le lit entrain de regarder le plafond.

Je baisse les yeux, je tombe nez à nez avec la Bible.

J'y jette un œil. Je l'ouvre au hasard sur une page.

Je suis ébloui par le livre d' écclésiaste au point que je ne me suis pas rendu que je suis entrain de lire le dernier verset du chapitre douze.

Incroyable.

Deux versets de ce chapitre me laisse perplexe, il s'agit du verset treize qui déclare : " écoutons la fin de tout ce qui a été dit : crains Dieu, et garde ses commandements. "

Et du verset 14 déclare : " car c'est là le tout de l'homme, car Dieu amènera toute oeuvre en jugement , avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal ".

Silencieux, je ne réfléchis pas. C'est le vide.

J'observe la pièce qui me sert de chambre.

Mon regard se pose sur ce fameux livre , la Bible.

Mon attention se porte sur le verset qui déclare : réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse et que ton cœur te rende heureux aux jours de ton adolescence et marche dans les regards de tes yeux mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu t'amènera en jugement"

Ma mère : elle se joint à moi dans la chambre entrant  Gordon , Où étais-tu  ?.

Ma tête est submergée d'idées invraisemblables.

Je n'ai pu auditionner ce qu'elle me disait il y a de cela quelques secondes.

Ma mère : Gordon m'appelle-t-elle en boucle .

Moi : qu'est-ce qu'il ya ?.

Ma mère : tu avais la tête dans les nuages. Qu'est-ce qui te préoccupe ?

Moi : rien

Ma mère : tu me prends pour une conne là

Moi : non c'est juste qu'il y a rien , dois-je inventer ?.

Ma mère : je t'ai donné la vie et pris soin de toi. Je te connais. Tu es mon fils.

Moi : pft

Ma mère :  qu'est-ce que tu as dans les mains dit-elle avant de le constater tu lisais la bible ??.

Moi : ah ah mdr , n'importe qui peut tenir et lire ce livre. Il y a même nergal qui a été déclaré non coupable par un tribunal polonais après avoir mis en pièce la bible lors d'un concert .

Ma mère : la bible déclare : " ne vous y trompez pas, on se moque pas de Dieu car ce qu'un homme sèmen accentuant sur  Il le moissonnera " , galates chapitre 6 le septième verset .

Moi : Meredith , Que me veut Dieu ?

Meredith : comment ça ?.

Moi : il a attiré mon attention sur trois versets qui d'après ma compréhension parle du jugement. Et le truc que je ne saisis pas, c'est que je ne vole pas, ne fume pas , ne bois pas et tant d'autres ; d'ailleurs je ne suis pas au service du diable mais pourquoi veut-il me culpabiliser ?

Meredith : nous serons tous jugés et certains iront en enfer et d'autres au paradis .

Moi : mais je ne veux aller ni en enfer ni au paradis , bordel ce n'est pas labyrinthique à comprendre .

Meredith : il n'y a pas un autre lieu entre le paradis et l'enfer , la bible déclare : " j'appelle aujourd'hui à témoin contre vous les cieux et la terre : j'ai mis devant toi la vie et la mort , la bénédiction et la malédiction , choisis la vie afin que tu vives , toi et ta semence " deutéronome chapitre trente le dix-neuvième verset et c'est dans le livre de jean chapitre quatorze le sixième verset que Jésus se présente en tant que le chemin, la vérité et la vie .

Moi :  maman mais Dieu lui m'a... dis-je avant de me résigner à continuer oublie

Meredith : ce n'est pas en vain que Dieu insistes sur le jugement. Au travers de tous ces passages bibliques il te passe un message .

Moi : d'un rire sarcastique sans blague .

Meredith : de son ton sérieux il est écrit dans le premier livre aux corinthiens chapitre 1 le dix-huitième verset : " car la parole de la croix est folie pour ceux qui périssent mais à nous qui obtenons le salut elle est la puissance de Dieu "

Moi : je me ressaisis pourquoi utilise-t-il sa parole pour me parler ?s'il désire me parler il n'a qu'à le faire lui-même ;  c'est plus simple et plus compréhensif .

Meredith : elle balance à nouveau un verset, elle en a de quoi envoyer du lourd  Dieu parle tantôt d'une manière tantôt d'une autre .

Ainsi début son exhortation. Moi  qui pensais qu'elle commencerait par me réciter un verset tout compte fait elle se résigne .

Meredith : au commencement était la parole et la parole était auprès de Dieu et la parole était Dieu voulant avoir toute mon attention Gordon , Dieu te parle du jugement et c'est avec conviction que je veux te dire qu'il t'appelle à changer .

Ellipse de deux heures ...

Je ne sais pourquoi , je me sens chambouler.

Que faire à présent ? Je l'ignore.

Un appel de Monsieur Seb me sort de mes pensées.

Je le rassure en ce qui concerne Roxanne.

Je reprends mes esprits. J'écris à Roxanne pour recevoir des nouvelles de ce qui se passe à l'hôpital.

< Moi ( 20:33 ) : comment ça se passe à l'hôpital ? .

Elle ( 20:37) : les parents d'Olivia sont déjà là et sara semble en bonne évolution .

Moi ( 20:38) : explique-moi un peu pourquoi j'ai l'impression que tu es très triste .

Elle ( 20:38 ) : je le suis , pas grave en changeant de sujet qu'est-ce qui se passe entre Olivia et toi ?.

Moi ( 20:40 ) : je l'ignore. Elle m'évite c'est tout ce que je sais.

Elle ( 20:41 ) : tu l'as embrassé. Tu ne pouvais pas te le permettre.

Moi ( 20:41) : la mémoire me revient ah c'est pour ça qu'elle m'évite et m'ignore !.

Elle ( 20:43) : c'est tout ? As-tu des sentiments pour elle ?

Moi ( 20:43) : non , je l'avais fait parce que je n'étais pas dans mon état normal et de plus, ce fait je m'en souvenais plus jusqu'à aujourd'hui.

Elle ( 20:44) : ...

Moi ( 20:45 ) : ça ne me dérange pas si tu doutes. Je comptais te dire aussi : dès demain rentres chez toi je ne pourrai plus te couvrir .

Elle ( 20:46 ) : d'accord, je viendrai le vendredi matin avant ton départ .

Moi ( 20:46 ) : et tes cours ? Aujourd'hui tu ne t'es pas présenté aux cours du coup oublie cette idée.

Elle ( 20:47) : cela n'importe peu. Un  ou deux jours d'absence ne  me posent aucun problème.

Moi ( 20:47) : bon, je pars demain .

Elle ( 20:47 ) : jeudi ?

Moi ( 20:47 ) : un problème ?

Elle ( 20:50 ) : je souhaiterai que tu le fasses vendredi comme ça les deux autres jours je reste chez toi .

Moi ( 20:54 ) : pour quel motif ?

Elle ( 20:56 ) : je dois parler à ta mère .

J'avale mes comprimés du soir.

Moi ( 21:00) : de ?.

Elle ( 21:00) : j'ai besoin d'une aide spirituelle .

Moi ( 21:03) : tu désires effectivement changer...je ne compte pas t'en dissuader .

Elle ( 21:04) : et toi ?.

Moi ( 21:04) : oui moi.

Elle ( 21:04) : n'as-tu pas besoin de Dieu ?

Moi ( 21:05 ) :  je ne sais plus et probablement il désire me parler .

Elle ( 21:05) : à un moment donné la nécessité augmentera et elle te poussera à te rapprocher de Dieu. Je veux simplement que mon meilleur pote fasse aussi un changement .

Moi ( 21:08 ) : pourquoi faisons-nous face à des telles situations ?

Elle ( 21:08 ) : bonne question ; mais j'ai vraiment envie que Dieu me montre ce qu'il faut faire .

Moi ( 21:08) : c'est pour cela que tu veux t'entretenir avec ma mère ?

Elle ( 21:09 ) : oui, olivia ne va trop bien donc je ne compte pas la déranger .

Moi ( 21:11 ) : bon... je t'attendrai le matin .

Elle ( 21:11) : super Gogo .

Moi ( 21:11) : ne t'y mets pas au risque d'avoir de graves ennuis .

Elle ( 21:11 ) : d'accord , je dois te laisser , bye .

Moi ( 21:11) : dors bien .

Elle ( 21:12) : merci , Que Dieu te protège .

Je ne lui ai rien envoyé juste après et elle a vite compris .

Elle ( 21:14) : j'ai le sentiment que Dieu continue de t'aimer .

Moi (21:14 ) : mdr .

Roxanne (21 : 30 ) continues de douter mais sache que Dieu t'aime , moi également.

Moi  ( 21 : 30 ) pas la peine de me le dire tant que tu sais déjà que je le sais.

Ainsi se termine la conversation avec roxanne.

Je reçois une publication de Ke'yon sur instagram.

Il s'agit d'une photo de lui et d'une noire qui a pour légende : " l'amour de ma vie ".
Je me désabonne. J'entre sur tidal pour écouter godzilla d'Eminem, fait surprenant la musique ne joue pas.





































Un problème est survenu lors de la lecture.

Je tente à mainte reprise sans y parvenir.

Finalement, je laisse choir. Je vais aller droit au but, c'est Dieu qui est derrière tout ça.

Vous pouvez me traiter de fou au tant que vous le souhaitez, je le sais , c'est lui.

J'en parlerai à mon cheval.

Je pose mon téléphone sur la table et me mets à parler à Dieu du pourquoi désire-t-il me parler et de tant de choses qui me troublent.

Qu'ai-je reçu à la fin comme réponse ? Je vous autorise à deviner.

Rien du tout ! Qu'attend-t-il de moi ? Une réponse humble m'aurait satisfait.

Doit-on avoir une vie de prière irréprochable pour qu'il réponde ? Une parfaite vie ? Ils nous disent que Dieu nous aime tous, de quel amour parle-t-on ?Le même Dieu qui désire nous voir près de lui, au moment où nous nous en approchons, d'un coup de cloche, il devient distant.

La meilleure. Je souhaite qu'il me réponde, je lui ai parlé,il m'en a fallu beaucoup pour y arriver.

J'ai l'impression de parler à moi-même. Je n'ai pas besoin d'un monologue.

Là je me sens seul, je suis seul. Incompris, ce Dieu ne m'écoute pas.

Il n'est pas là. On dit qu'il omniprésent, partout au même moment.

Mais où est-il là, maintenant ? Pourquoi je ne ressens pas sa présence ? Pourquoi ne se manifeste-t-il pas ? Un signe.

Je ne demande que ça.

Il est borné, têtu, prétentieux. Ça ne lui coûte rien de répondre à mon appel ! Un oui suffirait.

Il dit que nous devons l'invoquer et qu'il répondra.

Ceci n'est pas valable à ma demande, c'est ce qui me prouve.

Ces choses ont arrêté de se produire longtemps.

Il a peut-être existé et répondait aux prières à une époque.

Tout ça c'est fini. C'est du passé. Pourquoi suis-je là à lui chercher des justificatifs ? Je suis à bout de nerfs. Une colère noire m'envahit.

Dieu a réussi à entrer dans ma tête. Il est grossier, envahissant.

Je me livre au sommeil.
















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Tanri Seni Korusun
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