Chapter Four
•Olivia en média, excellente lecture !
1 semaine plus tard.
Une semaine s'est écoulée. Gordon demeure glacial, insensible à l'annonce de la bonne nouvelle, quelle que soit l'occasion.
Son visage, constamment marqué d'une lassitude profonde, ne quitte jamais cette expression d'épuisement. Ce qui m'irrite, c'est son inaction combinée à ses incessantes plaintes. L'état de sa chambre, à elle seule, en témoigne.
L'envie de tout abandonner me tenaille, mais l'appel du Seigneur à secourir Gordon persiste, me poussant à poursuivre. Je suis résolue.
Je lui lis un passage biblique ; il semble captivé, son regard me suit, absorbé par ces mots porteurs de la pensée divine.
Je poursuis par une explication, pour une meilleure compréhension. Une idée surgit : je l'invite à prier avec moi. Excellente idée ! Ce contact direct avec Dieu lui fera le plus grand bien. Il est temps qu'il s'approche de Lui.
Moi : Gordon, on pourrait prier ?
Gordon : Un éclat de rire sarcastique retentit, accompagné d'un sourire narquois. Il se lève brusquement, le corps tendu d'une énergie presque menaçante. Bravo ! Dégage de ma chambre !. Sa voix est dure, froide, tranchante comme du verre.
Moi : Mais...La voix hésitante, trahissant la surprise et la déception.
Je cherche les mots. L'incompréhension m'envahit, abasourdie par ce que je vois et entends.
Comment est-il possible... L'incroyable spectacle me laisse sans voix. Mon étonnement est palpable. Il le remarque, sans la moindre réaction.
Gordon : Sa voix, dure et froide, tranche l'air comme un couteau. Il se tient raide, les bras croisés sur la poitrine, le regard fixe et glacial. Une veine pulse dans sa tempe. Tu croyais quoi ? Me convertir en me récitant quelques versets insipides ?Il secoue la tête avec dédain, un geste brusque et méprisant. Oublie ça ! Tu ne me verras jamais redevenir chrétien. Il pointe un doigt accusateur vers la porte. C'est fini. Va-t-en. Son ton devient un grondement rauque. Tu me fatigues. Dégage.
Ses paroles brûlent, sa rage et son ressentiment sont évidents. Son regard, habituellement absent, me perce.
Je combats la panique, luttant pour retrouver l'assurance perdue. Sa fureur est remarquable, une menace imminente, mais je persiste dans ma décision : je lui parlerai. C'est irrévocable.
Moi : Pourquoi as-tu renié ta foi ?Ma voix est douce, hésitante, cherchant à apaiser la situation.
Gordon : Soupirant d'agacement, il se masse les tempes avec une main, les doigts crispés. Sa voix est rauque, saturée d'impatience, presque un grognement. Le corps légèrement courbé, il exprime une fatigue profonde et une irritation palpable. Dégage..
Prenant une profonde inspiration pour rassembler mon courage, je m'exprime :
Moi : Je ne quitterai pas cette pièce avant que tu ne m'aies tout expliqué. Ma voix est ferme, déterminée, malgré une pointe de tremblement.
Gordon : Il répond d'un ton sec, sans aucun signe d'émotion. Ses épaules sont raides, son corps tendu comme un ressort. C'est ton problème, pas le mien. Va-t-en.
Malgré son refus catégorique, je reste, déterminée à le convaincre. Je cite quelques versets bibliques, espérant atteindre une corde sensible, et lui pose des questions, cherchant à percer son mutisme et à comprendre les raisons de son reniement.
Moi : Sais-tu que Dieu t'aime ?Ma voix est douce, empreinte d'une sincère compassion. Je m'approche légèrement de lui, les mains jointes, dans un geste de paix et de réconfort.
Gordon : Il répond d'un ton monotone, glacial, sans la moindre inflexion. Ses yeux restent fixés sur un point indéterminé, évitant mon regard. Ses bras sont croisés sur sa poitrine, comme une barrière infranchissable. Son corps est raide, figé dans une posture défensive. Qu'est-ce que ça change ?
Moi : Je prends une grande inspiration, essayant de maîtriser mon émotion. Je recule légèrement, mais maintiens le contact visuel. Mes épaules sont légèrement voûtées, reflétant ma propre vulnérabilité face à son indifférence. Ça change tout. En ce moment, tu ne comprends pas la profondeur, l'immensité de l'amour de Dieu. Je crois que tu le comprendras un jour... j'espère seulement que ce jour n'arrivera pas trop tard. Ma voix est teintée d'une douce tristesse et d'une fervente prière silencieuse. Un léger tremblement trahit mon émotion contenue.
Mon cœur brûle d'un désir ardent : que le Seigneur le ramène à Lui ! Il est le Bon berger, et à son appel vibrant, ses brebis, même les plus égarées, reviennent à la bergerie.
Oh, comme je pourrais chanter ses louanges, témoigner de son amour infini ! Mais sans la grâce du Saint-Esprit, sans cette douce et puissante intervention divine, Gordon restera sourd à la mélodie céleste de la foi.
Seul le souffle divin peut pénétrer les cœurs endurcis, briser les chaînes de la résistance, faire jaillir la source de la foi assoupie.
Avec une profonde tristesse, je me retourne, mes pas lourds de cette prière silencieuse qui m'habite. Et c'est alors, au seuil de la porte, que s
La voix, inattendue de gordon, me retient.
Gordon : Sa voix est rauque, amère, les mots jaillissent comme des projectiles. Il se tient raide, le visage crispé par la douleur et la colère, une main crispée sur son cœur comme s'il tentait de contenir une douleur physique. Ses épaules sont tendues, son corps exprimant une tension palpable. Les médecins n'ont rien pu faire. Pas de donneur. Et malgré ça, tu continues à me parler de cet amour de Dieu...Il secoue la tête avec violence, un geste désespéré. Tu es aveuglée par ta foi, bornée par tes convictions. Il détourne le regard, incapable de soutenir le mien, la douleur et la frustration le consumant.
Je me hisse à sa hauteur, le regardant droit dans les yeux, prête à l'affrontement.
Moi : Je ne me voile pas la face. Dieu m'aime. Je maintiens son regard, mon sourire léger, mais ferme, exprimant une confiance inébranlable. Mon dos est droit, mes épaules détendues, mon attitude reflétant une sérénité intérieure malgré la gravité de la situation. Je me tiens droite, à sa hauteur, sans agressivité, mais avec une détermination calme et assurée.
Il soupire de nouveau, un long soupir las, comme si c'était son passe-temps favori, un réflexe plus qu'une expression consciente de son désespoir.
Gordon : Sa voix est un murmure, presque une plainte, la douleur et la confusion se mêlant dans ses paroles. Il détourne brièvement le regard, son athéisme se heurtant à la foi inébranlable que j'exprime.) S'il t'aime... cet être imaginaire... pourquoi te laisse-t-il souffrir d'une telle maladie ? C'est absurde.
Moi : Ce n'est pas parce que je souffre que Dieu ne m'aime pas, ou m'aime moins. Ma foi ne repose pas sur l'absence de souffrance, mais sur la certitude de son amour, même au milieu de l'épreuve. Le simple fait d'être en vie, c'est déjà une preuve immense de sa grâce. Je réponds calmement, avec une conviction profonde, ma foi chrétienne contrastant avec son athéisme.
Il me fixe silencieusement, un long regard intense et pénétrant, avant de reprendre son argumentation, ses mots chargés d'une colère froide et raisonnée, l'amertume d'un athée confronté à une foi inébranlable.
Gordon : Sa voix est dure, tranchante, la colère contenue à peine perceptible dans le ton glacial. Il se tient raide, les poings serrés, son corps exprimant une tension palpable. Ses yeux sont fixés sur moi, un regard accusateur et pénétrant. Tu t'obstines, tu t'accroches à ce délire avec une ténacité absurde.
Moi : Et toi ? Tu as cessé de croire parce que tu souffres, parce que tu penses que Dieu t'a abandonné. Je maintiens son regard, mon ton calme et posé contraste avec sa colère.
Gordon : Il répond froidement, chaque mot pesé, son athéisme teinté d'une rancœur profonde. Il se redresse, son corps raide, la tête légèrement penchée en signe de mépris. Il me fixe avec un regard glacial. Premièrement, tu ne connais rien de mon histoire. Et deuxièmement, essaie de te montrer un peu moins ignorante. Il détourne légèrement la tête, un signe de lassitude et de dédain.
Je suis profondément blessée. Comment peut-il me parler ainsi ? Il est vrai que je ne connais pas son histoire, mais ses paroles sont blessantes, irrespectueuses.
Je suis désolée de sa réaction, de son manque de tact. Son comportement me révolte. Son attitude me choque profondément.
Moi : Je sais, c'est dur. Mais écoute, voix légèrement plus grave, un peu plus lente, avec une pause intentionnelle après chaque phrase pour laisser le message s'installer, tu ne peux pas dire que Dieu t'a abandonné.pause, regard intense, léger froncement de sourcils, comme pour souligner la gravité de la situation, C'est toi qui t'es éloigné. ton légèrement plus doux, mais ferme, un soupçon de compassion dans la voix, mais la fermeté demeure
Il rougit, la colère le consume, bouillonnant sous sa peau tendue. Il ressemble à un volcan sur le point d'éclater, chaque muscle tendu comme une roche en fusion.
L'éruption est inévitable. Et voilà, Gordon explose. La fureur le submerge, le déchaîne.
Gordon : le visage congestionné, les veines du cou saillantes, hurle sa frustration, TU TE TAIS !, TU NE SAIS RIEN DU NOMBRE DE FOIS OÙ J'AI PRIÉ, IMPLORÉ, SUPPLIÉ DIEU. LE RÉSULTAT ?RIEN , RIEN , RIEN, Il inspire profondément, une bouffée d'air saccadée qui semble déchirer sa poitrine avant de reprendre, la voix rauque, presque étranglée par la colère et le désespoir, À quoi sert ce verset qui promet que tout ce que nous demanderons en prière, en son nom, en croyant, nous le verrons s'accomplir ? Où est cet accomplissement ? » Ses mots étaient des projectiles, lancés avec la force d'un homme brisé, son corps tremblant d'une rage contenue à peine.
Je ne peux pas le laisser sombrer dans ce désespoir, le laisser croire que cette promesse, ce phare dans la tempête de sa vie, n'est qu'une illusion, une parole vide.
Avant de pouvoir lui offrir un autre chemin, une autre perspective, je dois le rejoindre sur ce terrain miné de souffrance, dans cette nuit noire où ses prières semblent s'être perdues.
Je dois lui parler avec la douceur d'un baume apaisant sur une plaie béante, lui murmurer des mots qui résonneront au plus profond de son être, des mots qui transperceront le mur de douleur qu'il a érigé autour de son cœur brisé.
Il faut que je lui rappelle, non pas avec l'arrogance de la certitude théologique, mais avec l'humilité de celui qui partage sa peine, que la foi n'est pas une transaction, un marché conclu avec le divin où l'on échange des prières contre des résultats tangibles.
La foi, c'est un chemin, un voyage parfois semé d'embûches, où l'on avance malgré la fatigue, malgré le doute, malgré les larmes. C'est une espérance fragile, une petite flamme qui vacille mais qui refuse de s'éteindre.
Et c'est en cette flamme que nous trouvons la force de continuer, même lorsque le silence de Dieu nous semble assourdissant.
Il faut que je lui dise tout cela, avec la tendresse d'un frère, avec la compassion d'un ami, avec l'empathie d'un cœur qui comprend sa douleur.
Car la foi, ce n'est pas seulement croire en l'accomplissement de nos désirs, c'est aussi croire en la puissance de l'amour, même au milieu du désespoir.
Moi : Peux-tu... peux-tu parler sans crier ? La question, presque un supplice, était étranglée par l'émotion, un murmure à peine audible au milieu de la tempête de sa colère.
Son silence était plus assourdissant que n'importe quel cri. Il ne m'écoutait pas, fermé dans sa bulle de douleur, les oreilles bouchées par le poids de sa déception, les yeux fixés sur un point invisible, loin, très loin de moi, très
loin de toute tentative de réconfort. Son refus d'entendre était un mur infranchissable, un abîme qui séparait nos deux mondes, le sien, un désert de désespoir, et le mien, un espace d'espoir impuissant.
Gordon : la voix rauque et saturée d'amertume, cracha ses mots comme autant de projectiles, SI TU POUVAIS ARRÊTER DE M'EMMERDER AVEC TES HISTOIRES DE LA BIBLE....
L'agressivité brute, la fatigue palpable dans chaque syllabe, transperçait l'énoncé, laissant entrevoir la blessure profonde qui le rongeait.
La colère, prête à exploser en moi comme un volcan, se fige net. Un bruit sourd, brutal, une intrusion soudaine : la porte s'ouvre avec un fracas, comme arrachée de ses gonds, révélant une infirmière dont le visage, rouge d'une colère aussi vive que la mienne, est une parfaite image de la surprise et de l'indignation.
L'infirmière : la voix vibrante d'une colère contenue de justesse, lança, Pensez-vous être les seuls à avoir marre dans cet hôpital ? Il y a des médecins, des infirmiers, et même certains malades ! Alors, fermez-là ! » Ses mots, cinglants et précis, étaient autant de coups de poing, mettant fin à la scène avec une autorité sans appel.
Le flot de colère qui m'avait submergée reflue, laissant place à un calme étrange, presque surréaliste. Je reprends mes esprits, la lucidité revenant progressivement.
Les émotions, un instant maîtresses de mes actions, se retirent, me laissant face à la réalité de la situation, à la nécessité de retrouver mon sang-froid, de reprendre le contrôle. Je m'étais laissée emporter par le tourbillon des sentiments, mais désormais, la raison reprend le dessus.
Moi : Je suis vraiment désolée, infirmière Amélia. Ma voix, encore légèrement tremblante, trahissait la sincérité de mes excuses.
Sans un mot de plus, elle claque la porte derrière elle. Je quitte la chambre de Gordon, le cœur encore battant, la tête pleine d'un tourbillon de pensées confuses.
Dans le couloir, j'aperçois Roy. Je ne peux m'arrêter, la raison n'a pas encore repris totalement le dessus. Je suis hors de contrôle, poussée par une force obscure, une impulsion incontrôlable.
Sans lui adresser la parole, je le dépasse, le laissant derrière moi dans un silence lourd et oppressant.
Pdv roy
Je croise Oli, furieuse, qui me dépasse sans un mot. Son énergie négative est palpable. Je suis ses pas jusqu'à sa chambre, une inquiétude naissante me serrant la poitrine.
Elle s'effondre directement sur le lit, saisissant son concentrateur d'oxygène portable. La voir ainsi, si fragile dans sa colère, me trouble profondément.
Je m'approche, lui proposant mon aide. Pour la forcer à me regarder, à me laisser la soutenir, je fixe ses yeux, attendant qu'elle rencontre mon regard.
Moi : Accroupie à côté d'elle, la voix douce comme une caresse, je murmure son nom, un appel à la raison au milieu de la tempête, Oli, Oli... regarde-moi. Mes mains, douces et fermes à la fois, se posent sur son bras, un léger contact pour briser son isolement. Calme-toi... respire... inspire... Les mots, prononcés lentement, avec une intentionnalité palpable, sont autant de balises dans la tempête de ses émotions. Mon regard, plein de compassion, cherche le sien, une tentative silencieuse pour la ramener à la réalité, pour l'aider à reprendre le contrôle de son souffle, de son corps, de son esprit.
Sa respiration reste saccadée, hachée, témoignant de la violence de ses émotions. L'ignorance m'oppresse, je ne sais rien de ce qui a pu provoquer cette crise.
Une dispute ? Une humiliation ? Une contumélie qui a brisé sa fragile carapace ? Je le suppose, mais peu importe la cause, l'urgence est là, immédiate.
Je dois la calmer, la ramener à la sérénité, avant que son état ne s'aggrave, avant que cette colère ne la consume totalement.
Moi : Regarde-moi. Respire... et inspire... tout doucement, pas trop vite. Je lui montre l'exemple, faisant des respirations lentes et profondes, essayant de la guider, de la rassurer par mon propre calme.
Olivia : Ses mots sortent par saccades, entrecoupés de longs silences, de halètements douloureux. Je... je... suis essoufflée... mes... poumons... ne... font pas correctement leur... travail... je... ne... reçois pas assez d'oxygène... j'-ar-ri-ve pas...Chaque syllabe est un effort, une lutte contre l'étouffement, contre la panique qui la submerge.
Des larmes coulent sur ses joues, sans qu'elle ne semble même s'en rendre compte, perdues dans la tempête de ses émotions. Son corps est pris de tremblements, elle s'agite, se débat comme si un feu dévorant la consumait de l'intérieur.
Elle empoigne le haut de son vêtement, le serrant avec une force désespérée, puis, dans un mouvement brusque, elle se saisit les cheveux, se griffant le visage, avant de relâcher brutalement sa prise.
Le cycle se répète, un ballet macabre de douleur et de désespoir. Malgré le spectacle déchirant, je conserve mon sang-froid, ma détermination intacte. Je ne peux pas abandonner, je dois la calmer, même si cela semble impossible.
Je persiste, maintenant plus que jamais consciente de l'urgence de la situation.
Moi : Ma voix, calme et posée, coupe le désordre de ses mouvements. Je maintiens son regard, lui offrant un point d'ancrage dans sa tempête intérieure. Reprends-toi... essaie de nouveau... Les mots sont simples, directs, sans fioritures, une invitation à la sérénité plus qu'une injonction. Mon attitude est ferme, mais empreinte d'une profonde compassion, une présence rassurante au milieu du chaos.
Mes tentatives pour la calmer restent vaines. La situation se dégrade, l'urgence se fait sentir. Je décide d'agir rapidement, appelant une infirmière à l'aide. En quelques instants, une équipe médicale se rassemble autour d'Olivia.
Je suis contraint de quitter la pièce, laissant les professionnels faire leur travail, mon cœur serré par l'inquiétude.
L'angoisse me submerge, je prie, implorant un miracle. Près d'une demi-heure s'écoule dans cette attente interminable, avant que l'équipe ne sorte enfin de la chambre.
Leur intervention est terminée, j'en suis certain. Je me lève, surmontant ma peur, et m'approche d'un médecin, prêt à affronter la vérité, quelle qu'elle soit.
Moi : Docteure Annabelle, comment va-t-elle ? Ma voix est à la fois tendue et espérant une réponse rassurante.
Elle : Son regard est sévère, son ton accusateur. Mécontente... comment as-tu pu la mettre dans cet état ? La question est posée sans ménagement, laissant transparaître son mécontentement et son jugement.
Je prends une inspiration pour commencer à expliquer, mais je suis interrompu. Une infirmière arrive en courant, son visage exprimant une urgence palpable.
Une vague de pressentiment me submerge : une nouvelle crise, semblable à celle d'Olivia, est sur le point d'être annoncée.
L'infirmière, l'inquiétude peinte sur le visage, s'exclame : Docteur ! Le jeune patient, Gordon Dillman... il va très mal ! »
Le Docteur Matt, sans perdre une seconde, s'adresse à la Docteure Annabelle : Donnez des consignes à ce jeune homme... il me désigne du doigt, ...et dites à une infirmière de rester avec Olivia, il se peut qu'elle ait besoin de vous. Puis, se tournant vers le reste de l'équipe, il ordonne Les autres, allons-y ! »
[...]
La chambre est silencieuse, seule la respiration légère d'Olivia rompt le calme. Ses yeux, deux fentes à peine entrouvertes, s'ouvrent sur moi.
Je m'approche, glissant à sa gauche, la chaleur de son corps frêle contre le mien. Olivia, un tourbillon d'énergie habituellement, est figée, prisonnière d'une maladie qui la cloue là, immobile.
Un soulagement immense, une vague d'extase mêlée d'angoisse, me submerge. Dieu merci, rien ne semble la faire souffrir, aucune grimace ne plisse son visage, aucune plainte ne tremble sur ses lèvres.
Le danger, la menace, semble s'éloigner, laissant place à une fragile espérance. Son immobilité, contraste saisissant avec son tempérament vif, me serre le cœur.
Chaque battement de ses cils est un miracle, chaque souffle un précieux cadeau.
Moi : Maintenant, vas-tu bien ? Ma voix trahit mon inquiétude, je veux la rassurer, la voir se rétablir.
Olivia : Faiblement, un souffle à peine audible, Gordon... ne... reviendra... jamais... à Christ...Elle tente de se redresser, son dos se cambre douloureusement, un mouvement hésitant, presque imperceptible.
Moi : Je l'aide à se replacer délicatement. Arrête de parler, lui dis-je doucement. Gordon... c'est sûrement le patient dont l'infirmière a dit qu'il allait très mal. Je pense à lui, à son état critique.
Olivia : La peur se lit dans ses yeux, une tension palpable dans sa voix. Comment... va-t-il ?
Moi : J'en sais rien. L'incertitude me pèse.
Olivia : Elle se débat, cherchant à quitter le lit, ses mouvements frénétiques trahissent son désespoir. Je... dois... aller le voir...
Moi : Je la retiens fermement, mais avec douceur. Calme-toi, tu es toujours faible. Impossible que je te laisse sortir de cette chambre comme ça.
Olivia : Ses yeux, grands ouverts, me supplient. Un appel silencieux, poignant. S'il te plaît, Roy...
Moi : Je suis perplexe, son insistance me trouble. Pourquoi t'en fais-tu autant pour lui ?
Olivia : Sa voix se brise, comme si elle portait un lourd secret. Roy... c'est de ma faute s'il est dans cet état...
Moi : Je la raisonne, calmement, mais fermement. Et c'est aussi sa faute si toi, tu te trouves dans cet état.
Olivia : Elle insiste, ses yeux humides de larmes contenues. Roy... s'il te plaît...
Moi : Je soupire, l'inquiétude me ronge. Oli, je m'inquiète pour toi, je ne peux pas te laisser sortir alors que tu vas mal.
Olivia : Elle feint de pleurer, répétant mon prénom comme un mantra, une supplication désespérée. Roy... Roy...
Moi : Je secoue la tête, catégorique. Non, Oli.
Olivia : Boudeur, son visage se ferme, ses lèvres se pincent. Une enfant blessée. Ne me parle plus, dans ce cas.
Moi : Je ne peux m'empêcher de réagir à son caprice. Sans blague, tu n'arrêtes pas d'agir en gamine.
Elle me tourne le dos, silencieuse, son corps raidi par la colère et la frustration.
Moi : Doucement, je tourne sa tête vers moi. Bon, Oli, dis-je en douceur, regarde-moi.
Elle ferme les yeux, refusant le contact.
Moi : Je soupire, cherchant une solution. J'y vais voir comment se porte Gordon et je reviens te le dire. Ça marche ?
Olivia : Elle ouvre les yeux, un sourire timide éclaire son visage. D'accord, reviens vite.
L'adversité exacerbe le besoin poignant de sentir la présence divine, une soif inextinguible de voir Dieu agir. Dans les creux de l'âme, l'impression d'abandon s'insinue, une ombre glacée qui étouffe l'espoir. Le doute, alors, s'immisce sournoisement, grignotant l'amour autrefois solide, jusqu'à menacer de le réduire en poussière, de faire s'effondrer la foi, autrefois ancrée comme un roc.
Mais rappelez-vous, inscrivez-le au plus profond de votre être : QUE DIEU VOUS AIME, GOD LOVES YOU, QUE DIOS TE AME, TANRI SENÍ SEVSIN, JE KI OLORUN FERAN RE, Bhagavaan aapako pyaar kare, ke bondye renmenw. Ce message d'amour, répété dans les échos de toutes les langues, résonne comme un hymne à l'espérance, une promesse murmurée au cœur de la tempête.
Croyez-vous à l'immensité incommensurable, à la profondeur insondable de cet amour divin ? Un amour qui transcende la raison, qui embrasse l'indicible, un mystère sacré qui nourrit l'âme et la guide à travers les ténèbres ?
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__Tanri Seni korusun__
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