Chapter eighteen
Point de vue de Gordon
Je reviens de l'hôpital, désolé de la maison, il est clair qu'il veut me garder pour lui seul.
À croire que ce lieu s'est habitué à moi. Ma mère me harcèle sur ce qui me dérange.
Je retiens la sortie de l'une des répliques que j'ai coutume de sortir à ce type d'occasion.
Je prends mon mal en patience. Si je ne dis rien, elle finira par s'en aller.
Meredith : elle m'examine du regard afin que je lui dise tout tu ne vas pas me répondre ?.
Moi : mon regard se pose à peine sur elle hélas je n'ai aucune réponse.
Meredith : j'aperçois son sourire attristée à la fois illusionniste se dessiner sur son visage c'est bon, je te laisse.
Moi : je ne daigne pas la regarder merci.
Meredith : je t'aime dit-elle avant de partir.
Elle était sortie. Seul, je repense à Dieu. Formulé ainsi cela paraît mystique.
Je vous apporte une précision dans ce cas. Je pense à la façon dont il s'est révélé à moi dans sa parole.
Il m'a rappelé au bon souvenir de ce qu'il a fait pour moi. Je ne pouvais résister à sa douce voix.
La voix de Dieu diffère de celle du diable à un tel point que j'ai succombé à cette voix divine.
Dans mon rêve, le diable m'avait approché pour me faire du mal.
Maintenant, une envie subite de prier malgré le long temps passé sans le faire me submerge.
Après tant d'années , je prends le courage de m'adresser à Dieu d'un coeur reconnaissant :
" L'alpha c'est toi, l'oméga c'est encore toi. Tu es le commencement et la fin, celui qui est , qui étais et qui sera.
Tu existes par ta propre volonté. Tu n'as pas été créé. Tu n'es l'œuvre d'aucune main, de personne.
Par contre, moi , je suis l'œuvre d'un Créateur. Je suis ton œuvre. J'existe par ta volonté. Et toute mon existence dépend de toi.
Mon Seigneur, tu es celui qui a toujours été là pour moi , même lorsque mon géniteur m'avait abandonné .
Il est vrai que son départ m'avait anéanti. Dû à ce fait, j'avais commencé à prier pour qu'il me revienne, alors qu'il était déjà parti très loin de moi...
Seigneur.
j'avais perdu de vue que c'est ta volonté qui devait être faite, Alpha, C'est toi qui as inspiré cette œuvre que je suis, et tu l'emmèneras jusqu'au bout , Omega
Tu es l'écrivain de mon histoire de vie. C'est toi qui décides ce que je vivrai dans le chapitre avenir, dans les lignes suivantes... Qu'ai-je fait ? Le mal.
Mon Seigneur, j'implore ton pardon , ta miséricorde...car...je faisais ma propre loi...j'ai voulu te dicter ce que je voulais que tu fasses...je ne m'étais soucié du fait que tout ce que tu faisais et fais est parfait.
Je t'avais rejeté, éloigné de moi. Je ne voulais plus entendre parler de toi. Rien qu'entendre ton nom me dépitait.
Moi , Gordon Dillman ,je te redonne ma vie. Je mets fin à mon incrédulité. Je sais que tu existes , j'y crois de tout mon être. Je te sens là. Près de moi.
Je mets un terme à cette vie de mécréance.
Au nom immensément puissant de Jésus-Christ, Amen !
Après ce moment d'intimité avec mon Créateur, je descends voir ce que fait Meredith.
Elle concocte un délicieux plat, la poutine. La télévision est en marche, on y voit une émission, je dirais une prédication.
Meredith : tu viens m'aider ? Me propose-t-elle depuis la cuisine
Moi : non, je vais voir le chat je serai menteur si je disais que sa compagnie ne m'avez pas manqué
Assis sur le canapé, je m'amuse avec mon chat. Son pelage est si doux au touché, ses yeux gris si transpercents et son air épuisé font que j'y tienne considérablement.
Cela faisait fort longtemps que je l'avais eu rien que pour moi. Suite à mes incalculables transferts dans des centres hospitaliers, je ne le voyais.
Les animaux sont mal vu dans ces endroits là.
Je prends soin de manger correctement car je dîne avec ma mère.
Son regard sur moi est étrange, je ne lui pose aucune question là-dessus.
Après manger, je monte dans ma chambre. Je lis la Bible.
Il se fait tard , j'ai cours demain à la première heure, mais je commence à peine à aimer lire ce livre.
Quand je l'ai en main et que je l'ouvre , mon impression est que Dieu m'y a laissé une révélation, un message dans une page, un verset, chapitre et que c'est à moi de le trouver.
Comme une sorte de devinette ou d'enquête.
Une affaire à élucider. Et dire qu'auparavant je trouve tout ceci d'une telle lassitude, j'étais vraiment à côté de la plaque.
Le livre de Mathieu est sous mes yeux, j'y redécouvre la généalogie du roi Jésus.
Ma mère : elle apparaît dans ma chambre Gordon, tu dors déjà ?.
Moi : je m'interromps dans mon élan tu me veux quoi encore ?.
Ma mère : elle soupire d'exaspération je n'ai pas sommeil.
Moi : et ?.
Ma mère : elle s'accoude sur la poignée de la porte j'aimerai qu'on parle un peu.
Moi : je n'ai pas cette envie.
Ma mère : une partie de jeu ? .
Moi : non plus.
Ma mère : qu'on grignote ?.
Moi : n.o.n
Ma mère : d'un air abattu je vais suivre une prédication de Meyer .
Moi : je m'empresse d'attraper mon tube et ma bouteille d'oxygène je te suis .
Ma mère : pourquoi ?.
Moi : Meredith, tu commences avec tes questions grognais-je
Ma mère : je t'attends en bas.
Je la rejoins à la salle de séjour. Une prédication de Meyer est en diffusion.
Je l'écoute avec la plus grande attention qui soit.
Pendant le visionnage, je remarque que Meredith somnole.
Je lui suggère d'opter pour un repos. Elle refuse ma proposition.
Moi : je suis soucieux d'elle vas-tu arrêter de lutter contre le sommeil ?.
Meredith : enivré par les délices du sommeil je ne dors pas.
Moi : d'accord je ne voulais pas engager un débat à ce sujet.
Sa tête se laisse tomber sur mon épaule.
Finalement , le sommeil l'avait entraînée sur ses voies inconnues.
La prédication finie , je lui apporte un oreiller et une couverture.
De cette manière elle sera bien au chaud.
Je file à mon tour dans ma chambre. Le sommeil me guerroie à mon tour. Je lève mon drapeau blanc.
Le lendemain.
Les cours se sont bien déroulés , tout est passé super vite.
Cela avait l'air d'être facile. C'est ce qui arrive qu'on ne comprend rien.
J'aurais dû me montrer moins négligeant lors de mes leçons en ligne.
Je rattraperai mon retard avec l'aide de Dieu.
Je comprendrai ces matières, j'y crois . Parce que j'ai vraiment intérêt.
Je tiens pas à avoir des cours supplémentaires à nouveau.
En sortant de la salle, je me croise avec Roxanne.
Roxanne : salut ! Gordon, ça va ?.
Moi : oui , ça va .
Roxanne : je voulais m'excuser pour hier .
Moi : en quoi c'était de ta faute ?.
Roxanne : j'avais oublié qu'aujourd'hui serait ton anniversaire.
Moi : je l'avais oublié quoi ?!?!.
Roxanne : ses yeux s'écarquillent d'incompréhension t'as oublié ta date de naissance !
Moi : pas grave, je ne m'étais pas fâché contre toi .
Roxanne : alors pourquoi t'étais parti de chez moi comment ça ?.
Moi : c'est une très longue histoire.
Roxanne : tu me le diras, bon anniversaire mon gordon dit-elle me faisant son plus beau sourire.
J'ai également répondu à ce charmant sourire.
J'avais vraiment oublié mon jour. Heureusement que Roxanne est là.
Moi : merci ma Roxanne,je pense que tu as prévu un truc.
Roxanne : pourquoi tu me connais trop bien ?.
Moi : parce que je suis ton prince.
Roxanne : elle rit de bonheur dans sa barbe allons-y mon prince finit-elle en s'accrochant à mon bras.
Moi : t'es ravissante aujourd'hui, c'est pour moi ?
Roxanne : merci, t'es bien né un certain quatre.
Moi : et ?.
Roxanne : je me chargerai que tu passes une magnifique journée .
Cette fille est une princesse, la mienne. Ma princesse.
Elle sait que je n'accorde aucune importance à mon anniversaire , mais , cela ne l'empêche pas chaque année de vouloir me surprendre en le fêtant.
Je me contenterai simplement de marcher à ses côtés pour découvrir ce qu'elle a prévu.
Un peu comme à l'aveugle.
Après quelques bonnes heures , nous arrivons dans un lieu somptueux.
Roxanne avait réservé une table pour nous.
Une symphonie harmonieuse se résonne.
Le restaurant est meublé des jolies meubles, les uns en bois, les autres en marbre.
Les lumières sont au rendez-vous. Elles s'illuminent merveilleusement.
La pièce est d'un éclat époustouflant. Notre commande reçue, nous sommes enfin prêts à déguster nos plats.
Moi : prie pour le repas.
Roxanne : d'accord...euh... depuis quand tu me demandes de faire la prière ? prenant un verre.
Moi : depuis que je redonnais ma vie au Seigneur hier .
Roxanne : elle n'a pas caché son étonnement, son sourire d'ange réapparaît Bon retour dans la famille céleste elle s'enjoie et en toute honnêteté je ne pense pas que tu n'étais plus membre. Tu t'étais simplement éloigné du maître.
Moi : ouais , fais la prière. Je commence à avoir faim.
Roxanne : d'accord, fermons nos yeux dit-elle prenant mes mains Père je te bénis de nous avoir permis de régler nos différends, je te bénis de nous avoir permis de nous retrouver dans ce resto, je te glorifie d'avoir ramené ton fils qui s'était éloigné de toi, père , donne à ceux qui n'ont à mettre sous la dent. Amen !
Moi : Amen !
Roxanne reçoit un appel alors que nous consommons nos repas.
Elle m'a l'air bouleversé. Ses yeux deviennent larmoyants avant qu'elles déversent des larmes.
Moi : mon pouce et mon index m'ont servi à tenir son menton qu'est-ce qui ne va pas ?.
Roxanne : elle me regarde apeurée ke'y....
Moi : oui Ke'yon... dis-je l'instant à me révéler davantage.
Roxanne : il a fait une overdose, c'est Tim qui vient de m'en informer .
Ellipse du trajet....
Nous voyons Tim de loin, je pense que c'est le petit de Ke'yon, vu la forte ressemblance.
Nous nous avançons vers lui. Il ne donnait pas l'impression de vouloir faire les premiers pas.
Roxanne : prenant place à côté de lui Tim, comment va Ke'yon ?.
Tim : il se lève d'un coup donc t'as quitté mon frère pour un blanc ?.
Roxanne : elle fait de même c'est quoi cette bêtise ?.
Tim : Roxanne, tu sais très bien que mon frère t'aime énormément mais toi, tu as osé le quitter pour un blanc, tu es raciste.
Je garde silence. Serait-ce une perte de temps et d'énergie d'essayer de le ramener sur la voie de la raison.
Il disjoncte. Mon téléphone en main , je réponds aux messages reçus.
Roxanne : Tim, ne dis pas de bêtises, s'il te plaît.
Tim : s'il arrive un malheur à mon frère, je ne te pardonnerai jamais dit-il partant enragé.
Roxanne : Tim...
Il s'arrête devant moi. Mon attention n'est pas sur lui.
Elle est focus sur mon téléphone. Jusqu'à ce que ce gamin le fasse tomber, c'est la goutte d'eau qui déborde.
Il ne va pas s'en tirer ainsi. Je vais lui remettre à sa place.
Moi : je l'attrape par les épaules ramasse.
Tim : il a tenté de se dégager non .
Moi : ramasse .
Tim : non.
Bien évidemment, ma conscience n'ignore pas que c'est le gamin d'autrui.
Il n'avait qu'à se tenir à carreaux. Il est de leur devoir, à ses parents, de bien l'éduquer au risque qu'un jour, un inconnu comme moi lui donne une leçon de vie mémorable.
Je lui tord le bras délicatement, une façon d'être un bon parleur.
Tim : la douleur le fait grimacer c'est bon, je vais ramasser il se déclare vaincu
Moi : fais-le maintenant , j'arrêterai de te tordre le bras une fois que j'aurai mon téléphone en main
Roxanne : c'est bon Gordon, je vais ramasser.
Moi : s'il te plaît, t'en mêle pas.
Tim : tiens ton téléphone me le donne-t-il expresso
Après cet incident, Roxanne et moi nous sommes allés voir Ke'yon dans sa chambre.
Cependant, nous n'avons pas pu franchir la porte de sa chambre à cause d'un autre membre de sa famille.
La personne : plus qu'irrité maintenant roxanne, t'es venue pourquoi ?.
Roxanne : elle voulut s'expliquer Erika...
La personne : attends, je comprends maintenant tu es venue nous montrer ton nouveau copain .
Je dois vraiment envisager à me mettre en couple avec Roxanne.
Déjà qu'on s'aime et puis, voilà on pourra même se marier, un instant j'ai besoin du feu vert du Seigneur.
J'aimerai simplement que les membres de la famille de Ke'yon arrête de me lancer des regards noirs et accusateurs depuis que nous nous tenons debout pas loin de la chambre de Ke'yon.
Roxanne : monologuant Seigneur aide-moi.
La personne : arrête de jouer à la sainte ici elle la toise va avec ton gars ailleurs.
Moi : je prends la main de Roxanne Roxanne, allons-y.
Roxanne : gordon, fais-moi confiance me convainquant par les yeux.
Moi : d'accord, prends soin de toi .
Je lui fais un câlin ignorant ainsi tous les projecteurs braqués sur nous.
Je trace ma route. Je me rends à l'hôpital où se trouve la soeur d'Olivia. Olivia n'y était pas.
En sortant , je me suis croisé avec son père. Ce dernier m'a donné son numéro. Celui d'Olivia.
Moi : merci.
Monsieur kimaati : je t'en prie, je dois te laisser.
Ellipse du trajet...
Une fois à la maison, je remarque l'absence de ma mère.
En revanche, elle m'a laissé une lettre, une très longue.
Dans cette lettre, elle notifie les raisons de son absence.
Je n'ai pas tout lu. Direction ma chambre.
Je prie durant trente minutes pour moi , ensuite je me suis mis à lire le livre de proverbes.
Ma mère n'est toujours pas de retour, j'entame une discussion avec Olivia.
Le Seigneur me met à coeur de prier pour sa sœur.
📩
[ Moi : es-tu pas loin de ta sœur ?
Olivia : bon je peux me rendre dans sa chambre.
Me : d'accord, je ressens une conviction de prier pour elle
5 minutes après.
📲 Appel vidéo
Olivia : elle me montre sa sœur voici ma sœur, depuis qu'elle était allongée elle est pâle et a perdu toutes ses couleurs
Moi : elle n'aime pas la vie pourtant Jésus est la vie et Jésus l'aime.
Olivia : t'as raison.
On se met à prier pour sa sœur, Sara sous la conduite de l'Esprit.
Après l'appel , je descends manger aux côtés de la formidable femme qui m'a mis au monde , Meredith .
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Tanri seni korusun
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