Ceci n'est pas un chapitre
Mdr ,therefore here is the
CHAPTER FIFTEEN.
( Toujours avec Gordon )
Le jour qui a suivi cette nuit fameuse n'a pas été intéressante.
En revanche la nuit a été préoccupante.
Je n'ai fait que me ressasser des épisodes de mon enfance, que je fusse éveillé comme endormi, il n'y avait pas de différence.
En songe, mon enfance était ineffable. Tout était obscur.
Le jour tant attendu pour moi , de dire au-revoir ou adieu à cet hôpital est arrivée.
Je reviendrai dans celui-ci ou je partirai dans un nouveau. Au destin d'en décider.
Une infirmière débarque dans la chambre qui ne sera plus mienne dans peu de temps.
Une infirmière : ah tu n'es pas encore parti ?.
Serait-ce mon esprit qu'elle voit ? Qu'elle fasse preuve d'intelligence dans ses propos quand-même ! Je râle déjà par sa faute.
Moi : Pas encore.
Sa tête suprise me fait râler davantage , qu'a-t-elle ?, Est-ce si surprenant de me voir encore là ?.
Elle trépigne à l'idée de mon départ à cette mesure ! C'est désolant de voir à quel point les gens veulent que je m'en aille au plus vite.
Je n'ai pas été fort désagréable ! N'abusons pas .
Elle : Mais il y a un bon moment que j'ai vu ta mère partir avec tes affaires.
Moi : j'attends Roxanne , puisse-je rester seul maintenant ? .
Elle : enfin tu parles poliment !.
Je ne m'y attendais pas. Elle a le toupet de le dire à voix haute.
Elle l'étouffait depuis un temps. Un monsieur et une dame se tiennent à ma porte.
Elle est ouverte et je les vois. Ils m'ont l'air hésitants. Peut-être qu'ils cherchent un patient .
Mais pourquoi sont-ils paralysés là ?
Le monsieur : Gordon ? Me dit-il incertain .
Moi : c'est moi finis-je sans comprendre.
Lui : Je suis le docteur kimaati Nyong'o se tournant vers la dame voici ma femme docteure Adèle nous sommes les parents d'olivia.
Je suis surpris. J'ai en face de moi les parents d'Olivia.
Ma réaction ? Estomaqué. Pourquoi ? La fille à la Bible, aux cheveux frisés ou bouclés, je ne sais dissocier de ces deux, est issue d'un mélange ! Elle n'est donc pas homozygote mais hétérozygote ! D'où je sors une information pareille ? M'arrive-t-il de suivre le cours de science ? Je n'en sais pas plus que vous.
Revenons en à l'histoire. Ma question est basique, quelle est la raison de leur venue à moi ?
Moi : enchanté , Gordon .
La dame : nous également , tu te poses sûrement une tonne de questions sur notre visite , pas vrai ?
Moi : naturellement
La dame : le docteur kimaati n'est pas là pour te donner une piqûre une plaisanterie qui fait qu'elle est la seule à en rire nous sommes là pour te remercier finit-elle sérieusement.
Moi : la compréhension est difficile pour moi à ce stade de la conversation Et pourquoi ?.
Le monsieur : pour le don des poumons que tu as fait à notre fille .
La dame s'approche de moi presque en larmes et prend mes deux mains .
La dame : je ne saurai te remercier pour ce que tu as fait...pourtant tu en avais aussi besoin merci beaucoup Gordon .
Je m'apprête à parler mais son mari m'interrompt. Ils ont à dire.
Le monsieur : Grâce à toi l'état d'olivia s'est stabilisé ; nous te serons infiniment reconnaissants .
Ça me dérange tellement qu'ils parlent ainsi.
Je sais que je n'aurai jamais posé un acte pareil de moi-même plutôt remercier ce qui m'a poussé.
Malheureusement, j'ignore qu'est-ce qui était derrière cette action.
Je retire mes mains de son emprise.
Moi : Olivia m'a beaucoup apporté son aide...c'est tout normal que je le fasse en retour.
Elle me sourit, je lui renvoie l'ascenseur.
Le père d'olivia se déplace pour répondre à un appel et il rentre dans la pièce le visage inquiet .
La dame : y a-t-il un problème ?.
Lui : mhm... c'est Sara , son docteur vient de m'informer qu'elle vient de faire une rechute.
La dame : je n'en peux plus !.
Elle était à deux doigts de s'écrouler lorsque je la retiens.
Moi : madame , je suis sûr que vos filles ont besoin de vous. Soyez tenace.
Trente minutes après je me retrouve seul, à fixer le plafond sur le sofa.
Une autre personne fait son entrée dans la pièce. Elle me baise la joue.
Je me tourne vers elle.
Moi : tu es tellement en retard que je manque de mots pour te le reprocher.
Roxanne : désolée mais... fut-elle interrompu.
Moi : allons-y pas d'explications.
Ellipse du trajet...
On arrive chez moi. La maison m'avait manqué.
C'est mieux d'être chez soi que dans un hôpital.
Direction ma chambre, ma pièce favorite de la maison.
Roxanne discute avec ma mère dans le salon.
Une fois dans ma chambre, je m'étale sur mon lit , je ferme mes yeux.
Je voudrais dormir. Cause perdue , impossible d'y arriver.
Je me redresse. Je vois, sur mon bureau, la même bible qu'à l'hôpital.
Moi : comme par hasard je tombe sur toi m'adressant à la bible .
Je la regarde sans m'en approcher. Roxanne me rejoint. Elle reste à l'encadrement de la porte.
Roxanne : quelq'un désire passer un appel vidéo avec toi .
Moi : ce quelq'un n'a pas de nom ?
Roxanne : tiens, comme ça, tu pourras lui en demander tendant son téléphone .
Moi : qui est-ce ?
Roxanne : prends d'abord finit-elle avec insistance.
Je prends le téléphone ,
on devine qui c'est ?
Je ne commencerai pas la conversation.
Je la regarde tout simplement en attendant qu'elle sorte un mot de sa bouche, dans le cas contraire je donnerai à Roxanne son portable.
Elle : elle s'est enfin décidée salut ! faisant un signe de la main .
Bon...je l'observe sans rien dire juste 10 secondes .
Moi : ça va ?
Elle : je vais bien par la grâce de Dieu et toi ?
Moi : Tu désires me parler de quoi ? Terminais-je sans avoir répondu.
Elle : je suppose que tu vas bien, j'ai appris par ma mère qui a appris par mon père qui fut informé par le docteur Bouchard que tu m'avais fait don des poumons...merci beaucoup .
Moi : si c'est la raison de ton appel, puis-je raccrocher ?
Elle : C'est bon, tu peux au moins bien te comporter pour une fois .
Moi : donc tu sous-entends que je me comporte au quotidien mal ?.
Elle : oublie , je me pose juste la question de savoir pourquoi tu as fait ça .
Moi : ?.
Elle : m'avoir donné de poumons qui t'étaient destiné.
Moi : ne crois pas que ça vient de moi, j'ignore ce qui m'a poussé à le faire.
Elle : je ne crois pas à l'iréel mais à un Dieu lorsqu'il se met en action, il touche des cœurs, change des vies, fait ce qui est incroyable, ce qui est impossible je ne l'écoute plus quand elle a commencé son speech
Moi : mais pourquoi ce "Dieu " qui change " des vies " n'arrive pas à changer une seule destinée qui est la mienne.
Elle : Que signifie pour toi le changement de destinée de la part de Dieu ? .
Moi : bref guérir était la seule chose que je lui avais demandé depuis des années.
Elle : guérir faisant mine de réfléchir as-tu des plaies ?.
Moi : elle ne répond pas à ma question je ne te suis pas .
Elle : sur ta peau , les as-tu ?.
Moi : non , va droit au but .
Elle : la guérison c'est aussi la paix de l'âme. Je ne parle pas au sens de mourir clarifiant la guérison c'est la libération ainsi débuta les définitions d'olivia sur la guérison .
Elle me saoule et j'ai l'impression que qu'elle a fumé de l'herbe ou une substance assez forte avant de me parler.
Elle : Certains pensent que la guérison ne concerne que le physique mais à travers une maladie ton âme , même ton esprit peuvent en souffrir .
C'est confirmé , elle a fumé !
Elle : certes le corps peut souffrir d'une maladie, il reçoit des traitements ( médicaments ) et mais si ça ne marche pas, il finit sous terre , l'âme peut souffrir, ne reçoit aucun traitement ( au sens des comprimés ) vu qu'on ne traite pas , non plus guérit l'âme avec des médocs. Il continue d'exister même après que le corps perd la vie .
Pas de mot pour exprimer ce que je ressens.
C'est la première fois qu'une pensée sortie de sa bouche me captive au tant.
Je suis indicible. Elle parvient à avoir mon écoute.
Moi : où veux-tu en venir ?.
Elle : le corps dépend de l'âme et l'âme dépend de Dieu. Ton corps peut souffrir mais l'âme souffrira davantage si elle pars en enfer et cette souffrance est éternelle. Préfère que ton corps souffre plutôt que ton âme .
Moi : et pourquoi ?.
Elle : pleins de personnes ont le corps en parfaite santé voire en pleine forme mais leur âme souffre, leur âme a besoin d'être guéri, leur âme n'est pas en paix. Dieu seul guérit ; on peut aller au Ciel sans un membre de son corps. Ça ne pose aucun problème. Même si on était mort physiquement ou en vie lors de la parosie ( le retour du Seigneur Jésus Christ), en aucun cas nous accéderons au Paradis en vivant selon nous-mêmes, nos avis, nos désirs, nos principes. Car ce qui est juste à nos yeux n'est forcément pas à ceux du Créateur.
Moi : je m'éloigne du sujet en me reppelant d'un fait pourtant Il m'a dit tout ce que je demanderai en son nom, que je crois et je les verrai s'accomplir. Mc 11:24 C'est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir.
Olivia : Dieu ne ment pas. Fais-lui confiance, je ne te dirai pas qu'il va te guérir car ce n'est pas son plan, et même dans le passé ce n'était pas ça elle avait les larmes qui coulent, je pense pas que c'est ma situation qui lui fait pleurer mais plutôt chaque mot qu'elle prononce. Dieu t'aimes et ça, la fibrose kystique ne pourra jamais diminuer la dose de son amour pour toi .
Moi : j'aurai aimer essuyer tes larmes
Olivia : t'inquiète pas, la volonté de Dieu est parfaite même lorsque qu'elle est contraire à nos attentes.
Moi : peut-être
Olivia : je continue d'éprouver des sentiments forts pour lui pas à cause de ce qu'il fait ou est capable de faire plutôt ce qu'il est....en plus de larmes avec un sourire rempli de sincère.
Le temps a tellement filé vite que je me suis rendu compte qu'au moment où nous étions entrain de prier ; et j'ignore comment je suis arrivé jusqu'à prier avec Olivia dans un appel vidéo.
J'avoue qu'après cet appel je ressens une paix.
Comme si à l'intérieur de moi c'était le chaos. J'ai l'impression d'avoir reçu une bonne nouvelle ... j'ai de la peine à expliquer cette sensation en profondeur.
Je reconnais seulement qu'après cet appel vidéo j'ai eu soudain une envie de dormir peut-être dû à la fatigue.
Point de vue de Roxanne
Meredith m'apporte son aide pour que je m'installe dans la chambre d'amis.
Elle fait de son mieux afin que je sois à mon aise.
Elle semble oublier qu'elle n'a pas besoin de cérémonies, je suis déjà à mon aise, c'est ma deuxième maison.
J'ai l'habitude de passer nuit ici , à l'exception des fois où Gordon est hospitalisé.
Il est clair que dans des pareilles circonstances, je ne supporterai pas de rester seule dans cette grande maison, elle est aussi moins peuplée que la mienne.
Meredith : Roxy , as-tu besoin d'autres choses ?.
Moi : euh...juste que tu arrêtes de m'appeler Roxy .
Meredith : elle me sourit roro ? Me demande-t-elle
Moi : non , juste Roxanne .
Elle s'avance pour tirer une chaise et se met en face de moi .
Tout d'abord elle me fixe et me demande qu'est-ce qui va pas .
Moi : je bondis sur le parquet tous ces petits noms me rappellent ma mère et je n'ai pas envie qu'on me rappelle constamment son absence et les moments passés avec elle.
Meredith : la détestes-tu ?.
Moi : je ne la déteste pas.je ne ressens rien pour elle.
Meredith : roro, tu sais que je te connais depuis que tu étais toute petite, n'est-ce pas ?.
Moi : je mets ma tête sur ses jambes, je cherche de l'affection tu me rappelles excessivement ma mère à la différence qu'elle est...
Meredith : elle me complète noire elle a sa main déposé adroitement sur ma tête pourquoi ne lui pardonnes-tu pas ?
Moi : j'aimerais bien...à cause d'elle mon père est devenu raciste mais pas plus que mes auntie un rire sarcastique s'échappe de moi dire que des fois, quand un évènement leur rappelle ma mère ils tiennent des propos monstrueux contre la race noire en oubliant que je suis noire...métisse à la peau foncée, donc faire la paix avec ma mère c'est remuer le couteau dans la plaie. En plus, c'est avec peine que j'ai reçu l'autorisation de me rendre souvent en Tanzanie .
Meredith : ne te manque-t-elle pas ?
Moi : en toute honnêteté beaucoup je me redresse il est souhaitable d'avoir ses parents tout près de soi...elle était chrétienne comme toi juste qu'elle était aussi évangéliste...elle me parlait beaucoup de Dieu quand elle revenait de ses missions évangéliques de la Tanzanie...mais bon notre séparation a permis que je fasse la rencontre de Gordon, de Meredith et de ke'yon terminais-je d'une voix casée.
Meredith : Matthieu 6,14 il est écrit : " si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre père céleste vous pardonnera aussi ", je comprends le fait que ta famille fut blessée par ta mère, ma chérie, désires-tu continuer à vivre ainsi?.
Moi : je reviens à ma position initiale, sur ses jambes non mais j'ai toujours en tête que si ma mère était revenue à tant au Canada ; les jumelles ne seraient pas mortes, ma famille ne serait pas brisée, le racisme n'aurait pas pris place au sein de la famille de mon père .
un silence de trois secondes s'installe avant que je reprenne ce dont je parlais vu que je sens en moi la force de faire sortir de mots de ma bouche.
Toutes ces phrases que je n'avais pas prononcées doivent être éjectées.
Moi : peut-être que je me sentirai moins seule dans une famille canadienne d'origine espagnole dont tout le monde parle espagnol sauf moi me redressant Meredith c'est trop dure déjà...je n'ai plus ke'yon à mes côtés parlais-je à deux doigts de laisser couler des larmes j'ai l'impression que je perds toujours les gens que j'aime...d'abord mes sœurs ensuite ma mère et pour terminer en beauté, ke'yon...il ne me reste plus que mon père, Gordon, toi et la famille de mon père terminais-je en m'efforçant de ne pas pleurer .
Elle me prend dans ses bras et se met à me consoler.
Ça fait des lustres que je supporte cette réalité.
Je n'en pouvais plus. Il me fallait m'exprimer.
Tout vider. Meredith me laisse un moment seule dans la chambre en me promettant qu'elle sera bientôt de retour.
Je m'allonge sur le lit en pleurant tout en pensant à ce qui chagrine mon coeur : ma mère , la perte de mes sœurs.
Et à part les affaires familiales, il y a également ke'yon.
Je mentirais si j'affirmais qu'il ne me manque même pas un peu.
La vérité est qu'il me manque terriblement.
Je pense à lui toujours. En extérieur je joue au métal solide pourtant je fonds tous les jours encore plus d'amour pour lui.
Moi : je pousse un cris malgré moi ke'yon !!! Pourquoi je n'arrive pas à t'oublier.
Suite à ce cris la remembrance des instants passés avec ke'yon resurgit dans ma tête.
Qu'est-ce qui me fait le plus mal ? Lui ou nos moments,? je ne sais qu'est-ce qui me fait le plus mal .
Je pars dans la chambre de Meredith et la trouve .
J'ai l'impression d'avoir ma mère près de moi sauf que ce n'est pas la mienne mais celle de Gordon.
Meredith ne serait jamais partie en mission évangélique ou avec un potentiel amant au moment où son fils aurait besoin d'elle.
Ma mère, elle a fait. Toutes les mères ne sont pas aimantes.
Elle me compresse dans ses bras , je me laisse attendrir.
J'en ressentais le besoin.
Meredith : ça va aller, ma chérie .
Moi : je ne sais quoi faire avec ma mère, mon père, même avec ke'yon .
Meredith : prie, parle au Seigneur
Elle m'exhorte au sujet de la prière. Communiquer au Seigneur tous mes problèmes, même s'il les connait..
Dieu a que je lui ouvre mon cœur qu'il puisse y siéger .
Il désire que je lui parle à cœur ouvert, l'immensité de mes problèmes est petit à ses yeux .
Il n'attend que moi
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Tanri seni Korusun
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