🕵️‍♀️ [résumé] : COWSPIRACY

"A la fin, nous ne nous souviendrons pas des mots de nos ennemis, mais du silence de nos amis." - Martin Luther King

C'est sur cette citation que s'ouvre le documentaire "Cowspiracy". Disponible sur Netflix et YouTube, Produit entre autre par Leonardo DiCaprio, dirigé par Kip Andersen, incroyablement bien sourcé, c'est une petite pépite que je vais grossièrement vous résumer ici.

C'est un poil long mais c'est bien dense ! Je pense que ça reste intéressant à lire haha. J'ai aussi répéter les sources à chaque fois donc ça diminue pas mal le texte.

• Avis des climatologues : on ne devrait surtout pas dépasser le taux d'émission de 350 particules par million de dioxyde de carbone et gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Nous sommes déjà à 400. Le climat va augmenter, prévoir des guerres climatiques à cause de l'immigration. (Bruce Hamilton, directeur exécutif du SIERRA CLUB).

• "Une vérité qui dérange" => Documentaire sorti en 2006 sur l'impact du réchauffement climatique. Réalisé par Al Gore, ancien vice président des USA.

• EOC : Écologiste Obsessionnel Compulsif. Désigne les personnes qui adoptent des comportements écologiques au quotidien (tri des déchets, réduire les temps de douches, prendre le vélo, etc.)

• L'élevage des bestiaux produit plus de gaz à effet de serre que toute l'industrie du transport (voitures, bateaux, avions...) (ONU, FAO 2013)

• Les gaz comme le méthane (produit principalement par les pets de vache) sont 86 fois plus destructeurs que le dioxyde de carbone des véhicules.

• L'élevage de bétail est aussi le plus grand consommateur de ressources et la première cause de dégradation écologique de la planète (ONU)

• La principale préoccupations des associations écologistes sont l'extraction du pétrole, surtout la facturations hydraulique parce que ça contamine l'eau. Ça rejette autant de méthane que l'élevage. Ça use environ 380 milliards de litres d'eau chaque année rien qu'aux États-Unis (EPA, 2011).

• En comparaison, l'élevage intensif consomme juste aux États-Unis 130 000 milliards de litres d'eau (USGS, 2005) pour une quantité équivalente de méthane, donc.

Pétrole : 380 000 000 L
Élevage : 130 000 000 000 L

• Un californien moyen utilise 5 700 litres d'eau par jour (pour une personne). La moitié de cette jauge est liée à la consommation de la viande et des produits laitiers. Les animaux boivent et mangent des céréales qu'il faut arroser pour faire pousser. (Heather Cooley, co-directrice du programme de l'eau du PACIFIC INSTITUTE).

• Un hamburger (donc un steak) de 110g nécessite 2500 litres d'eau pour le produire. Un hamburger équivaut donc en terme d'empreinte hydrique à ne pas se doucher pendant deux mois.

• L'utilisation domestique de l'eau ne représente que 5% (USGS, 2003) de la consommation des habitants américains contre 55% à l'élevage (USDA, 2004).

• Les associations comme "Save Out Water" proposent des options comme "réparer toutes les fuites, réduire le temps de douche, acheter des têtes de douches avec des jets moins puissants", mais rien sur l'exploitation animale. Avec ces solutions, on économise 178 litres par jour. En skipant un hamburger, 2500 litres.

• L'élevage de bestiaux produit 65% du protoxyde d'azote mondial, gaz à effet de serre 296 fois plus dangereux pour le réchauffement climatique que le CO2.

• Les émissions de CO2 liées à l'énergie devraient augmenter de 20% d'ici 2040. Celles liées à l'agriculture devraient augmenter de 80% d'ici 2050. C'est dû à la hausse de consommation mondiale en viande et produits laitiers.

• Deux spécialistes de l'environnement de la Banque Mondiale ont analysé les gaz à effet de serre. Ils ont conclu que l'élevage d'animaux est responsable à 51% du changement climatique dû à l'humain. Pour ça, ils ont aussi tenu compte des puits de carbone, de la respiration et du méthane, ce que l'ONU n'avait pas compté dans son rapport.

• L'industrie de l'élevage représente aussi 30% de la consommation mondiale de l'eau (PNAS, 2013).

• Elle occupe 44% des terres (International Livestock Research Institute, 2011).

• Elle est responsable de 91% de la destruction de la forêt amazonienne (FC&S, 2013).

• Elle est la principale cause des "Zones Mortes" dans l'océan (USGS, 2008), de la destruction des habitats naturels des animaux sauvages (UNEP, 2006), et de l'extinction des espèces (ONU FAQ, 2006).

• Si on arrêtait complètement d'utiliser le moindre carburant à partir d'aujourd'hui, on dépasserait quand même le niveau maximum de carbone et d'émissions à effets de serre : 565 gigatonnes d'ici à 2030 même en supprimant le secteur énergétique, juste à cause du bétail. (Dr. Richard Oppenlander, chercheur sur l'environnement, auteur de "Confortablement ignorant")

• La plupart des chercheurs sont d'accord pour dire que la première cause de la disparition des espèces à cause du surpaturage, de la destruction des habitats naturel et la surpêche. (Dr. Richard Oppenlander, chercheur sur l'environnement, auteur de "Confortablement ignorant")

• 91% de la forêt amazonienne a été détruit à ce jour. (Dr. Richard Oppenlander, chercheur sur l'environnement, auteur de "Confortablement ignorant")

• Si on réduit les émissions de méthane, il faudrait quelques décennies pour voir la différence. En comparaison, une réduction de CO2 aurait besoin d'un siècle avant d'être vraiment visible. (Kirk R. Smith, Professeur de santé environnementale globale à l'université de Californie Berkeley)

• Il y a 10 000 ans, les animaux représentaient 99% de la biomasse (masse totale de l'ensemble des animaux, une vache compte donc plus qu'une mouche) ; les humains et les animaux qu'ils possédaient 1%. Aujourd'hui, les humains et les animaux que nous possédons représentent 98% de la biomasse. Les animaux sauvages seulement 2%. Nous avons volé le monde à la vie sauvage. (Dr Will Tuttle, auteur sur l'environnement et l'éthique).

• C'est la plus grande extinction d'espèces en 65 millions d'années. On détruit un demi-hectare de forêt vierge par seconde pour faire des champs de soja génétiquement modifié, le soja qui sert à nourrir les les animaux d'élevage. Les associations font du business, c'est pour ça qu'elles ne s'expriment pas sur l'exploitation animale (Dr Will Tuttle, auteur sur l'environnement et l'éthique).

• Les associations écologistes ont isolé quelques thèmes, c'est une erreur politique. Ils cherchent à avoir le plus d'adhérents possible. Et lesdits adhérents ne sont pas prêts à arrêter de manger de la viande, donc ils auraient moins d'argent. (Michael Pollan, auteur "Le Dilemme des Omnivores")

• Le problème des associations centrées sur un seul thème, c'est qu'ils ne veulent pas s'en éloigner de peur d'énerver tout un groupe qui leur rendrait la vie difficile. (Michael Besancon, ex-cadre de Whole Food Market)

• 51% des gazs à effet de serre viennent du bétail (ONU)

• Greenpeace refuse de donner un rdv à Kip.

• 53 000 kg d'excréments bovins sont produits chaque seconde aux USA.

• La production de bétail a crée 500 zones mortes saturées d'azote dans les océans. Ça représente 250 000 mètres carrés de zone depourvue de vie. "Toute discussion sérieuse concernant l'état de nos océans devrait commencer par une discussion franche sur l'exploitation animale sur les terres" (Dr. Richard Oppenlander, chercheur environnemental)

• 3/4 des zones de pêche sont surexploitées, à pleine capacité ou fortement vides à cause de la surpêche (ONU)

• Les environnements marins sont en grand danger. Si on ne fait rien, il n'y aura plus de poissons dans nos océans d'ici 2048 selon les scientifiques. (Lisa Agabian, pour Sea Shepherd (société de conservation des océans)

• Quand on pense à la pêche, on ne pense qu'aux poissons consommés par les êtres humains, mais on oublie ceux qui sont attrapés dans les filets dérivants, et tous les autres animaux tués par l'industrie.(Lauren Ornelas, directrice exécutive de Food Empowerment Project)

• Plus de 28 milliards d'animaux ont été pêchés en mer l'année dernière. Ils ne peuvent pas s'en remettre, ils ne se multiplient pas assez vite. (Susan Hartland, pour Sea Shepherd)

• 90 millions de tonnes de poissons sont pêchées par an dans des immenses filets. Pour chaque kilo de poisson attrapé, il y a 5 kilos d'espèces qui n'étaient pas ciblées : des dauphins, des baleines, des tortues, des requins...

• Entre 40 et 50 millions de requins sont tués chaque année par les hameçons et filets de pêche. Parfois leurs ailerons sont coupés après mais ils sont involontairement tués à cause de la pêche. Même les pêches dites durables sont concernées, mêmes celles labellisées comme durables par les associations de protection des océans omme Oceana. Bannir la soupe aux ailerons de requins n'est pas suffisant, c'est limite pire parce qu'ils meurent de toutes façons. (Dr. Richard Oppenlander, chercheur environnemental)

• Oceana, la plus grande association mondiale de protection des océans, recommandent de manger du poisson. Kip compare ça à dire que pour sauver les pandas, il faut en manger. Ils disent dans le même paragraphe "La surpêche est un fléau, les réserves de poissons sont presque vides" et "mangez du poisson".

• Toutes les grandes associations, les aquariums, tous savent très bien que plein d'espèces de poissons sont en train de disparaître. Oppenlander dit qu'ils "ne font que surveiller, ils observent les choses au lieu de les arrêter."

• Selon la FAO, environ 3/4 des zones de pêche sont pleinement exploitées ou surexploitées, il n'y a donc pas de réserves de poissons dans la nature à un niveau sain pour notre écosystème.

• En 1988, la pêche a donné 85 millions de tonnes. Kip demande au Dr. Shester (Oceana) comment continuer à pêcher d'ici 2050 100 millions de tonnes de poisson qu'il soit d'élevage ou dans la nature. Comment ça pourrait être durable ? Dr. Shester ne répond pas à sa question. La vraie question, selon lui, c'est qu'une quantité énorme de poissons est retirée de l'eau en permanence. Mais les poissons continuent d'exister, on peut en prendre, l'année suivante il y en aura toujours plus. Tant qu'on ne touche pas qu capital de départ, on peut prendre les intérêts. Kip lui fait remarquer qu'avec notre pêche actuelle, 75% du poisson aura bientôt disparu, et nous serons bientôt 35% d'êtres humains en plus. Dr. Shester a un fou-rire nerveux.

• Toute pêche anéantit les espèces, et on détruit aussi leurs habitats (Dr. Richard Oppenlander, chercheur environnemental)

• La pêche durable est une invention pour que les gens ne se sentent pas trop coupables. Selon Sea Shepherd, la pêche durable n'existe pas. Si nos océans meurent, nous mourrons. Ce n'est pas un slogan, c'est juste la vérité (Lisa Agabian, pour Sea Shepherd (société de conservation des océans)

• La nourriture d'origine marine n'est pas une source durable de protéines pour nourrir la planète (Michael Besancon, pour Whole Foods Market)

• Un demi-hectare de forêt tropicale est détruit chaque seconde. Tout ça pour nourrir le bétail et faire pousser leur nourriture. C'est un terrain de football décimé par secondes. Chaque jour, 100 espèces de plantes d'animaux et d'insectes disparaissent à cause de la déforestation.

• Kip va au siège des Rainforest Action Network (R.A.N.). Ils demandent à Lindsey Allen, directrice exécutive de l'association, quelle est la principale cause de la déforestation. Elle lui répond que c'est l'intervention humaine sur la forêt tropicale, que ce soit pour l'exploitation forestière ou pour l'agriculture. Ça change un peu dependant de la forêt dont on parle, mais c'est la manière dont l'humain s'approprie et utilise ces ressources naturelles à échelle industrielle qui en est la cause. Kip note pour le spectateur que sur leur site, ils ne mentionnent jamais le bétail. Par contre, ils parlent de l'huile de palme.

• L'huile de palme a effectivement entraîné la destruction de 10 millions d'hectares de forêts au total (surtout indonésienne) (USDA, 2013)

• En comparaison, l'exploitation du bétail a entraîné la destruction de 50 millions d'hectares de forêt à ce jour (Mongabay, 2013)

• Il va voir une autre association, Amazon Watch, et rencontre leur directrice de programme, Leila Salazar Lopez. Elle lui parle de la diversité biologique et culturelle de l'Amazonie qui est en train de subir une attaque massive. La forêt amazonienne pourrait disparaître dans les 10 ans à venir.

• Lopez a l'air de chercher ses mots, mais elle dit que la cause qui détruit la plus grande surface de forêt est bel et bien l'agriculture. Kip lui fait reformuler plusieurs fois cette proposition, elle dit bien que l'agro-industrie est ce qui détruit le plus l'Amazonie brésilienne, en particulier les pâturages et la culture de soja (destiné à nourrir les vaches).

• Kip lui demande pourquoi personne ne lui a dit ça plus tôt. Elle a les yeux dans le vide et se tient le visage. Elle lui dit qu'ils soulèvent des points très importants en demandant pourquoi personne ne veut en parler. Elle dit qu'au Brésil, en particulier, quand on voit ce qui s'est passé après l'adoption du Code Forestier, les gens qui se sont rebellés contre les lobbyistes, les groupes d'intérêt, ils se sont fait tués.

• Elle cite des noms d'activistes brésiliens qui ont exprimé à voix haute que le bétail détruisait l'Amazonie et ont été tués.

• Kip raconte l'histoire de Sœur Dorothy Stang, une religieuse qui vivait au cœur de la forêt et qui dédiait sa vie à la protéger. Assassinée en 2005.

• 1 100 activistes pour la protection de la forêt amazionienne ayant mensionné le problème de l'agriculture ont été tués ces 20 dernières années. Ça fait un activiste toutes les semaines.

• 560 milliards de litres de méthane sont rejetés par jour par les pets de vache (NPAS, 2013)

• Les excréments produits par l'ensemble des vaches sont en quantité 130 fois supérieure à ceux de toute la population humaine. Et encore, nous traitons nos eaux usagées. Pas celle des vaches.(USDA, 1997)

• Ann Notthoff (directrice d'action californienne pour N.R.D.C) explique aussi que la majorité des antibiotiques utilisés aujourd'hui aux USA sont en fait administrés à des animaux d'élevage en bonne santé.

• Kip décide d'aller visiter une ferme durable. Il a trouvé des éleveurs de bovins nourris à l'herbe sur la côte californienne. Elle est tenue par Erik et Doniga Markegard et leurs quatre enfants. Au total, ils ont 1800 hectares de fourrage. Ça fait environ quatre hectare pour une vache ou une vache et son veau. Tous les ans, ils produisent environ 36 tonnes de viande. Ils ont aussi quelques cochons.

• Lee Markegard, l'une des filles, d8t qu'elle adore les cochons et est très amie avec eux. Elle dit qu'ils se connaissent bien. Puis qu'elle ne doit pas trop s'y attacher mais qu'ils sont gentils. Kip lui demande pourquoi elle ne doit pas trop s'attacher, elle répond "Well, because they're gonna turn into bacon !" (Parce qu'on va en faire du jambon).

• Doniga : "J'adore les animaux, c'est pour ça que je suis dans le business de la viande." Erik : "C'est ce dont notre société a besoin et devrait voir plus. Que le paquet de viande emballée à été un animal vivant. Une créature qui a vécu et respiré. C'est difficile. Mais on le fait parce qu'on les aime [les animaux]."

• Kip leur dit qu'au Brésil, 80% de la forêt tropicale détruite sert pour les animaux et leur demande ce qu'ils en pensent. Erik répond "Ils ne devraient pas manger de bœuf. Si leur environnement n'est pas conçu pour élever des vaches, ils ne devraient pas en manger." Kip leur demande comment ils compensent  leur empreinte carbone du bétail. Ils répondent qu'ils ne pensent pas que le bétail ait une empreinte carbone.

• Vu que l'américain moyen mange 100 kilos de viande par an actuellement, une ferme nécessitant 1800 hectares pour produire 36 000 kilos de viande ne nourrit que 382 personnes. Ça fait donc quatre hectares par personne pour 314 millions d'américains. Résultat, nourrir les USA au train de vie actuelle avec ce genre de ferme demanderait 1,5 milliards d'hectares de pâturage. Il n'y a que 0,76 milliards d'hectares aux États-Unis, et c'est sans tenir compte de la topographie, et des autres besoins de la population humaine et sauvage. La moitié de ces terres sont déjà dédiées à l'exploitation animale. Les États-Unis ne sont pas adaptés non plus à leur propre demande en viande (comme le Brésil).

• Aussi, les bovins nourris à l'herbe ont besoin de 23 mois pour atteindre l'âge où ils sont assez gros pour être tués. Un animal d'élevage nourris aux grains n'a besoin que de quinze mois. Certes, leur vie est plus longue, mais ça fait huit mois de plus de nourriture, d'eau, d'utilisation des sols, d'excréments...

• Donc l'empreinte carbone d'une ferme "durable" est en fait très élevée par rapport aux résultats.

• La demande actuelle en nourriture animale ne peut juste pas être atteinte de manière durable.

• La production de produits laitiers est très coûteuse en eau, nourriture, sols... C'est vrai. On ne peut pas produire tous les produits laitiers de façon durables pour nourrir le monde entier. C'est juste utopique. (Marcus Benedetti, président du Clover-Stornetta Dairy)

• Kip est choqué par la franchise de cette réponse. Il va aussi interroger un fermier dans une usine industrielle de production laitière.

• Une vache consomme 60 à 70 kilos de nourriture par jour, et entre 110 et 150 litres d'eau. Ça représente 20 tonnes de grains par semaine pour 250 vaches à lait.

• Les vaches sont obligées de faire des petits pour produire du lait, ils restent deux jours avec la mère (pour être sûrs que la lactation soit bien en marche). Les femelles deviennent des vaches à lait, les mâles sont vendus pour faire des bœufs. La moitié d'entre eux sont vendus comme bœufs nourris à l'herbe alors qu'ils sont dans de tous petits enclos. Les vaches à lait finissent aussi en abattoirs à la fin de leur vie.

• 1 litre de lait demande 3 800 litres d'eau.

• La désertification des terres est aussi causé en premier par les animaux paissant.

• Les gouvernements prennent pour cible les chevaux sauvages, les lynx, les coyottes, les pumas, les ours, les loups ; tous les prédateurs et les accusent des conséquences désastreuses de l'élevage de bétail sur l'environnement. (Deniz Bolbol, pour Amarican Wild Horse Preservation Campaign)

• David Simon a analysé les coûts cachés du bétail pour la société sur la santé, l'impact sur la pêche, les subventions, et même la cruauté. Si ces coûts externes représentant environ 414 milliards de dollars devaient être réglés en interne par les entreprises de viande elles-mêmes, le prix de la viande et des produits laitiers augmenterait de plus de 50%. Cet argent est payé par la communauté pour tout.es celleux qui mangent de la viande. (David Simon, avocat et auteur de Meatonomics)

• Les bénéficiaires de ce lobbying sont les plus grands producteurs d'agroalimentaire et de viande. Ils ont un pouvoir politique énorme et peuvent dicter les lois fédérales autour de la production de nourriture. (Wenonah Hauter, directrice exécutive de Food & Water Watch)

• Animal Agriculture Alliance, un des plus grands lobby des USA, à accepté une interview avec Kip. Pour rappel Greenpeace a continuellement refusé.

• Aujourd'hui les gens sont terrifiés par le terme O.G.M., l'agriculture a beaucoup bataillé pour expliquer ce que cela veut dire : utiliser la technologie pour faire avancer la production de culture et l'élevage d'animaux. On ne nourrira pas le monde avec des pratiques du siècle dernier où les animaux étaient nourris a l'herbe. Mettre les animaux en intérieur convient à leur bien-être et améliore la sécurité alimentaire. (Emily Meredith, pour Animal Agriculture Alliance, groupe lobby pro-élevage)

• Kip lui demande si l'industrie de la viande soutient les associations écologiques a but non-lucratif. Elle dit qu'elle ne sait pas si elle veut commenter là-dessus. Elle regarde vers la présidente et CEO qui se trouve dans la pièce. Kip insiste en demandant si ils ont déjà fait des dons à Greenpeace. Pareil, elle regarde vers la CEO en disant qu'elle n'est pas confortable avec cette question.

• Kip apprend que son projet de documentaire n'est plus financé à cause des sujets controversés abordés.

• Howard Lyman, ancien éleveur de bétail, a été attaqué en justice par les fermiers pour avoir dit la vérité publiquement. Il a passé 45 ans de sa vie dans l'élevage alimentaire. Il savait ce que c'était.

• Il s'est exprimé dans une émission lors du passage de la loi sur la diffamation alimentaire. Cette loi lui paraissait anticonstitutionnelle puisqu'elle réduisait la liberté d'expression. Il dit n'avoir jamais rien dit de faux. Il est allé dans cette émission en disant la vérité. Et ça lui a pris 5 ans et des centaines de miliers de dollars pour s'extirper des poursuites judiciaires intentées par l'industrie du bétail.

• Ce qui comptait au final n'était pas de dire la vérité mais de ne pas dire de mal.

• Kip lui demande si son documentaire est risqué. Howard Lyman lui répond "Oui, évidemment."

• L'industrie de l'élevage de bétail est la plus puissante sur cette planète. C'est l'un des secteurs où l'influence de l'argent sur la politique est le plus flagrant. Certains activistes environnementalistes sont la priorité du FBI. Contrairement à beaucoup d'autres mouvements sociaux, ils mettent directement en danger le profit d'énormes sociétés. (Will Potter, journaliste et auteur de "Green Is The New Red")

• Kip dit avoir failli abandonner. Et avoir continué parce que c'est une tâche qui le dépasse.

• On peut penser que la surpopulation humaine est le plus gros problème. Mais actuellement dans le monde, il y a 10 animaux destinés à la nourriture par personne. Ça fait 70 milliards d'animaux de fermes élevés par les Hommes.

• La population humaine consomme 20 milliards de litres d'eau chaque jour et mange 9,5 millions de tonnes de nourriture. Les vaches à elles-seules (donc sans compter les poulets, cochons, etc.) boivent 170 milliards de litres d'eau par jour et mangent 62 millions de tonnes de nourriture. Le problème n'est vraiment pas la population humaine mais vraiment la consommation de viande par les êtres humains.

• Si la faim dans le monde existe toujours, c'est en partie parce qu'une quantité astronomique de nourriture sert à nourrir les bestiaux. Sinon nous aurions bien assez de place pour nos cultures.

• 82% des enfants qui meurent de faim vivent dans des pays où les cultures sont principalement destinées aux animaux.

• Les OGM ne seraient pas nécessaires non plus, ils ne servent pas à réduire la faim dans le monde mais à donner plus à manger aux bétail.

• On produit sur n'importe quel terrain 15 fois plus de protéines avec des sources végétales qu'avec de la viande.

• On ne devrait pas déforester et on aurait toujours assez d'espace pour nourrir l'entièreté de la population humaine.

• Kip va voir Bill Phillips, un petit producteur de canards dans son jardin. Il élève une quarantaine de canards. Et Kip assiste a un abattage. En faisant ses calculs face caméra pour savoir si c'est réellement durable d'élever des animaux dans son jardin et de ne consommer que ce qu'on produit, il se met à pleurer.

• "Je ne pense pas que je puisse le faire. Si je ne peux pas le faire, je ne pense pas pouvoir demander à quelqu'un d'autre de le faire pour moi... Je ne veux pas que quelqu'un d'autre le fasse pour moi."

• Kip était censé assister à l'abattage d'une poule qui ne pond plus. Il ne pensait pas pouvoir emotionnellement y arriver. Donc à la place, il a pris la poule pour l'emmener dans un petit sanctuaire : Animal Place, qui sont specialisés dans le sauvetage d'animaux provenant de l'agriculture.

• "On ne peut pas se dire écologistes si on mange des produits d'origine animale." (Howard Lyman)

• Kip va voir Dr. Michael A. Klaper, médecin au centre médical de True North. Ça fait 32 ans qu'il est végétalien. Il fait aussi beaucoup de sport. Il travaille beaucoup et se sent en pleine santé. Tous ses amis et patients végétaliens ou devenus végétaliens disent la même chose.

• Le but du lait de vache, c'est de transformer un bébé vache, un veau de 30 kilos, en vache adulte de 180kg. Le lait de vache est un liquide destiné aux bébés vaches pour les faire grossir. Le lait des humains est pour les bébés humains et le lait des vaches pour les bébés vaches. Aucune autre espèce ne consomme du lait à l'âge adulte. La consommation de lait a des conséquences sur notre santé, parfois graves. (Dr. Michael A. Klaper, médecin au centre médical de True North)

• On se voit nous-mêmes comme des individus dans notre petite bulle et on en oublie qu'on vit sur cette Terre avec d'autres créatures. On doit apprendre à partager mieux. (Shane Bernando, coordinateur pour Earthworks Urban Farm)

• Pour nourrir un végétalien pendant un an, il faut 690 mètres carrés de terres. Un végétarien demande déjà trois fois plus de terres. Un américain moyen aujourd'hui demande 18 fois la première surface.

• Un californien omnvivore économiserait l'équivalent de 1.4 tonnes de CO2 en supprimant le bœuf de son régime. 1.6 tonnes en devenant végétarien. Et 1.8 tonnes en devenant végétalien. En comparaison, l'énergie solaire représente 1.4 tonnes d'économie et l'acquisition d'une voiture hybride 1.78 tonnes. Une voiture électrique peut monter jusqu'à 2.5 tonnes, mais seul un très petit nombre de personnes ont assez d'argent. Et aussi, il n'y a pas que le CO2 qui compte.

• Certes, le CO2 n'est réduit qu'à demi avec une alimentation végétalienne. Mais les combustibles fossiles sont réduits à un onzieme. Un treizième de l'eau. Et un dix-huitième des terres.

• Être végétalien économise par jour 4 166 litres d'eau, 20 kilos de céréales, 2,79 mètres carrés de forêt, 4,5 kilos de CO2, et la vie d'un animal.

• Qu'arriverait-il si toute la société devenait végétalienne ? Si on ne doit plus manger d'animaux, on ne doit plus élever d'animaux. Si on ne doit plus élever d'animaux, on ne doit plus nourrir d'animaux. Si on n'utilise plus tout cet espace pour nourrir les vaches, alors la forêt pourra revenir, et les animaux sauvages qui y vivaient. Les océans seraient de nouveau propres et la vie aussi y reprendrait. On serait tous en meilleur santé, la pollution de l'air serait aussi drastiquement diminuée. On devient les membres d'un grand effet boule de neige, c'est vraiment ce qui arrive. (Dr. Will Tuttle, auteur environnemental et éthique de "The World Peace Diet")

• Si on arrête tous de manger les animaux, réduire notre empreinte sera fait aujourd'hui. C'est gratuit. (Dr. Richard Oppenlander, chercheur sur l'environnement, auteur de "Confortablement ignorant")

• Certains disent de s'occuper du CO2 avant le méthane mais c'est l'inverse qu'il faut faire. (Kirk R. Smith, Professeur de santé environnementale globale à l'université de Californie Berkeley)

• Vous ne croyez pas ce problème facile à résoudre ? Je vais vous dire : il suffirait que les gens qui se soucient réellement de l'écologie respectent ce qu'ils prônent, et le monde prendrait une nouvelle tournure. Fais ce que tu peux, du mieux que tu peux, tous les jours de ta vie. Et tu finiras par mourir en étant l'un des plus heureux mortels. (Howard Lyman, ancien éleveur de bétail, auteur de "Mad Cowboy")

• Nous ne réussirons pas sans arrêter l'exploitation animale. On ne sauvera pas suffisamment les écosystèmes, on n'aura pas assez de nourriture pour l'ensemble de la population, on n'arrêtera pas le réchauffement climatique ni la pollution dans les zones mortes qui vient des champs de maïs et de soja cultivés pour le bétail, la chasse des prédateurs (Will Anderson, ex-membre du conseil d'administration de Greenpeace USA)

• L'agriculture biologique est un premier pas, mais ce n'est pas assez. Nous devons aller plus loin. On doit agir sur ce qu'on connaît. Agir avec douceur envers la planète et envers les autres, pour accomplir l'objectif de mieux vivre. On peut le faire, mais on doit choisir de le faire. (John Jeavons, innovateur en ferme bio intensive, et auteur de "How To Grow More Vegetables")

• Quand tu retires l'animal du problème, tu retires aussi les gaz à effet de serre et les problèmes de sécurité alimentaire, et les problèmes de pénuries. Et ce que je trouve le mieux, c'est que tu remets nos valeurs, la compassion, l'intégrité, la gentillesse. Tu demandes aux gens de s'arrêter avant de manger de la viande ou un autre produit d'origine animal, et de se demander si c'est vraiment ça qu'ils veulent. Ce mouvement est aussi spirituel. Il faut radicalement changer notre façon de manger dans cette société. (Josh Tetrick, pour Beyond Eggs, fabricant de simili végétaux d'œufs)

• Kip conclut que le seul moyen d'arriver à vivre de manière éthique et durable sur cette planète avec sept milliards d'autres êtres humains, c'est d'adopter un régime végétalien. "Je ne veux pas juste que la Terre survive, je veux qu'elle prospère. La Planète nous a tant donné depuis si longtemps, nous devons lui rendre. Je me suis senti bien."

• Vous pouvez changer le monde. Vous devez changer le monde. (Howard Lyman, ancien éleveur de bétail, auteur de "Mad Cowboy")

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