Chapitre 2

Le soleil peinait à percer les nuages et à réchauffer la cour de l'école de gladiateurs de Lentulus Batiatus. L'agitation, d'ordinaire encore faible à cette heure si matinale, grandissait inhabituellement. Depuis ses appartements, le maître des lieux, intrigué, contemplait ses apprentis se rassembler en une masse peu ordonnée. Tout semblait confus. Les sons qui lui parvenaient étaient étouffés par la distance trop importante qui le séparait des hommes.

Il se résolut enfin à descendre calmer les esprits qui semblaient s'échauffer lorsqu'il comprit que des spectateurs formaient un rond autour de deux hommes. Il ne voulait pas de blessés : il préparait ses hommes à un événement important.

Il descendit en trombe les escaliers en pierre qui menaient à la cour. Il la traversa d'un pas vif, énervé par le comportement de ses gladiateurs. Lentulus n'eut aucun mal à se frayer un chemin jusqu'au centre de l'attention, sa simple présence éloignait les hommes qui s'empressaient de le saluer et retourner dans leurs chambres. Il ne resta plus qu'une moitié de cercle, au milieu duquel deux hommes à la taille imposante s'empoignaient. Lentulus reconnut immédiatement l'arrogant Maximus. Il lui fallut un peu plus de temps pour remettre un prénom sur le visage du second : Aniketos.

— Cessez immédiatement ! hurla-t-il.

Aniketos lâcha de suite son adversaire, se recula d'un pas et croisa ses mains dans son dos en baissant les yeux. Maximus, fulminant, fut plus lent à obtempérer.

— Explications ! exigea le maître.

Voyant qu'aucun des deux fautifs ne prenait la parole, il désigna un homme au hasard parmi ceux qui restaient. Ce dernier s'avança d'un pas mal assuré et commença :

— Ils se sont disputés hier au sujet d'une esclave, maître. Aujourd'hui je ne sais pas ce qu'il s'est passé...

— D'une esclave dis-tu ? Aelia ? Maximus, à toi de répondre !

— Aelia, affirma le gladiateur. Il me l'a volée. Je dis vrai, demandez-lui.

Les regards se tournèrent vers Aniketos qui acquiesça sans dire un mot.

— Explique-toi ! lui demanda-t-il, la voix teintée de plus de curiosité que d'animosité.

— Je n'ai aucune excuse, maître Batiatus. Je les ai vus dans les couloirs et quelque chose m'a poussé à la lui prendre.

— Tu n'arrives pas à contrôler tes pulsions ? Tu as profité d'elle alors que j'avais cédé ce privilège à Maximus donc. Tu me déçois. Tu connais le châtiment que je réserve à ceux qui me défient, n'est-ce pas ? Cela m'attriste doublement, je comptais sur toi pour combattre dans le plus grand amphithéâtre de Capoue dans quelques jours. Tu ne seras malheureusement plus en état après ta punition.

La tête d'Aniketos se décomposa. Il savait, en acceptant de ne pas démentir les faits, qu'il s'exposait au fouet. Mais il voulait combattre ! Non, plus que cela, il devait combattre. Pour gagner, rendre son maître fier à nouveau et effacer ainsi son erreur.

— Maître, je vous en prie, permettez-moi de combattre ! Laissez-moi me rattraper !

— Ne discute pas mes ordres, le Grec. Maximus, va chercher Aelia puis rejoins-nous aux sous-sols. Les autres, prévenez vos camarades, que le châtiment serve d'exemple. Nous commencerons l'entraînement après cela.

Le cœur d'Aniketos se gonflait d'une peur intense et la déception d'avoir à nouveau été appelé « le Grec » pesait sur lui. Il avait évité ce surnom dédaigneux des mois durant et voilà que ça recommençait. Ce n'était pas qu'il n'était pas fier d'être grec, simplement Lentulus le prononçait avec un tel mépris qu'il se sentait rabaissé.

Le maître lui empoigna le bras et se dirigea vers les sous-sols. Aniketos se laissa faire et prouva sa bonne volonté en marchant aussi vite que Lentulus. Il espérait lui montrer qu'il acceptait son châtiment et s'y rendait sans contraintes.

Les deux hommes entrèrent dans une vaste salle souterraine vaguement éclairée par les quelques torches allumées plus tôt par une esclave. La lumière dévoilait des murs et un sol poussiéreux, sales. L'endroit ne servait que très rarement, lorsque Lentulus punissait ses gladiateurs, chose qui n'arrivait pas souvent. Il les châtiait une fois, la leçon était ensuite très bien apprise. Aniketos deviendrait ce jour-là un des premiers à récidiver. Fouetté le jour de son arrivée et une seconde fois après plusieurs mois calmes.

Ils y restèrent seuls un long moment, le temps que les quelques quatre cents gladiateurs soient prévenus. Lentulus profita de cet instant pour lui parler en ces mots :

— Rares sont les gladiateurs dont je connais le prénom ici. Tu t'es tout de suite démarqué en tant que seul Grec. Lorsque d'autres sont arrivés, c'est ton invincibilité qui a attiré mon attention. Et enfin, ton obéissance qui égale presque celle des gladiateurs ici par choix. Tu figurais parmi mes meilleurs éléments. Si tu espères regagner ma confiance et ne pas perdre tous tes privilèges, commence par m'expliquer pourquoi vous vous battiez ce matin si tu lui as volé Aelia hier soir. Je connais Maximus, il n'est pas patient. Alors ?

Aniketos prit une inspiration, se décidant à dire la vérité, désireux de rattraper les mois d'efforts qu'il avait fournis.

— Nous avions passé un marché. Il me laissait Aelia, je ne tentais pas de l'accuser de vous mentir lorsqu'il me dénoncerait. Il a accepté. Mais je l'ai vu venir vers vous ce matin et je l'ai supplié de me laisser une chance. Je voulais qu'il choisisse une autre compensation et ne me dénonce pas. J'avais peur...

Lentulus l'interrompit, estimant qu'il en savait à présent assez. En plus d'avoir désobéi à ses ordres en volant Aelia, il avait tenté de ne pas assumer ses fautes. En jouant la carte de l'honnêteté, Aniketos s'enfonçait encore plus, descendait encore un peu dans l'estime de son propriétaire. Il se promit d'encaisser les coups sans protester, sans crier, sans chercher à les fuir. Il prouverait son endurance, sa force, sa résistance à la douleur et prétendrait qu'il se sentait assez bien pour combattre.

Lorsque le maître lui ordonna d'aller se positionner en dessous de la corde qui servait à attacher les fautifs, le gladiateur grec s'exécuta d'un pas raide. Dans sa tête, il s'imaginait déjà frapper Lentulus pour s'échapper, refuser d'obtempérer pour retarder le moment de son châtiment le plus possible. Mais l'enceinte de l'école était trop bien protégée pour fuir, sinon il l'aurait fait depuis longtemps. Et retarder la punition mettrait en colère Lentulus. Il n'avait d'autre choix que d'obéir.

Les autres gladiateurs arrivèrent enfin et se positionnèrent autour de la corde située au centre de la salle. Le tout, dans un calme appliqué. Personne ne se permettait de provoquer le désordre dans cette salle qui promettait de la douleur. Les rangs de gladiateurs étaient serrés, dans une tentative vaine de laisser de la place à tout le monde. Les sous-sols étaient grands, mais le nombre de gladiateurs était immense. Finalement, Lentulus désirant que tout le monde assiste au spectacle, ordonna qu'un système de rotation soit mis en place. Une centaine d'hommes verrait les premiers coups, la centaine suivante ceux d'après et ainsi de suite. L'autorité de maître Batiatus était indéniablement puissante puisque ses ordres furent tous exécutés silencieusement. Enfin, la salle fut prête, ne manquaient plus que Maximus et Aelia.

Ils firent leur apparition quelques instants après que les mains d'Aniketos eurent été attachées. L'esclave marchait péniblement aux côtés de Maximus qui la tira sans ménagement jusqu'au centre de la salle, à côté de Lentulus. Ce dernier accorda à Maximus le privilège de flageller le châtié. Le nombre de coups fut décidé à trente. Ni trop, pour ne pas le tuer ; ni trop peu car Lentulus aimait qu'on le craigne et qu'on le respecte. De plus, s'il avait d'abord estimé que vingt-cinq coups suffiraient, Maximus avait réussi à augmenter la peine en arguant qu'Aniketos avait, le soir avant, profité d'une récompense non méritée et dont il avait lui-même été privé.

Plus le temps passait, plus la tension grandissait, aussi bien chez les spectateurs que pour Aniketos. Il se concentrait sur la corde rêche qui grattait sa peau pour tenter d'oublier à quel point les coups seraient douloureux. Le premier tomba sans avertissement, lacérant le dos exposé du grec qui serra les dents et ferma les yeux. Il n'avait pas eu le temps de repérer l'esclave à l'origine de tout cela, ni remarqué que Maximus avait reçu le fouet. La douleur ne parvint à ses sens qu'après quelques secondes. Elle se propagea tout doucement en lui, commença par le bas de son dos, remonta jusqu'à ses épaules et enfin, s'arrêta au niveau de sa tête où il dut livrer un combat intérieur pour ne pas lui céder.

Les coups s'enchaînèrent à un rythme varié, de telle sorte qu'il lui était impossible de prévoir où et quand s'abattrait le suivant. L'intensité, elle, resta la même. Chaque mouvement du poignet de Maximus était rapide, sec, puissant et précis, et se terminait en une ligne sanglante sur le dos d'Aniketos. Il perdit le compte après le sixième, embrouillé par des émotions trop intenses : la haine grondait de plus en plus envers Maximus, une amertume naissait à l'encontre d'Aelia qu'il ne pouvait s'empêcher de détester en cet instant, la peur de ne pas être capable d'endurer les trente coups le paralysait et, enfin, une douleur infinie faisait trembler son corps.

Maximus désireux de voir sa victime crier, accentua encore la force de ses coups. Aniketos se raidit, sentant sa peau se déchirer un peu plus sous l'impact. La brûlure, d'une intensité sans égale, le faisait suer, presque délirer. Sa mâchoire, serrée avec force dans une vaine tentative d'évacuer la douleur, risquait à tout moment de s'ouvrir et laisser un cri le trahir. Il devait trouver une solution, une chose à laquelle penser.

Nouveau coup. Nouvelle douleur.

Il ouvrit les yeux pour plonger ses prunelles dans celle d'Aelia qu'il trouva debout en face de lui. Il lui en voulait, mais persuadé de trouver dans son regard la force de continuer, il la fixa intensément.

Nouveau coup. Nouveau crève-cœur.

Concentre-toi sur elle. Rien que sur elle, s'intima-t-il. Il se focalisa sur ses boucles brunes, se forçant à ne voir que leurs ondulations parfaites pour oublier la torture qu'il subissait.

Nouveau coup. Nouvelle brûlure.

Il reporta son attention sur ses joues, repérant par la même occasion les larmes silencieuses qui les dévalaient. Son cœur se déchira à cette vue.

Nouveau coup. Nouvelle boursouflure.

Pourquoi pleurait-elle ? Le gladiateur se le demandait, incapable de trouver la raison de ses malheurs à elle. C'était lui qui se faisait battre ! Lui qui souffrait le martyre !

Nouveau coup. Premier gémissement.

La vue de la jeune femme n'apaisait pas ses tourments, au contraire cela attisait sa rage. Il lui fallait trouver autre chose, avant que Maximus ne se rende compte de sa faiblesse.

Nouveau coup. Nouvel élancement.

Ses lèvres serrées ne l'avaient pas trahi une seconde fois. Mais il sentait ses jambes endolories peiner à le maintenir debout et sa résolution flancher. Et cette douleur infâme n'épargnait à présent plus une seule partie de son corps meurtri. Son âme se voilait d'une tempête de souffrance et son corps bouillonnait d'un supplice éternel.

Nouveau coup. Première larme.

Il venait de trouver une solution. Il lui fallait demander de l'aide aux dieux. Il les implorerait, un à un, jusqu'à ce que les coups cessent. Eux seuls pouvaient lui donner le courage de réussir avec vaillance ce qu'il voyait à présent comme une épreuve.

Toi, Alcé, esprit de la prouesse et du courage, accorde-moi la bravoure nécessaire.

Le châtié commençait à basculer dans une sorte de transe qui l'entraînait dans un monde intérieur, où il se sentait assez en paix pour supplier ses dieux.

Toi, Arès, protecteur de ma cité, je t'en conjure, permets-moi de trouver la force de résister à la douleur.

Plus aucun coup ne semblait l'atteindre, son visage n'exprimait plus autant de mal, il se libérait doucement de ses démons, apaisé à l'idée de penser à des divinités grecques. Ses divinités.

Toi, Apollon, dieu des arts et de la guérison, puisses-tu atténuer ma souffrance.

Il sentait son corps se détendre progressivement. Il partait, ailleurs, loin, loin de cet endroit sombre, dont l'odeur du sang se mêlait avec celle de la peur.

Toi, Achlys, déesse du malheur, délivre moi de tes griffes empoisonnées.

Il n'entendait plus les cris et les plaintes d'Aelia, ne voyait plus les murs ternes de l'endroit où son corps existait. Son âme vivait bien loin de l'ambiance glaçante de ce lieu.

Toi, Até, déesse des fautes et de l'égarement, pardonne mes erreurs.

La deuxième rotation chez les spectateurs s'effectua sans le sortir de son état semi-conscient. Lentulus admirait cela d'un œil intrigué. Il se souvenait très bien de la première correction qu'il avait infligée au même homme. Il se rappelait des hurlements de douleur déchirants, des plaintes, des supplications désespérées et des pleurs abondants. L'évolution était frappante, comment un homme avait-il pu changer à ce point ? Comment se trouvait-il à présent capable d'endurer les coups presque sans réaction ? Où trouvait-il donc la force de ne pas se laisser envahir par la douleur ?

Toi, Asclépios, dieu de la médecine, compatis à ma douleur et permets à mon corps de guérir après cette épreuve.

Il ne resta plus que deux coups. Les vingt-huit autres avaient lacéré le dos d'Aniketos de toute part, mais son esprit semblait mieux s'en sortir. Encore un coup. Il n'en restait plus qu'un dernier. Lentulus voulait que le gladiateur souffre au moins devant les nouveaux spectateurs. Il fit signe à Maximus de s'arrêter, reprit l'arme et patienta jusqu'à ce que l'esclave émerge de sa transe.

Dans sa tête à lui, un seul mot résonnait en boucle et chassait le reste. Arès, Arès, Arès. Il ne restait que lui, le vaillant guerrier, la divinité la plus importante à ses yeux. Arès, Arès, Arès.

Cela dura un long moment avant qu'Aniketos ne cligne brusquement des yeux et que ces derniers s'allument d'un souffle de vie. Sitôt son monde calme quitté, sitôt il eut l'impression que mille épines lui brûlaient le dos. Et alors qu'il croyait le châtiment fini, un sifflement hurla dans ses oreilles et claqua sur son ventre. L'impact lui coupa la respiration, les larmes lui montèrent aux yeux sous l'effet de surprise. Il se courba de douleur, ce furent alors ses épaules maintenues en l'air qui le firent souffrir. Mais il avait gagné. Il n'avait ni crié, ni vraiment pleuré.

La suite des événements s'enchaîna dans un flou lointain pour lui. La salle fut évacuée, ses mains détachées et lui, incapable de tenir debout, dut être traîné hors des sous-sols par deux hommes. Ses yeux ne voyaient plus rien, son corps était trop faible pour lui permettre de marcher, mais en lui, il criait victoire.

***

Il resta alité toute la journée, à moitié éveillé, le dos couvert de mélanges concoctés par une esclave dont il avait entraperçu le visage. Une douleur vive l'empêchait de bouger ainsi que de s'endormir. Finalement, ce fut la visite d'un gladiateur thrace dont il ne parvenait plus à retrouver le prénom - il avait pourtant souvent discuté avec lui -, qui parvint à le maintenir éveillé et attentif quelques instants.

— Toujours aussi impulsif, camarade ? s'introduisit l'homme avec un sourire mi-amusé, mi-compatissant.

Sa voix était familière à Aniketos, son corps aussi, les traits peu nets de son visage également. Mais il ne parvenait plus à le reconnaître. La panique le gagna. Était-ce le simple effet d'une souffrance trop vive ou avait-il été victime d'autre chose ? Des centaines de scénarios défilaient dans sa tête, tous plus dramatiques les uns que les autres mais il s'arrêta sur la possibilité d'un empoisonnement. Maximus ! Ça devait être lui. La colère le fit se redresser brusquement, ce qui tira sur ses plaies encore fraîches et lui arracha un grognement.

— Eh ! Aniketos, qu'est-ce qu'il se passe ?

— Qui es-tu ? hurla le grec affolé.

Une main caleuse se posa sur son épaule.

— Juste moi, Spartacus... tu ne me reconnais pas ? lui répondit une voix calme et chaleureuse.

— Spartacus, je suis tellement désolé ! s'exclama Aniketos. C'est le poison qui commence à faire effet...

Spartacus fronça les sourcils. Il ne semblait pas comprendre ses mots, mais improvisa :

— Il n'y a pas de poison ! On t'a juste donné quelque chose contre la douleur. Tout va bien. Tu m'entends ? Tout va bien.

Aniketos expulsa l'air qu'il avait bloqué dans sa cage thoracique en attendant la réponse du second. Le soulagement l'envahit, aussitôt chassé par la présence inexpliquée d'un des seuls autres grecs qui s'entraînaient dans cette école.

— Je suis venu te parler de quelque chose d'important, expliqua le Thrace. Ça ne doit pas être le bon moment à tes yeux... mais je t'apprécie, je voulais te mettre au courant le plus tôt possible. Tu m'as déjà fait part de ton envie de te venger, de retrouver les tiens, jeune Spartiate. Et je te comprends. Cela prendra du temps à mettre en place, mais nous avons déjà un plan avec Crixus...

Il lui avait annoncé le tout d'une voix basse et rapide, mais cela ne l'avait pas empêché d'en capter l'essentiel.

— Te joindras-tu à nous, l'ami ?

Aniketos n'avait même pas besoin de répondre, son ami le connaissait trop bien. Il se contenta d'un sourire crispé par la fatigue et d'un léger hochement de tête. Satisfait de cette entrevue rapide avec Aniketos, Spartacus quitta l'infirmerie d'un air radieux, oubliant déjà l'accès de panique d'Aniketos. Il ne lui restait plus qu'à être performant aux entraînements, continuer avec habileté son double jeu pendant un petit temps puis c'en serait fini de sa soumission. Spartacus n'était pas un esclave dans l'âme. Il se sentait comme Aniketos : déterminé à redevenir libre. Mais avant, il comptait bien faire payer son année de servitude et semer le trouble chez les romains.

Il désirait bien plus que sa liberté et celle de ses proches... il voulait une rébellion d'une ampleur assez grande pour souffler un élan d'espoir à tous les esclaves, tous les pauvres, tous les étrangers dénigrés et constamment dominés par des romains hautains, dédaigneux et irrespectueux.

Il voulait la guerre.

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Récapitulatif historique :
-Spartacus était bel et bien un esclave d'origine Thrace, appartenant à Lentulus.

-À l'époque où se déroule l'histoire, les tribus thraces sont dominées par les Romains. Mais ces régions ayant subi l'influence grecque depuis le VIème siècle avant JC, ils sont compris ici dans les grecques de l'école.

***
Hello!
Voilà donc ce deuxième chapitre, je vais déterminer si je publie 1 ou 2 chapitre (s) par semaine. Cela va sûrement varier en fonction de mon avancée dans la correction des chapitres.

Si vous avez des questions sur les récapitulatifs historiques, s'il y a encore des actions qui vous intriguent, n'hésitez pas à me poser la question :)

Aussi, je vous promets que je n'ai pas fait fouetter Aniketos sans raison... C'était nécessaire, j'avais besoin de ce châtiment pour la suite ! (si si, je suis innocente !)

Sur ce, j'espère que ce deuxième chapitre vous a plu,
Gros bisous et puissent les dieux veiller sur vos pas,
Dream

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