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Collin a retweeté
Kelly Thomson @hikell
Du nouveau dans l'affaire #GloomySunday!
https://youtu.be/vR0yobqGOHQ
14:09 . 13 Juil. 17
Depressed Cinnamon Roll @imastick 14h
En réponse à @hikell
Pour tous ceux qui ont la flemme de regarder la vidéo: le détective (anciennement) en charge de l'affaire est accusé d'être le meurtrier du #GloomySunday
My name is Connor @singlepringle 14h
En réponse à @hikell et @imastick
Qui c'est qui l'a vu venir ? *Lève la main* #GloomySunday
walkingsadmeme @diepotato 14h
En réponse à @hikell et @imastick
Pire plot twist de l'histoire des plot twists.
Wayny Wayne @givemeahat 14h
En réponse à @hikell et @singlepringle
Sérieux? Et il aurait tué sa propre fille?
KillerLlama @kaaarrrlll 14h
En réponse à @hikell et @givemeahat
Bah qui sait
art3mis @artemissmythe 15h
En réponse à @hikell
Sérieux ? Arrêtez de propager des rumeurs inutilement comme ça. #GloomySunday
Erin Madden @erinlani 15h
En réponse à @hikell et @artemissmythe
Je suis d'accord. Des vidéos de gens sur internet qui couvrent ce sujet sans faire de recherches, c'est la dernière source fiable qui puisse exister. Réfléchissez. C'est que pour le buzz. #GloomySunday
My name is Connor @singlepringle 15h
En réponse à @erinlani et @artemissmythe
Nan mais vos gueules
P O U R L A M O R T, la vie n'est qu'un jeu. Elle la frôle, sans gêne, avant de s'éloigner. Elle a la vanité de prétendre avoir le pouvoir de la prendre, de la subtiliser, sans avoir à se justifier. Elle la domine, la menace – la fait disparaitre parfois sans laisser de traces. Elle en rit et s'en moque complètement – surtout quand nous, mortels, sommes entraînés là-dedans. Pourtant, certains arrivent à l'accepter – et quelle force faut-il ! – car au fond, ils en viennent à se questionner. Peut-être que la mort, douce et tragique, a besoin d'exister, d'apparaitre, aussi bien que la vie a sa raison d'être.
Mais la mort est aussi la raison pour laquelle il existe une place vide sur le canapé.
Hobbs, assis face à Theodore et Betty, contemple l'espace qui les sépare en silence. Theodore ne lui a pas encore parlé de ce qui s'est passé entre sa femme et lui, si bien que son ami ne semble pas comprendre pourquoi Betty s'éloigne un peu plus à chaque fois que Theodore tente de l'approcher. Et c'est de là qu'est né le silence vêtu de gêne dans lequel tous les trois baignent.
Theodore soupire sans faire de bruit, tapant frénétiquement du pied. Le stress a eu le temps de l'épuiser avant même que Hobbs commence à les interroger. Betty est à sa gauche, assise à l'autre bout du canapé avec sa tasse de café, faisant étrangement penser à une poupée de cire. Hobbs leur jette des coups d'œil réguliers, curieux, soufflant sur sa tasse déjà froide et touillant nerveusement son breuvage. Theodore devrait songer lui aussi à en prendre, du café. Quelques litres de cette drogue légale sauraient peut-être l'apaiser lui et sa migraine naissante.
Hobbs dépose sur la table basse sa tasse encore à moitié pleine. Il joint ses mains comme à chaque fois qu'il est sur le point de prendre la parole, mais semble très vite s'interrompre. Theodore cherche son regard, sans succès. Hobbs a les yeux rivés ailleurs – sur la main gauche de Betty. Très vite, ils se posent sur celle de Theodore – qui porte encore sa bague – et finissent par croiser son regard, interrogateurs. On ne peut rien lui cacher. Theodore manque ricaner.
— J'aimerais...
La voix de Hobbs est rauque pour s'être tu trop longtemps. Il poursuit en se raclant la gorge.
— ... vous parler chacun en privé, si vous le voulez bien.
Theodore n'attend pas une seconde de plus ; il se lève immédiatement et se retire avec un vague geste de la main, l'air de dire « Prenez votre temps » – ou « Je m'en fous complètement ». Au choix.
À la seconde où il ouvre la porte d'entrée, Theodore est assailli par une vague de chaleur rendue violente suite à l'air climatisé du salon. Même le climat le déteste. Il s'affale sur le porche, déplie ses jambes et se met à contempler le néant. C'est à peu près la seule activité à laquelle il veut s'adonner – et surtout la seule pour laquelle il a suffisamment de force.
Vide. Le vide qui habite Theodore est tel qu'il ne l'a jamais connu auparavant. Est-ce cela que l'on ressent quand la mort nous prend quelqu'un ? Theodore est en contact constant avec la mort, et pourtant il y a toujours cette distance qui lui donne l'impression qu'elle ne va frapper que chez les autres. Il n'a jamais vraiment pensé à tous ces gens ayant découvert le corps sans vie d'une personne chère, et pleurant à chaudes larmes sur les lieux de la tragédie. Theodore a compati, à chaque fois qu'il s'est présenté sur une scène de crime et qu'un membre de a famille était présent. Mais son professionnalisme fait rapidement l'impasse sur les sentiments, réveillant la méticulosité de la machine mais aussi sa froideur.
Une froideur qui aurait dû l'accoutumer au néant glacial de la solitude.
Theodore est arraché à ses ruminations par un fort coup de klaxon. La rue est vivante, animée par les passants bruyants et les voitures expulsant leur fumée toxique. Le monde ne cesse de tourner à une vitesse vertigineuse, et Theodore n'a que pour souhait le voir s'arrêter un moment – rien qu'un instant, le temps qu'il reprenne son souffle. Mais le monde n'écoute rien et n'attend personne. Il se contente de tourner et tourner, toujours un peu plus vite, envoyant valser les craintes et les rêves de ceux qui l'habitent.
Alors les humains dorment, se plongent dans l'oubli pour faire une pause. Les humains se distraient, se nourrissent de rêves irréalisables et se bourrent d'illusions. Mais surtout, les humains se font du mal. C'est ce que Theodore va faire, se rendit-il compte à l'instant où ses doigts atteignent le fond de sa poche. Il en sort un objet long et fin, dont il a presque oublié l'existence. Il l'examine, un peu comme s'il s'est matérialisé inexplicablement. C'est une cigarette.
Theodore avait pour habitude, il y a pas mal d'années de cela, de fumer régulièrement. Tout le monde a des manières de contenir et gérer son stress. Theodore, lui, avait pour salut la cigarette. Mais cette dernière le tuait à petit feu, et Betty n'a cessé de le supplier d'arrêter, en particulier avec la naissance de Julie. C'est ce que Theodore a fait. Certes, il n'a fait que remplacer une drogue par une autre – la caféine – mais au moins, ses poumons se portent bien.
En a-t-il encore besoin ?
C'est pour ces moments que Theodore a tâché de garder une cigarette à sa disposition. Betty l'a même soupçonné, à plusieurs occasions, d'avoir repris ses mauvaises habitudes. Theodore ne s'en est point offusqué ; cela fait longtemps qu'il aurait dû craquer étant donné toutes les horreurs auxquelles il a eu affaire. En même temps, il ne nie pas la difficulté qu'il a eu à résister à chaque fois que ça l'a démangé. Ce sera une histoire différente, cette fois. Sans réflexion plus poussée, Theodore s'empare de son fidèle briquet – lui aussi refaisant surface – et allume la cigarette.
Un chien se met à uriner sur le trottoir au moment où Theodore tire sur sa cigarette. Le geste revient naturellement, comme s'il n'avait jamais arrêté de le faire. L'inattendu, c'est le fait qu'il se mette à tousser violemment, créant un nuage de fumée autour de son visage. Infecte ! Combien de temps a-t-il trimballé cette cigarette ?
La porte d'entrée s'ouvre derrière lui.
— Ca y est ? demande Theodore sans se retourner. C'est mon tour de passer sur le grill ?
— Ca ne va pas durer longtemps
Theodore se lève et fait face à Hobbs, lequel toise l'objet entre ses doigts avec un mélange d'inquiétude et de désapprobation. Néanmoins, il se garde de tout commentaire et s'écarte de l'embrasure de la porte pour lui laisser le passage. Theodore jette la cigarette à ses pieds et l'écrase avant de retourner silencieusement au salon. Betty n'est plus dans les parages.
— Si c'est pour me demander qui étaient ses amis, annonce Theodore en s'asseyant, c'est mort.
Hobbs se réinstalle à sa place et ouvre son carnet. Theodore ne se rappelle pas l'avoir déjà vu sans.
— Tu ignores vraiment tout de sa vie sociale ?
— Eh bien, je me souviens d'une certaine Caitlyn. Elle est venue à la maison il y a quelques semaines.
Hobbs hoche la tête.
— Caitlyn Howell, la meilleure amie, précise-t-il. Elles partageaient quelques classes, cette année. Autre chose ?
— Non...
Theodore prend quand même la peine de se creuser les méninges, mais aucun souvenir spécifique ne lui revient en mémoire. Julie n'était pas du genre à faire venir des connaissances à la maison, ni à sortir souvent en dehors des cours.
— Pareil pour Christopher Wilkins ?
— Jamais entendu ce nom avant.
— Donc tu ignorais que c'était son petit-ami ?
— Tout à fait.
Hobbs tourne la page de son calepin.
— On a posé des questions à son entourage du lycée au sujet de sa relation avec Wilkins, informe-t-il. Caitlyn l'a décrite comme étant fusionnelle. Elle a même usé du mot « accro » en parlant de l'affection qu'ils se portaient l'un et l'autre. Beaucoup de leurs amis ont fait une description quasi identique de leur couple.
— Accro, hein... répète Theodore. Depuis combien de temps ça dure ?
— Plusieurs mois. Est-ce que tu as remarqué un changement de comportement chez Julie, ces derniers temps ?
Theodore ferme les yeux et fouille sa mémoire. Ses visites à la maison étaient fréquentes – quoique courtes et irrégulières. Et maintenant qu'il y pense, oui, il a bel et bien observé des changements chez sa fille – un bon nombre d'entre eux est resté subtil, mais pas assez pour que quiconque connaissant un minimum Julie ne s'en aperçoive pas.
Ses coups d'œil impatients en direction de son téléphone. Ses sourires provoqués par des choses qu'elle seule pouvait voir. Son pas déterminé, son regard illuminé, ses gestes distraits. La façon qu'elle avait de fredonner le matin ou encore l'allégresse qu'elle démontrait à aller sortir les poubelles. Mais surtout – surtout – le plaisir avec lequel elle s'adressait à ses parents. A son père.
— Ca ne colle pas, Nicholas. Tu te rends que ça ne colle pas ? S'ils étaient heureux, alors pourquoi... ?
— Pour être honnête, je n'en sais rien.
— On se serait trompés ?
La question semble faire écho dans l'esprit de Hobbs, lequel secoue la tête sans réponse. C'est un pas en avant, puis deux en arrière... Une danse dont Theodore est plus que lassé. Il semblerait que l'hypothèse du tueur à l'affût des couples voués à l'échec soit en train de tomber à l'eau. À moins que...
— Une façade, dit soudain Hobbs. Peut-être que leur couple parfait n'était qu'apparence.
Theodore considère cette possibilité, avant de secouer lentement la tête.
— Elle était heureuse, dit-il faiblement. Julie était plus joyeuse, moins renfermée. C'est vrai, elle restait malgré tout très secrète – mais j'ai vu là le comportement normal d'une jeune fille de son âge.
Theodore et Betty auraient-ils dû s'imposer un peu plus dans la vie de leur fille ? Tout le monde a besoin de se créer un jardin secret, inaccessible a quiconque en dehors de son propre cœur. En particulier lorsqu'il s'agit d'un adolescent, semble-t-il. Quand on est parent, rien ne sert d'entrer par effraction ; cela ne ferait que détruire la confiance du propriétaire et multiplier ses mensonges. Mais est-ce mal de s'inquiéter ? Est-ce mal, de vouloir espionner de temps à autre, pour s'assurer que tout va pour le mieux ?
Est-ce mal, si Theodore ne l'a jamais fait ?
— C'était un suicide, pas vrai.
Plus une affirmation qu'une question. Hobbs relève les yeux vers lui.
— Eh bien, personne ne le sait encore avec certitude...
C'est vrai. Il est encore trop tôt pour le rapport de Dockson.
— Oui, fait Theodore, résigné. Je suppose que tout ceci restera un mystère pendant encore un certain temps.
Theodore sent le regard de Hobbs en train de chercher le sien, mais continue à fixer ostensiblement le vide.
— On l'attrapera, Theo.
— Qui ? Quoi ? On n'arrête pas de promettre d'y mettre fin, et regarde où nous en sommes. Nulle part. Après toutes ces semaines, après toutes ces morts. Rien qu'une perte de temps.
— C'est faux, contre Hobbs avec une véhémence qui fait soupirer Theodore. On n'est jamais sûrs de la démarche à entreprendre, mais on n'est pas laissés sans informations.
— Encore faut-il savoir quoi en faire. Ni toi, ni moi, n'avons le pouvoir d'y changer quoi que ce soit. Et je doute que quelqu'un d'autre le fasse.
— Non. Tu n'as pas le droit de laisser tomber, Theo.
Oh, que si. Laisser tomber semble, bien au contraire, être la bonne chose à faire. Où est donc passée sa détermination à arrêter l'assassin de sa fille ? Ca y est, il s'en veut maintenant. Theodore plonge son visage dans ses mains. Ne craque pas. Pas tout de suite.
— Bon... Je sais que j'ai dit que je ne partagerais rien au sujet de l'enquête, mais...
Theodore relève brusquement la tête.
— ... Il y a quelque chose qui me chiffonne.
— Oui ?
— Peu avant sa mort, Christopher Wilkins a appelé le 911. Et il a tenu un discours... assez étrange.
Theodore tape du pied.
— Il a mentionné un homme, qui l'aurait agressé lui et Julie dans le parc.
— Est-ce qu'on a un nom ou une description ?
— Malheureusement, non. D'après ce que Wilkins a dit, il a tenté de protéger Julie en frappant l'homme avec un objet qu'il transportait avec lui. Il y a beaucoup de points méritant d'être relevés dans ses propos, mais celui qui a le plus retenu mon attention, c'est sa manière coupable de dire « Je voulais seulement la sauver ».
— Mhmm. Peut-être qu'il avait peur des répercussions à avoir violemment frappé quelqu'un ?
— Ou alors...
— Ou alors ?
Hobbs se penche en avant.
— Il n'y a jamais eu d'homme.
Theodore marque une pause.
— Une mise en scène ? pense-t-il tout haut. Dans quel but ?
— Non, pas une mise en scène. Peu importe quels talents d'acteur Wilkins pouvait posséder, je ne pense pas qu'il aurait pu sortir une telle performance au téléphone.
— Tu n'es tout de même pas en train de suggérer que... qu'il aurait tué ma fille ?
Hobbs se tait un instant.
— Ce pouvait être un accident.
Theodore soupire en se tenant l'arête du nez.
— Qu'est-ce que...
— « Je voulais seulement la sauver », rappelle Hobbs. Selon moi, ceci peut sous-entendre deux choses : soit ils ont vraiment eu affaire à un agresseur et, dans ce cas, Wilkins aurait accidentellement frappé – et tué – Julie en voulant la protéger ; soit il n'y a jamais eu d'homme mystérieux, et pour X raison, Wilkins aurait...
Theodore n'écoute plus. Ses oreilles bourdonnent, créant une douleur fulgurante au niveau de ses tempes. Pourquoi... ? Tous les scénarios, peu importe sous quel angle ils sont présentés, sont aussi atroces les uns que les autres. La rage de Theodore – en dormance jusque là – refait surface.
— Theo ?
Stop, stop, stop, stop...
— Eh, Theodore !
Ses jointures deviennent douloureuses, et c'est alors que Theodore s'aperçoit avec quelle force il agrippe son accoudoir. Il déglutit, fait disparaitre la boule épineuse prenant forme dans sa gorge. Ceci lui permet d'articuler des excuses à peine audibles à l'encontre de son ami.
— C'est peut-être pas le moment, mais... Est-ce que tu veux en parler ?
Theodore croise le regard de Hobbs et le surprend à jeter un coup d'œil à sa bague de mariage. A-t-il besoin d'en parler ? Probablement. Veut-il en parler ? Pas sûr. Il secoue la tête, sans prendre la peine de formuler une réponse. Et avant que Hobbs insiste, Theodore change de sujet.
— Ah, au fait, lance-t-il d'une nonchalance visiblement feinte. Les dernières paroles. Elles ont été écrites par Julie.
— Quoi ? Tu es sûr ?
— Affirmatif. Tu devrais demander une nouvelle analyse des paroles de chaque scène de crime. Il y a quelque chose de louche.
Hobbs griffonne sur son calepin. Le bruit subtil du stylo se frottant contre le papier est le seul à rompre le nouveau silence. Theodore ne sait finalement pas s'il aime ça – le calme. Le bruit est insupportable, mais au moins a-t-il le pouvoir de couvrir le brouhaha destructeur à l'intérieur de sa tête.
Malheureusement, une pensée passe à travers le filet.
— Est-ce qu'on pourra récupérer son corps bientôt ?
— Probablement. Tout dépend de l'avancée de Dockson.
— D'accord. Je veux... Betty et moi, on veut lui organiser des funérailles dignes de ce nom.
Hobbs hoche la tête, compréhensif. Il semble chercher ses mots, mais ne réussit point à trouver les bons. Theodore ne lui en veut pas. Qu'est-ce que l'on peut bien dire dans ces situations-ci ? Rien. Absolument rien qui puisse arranger les choses. Comme dans un rêve, Theodore l'entend prétendre devoir se retirer, et c'est dans un flou déconcertant qu'il le regarde passer la porte d'entrée. La porte claque, une pensée le frappe.
Debout dans l'immensité de son salon, pièce parmi tant d'autres au sein de sa vaste demeure. Maison plantée dans une grande ville, elle-même faisant partie d'un pays encore plus large. Terre portée par une planète, un globe supportant des milliards et des milliards d'autres humains. Et malgré tout cela – malgré tout cet espace, tous les fils subtils tenant le monde en place –Theodore n'est qu'un nœud desserré prêt à se défaire. Theodore est...
... seul.
Hoi! C'est mwa, l'autrice qui apparaît qu'une fois pas mois :D
Après avoir foiré mes examens avec succès, je reviens en vous apportant ce chapitre *bruit de foule qui m'acclame*.
Honnêtement, je sais pas ce qu'il vaut. Mais ce qui est certain, c'est que le prochain chapitre sera le dernier. Eh oui! "ENFIN!", j'ai envie de dire. Ça fait 2 ans que cette histoire dort sur mon disque dur. La sieste a été longue -- il m'a fallu du temps pour me décider à l'écrire.
Brefouille, je sais plus ce que je voulais dire d'autre donc on passe aux remerciements.
Merci à mes amies Diana (artemissmythe) et Erin (erinlani) de m'avoir permis d'utiliser leurs pseudos Twitter pour l'intro de ce chapitre! (Another big thank to you, Diana, if you actually read this XD)
Et bien sûr, merci à toi, lecteur égaré. J'espère que tu seras pas trop déçu de la fin que je prépare.
Je ferai mon possible pour pondre la fin d'ici samedi prochain.
A plus!
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