NDA du début de chapitre :
La phrase en anglais dans l'avant dernier chapitre signifiait: on se voit dès que possible, chéri. Le titre du dernier chapitre était : As-tu compris et celui de ce chapitre là est: Qu'est-ce que tu as dit ?
Merci beaucoup et bonne lecture ! J'espère que ce chapitre va vous plaire :)
----------------PDV Thomas---------------------
G:-Alors? Tu en penses quoi de ce lycée?
Nous marchions côte à côte depuis une ou deux minutes dans un silence pesant. Mon interlocuteur avait donc décidé de le troubler par lui même.
T:-Mmhh... Je ne sais pas trop.
Je ménageais un blanc avant d'ajouter en un souffle.
T:-Il s'est déjà passé beaucoup de choses ici depuis mon arrivée
Le blond avec moi se mit à ralentir un peu et me regarda une lueur de compassion dans les yeux.
G:-Je pense deviner ce qu'il se passe. Tu ne sais pas si tu vas réussir à t'intégrer dans notre bahut?
Je ne pense pas que le soucis se situe ici. À vrai dire, je n'arrive même pas à en trouver la nature moi même...
Je ne saurais expliquer pour qu'elle raison, mais Gally m'inspirait confiance, aussi je lui dis en un souffle :
T:-Ce n'est pas ça. Je me fais du tracas.
Mon camarade m'écoutait, attentif à mes moindres mots.
T:-Je ne sais absolument pas si je vais réussir. Je ne sais pas du tout comment faire. Je me sens mal et oppressé. Et si rien ne fonctionnait ?
Je commençais à paniquer. Nous étions au milieu d'un couloir, nous avions une quinzaine de minutes de retard, la prof n'allait jamais nous accepter.
T:-Et tu sais ce que j'ai dit à ma mère hier au soir ? Que rien de mal n'allait se passer. Que tout allait changer, que j'allais suivre une scolarité classique! Et regardes ou j'en suis!
J'avais presque criée la dernière phrase. Ma respiration est devenue saccadée, hachée, en bref, absolument irrégulière.
G:-Inspire, expire... Tout va bien se passer, tocard! Ce n'est absolument pas le lieu ni le moment pour faire une crise de panique. On va juste tranquillement aller poser notre cul sur une chaise en cours et à quatre heure je te ramène voir ton Newt, ça te convient ?
Il avait posé sa question, l'air inquiet. Je gromelais un court instant avant de lâcher prise.
T:-Oui, ça devrait aller.
Et nous sommes repartis, mais à petites foulées. Gally hésitait un peu avant de prendre une direction, comme si cette partie là du dédale ne lui était pas vraiment familière.
Finalement nous sommes arrivés devant la porte de notre salle. Après deux coups rapides, nous sommes rentrés, sous le regard réprobateur de notre professeur.
Elle nous invita à prendre place et la l'excuse que lui servit Gally sembla lui convenir. Ce tocard n'avait rien trouvé de mieux à raconter comme histoire qu'une selon laquelle je me serais perdu entrés ces murs et que lui m'aurait retrouvé.
En clair, il nous avait servit le conte du sauveur au grand cœur et du bleu sans un sous de jugeote. Juste un rapide spoil: ça finit mal pour le prétentieux.
Je me suis installé à la même table que lui, non sans lui avoir enfoncé mon coude dans les côtes.
Réellement, quel besoin avait-il eu de me ridiculiser comme ça. Comme si je ne parvenais pas à le faire bien assez tout seul.
Je me concentrais sur le cours. J'avais toujours été assez bon en allemand. Contrairement à l'anglais. D'ailleurs, en pensant à ça...
Comment ce faisait il que Newt parle aussi bien cette langue ? Elle semblait avoir été faite pour sa voix un peu grave mais douce. Lorsqu'il avait prononcé sa phrase, je m'étais senti bizarre. Comme si j'avais été supposé comprendre ses mots.
Mais non. Le dieu des apprentissages en avait décidé autrement. Jamais Mr. Thomas Edison ne parviendrait à interpréter d'une façon convenable une formule qui n'était ni mathématique ni germanique.
Si seulement j'étais resté plus focalisé l'année passée. Mais j'avoue avoir eu d'autres problèmes en tête à ce moment-là.
Je me tournais alors vers Gally, qui s'était à moitié assoupi, la tête renversée sur son dossier. Sa respiration était calme.
Je lui donna un petit coup dans l'épaule afin de pouvoir lui parler.
G:-Grrrrmphhh
T:-Allez, redresse toi et écoute moi... J'aurais simplement une question à te poser...
Il avait toujours les yeux fermés mais s'était légèrement rapproché de moi pour mieux m'entendre, les coudes posés sur la table.
G:-Je t'écoute...
T:-Est-ce que tu as compris la phrase de Newt tout à l'heure ? Si oui, pour quelle raison à t'il dit ça?
Il hésita quelques secondes avant de répondre.
G:-Tu veux vraiment connaître la vérité?
J'aquiescait vivement.
G:-Pour ne pas te mentir j'ai...
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