PDV Thomas

J'étais dans les couloirs avec Newt, on attendait qu'un de ses amis arrive. Je ne parvenait toujours pas à croire ce qu'il venait de se passer.

Il y a quelques minutes, sa main avait été sur mon épaule. Depuis, je ressentais comme une douce chaleur qui irradiait dans tout mon corps.

C'était agréable. J'avais été surpris par tant de délicatesse venant de la part d'un mec capable de plaquer une autre personne contre un arbre sans raison. Et oui, pour ceux qui se posent la question, ce moment m'a marqué. Mais je ne lui en veut plus.

C'est moi qui ai mal agis. J'aurai dû le chercher, et nous n'en serions pas là maintenant.

J'aurais pû rencontrer ses amis deux heures plus tôt. Et ainsi m'épargner mon stress présent. Dans tout les cas, à 16 heures, je ferai leur connaissance.

D'ailleurs en parlant de ça. Comment ce faisait il que Min' et lui se connaissent ? Sont ils amis? Je ne pense pas. Il y avait eu comme de la tristesse dans la voix de mon asiat lorsqu'il avait évoqué le blond.

Je regardais Newtie qui, pour patienter, s'était reculé jusqu'au mur et s'était laissé glisser au sol. Il avait maintenant les jambes en tailleur et sa tête était appuyé sur sa main. Il était la nonchalance incarnée.

T:-Newt?

N:-Moui?

T:-Tu m'en veux encore pour ce midi?

N:-Je te l'ai dit Tommy, tu m'as déçu. Mais je ne vais pas me venger trop méchamment, ne t'inquiètes pas. Tout au plus un peu de teinture à cheveux dans le shampooing.

Il avait dit ça avec un sourire malicieux et avait fini sa phrase sur un clin d'œil. Comment pouvait-il être aussi cute?

Ça y est je rougissait à nouveau. Le blond bien sûr le remarqua.

N:-T'es une fleur Tommy?

T:-Pourquoi tu dis ça?

N:-Les pivoines Tommy, les pivoines.

Il avait dit cela en pointant ses joues et en faisant un grand sourire d'enfant.

T:-Ah.. mais en même temps, il fait chaud dans votre bahut, je parie qu'il n'y a pas la clim...

Mon "ami" en face de moi manqua de s'étouffer en essayant de contenir des gloussements.

T:-Quoi? Pourquoi tu ris?

J'étais un peu agacé, il passait son temps à se moquer de moi...

N:-Mauvaise excuse Tommy, regarde au dessus de ta tête...

Puis il réparti dans un grand éclat de rire. Je regardais au plafond, pour comprendre ce qu'il y avait de si drôle.

Une bouche d'aération. Pile au dessus de mon crâne. Niveau crédibilité, on pouvait repasser...

Le blondinet continuait à se marrer. Je m'appochait donc de lui, avant de m'accroupir, mon visage face au sien.

T:-C'est bon, t'as gagné, c'est toi qui m'a fait rougir, pas la chaleur.

Il déglutit et chercha à éviter mon regard mais je m'avançais encore un peu plus, nos visages n'étant plus qu'à quelques centimètres.

T:-Je te donne juste un petit aperçu de ce que c'est que ta présence pour moi.

Il passa une main dans sa nuque, l'air embarrassé à son tour (voir média). Je ne pus m'empêcher de le trouver sexy lorsqu'il passa sa langue sur ses fines lèvres.

Il finit par relever des yeux vers moi. Ses dents torturaient sa pauvre lèvre inférieure et il s'apprêtait à ajouter quelque chose lorsque nous entendîmes les pas de quelqu'un.

Il me poussa un peu et se releva d'un coup, comme si de rien n'était. Seule une ombre rouge restée sur ses joues trahissait son état actuel.