34. Barbie
PDV THOMAS
La soirée était ce soir. J'avais passée ma journée à faire mes devoirs, condition donnée par mon père pour espérer aller chez Alby. Je m'étais donné à fond, si bien que à 19 h 27, j'étais en train de relire mon devoir de français pour la quinzième fois. Mon téléphone m'annonça bruyamment que j'avais un message. Minho.
-->Je pars de chez moi pour venir chercher ton petit cul de tocard, il a intérêt à être prêt.
On fait un petit retour au sources. Ce bon vieux retard des familles ne m'avait pas manqué! Mon ami d'enfance arrivait dans trois minutes. Ma chambre était en désordre. Je n'avais pas rangé le lave-vaisselle. Mes cheveux n'avaient pas étés lavés depuis quatre jours. Mes pantoufles étaient égarées quelque part dans la maison. J'étais en pyjama. J'avais du fromage fondu sur la joue gauche. En bref, la définition même de prêt à passer une soirée ultra importe pour ma vie future.
Je me mit à courir en tous sens. Je n'avais très clairement plus le temps de passer à la douche. Il me faudrait également oublier les assiettes quitte à me faire étriper par mon père demain. Tant pis, au pire, mourir n'était pas si grave, si? J'enfilais à la vitesse de l'éclair un jean noir qui trainait par là sans même tester son odeur avant. Personne n'était supposé approcher son visage de celui-ci de toute façon. Je dévalais finalement les escalier, plus ou moins la tête la première, ma chemise toujours à la main, pas débarbouillé et la tête telle un caroussel.
Après un petit coup d'oeil à mon portable, je constatais que je n'avais que 2 minutes de retard, ce qui était, somme toute admirable. Une fois sur le parvis de ma maison, je pû apercevoir la voiture de Minho, avec dedans...Newt. Gloups. Je n'était vraiment pas présentable. Je me mis cependant en marche. Mes pieds semblaient se décider à ma place, comme mus d'une volonté propre.
Enfin arrivé devant la portière, je toquai contre la vitre. Quelques secondes plus tard, Newt la descendit et me lança avec un très beau sourire plein d'assurance:
Newt: -Hi Barbie, wanna go for a ride?
Après deux secondes d'hésitation je répondis.
Thomas: -Sure Ken.
Je me suis installé sur le siège arrière non sans avoir croisé le regard moqueur de Minho. Celui-ci enchaîna presque immédiatement. Son accent était toujours aussi horrible.
Minho: -I'm a barbie girl, from a Barbie world, life's plastic, it's fantastic!
Tout en passant leurs mains dans leurs cheveux, Newt et l'asiatique obsédé par sa capillarité continuèrent:
-You can brush my hair!
Tout le monde -Undress me everywhere.
Puis Thomas et le blond se regardèrent dans les yeux pendant quelques secondes, comme pour confirmer leurs paroles:
-Imagination, life is your creation!
Puis Minho tout seul:
-Come on Barbie, let's go party! Ah ah ah yeah!
Minho n'ayant jamais su conduire doucement, et ce déjà à l'époque à laquelle nous ne nous déplacions qu'avec la vielle moto de mon père, je pense qu'il est inutile de préciser qu'avant même la fin de la chanson nous étions déjà arrivés chez Alby. Nous sommes néanmoins restés dans la voiture le temps de la finir.
Je suis descendu avec les deux autres garçons. On était tous les trois un peu essoufflés parce que nous avions trop crié. C'était tout de même une bonne seconde pour être en vie.
Nous sommes rentrés dans la maison tous ensemble. Je n'étais pas vraiment à l'aise mais voir mes deux amis tranquillement saluer tout le monde me rassura.
Si vous voulez discuter avec moi vous pouvez venir voir le chapitre de mon rantbook que je vais poster dans quelques minutes! Gros bisous! Au plaisir de vous retrouver dans un prochain chapitre. Désolée si celui-ci est incroyablement court...
Avec beaucoup d'amour, Théo qui commence à rentrer à la maison
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