LISEZ CECI AVANT DE LIRE LE GLAÇAGE DE LETTRES.
Parce que là... je suis partie en freestyle X)

Bon, je m'explique (car il y a beaucoup à expliquer...) : ceci est un poème. Mais un poème assez chelou, puisque s'il est certes en vers, il n'a aucune forme précise de paragraphes (quatrains, sizains...), aucune forme syllabique, et ne rime pas de surcroît.
Oui, c'est space.
Et pour continuer, il est en cours de téléchargement ; c'est à dire qu'il manque un début. Partez du principe que vous n'en lisez que la fin ^^'
Ah, et pour vous immerger dans l'histoire, imaginez que la lecture suit un fil conducteur, et qu'elle s'amplifie à chaque vers pour redescendre au dernier de chaque paragraphe.
Sauf pour le dernier, car il n'y a pas de réelle "pause" entre le dernier et l'avant dernier paragraphe, et la lecture ne s'amplifie pas au court d'elle-même !
Bref.
C'est un gros bordel.
Si vous avez tout compris et que vous arrivez à le lire comme je vous l'ai indiqué du premier coup, vous êtes des warriors.

Mais ça, je sais déjà que vous l'êtes ;)

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Et des gouttes perlent sur ses cils
Fichue pluie, on pourrait croire qu'elle pleure
Rien qu'un geste, rageur, efface efficace
Pourtant sourire n'atténue pas son malheur.

Alors elle enfonce ses écouteurs plus profond,
Comme si la musique n'hurlait pas assez fort
Comme si elle pouvait couvrir le bordel de ses pensées
En noyant ses oreilles de sons étrangers.

Et puis elle met, un pied devant l'autre
Et puis elle fait, un pas puis un autre
De plus en plus vite, de plus en plus fort
Elle sent le vent, frapper sur sa peau
Elle sent la vie, et convaincue que
Si elle accélère, elle pourra peut être s'envoler.

Alors elle court, elle court et puis court
Et puis elle vole, elle vole et s'envole
Au dessus du monde, au dessus des autres
Elle n'entend plus rien que son cœur
Qui tambourine, qui vit en elle.

Plus elle s'envole, plus elle s'éloigne
Et plus ses pensées se taisent
Et ça l'apaise et elle profite
De ce silence bien mérité
Car en cadence avec son cœur

La musique se tait aussi.